«Je pense que c'est une mauvaise idée» : en Israël, l'hypothèse d'une offensive militaire au Liban divise
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00:00À 13h12, à l'international maintenant, la situation est de plus en plus tendue au Proche-Orient.
00:05Israël menace de lancer une opération terrestre, et ce, en dépit des appels de la communauté internationale et de l'ONU à un cessez-le-feu.
00:13Wilfried de Villers, vous êtes à Tel Aviv pour Europe 1.
00:16Alors que pensent les Israéliens de l'ouverture d'un nouveau front à la frontière nord du pays ?
00:21Eh bien, une possible intervention terrestre au Liban inquiète forcément ici, après plus de 11 mois de guerre,
00:26et le spectre du précédent conflit avec le Liban, c'était en 2006.
00:29Et il est toujours dans tous les esprits, Mahor voit d'un très mauvais oeil l'ouverture d'un nouveau front dans le nord.
00:34Je pense que c'est une mauvaise idée, ça risque d'entraîner de nombreux morts, des blessés chez nos soldats.
00:40D'après moi, il faut faire tous les efforts possibles pour trouver une solution diplomatique au conflit avec le Hezbollah, c'est la seule solution.
00:47De l'inquiétude, je le disais, mais aussi pour certains, comme Larissa, une détermination à voir l'armée aller jusqu'au bout.
00:53Cette ancienne militaire veut en finir avec la menace que représente le Hezbollah.
00:58J'ai peur pour nos soldats, bien sûr, mais je pense que la solution ne peut venir qu'avec une intervention terrestre au Liban.
01:07Sans cela, on ne pourra jamais faire suffisamment pression sur le Hezbollah et permettre le retour des habitants dans le nord d'Israël.
01:18C'est d'ailleurs le principal objectif affiché par Israël avec cette nouvelle opération au Liban,
01:22c'est de permettre le retour des quelques 70 000 personnes évacuées des localités du nord du pays dans les premières semaines du conflit.
01:28C'est dans ce contexte que l'état hébreu a rejeté tout à l'heure l'appel international à un cessez-le-feu de 21 jours et poursuit ses frappes aériennes pour la quatrième journée consécutive.