Retrouvez le replay de l'Équipe de choc du 27/09/2024.
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00:00:00Ça y est, c'est fait ! Les Bleus du Futsal sont en quarts de finale.
00:00:07Rendez-vous compte de leur tout premier mondial.
00:00:09C'était un peu historique, on ne savait pas trop où ils allaient aller avec cette équipe de Raphaël Reynaud.
00:00:14Finalement, contrat rempli, on les attendait sortie de poule.
00:00:17Les voilà qualifiés en quarts de finale, ce sera lundi 14h30 face au Paraguay.
00:00:21On augmente encore un petit peu le niveau.
00:00:23On va se connecter en direct d'Ouzbékistan dans un instant pour recueillir les premières réactions.
00:00:27On est un petit peu en retard, mais on accepte, quand les Bleus gagnent, il n'y a pas de souci.
00:00:30Présentation rapide, du côté droit, Pierre Boubi et Julien Lian ont bien changé.
00:00:34Erwann Abotrette et Greg Noaly, vous allez bien ?
00:00:36Tout va bien, tout va bien.
00:00:37Le maillot bleu, c'est un hommage au Futsal ?
00:00:38C'est un hommage à tout le sport français.
00:00:41Tu dis quoi Pierre et Julien ont changé, moi j'appelle ça upgrade.
00:00:44Chacun son vocabulaire.
00:00:45Attention, ils vont revenir quand même.
00:00:47Du côté gauche, on a Tidiani Embo et Fred Piquion qui sont de retour.
00:00:51Bonjour messieurs !
00:00:52Salut François.
00:00:53Tidiani Embo qui était parti, il est disparu, il n'y avait plus de nouvelles.
00:00:57Attendez, Pierre Boubi n'est pas là ?
00:00:59Oui.
00:01:00Pierre Boubi serait en vacances ?
00:01:01Je ne sais pas.
00:01:02Non, parce que comme il me reproche de partir en vacances, si lui-même part en vacances
00:01:05et que quand je reviens il n'est pas là, c'est quand même un peu ironique.
00:01:08Fred Piquion a passé un bon petit déjeuner hier midi.
00:01:11Un déjeuner, pas un petit déjeuner.
00:01:12Oui, un déjeuner avec Barad Paël Barad.
00:01:14La photo, la preuve en image, voilà !
00:01:16Vous l'avez prise.
00:01:18Entre retraités Martiniquais, on s'entend bien ?
00:01:20Oui, entre retraités.
00:01:21On remarque qu'il y a Olivier Dacour quand même derrière.
00:01:23Ah oui, il n'est pas reconnu.
00:01:24Il joue maintenant, Olivier.
00:01:25Bon, on s'en fiche.
00:01:26À côté de moi, peut-être que vous ne le connaissez pas dans l'équipe de choc et pourtant on
00:01:30a vibré avec lui, Riyad Karouni, ses 43 matchs avec l'équipe de France de Futsal.
00:01:35C'était la voie, c'est encore la voie du Futsal.
00:01:37Ça aurait pu s'arrêter maintenant mais non, ça continue pour toi le parcours.
00:01:40Riyad, on nous promettait l'enfer avec ce Thaïlande et ce climat hostile.
00:01:44Combien on leur met au final ? Je ne sais même plus, 5-2 ?
00:01:465-2.
00:01:47Mais c'était trop facile ou quoi ?
00:01:48Qu'est-ce qui s'est passé ?
00:01:49C'était trop facile mais on a fait une vraie prestation et l'équipe a bien mérité
00:01:54sa qualification donc c'est parfait pour nous et on continue comme ça.
00:01:58Est-ce que tu penses que ça les a encore un peu plus motivés, galvanisés le climat
00:02:02hostile ? Parce qu'on rappelle que quand même le sélectionneur thaïlandais avait
00:02:04dit au bleu, vous êtes la honte mondiale de notre sport.
00:02:07Oui, c'est sûr que ça les a motivés.
00:02:09On a vu des petits gestes débuteurs à chaque finition faire des petits gestes pour montrer
00:02:14que tous ceux qui avaient parlé, eux au moins, ils ont assumé sur le terrain avec
00:02:18leur choix.
00:02:19Donc on est très contents pour eux.
00:02:21Parfait.
00:02:22On va se connecter dans un instant en direct avec l'Ouzbékistan pour avoir les premières
00:02:25réactions des joueurs, voir comment ils réagissent.
00:02:28Je crois qu'on a déjà le sélectionneur Raphaël Reynaud qui était avec nous, souvenez-vous,
00:02:32cette semaine.
00:02:33Tu lui avais posé de très mauvaises questions d'ailleurs à l'époque.
00:02:35Première réaction du sélectionneur des bleus après cette qualification historique
00:02:38en quart de finale.
00:02:39Bonsoir Raphaël, félicitations.
00:02:41C'était l'étape suivante, c'est les quarts de finale qui s'approchent.
00:02:44Quelle a été en fait la clé pour ce soir ?
00:02:46La clé c'était de se focaliser sur le jeu, de rester dans notre projet de jeu, d'être
00:02:52impactant en permanence, de les harceler, de récupérer un maximum de ballons.
00:02:57C'est ce qu'on a fait.
00:02:58Petit à petit, le match s'est décanté pour nous, c'est ce qu'on pensait faire.
00:03:03Je félicite l'équipe qui a été exemplaire.
00:03:07Je félicite aussi l'équipe de Thaïlande qui a eu un parcours magnifique.
00:03:12Maintenant, c'est le Paraguay qui se dessine.
00:03:15Comment allez-vous au mieux préparer ce match ?
00:03:17Paraguay, on les a joués l'année dernière, on les connaît, c'est une très grande équipe
00:03:24avec un grand coach.
00:03:26C'est toujours un bonheur, un plaisir, on est dans les huit dernières équipes de cette
00:03:32Coupe du Monde.
00:03:33Déjà, on va digérer tout ça, on va savourer et puis on va envisager ce match contre le
00:03:38Paraguay qui nous fait vraiment envie.
00:03:42Merci beaucoup, bonne célébration.
00:03:43Raphaël Reynaud, le sélectionneur des Bleus, on le sent un peu ému, il y a un petit dieu
00:03:47un peu humide, non, Riyad ?
00:03:49Ils partent de loin, ils avaient l'ambition juste de passer les poules et puis derrière,
00:03:55ils arrivent à se qualifier en quart de finale donc c'est beau pour le travail qu'ils ont
00:03:58mis en place.
00:03:59Je pense que le projet qui a été mis en place sur cette rencontre a été parfaitement
00:04:02respecté par les joueurs et donc ils méritent leur victoire amplement malgré toutes les
00:04:08polémiques qu'il y a pu y avoir avant tout ça.
00:04:10Fred Picon, qui a joué un petit peu en foot-salle, contre toi d'ailleurs, il nous a dit je vais
00:04:15mis les buts, toi tu dis non.
00:04:16Moi je dis que non, mais après ce n'était pas du foot-salle, c'était plus des petits
00:04:20matchs de gala.
00:04:21C'était du gala, c'était de l'amusement.
00:04:24Tu te régales ou pas avec cette équipe de France ? Tu les vois aller au bout ou c'est
00:04:27déjà pas mal ?
00:04:28Moi on dirait la Grèce, à l'Euro 2004.
00:04:31L'outsider.
00:04:32L'outsider, oui c'est ça, quand on a un objectif et qu'on arrive à l'atteindre à un moment
00:04:37donné, mentalement, on se dit qu'on peut y arriver, on peut le faire.
00:04:41Et finalement on voit qu'il y a une cohésion de groupes, il y a un groupe qui s'est formé,
00:04:45il y a une espèce d'émulation, peut-être petit à petit, et quand on passe des tours
00:04:49comme ça, et puis quand on a des paroles et des matchs comme on le fait là, c'est
00:04:525-2 aujourd'hui, ça marque des buts, on voit les mecs ils sont contents d'être ensemble,
00:04:58ça peut le faire, pourquoi pas.
00:04:59On sera avec Kevin Ramirez, le capitaine emblématique des Bleus, dans un instant il est en train
00:05:03de se connecter.
00:05:04Est-ce que vous prenez de passion pour ce sport, le footsall, c'est dynamique, ça
00:05:08va vite, et quand les Bleus gagnent, c'est encore mieux ?
00:05:10Oui, déjà c'est bien d'avoir du foot en clair, même si c'est une discipline un peu
00:05:14différente, mais c'est toujours aussi quelque chose à mettre en avant.
00:05:19Moi c'était plus sur la progression qui nous a amené à ce quart de finale historique
00:05:23parce que c'est un moment historique pour l'équipe de France de footsall, parce qu'il
00:05:27y a 15 ans l'équipe de France était aux portes du top 50, il y a moins de 10 ans elle
00:05:32était aux portes du top 20 mondial, et là finalement elle fait partie des 8 meilleures
00:05:36équipes mondiales, donc comment on explique cette progression, est-ce qu'il y a un travail
00:05:42de fond qui est effectué, ou est-ce que c'est culturel ?
00:05:44Il y a un vrai travail de fond qui a été effectué déjà dans un premier temps par
00:05:48les clubs, avec beaucoup de recrues de joueurs étrangers qui nous ont apporté un peu cette
00:05:54plus-value sur le plan tactique et même technique, et puis après il y a le gros travail de la
00:05:58fédération qui a mis beaucoup de moyens pour que l'équipe de France puisse s'épanouir
00:06:03dans cette compétition.
00:06:04Riyad on t'a mis la sonnette parce qu'on est en direct avec Bukhara, avec le capitaine
00:06:08des Bleus Kevin Ramirez qui a un grand sourire, qu'on va féliciter, bravo Kevin vous l'avez
00:06:13fait, les quarts de finale c'est bon, alors qu'on nous promettait l'enfer avec cette équipe
00:06:17de Thaïlande, c'est une vraie performance que vous avez signée aujourd'hui.
00:06:19Bonjour à tous et déjà merci pour le soutien, on est super heureux, c'est incroyable ce
00:06:26qu'on est en train de vivre, et on espère que ce n'est pas fini.
00:06:29C'est pas fini sauf que derrière il y a le Paraguay, un petit mot sur la Thaïlande parce
00:06:34qu'on promettait un climat hostile, on a vu que le sélectionneur s'est pris un rouge
00:06:37à la fin, vous avez senti sur le terrain qu'il l'avait entre les dents les Thaïlandais
00:06:41en face ?
00:06:42Non, on était complètement focus sur le match, on avait bien préparé ce match et on pensait
00:06:51qu'il allait passer ce tour et aller en quarts de finale, donc on n'a pas pensé au coach
00:06:56à la fin, il a dit des mots qui nous déplaisaient un peu, mais ce n'est pas grave, on est très
00:07:02content et très heureux d'aller en quarts de finale.
00:07:04Vous pouvez, Riyad Karouni qui a commenté vos matchs, un petit mot pour le capitaine ?
00:07:07Salut Kevin, félicitations tout d'abord pour votre performance, même si on connaissait
00:07:14la qualité de votre groupe, on est quand même enchanté de cette qualification.
00:07:19Toi, qu'est-ce que tu penses que vous allez vous arrêter où ? On sait que vous avez
00:07:24donné comme mot d'ordre de rendre les clés du gymnase aux gardiens, donc d'aller jusqu'au
00:07:31bout, mais avec cette partie de calendrier que vous allez avoir, tu penses que vous pouvez
00:07:36faire quoi encore, même si nous on sait qu'avec la mentalité que vous avez, vous pouvez aller
00:07:39très loin ?
00:07:40C'est lundi le Paraguay.
00:07:41Salut Riyad, j'espère que tu vas bien déjà.
00:07:45Non, on ne s'arrête pas, maintenant on est focus sur le Paraguay, on va essayer de célébrer
00:07:50un peu ça dans le vestiaire, toi tu as l'habitude aussi, donc voilà, une petite célébration
00:07:55dans le vestiaire et focus dès demain sur le Paraguay, on ne veut pas s'arrêter là,
00:08:00on vit une aventure extraordinaire, tous ensemble, que ce soit le staff, les joueurs, on a envie
00:08:05de rester ici en Ouzbékistan et d'aller le plus loin possible, alors on ne se fixe
00:08:08pas de limites, on a confiance en ce groupe et on veut continuer à l'aventure pour tous
00:08:14les supporters qui sont là, pour ceux qui nous suivent aussi en France, d'ailleurs je
00:08:17les remercie parce qu'on reçoit énormément de soutien de la part des supporters.
00:08:21On ne se rend pas compte mais il y a du bruit, il y a du soutien et les supporters, on n'est
00:08:24pas sur place donc nous on ne le vit pas mais rien qu'à l'entendre je sens qu'il y a une
00:08:26grosse ambiance.
00:08:27Dernière question Erwan.
00:08:28On a l'impression qu'en battant en Thaïlande c'était un peu une surprise, c'est un peu
00:08:34bête comme question mais est-ce que déjà cette compétition, vu que c'est la première
00:08:36coupe du monde du futsal français, est-ce qu'elle a déjà réussi cette compétition ?
00:08:39Clairement l'objectif était de passer le premier tour, après nous entre joueurs on
00:08:45se met des objectifs supplémentaires, on est des compétiteurs, on a joué la ligue
00:08:51des champions, on a joué l'Euro pour certains, on sait qu'on est capables et on veut surtout
00:08:55montrer qu'on est à notre place, qu'on est là où on devait être et voilà on est très
00:08:59heureux, on veut continuer pour tout le monde, pour le futsal français, pour ceux qui nous
00:09:03suivent ici en France et vraiment très heureux et j'espère que vous allez continuer à suivre
00:09:08le futsal parce que c'est vraiment une discipline qui est magnifique et on est des passionnés
00:09:14et on veut attirer le plus de monde possible avec nous.
00:09:17Vous nous régalez, merci Kevin Ramirez, on va jusqu'au bout, on va être champions du
00:09:20monde, salut les gars ! On va tout donner, merci à vous ! L'animal de Dédé est arrivé
00:09:25t'inquiète ! Lundi, 14h30 pour ce fameux quart de finale entre la France et le Paraguay,
00:09:30on peut faire un petit point tableau parce que je ne sais plus, il n'y a plus beaucoup
00:09:32de favoris dans cette compétition ? On peut, il y en a plusieurs qui sont tombés,
00:09:36notamment on peut penser au Portugal qui est tombé face au Kazakhstan, Debusin.
00:09:40De l'autre côté du parti de tableau, les Pays-Bas ont perdu face à l'Ukraine 3-1,
00:09:44donc l'Ukraine-Venezuela qui est tombée contre l'Espagne, le Brésil-Maroc, très
00:09:47jolie affiche, le Maroc qui s'est imposé face à l'Iran et donc de notre côté de
00:09:51tableau, le Paraguay-France, lundi, rendez-vous crucial pour les Bleus.
00:09:54En 10 secondes, Riyad, le Paraguay c'est 4 victoires sur cette compétition et 4 grosses
00:09:58victoires, on doit avoir peur ou vu ce qu'on fait on peut aller en confiance ?
00:10:02Vu ce qu'on a montré sur les précédents matchs, je pense qu'on peut y aller vraiment
00:10:07et penser qu'on peut aller chercher cette victoire, pour moi il n'y a aucun souci là-dessus.
00:10:11Et puis si vous êtes passionné de foot, à 17h sur l'équipe live, il y a un Argentine-Croatie,
00:10:16prometteur, on ira voir s'il y a des buts d'ailleurs.
00:10:18Merci beaucoup Riyad Karouni d'avoir été avec nous, le porte-bonheur des Bleus, rendez-vous
00:10:21lundi pour ce quart de finale.
00:10:22Nous on reste ensemble l'équipe de choc et après la pub on va parler de sport de
00:10:25combat avec l'UFC qui déboule à Paris ce week-end avec les plus grandes stars de l'MMA.
00:10:30Ce sport devient tellement populaire qu'on est en train de se demander si l'MMA n'a
00:10:33pas déjà remplacé la boxe.
00:10:35On sera avec deux combattants, un boxeur et un fighter, pour en débattre face à la
00:10:38bagarre sur le plateau, à tout de suite.
00:10:49Victoire des Lyonnais hier soir en Ligue Européenne, Loël qui soigne son retour en Coupe d'Europe
00:10:53en battant l'Olympiakos et qui se remet peut-être la tête à l'endroit avant de reprendre
00:10:56le championnat, on en parlera tout à l'heure dans l'équipe de choc, ce sera dans la
00:11:00Planète Foot un petit peu plus tard.
00:11:01Mais là je vois l'heure les copains, 16h55, ça tourne, ça tourne.
00:11:04C'est déjà l'heure de la panneau de sport avec Greg.
00:11:13Sport avec des nouvelles d'Antoine Dupont, lui profite de ses vacances, alors il faut
00:11:17bien le dire à sa manière, moi je ne passe pas des vacances comme lui.
00:11:19Le demi-de-mêlée du 15-2 France, j'ai parti aux Etats-Unis avant de reprendre l'entraînement
00:11:23avec le stade toulousain, rencontre avec les Brown Jays, initiation on le voit au football
00:11:26américain, il sera invité d'ailleurs dimanche pour un match, alors il s'essaye de nouvelles
00:11:30disciplines, il a tenté quelques réceptions, quelques coups de pieds aussi, de bons conseils,
00:11:35des vacances sportives qui selon lui lui permettent aussi de s'entretenir physiquement avec ses
00:11:39entraînements de football américain.
00:11:40Son retour à Toulouse devrait se faire la semaine prochaine avant de pouvoir reprendre
00:11:43la compétition mi-octobre en top 14.
00:11:45En début de semaine, on parlait un peu de cette notoriété d'Antoine Dupont qui est
00:11:48grandissante, pour toi Erwann, est-ce qu'il est en train de devenir carrément une star
00:11:51internationale ? Il a dépassé les limites de la France ?
00:11:54Je crois que pour se jauger si on est vraiment devenu une star internationale ou pas, le
00:11:57mieux c'est d'aller à Los Angeles.
00:11:58T'as joué aux Etats-Unis Fred, tu sais de quoi je parle, et donc quand on le voit
00:12:01débouler comme ça à Los Angeles, côtoyer des Lebron James, côtoyer des stars de football
00:12:05américains, effectivement on a l'impression qu'Antoine Dupont est devenu une star internationale
00:12:11et je pense que les Jeux, par la manière et par cette médaille d'or fantastique en
00:12:14rugby A7, ont fait de lui désormais clairement l'un des sportifs les plus reconnus dans
00:12:18le monde entier.
00:12:19Je crois que les Américains ils l'ont reconnu ? Pas les joueurs, les gens, les supporters.
00:12:23C'est plus que reconnaître, il y a aussi des agents qui s'appellent qui se disent
00:12:26tiens, mets-toi avec lui, ça marche aussi comme ça de créer une célébrité.
00:12:30En tout cas, moi ce que je vois c'est que depuis un an et demi, ce mec-là est devenu
00:12:33une star mondiale.
00:12:34La Ligue des champions de Hand, maintenant le PSG qui a affronté Ploch, tous ses jouets
00:12:38dans les dernières secondes.
00:12:3924-23 pour le PSG, pénalty pour les Polonais et une magnifique parade, regardez, d'Andreas
00:12:45Palinka, le gardien parisien, qui offre la victoire sur la XXL avec 48% d'arrêt.
00:12:50En revanche, moins de réussite pour les Nantais face à Ségued, match nul, 32-32 à 3 secondes
00:12:55de la fin.
00:12:56Mais les Hongrois vont finir par marquer, Nantes s'incline d'un petit but, c'est cruel,
00:12:59deuxième défaite en trois matchs pour les Nantais.
00:13:02Clap de fin en Formule 1 pour Daniel Ricciardo, l'Australien, 14e au classement des pilotes
00:13:08avec 12 points.
00:13:09Il a été écarté pour les six dernières courses de la saison, remplacé par le jeune
00:13:12Liam Lawson.
00:13:13Ricciardo a certainement disputé son dernier grand prix, son 257ème et dernier grand prix
00:13:18de F1 à 35 ans.
00:13:19Alors rien d'officiel pour l'instant concernant une potentielle retraite.
00:13:23C'était un grand espoir de la F1 en 2011.
00:13:25Il n'aura jamais été à la hauteur des attentes.
00:13:27Seulement huit victoires et une troisième place au championnat des pilotes en 2014 et
00:13:312016.
00:13:32On retiendra ces magnifiques déplacements, mais d'ailleurs, Ricciardo, c'était un sourire,
00:13:35des célébrations aussi un peu impressionnantes.
00:13:36Beaucoup de pilotes, d'ailleurs, lui ont rendu hommage.
00:13:38On voit cette magnifique photo, c'était à Monaco en 2018, le saut dans la piscine
00:13:42après avoir gagné.
00:13:43Lewis Hamilton, sur son compte Instagram, lui a rendu hommage.
00:13:46C'était sur le podium de Imola en 2020 avec cette célébration.
00:13:50Ricciardo, il buvait tout le temps du champagne dans sa chaussure.
00:13:53Et puis, Esteban Ocon lui aussi lui a rendu hommage.
00:13:56Son coéquipier avec Renault en 2020, Tidjani, toi, t'es le socio officiel de Daniel Ricciardo.
00:14:01Tu peux y aller.
00:14:02T'as le remplacé.
00:14:03Est-ce que ça te fait quelque chose de le voir partir un peu dans l'anonymat, comme
00:14:09ça, avec un petit tweet de son écurie ? Et puis, merci, au revoir.
00:14:13Non, c'est une vraie personnalité, au-delà du talent de Daniel Ricciardo, qu'on a décelé
00:14:17très rapidement dans sa carrière, après, il y a eu malheureusement des mauvais choix
00:14:22aussi de sa part, ou tout du moins des choix contestables au moment où il a choisi de
00:14:26partir de Renault, il est allé chez McLaren.
00:14:29Dernièrement, il y avait eu cette espèce de perche tendue qui avait été une deuxième
00:14:33chance parce qu'il avait remplacé De Vrij l'année dernière pour reprendre un baquet.
00:14:37Mais oui, au-delà du talent, au-delà du fait que c'est un pilote avec énormément
00:14:41de longévité, il est quand même dans le top 10 des pilotes ayant fait le plus de départ
00:14:45dans l'histoire de la F1, c'était aussi cette personnalité qui a contribué à ce
00:14:49que la F1 ait aussi ce rayonnement à travers la série qu'on a tous vus et qu'on connaît
00:14:54tous.
00:14:55Il retient presque plus son charisme, son sourire que ses titres.
00:14:57Il ne s'est jamais installé, ses titres il n'en a pas, mais il s'est jamais installé.
00:15:00Il a eu 8 victoires quand même.
00:15:01Non, mais des titres, c'est une méthode, tu gagnes un match, tu ne te fais pas chanter
00:15:04en France.
00:15:05Il a des victoires marquantes, il a gagné à Monaco, il a gagné des courses.
00:15:07Après Red Bull, il ne s'est jamais installé quelque part.
00:15:10En fait, il fait partie de ces pilotes qui avaient un potentiel de champion du monde.
00:15:15Comme il s'est quand même retrouvé dans des beaux projets et dans des voitures très
00:15:20performantes, il y aura toujours un petit peu ce regret-là.
00:15:23Une triste nouvelle maintenant pour terminer cette planète sport dans le monde du cyclisme.
00:15:28Jeudi dernier, lors d'une course en ligne junior, Michel Muriel, furieur de 18 ans,
00:15:32a lourdement chuté, victime d'un grave traumatisme crânien.
00:15:36Elle avait été héliportée à l'hôpital de Zurich dans un état très critique.
00:15:39Elle est malheureusement décédée aujourd'hui.
00:15:40Une enquête a été ouverte pour comprendre ce qu'il s'est passé.
00:15:43On a demandé à Patrick Chassé, notre spécialiste vélo, de nous expliquer un petit peu ce qu'il s'est passé jeudi.
00:15:48C'est difficile, effectivement, d'avoir les circonstances précises de ce drame parce que,
00:15:51tout simplement, une course en peloton, on ne voit pas forcément tout ce qui se passe.
00:15:57Ce que l'on sait, c'est qu'il y a une enquête qui est en cours, évidemment, des témoignages
00:15:59qui ont été recueillis pour essayer de comprendre si c'est lié à un fait de course au sein du peloton
00:16:06ou si c'est lié tout simplement au parcours lui-même, aux infrastructures et aux aménagements
00:16:12qu'il y a sur ce circuit, ce qui serait, à vrai dire, un petit peu étonnant
00:16:16puisque, en général, les courses en circuit sont très bien sécurisées.
00:16:18On sait également que le vélo est plus dangereux.
00:16:22De par sa nature, grâce au progrès technologique, il est plus dangereux.
00:16:26Pourquoi ? Parce que les cadres sont plus rigides, parce que les cintres, donc les guidons, sont plus étroits,
00:16:30parce qu'on freine beaucoup mieux avec des freins à disque et on peut freiner plus tard,
00:16:33donc plus fort qu'avec des freins à patins, comme c'était le cas auparavant.
00:16:37Après, il faut relativiser tout ça.
00:16:38En 1995, rappelez-vous, Fabio Casartelli, sur les routes du Tour de France, avait perdu la vie.
00:16:43À l'époque, ses vélos n'avaient pas connu les mêmes évolutions qu'on a actuellement.
00:16:48Donc, encore une fois, le risque zéro n'existe pas.
00:16:51Merci beaucoup, Patrick Chassé.
00:16:52Toutes nos pensées, bien sûr, envers cette jeune fille de 18 ans qui a trouvé la mort, Muriel Furer.
00:16:57On va enchaîner, sans transition, c'est un petit peu difficile, mais il est 17 heures.
00:17:00On va faire un gros coup de projecteur maintenant sur l'UFC parce que le gratin du MMA débarque à Paris demain,
00:17:05à Bercy pour la troisième édition.
00:17:07Greg, est-ce qu'il y a des stars ? Est-ce qu'il y a des champions ? Est-ce qu'il y a des ceintures ?
00:17:09Je veux tout savoir.
00:17:10Il y aura du beau monde dans la capitale parisienne.
00:17:12Troisième fois, tu le disais, France, que ça se déroule à Paris.
00:17:14Un joli programme, dont le main event entre Rihanna et Tomoye Kano face à Benoît Saint-Denis.
00:17:19Ce matin, justement, le français a validé la fameuse pesée traditionnelle.
00:17:23Côté français, les bleus seront très bien représentés.
00:17:25Neuf combattants français au total.
00:17:27Morgane Charrière, en moins de 66 kilos, qui est, lui, annoncée comme l'un des favoris.
00:17:31Ou encore William Gomis, 12 victoires pour seulement deux défaites en carrière
00:17:34chez les femmes.
00:17:34Nora Cornwall, 34 ans, sera la seule représentante tricolore.
00:17:37Elle, qui compte huit victoires en neuf combats, en l'absence de Cyril Gannes.
00:17:41Tous les projecteurs seront donc très certainement braqués sur Benoît Saint-Denis.
00:17:44Avant de faire rentrer un expert, très rapide tour de plateau.
00:17:46Ça vous excite ou pas, cet UFC à Paris ?
00:17:48Oui, non ?
00:17:49Oui, forcément. Toujours un peu.
00:17:50Oui ?
00:17:51Oui.
00:17:51C'est un petit oui, ça. Fred ?
00:17:53Je ne suis pas...
00:17:54Bof.
00:17:54Tu as le droit !
00:17:55Non, mais je suis bof, oui.
00:17:56Bien sûr que j'ai le droit.
00:17:57T'as peur ? T'as peur ?
00:17:58T'as peur parce que tu sais qu'il y a un expert qui arrive.
00:18:00On a besoin d'un expert, Mathieu.
00:18:01Faut pas peur, les mecs du UFC.
00:18:01Je m'appelle Xavier Foupapocam.
00:18:03Professeur X, c'est l'heure de la punition.
00:18:0554 combats en pro.
00:18:06Tu peux nous rejoindre sur le plateau, Xavier.
00:18:08C'est maintenant.
00:18:09Il a dit qu'il n'aimait pas le MMA.
00:18:11Bah non !
00:18:11Hein ?
00:18:12Voilà, en passant...
00:18:13Non.
00:18:15Oh, oh, oh, oh, oh !
00:18:16Attends, ouais.
00:18:17Je vais faire un petit aussi.
00:18:18Un petit, je vais perdre.
00:18:19Salut, Xavier.
00:18:20Salut.
00:18:21Merci de nous rejoindre dans l'émission.
00:18:22On a l'air, il y a un de toi.
00:18:23Oui.
00:18:23Pour nous parler un petit peu de ce qui va se passer ce week-end,
00:18:25parce que ce n'est pas une grande première,
00:18:26mais on se rend compte qu'il y a vraiment beaucoup d'engouement.
00:18:28Il y a une hype autour de ce MMA.
00:18:30On sera avec un boxeur aussi,
00:18:31parce qu'il n'y a pas de raison qu'il n'y ait que les combattants de MMA qui aient la voix.
00:18:34Est-ce que, pour toi, le MMA a remplacé la boxe ?
00:18:37Alors, pour moi, le MMA, effectivement, a enfin droit à la place qu'il méritait, oui,
00:18:42mais il n'a pas remplacé la boxe.
00:18:43Ce sont deux sports qui sont complémentaires, finalement.
00:18:46Les arts martiaux mixtes, comme leur nom l'indique,
00:18:48viennent finalement des autres arts martiaux, des autres sports de combat.
00:18:51Et chacun a sa place, à savoir que d'autres sports plus spécialisés,
00:18:56comme la boxe, comme le karaté, comme le taekwondo ou comme la boxe thaïlandaise,
00:19:00ont finalement un autre public que le public qui, lui, s'intéresse directement au MMA.
00:19:05La vraie question, finalement, c'est vis-à-vis de tout ce qu'on peut considérer comme le grand public,
00:19:09des gens qui s'y connaissent moins, qui, eux, viennent chercher du spectacle.
00:19:12En ça, oui, forcément, eux, ils auront plus tendance à se tourner vers le MMA,
00:19:16parce que le MMA…
00:19:16Il y a plus de spectacles en MMA qu'en boxe ?
00:19:18Déjà, c'est un sport qui est plus récent,
00:19:21donc qui parle plus à l'ère du temps.
00:19:22Quand on parle de spectacle, il y a plus de chaos,
00:19:25parce qu'il y a un peu plus de contacts, il faut le reconnaître.
00:19:28Et puis, aussi, c'est un sport qui a une variété technique
00:19:30et qui le rapproche d'un combat, finalement, comme on peut le voir dans la vraie vie,
00:19:34et donc qui parle plus au genre, qui est plus facile à lire qu'on le regarde.
00:19:36C'est un combat de boxe…
00:19:37Je ne me suis jamais battu comme ça dans la vraie vie, moi.
00:19:38Jamais ?
00:19:39C'est peut-être pour ça que j'ai perdu le temps.
00:19:40Jamais les trombements ?
00:19:40C'est peut-être pour ça que je m'en suis perdu.
00:19:43Et puis, ça rappelle à un public jeune aussi, donc dans l'ère du temps.
00:19:46Tu parlais d'ère du temps, mais c'est ça, en fait ?
00:19:48Depuis, ça fait quoi ? Quinze ans à peu près ?
00:19:50Alors oui, ça attire beaucoup de jeunes, je suis d'accord avec toi.
00:19:53Mais contrairement aux idées reçues, moi-même, j'ai combattu en Russie,
00:19:56j'ai combattu au Brésil, dans plein d'endroits différents.
00:19:59Et finalement, dans beaucoup d'événements où je combattais,
00:20:01des familles venaient entières, le papa, la maman, les enfants.
00:20:04Oui, contrairement aux idées reçues, des groupes de filles qui venaient.
00:20:06Alors, elles ne venaient peut-être pas voir que les combats,
00:20:08peut-être les combattants, mais elles venaient.
00:20:10Les muscles.
00:20:10Tout ça pour dire que…
00:20:13Des muscles ?
00:20:14Tout ça pour dire que finalement, c'est un sport tellement divers
00:20:16que le public est aussi divers que le sport en lui-même.
00:20:18Bon, Xavier, ça, c'est pour la voix du MMA.
00:20:20Mais vous avez promis une petite bagarre.
00:20:22On a quand même un champion olympique dans la bande de l'équipe de choc.
00:20:25On va s'en servir.
00:20:25Brahim Asloum, merci d'être avec nous.
00:20:28Il faut absolument qu'on te donne la parole,
00:20:29parce qu'il faut que tu défendes un petit peu ton combat.
00:20:32Elle n'écoute pas.
00:20:32Il a dit du mal de la boxe.
00:20:34Non, non, je plaisante.
00:20:35Tu as entendu religieusement ce qu'il a dit.
00:20:36Est-ce que pour toi, le MMA a remplacé la boxe ?
00:20:41Non, non, elle n'a pas remplacé la boxe.
00:20:42Mais par contre, elle oblige la boxe à se renouveler, à être meilleure,
00:20:47parce qu'aujourd'hui, l'avantage du MMA et principalement de l'UFC,
00:20:51en réalité, il faut être honnête, ce n'est pas le MMA,
00:20:53c'est le marketing qu'a fait l'UFC à travers sa communication,
00:20:57à travers les réseaux sociaux.
00:20:59Bien évidemment, elle a rendu ce sport super hype et elle a bien fait.
00:21:04Donc, ça oblige aussi bien la boxe que le Jiu-Jitsu brésilien,
00:21:08que le judo, que tous ces sports de combat.
00:21:11Et bien aussi à se renouveler, à garder leurs athlètes et pourquoi pas,
00:21:15au contraire, construire des ponts avec ces disciplines-là qui sont intéressantes.
00:21:19Aujourd'hui, c'est un sport qui plaît à la nouvelle génération.
00:21:21Mais de dire de remplacer la boxe, sincèrement, on y est encore très, très, très loin.
00:21:26La boxe a déjà vécu, malheureusement, ces périodes difficiles,
00:21:30ces difficultés avec ces multitudes de fédérations.
00:21:32Là, la naissance de ce sport-là était constituée principalement par l'UFC,
00:21:36qui en fait, au final, quand on regarde bien, c'est une société commerciale.
00:21:40Puis il y a Bellator qui est arrivé, puis il y a PNL qui arrive,
00:21:45PFL, pardon, qui a pris du poids.
00:21:49Donc, en fait, si je dois faire une comparaison avec la boxe,
00:21:53on a eu, au départ de la création de ce sport au niveau chaud,
00:21:57la WBA, la fédération professionnelle.
00:22:00Puis après, on a eu la WBC, IBF et WBO.
00:22:03Là, il y a l'UFC.
00:22:06Aujourd'hui, il y a Bellator, il y a ainsi de suite,
00:22:08et vous n'allez pas empêcher certains milliardaires de créer des nouvelles ligues,
00:22:12d'intéresser les athlètes avec des grosses bourses.
00:22:15Et puis là, on aura des accompagnements qui ne seront pas aussi directs.
00:22:18C'est sans doute que là, juste pour finir,
00:22:22je pense que ce sera là où on pourra, à ce moment-là,
00:22:24dire que le MMA s'est vraiment installé confortablement
00:22:28et qu'elle est légitime, puisqu'elle l'est aujourd'hui.
00:22:30Elle va gagner le premier rang.
00:22:31Effectivement, on parle de sport-spectacle parce que
00:22:34toutes les organisations sportives ont un but commercial, qu'elles le veuillent ou non.
00:22:38Même la FIFA, à un moment donné, doit vendre du foot.
00:22:40Donc, il faut le rendre attractif, il faut le rendre attirant.
00:22:43Mais pour revenir à ce que tu disais, effectivement, le MMA a demandé à forcer
00:22:52les autres sports de combat à évoluer.
00:22:54Par exemple, ce fameux adage qui disait qu'on ne fera pas un homme à terre,
00:22:58martialement parlant, beaucoup de gens ont dû comprendre,
00:23:01s'ils ne voulaient pas l'intégrer,
00:23:02qu'un homme à terre n'est pas forcément un homme qui a perdu,
00:23:05n'est pas forcément un homme hors combat.
00:23:07Et donc, on peut combattre à partir du sol et même commencer à combattre dès le sol.
00:23:11Et ça, c'est un truc qui a fait entrer le MMA dans l'esprit des gens.
00:23:13Vas-y, Brahim.
00:23:14Oui, oui, mais moi, ce n'est pas ça qui me dérange.
00:23:16Moi, j'apprécie beaucoup ce sport et je lui souhaite qu'elle continue à grandir
00:23:21parce qu'à partir du moment où elle intéresse des jeunes
00:23:24et qu'elle permet à ces jeunes de s'exprimer et de s'épanouir,
00:23:28franchement, moi, je ne suis que pour.
00:23:31Après, si on parle, parce que la question, c'était est-ce qu'elle remplace la boxe ?
00:23:35Non, on en est loin dans les bourses, dans son économie,
00:23:39dans nombre de pays qui pratiquent serait-ce que la boxe.
00:23:41On ne peut pas dire que tous les pays du monde font tous du MMA,
00:23:44mais par contre, je peux vous garantir qu'à travers le monde entier,
00:23:47il y a une culture boxe qui est installée dans chaque pays.
00:23:50Et puis après, on a un regard aussi qui est très français.
00:23:53On a un regard qui est très français.
00:23:56Si on regarde du côté français, oui, la boxe n'est pas super dynamique en ce moment.
00:24:00Mais maintenant, si je me cote les Anglais, quand ils viennent remplir 98 milles avec Joshua
00:24:04et on parle de bourses de 50, 80 millions de dollars par boxeur,
00:24:07on est déjà dans autre chose.
00:24:10Ou l'inverse.
00:24:11Mais ça, c'est bien.
00:24:13C'est pour ça que ces sports ont tout intérêt à grandir sainement
00:24:17et qu'il y ait des ponts entre ces disciplines.
00:24:21Et ce sera la richesse des sports de combat.
00:24:24Rémi, pour terminer rapidement, parce qu'après, on va te libérer
00:24:26et puis je voudrais bien entendre votre avis sur le plateau.
00:24:27Est-ce que la boxe souffre du manque de show, du manque de paillettes,
00:24:30du manque de stars aussi que propose l'UMMA en ce moment ?
00:24:34Non, parce que c'est pareil, on a un regard français.
00:24:36On ne s'intéresse pas à la boxe autant que ça en France.
00:24:39Mais des affiches hors normes aujourd'hui, malheureusement pour nous,
00:24:46et aujourd'hui...
00:24:49Bon, Brahim, c'est terminé.
00:24:51Je suis désolée, c'est la défaite en trois rounds.
00:24:54Ce n'est pas de ta faute, c'est la connexion qui a bugué.
00:24:58Pardon, Brahim, on est obligé de raccrocher, on ne t'entend plus du tout.
00:25:01Mais c'est important d'avoir ton avis et ta voix
00:25:03parce qu'on met en cause le succès de la boxe.
00:25:05Salut, Brahim, il nous fait un petit coucou.
00:25:07Sur ce plateau, vous êtes plutôt team boxe ou plutôt team UMMA ?
00:25:10Moi, je suis team boxe, mais pour répondre à la question.
00:25:13Moi, l'UMMA, c'est arrivé depuis peu, en tout cas médiatiquement comme ça l'est aujourd'hui.
00:25:16Parce que mine de rien, quand on regarde les premiers matchs de l'UMMA dans les années 90,
00:25:19c'était quand même un sacré délire.
00:25:20On voit en 25 ans le parcours qu'a fait ce sport pour se rendre sérieux.
00:25:26Parce que quand on voyait des mecs dans le kimono de 2 mètres se battre contre des mecs en lutte
00:25:29avec leurs tenues de lutteurs, c'était...
00:25:32Pour être acceptés, je suis d'accord.
00:25:34En 25 ans plus tard, on n'en est plus du tout là.
00:25:36En fait, la philosophie de base du UMMA, au tout départ, c'était l'idée qu'il n'y avait pas de règles.
00:25:41Ensuite, ça a été les règles les plus permissives possibles.
00:25:43C'est pour ça qu'effectivement, il fallait poser un cadre pour que les gens l'acceptent
00:25:46et pour que les gens comprennent que ce n'était pas de la violence gratuite,
00:25:49mais que c'était finalement quelque chose de cadré et de contrôlé dans la direction de la victoire.
00:25:52Ils y arrivent, la preuve, c'est qu'honnêtement, de plus en plus de gens regardent et on comprend.
00:25:55Et je pense que dans les sports de combat qui ne sont pas...
00:25:58Nous, on en parlait juste un peu avant, il n'y a pas un combattant autour de la table.
00:26:01À jeun, en tout cas, mais...
00:26:04En fait, quand on n'est pas dans des combattants, quand on ne maîtrise pas les sports de combat,
00:26:07il faut connaître les règles parce que sinon...
00:26:09Et le UMMA, pour le coup, ils ont su très bien faire ça.
00:26:11Greg, il a bossé sur les règles.
00:26:12On les voit là, justement, les règles dans ce tableau.
00:26:15Il y en a quand même quelques-unes, tout n'est pas évidemment autorisé.
00:26:17Les coups de pied ou de genou à un adversaire au sol, c'est plutôt interdit.
00:26:21Les frappes dans les haies...
00:26:21C'est le pénalty-bouche, on appelle ça.
00:26:22Ouais, exactement.
00:26:23Le pénalty, ça n'a pas toujours été interdit.
00:26:24Moi, j'ai combattu dans des Coupes du Monde avec les pénalty.
00:26:27Oui, mais c'est bien de s'échanger.
00:26:28Voilà, les coups de tête, les pincements, les griffures,
00:26:30et puis les prises ou manipulations de moins de 4 doigts, voilà.
00:26:32Toutes ces règles-là permettent un peu d'encadrer la discipline.
00:26:36Côté gauche, on aime bien la hype.
00:26:37Toi, tu n'avais pas l'air très branché par l'UMMA.
00:26:39Tu as le droit.
00:26:40Non, parce que non plus, je n'ai pas trop suivi.
00:26:43Je ne suis pas...
00:26:44Par exemple, à Benoît Saint-Denis, on ne parle que de lui.
00:26:46Non, à Benoît Saint-Denis, je ne connais pas du tout.
00:26:48Par contre, Cyril...
00:26:49Non, je ne connais pas, j'ai jamais vu.
00:26:50Cyril Gagne ne sera pas ce week-end.
00:26:51Cyril, je l'ai suivi parce qu'à un moment donné, il a eu une ceinture,
00:26:55et puis surtout, il est des Antilles.
00:26:57Donc oui, c'est toujours les Antillais qui apportent des choses à la culture ultramarine.
00:27:05Mais derrière ça, moi, je suis plus boxe française ou boxe anglaise.
00:27:11Et d'ailleurs, j'ai un ami qui s'appelle Raffi, qui est à RTC Marcoussis,
00:27:18où j'habite, où je fais de la boxe le mardi et le jeudi.
00:27:20Tu fais ta promo de ton club, là.
00:27:22Oui, je fais de la promo de mon club, parce qu'ils forment des champions.
00:27:25Et d'ailleurs, ils en ont formé un la semaine dernière, qui a gagné.
00:27:28Donc non, c'est plutôt sympa.
00:27:30Mais moi, je ne suis pas du tout.
00:27:31Non, mais c'est bien.
00:27:32Peut-être qu'on va comprendre pourquoi le MMA marche aussi bien,
00:27:35et notamment au format télé.
00:27:37Vous savez que ce sera diffusé sur RMC ce week-end.
00:27:39On en a pu joindre Laurent Salvaudon, qui est le directeur de la rédaction des chaînes télé de RMC Sport,
00:27:46qui nous explique pourquoi c'est un produit aussi télégenique.
00:27:49Le MMA, c'est un sport qui regroupe tout ce qui est pertinent dans le monde dans lequel on vit.
00:27:57C'est-à-dire qu'aujourd'hui, c'est un sport où ça peut aller très vite.
00:28:00Cédric Doumbé a fini un combat en neuf secondes,
00:28:03au maximum un quart d'heure pour un combat.
00:28:07C'est parfaitement adapté à la consommation des gens, des contenus aujourd'hui.
00:28:12C'est-à-dire que c'est adapté à la découpe sociale sur les réseaux sociaux.
00:28:17Le fait que les combattants punchline entre eux, c'est parfaitement adapté.
00:28:22Là aussi, si vous regardez, aujourd'hui, c'est les débats politiques,
00:28:24les émissions avec beaucoup de débats, ça fonctionne.
00:28:26Le MMA, c'est trois semaines de débats.
00:28:28Et au bout, un juge de paix qui y est le combat.
00:28:31Finalement, quand vous regardez du MMA, c'est une personne, une personne, chacun son histoire.
00:28:36Il se branche et à l'arrivée, lequel va avoir raison et lequel aura tort.
00:28:39Finalement, ce n'est pas le sport en lui-même qui est monté.
00:28:42C'est la narration d'histoire autour du MMA qui a fait qu'aujourd'hui,
00:28:46vous connaissez Cédric Doumbé, vous connaissez Cyril Gannes,
00:28:48vous connaissez Benoît Saint-Denis et que dans, je pense, dix ans, vous en connaîtrez une quinzaine.
00:28:54Très bon, merci Laurent Salomon qui nous explique pourquoi ça marche aussi bien en TV.
00:28:57C'est vrai que le parallèle avec la politique ou les combats,
00:28:59on aime bien ces petites histoires, ce trash talk.
00:29:02Il y en a eu ce week-end ou pas ?
00:29:03Il y en a toujours.
00:29:04En ce moment, c'est très à la mode.
00:29:05Tiens ton scotch quand tu parles.
00:29:06Refais-le, refais-le.
00:29:11Non, en fait, oui, c'est vrai qu'en ce moment, les gens aiment bien voir des combattants,
00:29:14des joutes verbales avant de voir les combattants s'affronter avec les mains.
00:29:17On a toujours aimé ça, même en boxe.
00:29:19Moi, honnêtement, je ne suis pas très partisan.
00:29:20Je préfère combattre avec mes mains.
00:29:21Toi, quand tu faisais des face-à-face, tu ne le faisais pas ?
00:29:24C'est arrivé.
00:29:25Effectivement, mais c'est vrai que c'est très à la mode.
00:29:28C'est dans l'air du temps et les gens aiment bien comme ça que la pression monte
00:29:31et que d'un seul coup, à un moment donné, on…
00:29:34Bagarre.
00:29:34Voilà, bagarre.
00:29:35En boxe anglais, ça existe aussi quand même.
00:29:37C'est la grande différence pour moi qu'il y a entre le MMA et la boxe aujourd'hui.
00:29:40C'est l'histoire et peu importe les sports de combat qu'on fait,
00:29:44j'imagine, dis-moi si je me trompe, mais que la boxe anglaise, c'est noble.
00:29:49Il y a cette histoire depuis les années 20.
00:29:51Oui, il y avait des histoires de rivalité, effectivement.
00:29:54C'est pour ça qu'il y a toujours eu ça, ces rivalités aussi dans la boxe.
00:29:57Mais c'est vrai que d'un sport jeune comme le MMA, le comparer aujourd'hui à la boxe,
00:30:00qui est pour le coup le grand-père un petit peu de tous les sports de combat,
00:30:04c'est difficile pour moi parce que moi, je n'y trouve pas les mêmes choses déjà.
00:30:06Sauf que Laurent a dit une autre chose de très juste,
00:30:08c'est qu'aujourd'hui, le rythme du MMA correspond beaucoup plus au rythme qu'attendent
00:30:11les gens aujourd'hui, quelque chose de rapide, de dynamique,
00:30:14avec beaucoup de renversements et de retournements de situation.
00:30:16Parce que j'ai envie de te dire, avoue que au bout du 10e round,
00:30:20au 11e round, t'en as un peu assez, t'as envie de le voir le KO, non ?
00:30:22Dis-le.
00:30:23Non, mais sérieux, oui.
00:30:24Je ne sais pas, moi, en boxe anglaise, quand il y avait les Knox, les Wicks,
00:30:27les Knox, les Wissas, on se souvient, il y avait une technique chez les mecs, non, quoi ?
00:30:30D'ailleurs, non, les Wicks, c'est pilote.
00:30:32C'est vieux, moi, je suis un vieux, mais après, il y avait…
00:30:33Yokai !
00:30:34À la boxe anglaise, on apprécie plus la technique que moi.
00:30:36Peut-être que c'est moi qui rêve.
00:30:38C'était très intéressant.
00:30:39On va remercier infiniment Xavier Foupap pour quand même d'être venu nous voir.
00:30:42On fait quoi ce week-end ? On est devant sa télé ? On commente ?
00:30:44On est devant la télé.
00:30:46Moi, je commenterai autre chose que l'UFC, mais je serai avec les copains ensuite.
00:30:48Voilà, on va faire la fête.
00:30:49On va passer un beau week-end.
00:30:50Merci d'être venu nous voir.
00:30:51On continue dans l'équipe de choc et après la pub, on ira sur la planète foot
00:30:55prendre des nouvelles du PSG qui joue ce soir et aussi des femmes du PSG.
00:30:59Grosse désillusion pour nos clubs parisiens féminins,
00:31:01éliminés de la Ligue des champions.
00:31:02Le foot féminin va très mal, les copains.
00:31:04On en parle dans quelques minutes.
00:31:12C'est un grand jour pour le foot salle parce que tout à l'heure,
00:31:14on a vécu la qualification en quarts de finale de l'équipe de France.
00:31:17Et là, en ce moment, il y a un gros, gros match.
00:31:19C'est en direct sur l'équipe live.
00:31:20Si ça vous intéresse, je vous propose de vous connecter.
00:31:22L'Argentine qui mène 1-0 face à la Croatie.
00:31:24C'est des grosses affiches à mine de rien dans cette Coupe du monde.
00:31:27On reviendra de temps en temps pour vous donner une évolution du score.
00:31:29Mais en tout cas, la grosse info du jour, c'est que les Bleus sont qualifiés
00:31:33en quarts de finale.
00:31:34Ce sera lundi 14h30 face au Paraguay.
00:31:36C'est un événement parce que c'est leur première Coupe du monde.
00:31:38C'est historique ce qui se passe.
00:31:39Et on est très contents de les suivre.
00:31:41On va suivre la planète foot ?
00:31:42Allez Gregouze, c'est maintenant.
00:31:44Allez, on y va.
00:31:44Avec un jingle ?
00:31:45La la la la la la.
00:31:46Bien sûr.
00:31:49Le retour de la Ligue 1, c'est ce soir avec un match PSG-Rennes,
00:31:53notamment dernier choc, dernier match, avant le choc, justement, face à Arsenal.
00:31:56Pour le Paris Saint-Germain, on va retrouver David Ayello,
00:31:58notre correspondant qui est en direct du Parc des Princes.
00:32:00Les Parisiens qui vont devoir faire avec plusieurs absents.
00:32:04Pardon, David.
00:32:09Par le micro.
00:32:10On peut même dire que l'infirmerie parisienne affiche complet.
00:32:15Ouais, excusez-moi, il y a eu un petit quack dans l'oreillette.
00:32:18On reprend donc l'infirmerie quasiment complète.
00:32:21D'ailleurs, j'ai le retour.
00:32:22Toujours si on peut le couper, ce sera plus agréable.
00:32:24Merci.
00:32:24Ils sont huit au total du côté parisien,
00:32:27si on compte les absents de longue date
00:32:28que sont Ramos, Kimpembe et Hernandez,
00:32:31auxquels il faut ajouter donc cinq blessés assez récents
00:32:34avec Donnarumma toujours absent, Vitinha bien sûr, Nuno Mendes.
00:32:37Et on peut ajouter donc Désiré, Doué et Asensio.
00:32:40Donc voilà, huit joueurs qui manquent à l'effectif parisien
00:32:43au cœur d'une semaine et même de neuf jours très compliqués
00:32:45puisqu'il y a trois matchs qui sont programmés durant cette période.
00:32:48Et on le sait, le Paris Saint-Germain a besoin de rassurer
00:32:50et de se rassurer après deux dernières prestations,
00:32:53notamment pas forcément convaincantes.
00:32:54Donc voilà le défi qui attend les Parisiens aujourd'hui.
00:32:57Super, merci beaucoup David.
00:32:59On va te retrouver évidemment dans l'équipe de Greg
00:33:01puis dans l'EDS pour le débrief de cette rencontre.
00:33:03Tidiani, est-ce que le PIG nous doit absolument
00:33:06une belle prestation, une victoire pour nous rassurer ?
00:33:07Parce que face à Gironde, ce n'était pas flamboyant.
00:33:09Puis face à Reims, ce match nul n'importe où.
00:33:11Oui, on a forcément envie de voir le PSG
00:33:13dans de meilleures dispositions en termes de contenu.
00:33:15Parce qu'en termes de résultats,
00:33:16on n'est quand même pas sur quelque chose d'alarmant.
00:33:18Tu as laissé des points dans un match à l'extérieur,
00:33:21mais globalement, tu es dans ton tableau de marche,
00:33:24que ce soit en Ligue 1 ou en Ligue des champions.
00:33:26Mais ça va être surtout la capacité du PSG à enchaîner,
00:33:30qui va être mise à l'épreuve avec un effectif
00:33:32qui a posé des questions au sortir de l'été.
00:33:34Est-ce qu'il est suffisamment étoffé ?
00:33:36On a visiblement la direction impulsée par Luis Campos
00:33:40et Luis Henrique, qui a pris le parti d'un effectif resserré
00:33:44avec des joueurs à faire progresser, moins de stars.
00:33:46Et donc, c'est là qu'on va voir si, justement,
00:33:49cette posture est viable,
00:33:52ou si on peut s'attendre déjà à quelques turbulences à ce niveau-là.
00:33:56Je crois qu'ils se rassurent eux-mêmes.
00:33:58Ah !
00:33:58Pas nous, ils s'en foutent de nous.
00:34:00Tu les trouves pas très sereins ?
00:34:02Non, ils écoutent ce qu'on pense.
00:34:03Vraiment, ça les touche.
00:34:04Non, ça les touche de quoi ?
00:34:06Non, non, mais qu'ils se rassurent déjà eux-mêmes
00:34:08avant de rassurer les autres.
00:34:10Et je pense que c'est déjà le maître mot
00:34:12qu'il y a dans le vaisseur en ce moment.
00:34:13Eux, ils sont pas trop inquiets en tout cas en ce moment.
00:34:15Les Marseillais sont inquiets avec un Z.
00:34:17Je les laisse pas passer, vous le savez.
00:34:18Z apostrophe, inquiets.
00:34:19Avant le match face à Strasbourg,
00:34:21Roberto Deserbit est devant la presse aujourd'hui,
00:34:23l'occasion pour lui de défendre son conseiller sportif,
00:34:25Mehdi Benatia, après ses pauvres repos.
00:34:26Rappelez-vous, sur l'arbitrage face à Lyon, écoutez sa réponse.
00:34:29C'est au micro de Nicolas Chébri.
00:34:32Mehdi Benatia est un directeur sportif de très haut niveau.
00:34:36Le meilleur avec lequel j'ai eu l'opportunité
00:34:38de travailler pendant ma carrière.
00:34:40Je suis désolé qu'il soit au cœur de ces polémiques.
00:34:43J'ai vu ce qu'il a dit,
00:34:44et je trouve qu'il s'est comporté de manière très éduquée.
00:34:46Je le soutiendrai toujours, je lui dois mon arrivée.
00:34:50On le rappelle, Mehdi Benatia qui passera devant la commission de discipline,
00:34:52ce sera mercredi prochain.
00:34:53Il pourrait risquer jusqu'à 4 matchs de suspension.
00:34:55Une petite information aussi sur ce match des Marseillais face à Strasbourg.
00:34:58Adrien Rabiot, dans le groupe,
00:34:59ce sera une première pour la réception de Strasbourg.
00:35:03Génial !
00:35:04Début réussi pour Lyon,
00:35:05en Ligue Europa, c'était face à l'Olympiakos hier.
00:35:08Après la défaite face à Marseille,
00:35:09les Lyonnais ont su relever la tête.
00:35:1165ème minute de jeu, l'ouverture du score à les Lyonnais.
00:35:13Avec cette belle action de l'Olympiakos,
00:35:16ça a été un peu chaud au tout début de match pour les Lyonnais.
00:35:18Mais Ryan Cherki va les libérer,
00:35:20finit son coup de droit sous la barre pour les Lyonnais.
00:35:23Puis justement, cette équipe lyonnaise va continuer de pousser.
00:35:26À peine 5 minutes plus tard,
00:35:28le but du break avec Wilfried Zaha pour ses débuts,
00:35:31qui va servir Seid Benrama 2-0.
00:35:33Lyon lance de la meilleure façon sa campagne européenne.
00:35:36À la fin du match,
00:35:37Nemanja Matic s'est présenté rapidement devant la presse.
00:35:39Regardez ce qu'il a déclaré à propos des ambitions de Lyon en Ligue Europa.
00:35:43« C'était important d'entamer la Ligue Europa par une victoire.
00:35:45Nous sommes satisfaits de la façon dont nous avons joué.
00:35:47Notre ambition, remporter la Ligue Europa. »
00:35:50Fred, tu salues un petit peu l'ambition,
00:35:52on s'affirme un petit peu ou tu trouves sa sortie un peu déplacée, exagérée ?
00:35:56Non, non, il n'est pas du tout déplacé.
00:35:57Je pense qu'il a une totale confiance en son groupe.
00:35:59Aujourd'hui, j'ai le milieu de terrain lyonnais,
00:36:02quand on voit Tolisso, Matic et même Kakre,
00:36:05je pense que les trois peuvent jouer ensemble, donc complémentaires.
00:36:07Et je pense que c'est un milieu de terrain assez performant
00:36:11pour aller chercher un titre.
00:36:13Devant, ils ont beaucoup de joueurs offensifs.
00:36:16C'est plutôt derrière ou défensivement
00:36:18que ça va peut-être poser un petit peu de problèmes.
00:36:20Mais si on marque un but de plus que l'adversaire,
00:36:22forcément on gagne les matchs.
00:36:24On a le droit de perdre 4-3 des matchs,
00:36:27même si on en prend des buts.
00:36:29Mais j'aime bien cette mentalité d'aller chercher des buts.
00:36:31Moi, j'aime bien la mentalité de dire qu'un club français
00:36:34veut miser une victoire en C3.
00:36:36Ça, c'est bien, parce que je le dis souvent,
00:36:38on n'est pas assez ambitieux en Coupe d'Europe,
00:36:40à part le PSG qui dit qu'il veut gagner les Ligue des Champions.
00:36:43Mais en même temps, les déclarations des ambitions lyonnaises
00:36:45avec son président Teixeira leur ont fait pas mal de tort ces derniers temps.
00:36:49Je suis un peu partagé sur cette déclaration-là.
00:36:51Moi, j'aime voir l'ambition,
00:36:52mais il faut qu'elle soit liée à une forme de réalité du moment.
00:36:55Donc bref, on leur souhaite en tout cas.
00:36:56Ce n'est pas normal, quand tu démarres une compétition,
00:36:57de vouloir la gagner quand tu es un athlète ?
00:36:58Non, mais c'est bien.
00:36:59Et puis, il y a toujours aussi la recherche, je pense,
00:37:01d'un effet entraînant, de créer une dynamique de groupe.
00:37:03Et puis là, il faut quand même se rappeler que Lyon,
00:37:06sur le début de saison en Ligue 1,
00:37:08ça souffle le chaud et le froid.
00:37:10Donc hier, c'est peut-être le match le plus convaincant,
00:37:12que ce soit sur la marche qu'ils ont eue au tableau d'affichage
00:37:15ou dans le contenu qu'ils ont proposé.
00:37:16Ils ont eu nettement plus d'occasions que l'adversaire.
00:37:18Donc peut-être que, d'un point de vue mental,
00:37:21sur l'effet de groupe recherché,
00:37:23c'est bien d'essayer de donner de la confiance.
00:37:25Maintenant, moi, ça me paraît quand même un petit peu en décalage
00:37:27avec ce qu'est la réalité sportive de l'OL à l'instant T,
00:37:30avec un effectif qui est quand même très déséquilibré,
00:37:32avec un coach dont on parlait encore
00:37:35qu'il était peut-être sur la sédette il y a encore 3-4 jours,
00:37:37avec des résultats qui sont toujours un petit peu en dent de scie en Ligue 1.
00:37:40Donc je comprends la démarche de Matic,
00:37:43mais je pense qu'il ne faut pas forcément la prendre trop au premier degré,
00:37:46en tout cas dans un premier temps.
00:37:48On rappelle les Lyonnais qui sont 14e au championnat,
00:37:50donc on va voir s'ils arrivent à enchaîner.
00:37:51Ce sera face à Toulouse ce week-end.
00:37:53On va continuer notre petit tour d'Europe,
00:37:55direction Francfort, pour prendre des nouvelles d'un ancien parisien,
00:37:57Hugo Iquitique, face au Victoria Pleazen.
00:37:59Un joli but pour lancer son match.
00:38:02Hugo Iquitique, le joli 1-2, il va ouvrir son pied.
00:38:041-0, il ouvre le score.
00:38:06Quatrième but pour lui cette saison.
00:38:07Un peu plus tard, justement, dans ce match,
00:38:09même si la célébration semble un peu ratée,
00:38:10Hugo Iquitique, cette fois-ci, on va le retrouver à la passe.
00:38:13Vous allez voir, on revoit ce ralenti.
00:38:15Le dernier pied gauche, parfait.
00:38:17L'à la passe d'Hugo Iquitique pour Zineib Mbembe.
00:38:19Le deuxième but, donc, pour Francfort.
00:38:22Et dans cette rencontre, il y a eu aussi un autre joli but,
00:38:24celui de Pleazen.
00:38:24Une belle frappe à l'entrée de la surface de réparation.
00:38:27La voici, deux buts, mais pas de vainqueur.
00:38:29Score final, donc, 3 partout.
00:38:31De la Ligue des Champions Féminines...
00:38:33Pardon ?
00:38:33Il y a une cause de rachat ?
00:38:34Tu veux qu'il revienne ?
00:38:35Je ne crois pas.
00:38:36De la Ligue des Champions Féminines,
00:38:38une grosse déception ce matin pour nos clubs français.
00:38:41On commence avec le PIG face à la Juventus.
00:38:42Les Parisiennes s'étaient inclinées 3 buts à l'allée.
00:38:45Dès la deuxième minute de jeu, gros cafouillage dans la surface.
00:38:47Et c'est la Juve qui va ouvrir le score.
00:38:50Dans cette forêt de jambes parisienne, ça fait 1-0.
00:38:53Le pénalty de l'espoir...
00:38:55Oui, c'est vrai, dans cette forêt.
00:38:57Le pénalty de l'espoir pour les Parisiennes
00:38:59pour entretenir un petit peu cette qualification.
00:39:02Mais la Juve sur corner reprend les défenses.
00:39:04Devant, pardon, défaite 2-1 du PIG qui est éliminé de son côté.
00:39:07Le Paris EFC est lui aussi éliminé.
00:39:09Ils s'étaient inclinés 5-0 à l'allée à City.
00:39:11Défaite hier 3-0.
00:39:13C'est un peu compliqué quand même.
00:39:15C'est un peu compliqué la situation du foot féminin.
00:39:17Il n'y aura que Lyon, donc,
00:39:18digne représentant des clubs français en Ligue des Champions.
00:39:21Il y a eu le tirage au sort d'ailleurs de cette Ligue des Champions
00:39:23pour connaître un petit peu les adversaires de la phase de poule pour les Lyonnaises.
00:39:27Les Lyonnaises affronteront les vice-championnes d'Allemagne de Wolfsburg,
00:39:30les championnes d'Italie de la Roma
00:39:31et les championnes de Turquie de Galatasaray.
00:39:33Wolfsburg, sûrement la plus grosse équipe pour les Lyonnaises.
00:39:36Je trouve que les résultats, effectivement, sont catastrophiques.
00:39:38En équipe de France, il n'y a aussi pas mieux.
00:39:41Les Giocattas, Renard Sebar,
00:39:43tu as 15 seules places.
00:39:46Par exemple, pour le Paris Saint-Germain,
00:39:47je trouve que c'est presque une faute professionnelle.
00:39:51Parce que pour moi...
00:39:52Demi-finaliste l'année dernière quand même le PSG.
00:39:53Oui, mais c'est surtout que le championnat italien,
00:39:57c'est-à-dire que les féminines italiennes,
00:39:59c'est depuis 2022 qu'elles sont professionnelles.
00:40:01Le championnat professionnel a été...
00:40:04Oui, ils ont été pros en 2022.
00:40:06Donc, ça fait à peine deux ans.
00:40:09Et là, on se fait taper par la jus.
00:40:11Fabrice Gabriel, il est sur la salette ou pas ?
00:40:13Je ne pense pas, il vient d'arriver.
00:40:15Il n'a pas marqué des points, en tout cas.
00:40:17Oui, mais il a des choses en place.
00:40:19Ce qui est compliqué, parce qu'il y a quand même beaucoup de départs.
00:40:22Et puis, les féminines, ce n'est pas évident.
00:40:25Non, non.
00:40:26Fred Piquet, l'ancien entraîneur des filles, à quel club déjà ?
00:40:28À Everton.
00:40:29Il faut prendre le temps,
00:40:32mais il va falloir reconstruire assez rapidement.
00:40:34Il y a une réflexion globale qui est nécessaire,
00:40:36parce que les indicateurs, ils sont à tous les niveaux.
00:40:38On a parlé de la sélection nationale.
00:40:41Là, on voit des clubs qui sont désormais en difficulté,
00:40:43alors que le PSG était jusqu'à encore récemment un habitué du dernier carré.
00:40:47Je ne vais pas dire que c'était déjà signé au début de la compétition,
00:40:50mais ça montre qu'en fait, les voisins progressent.
00:40:54On a vu l'Angleterre progresser extrêmement vite.
00:40:56Je pense que tu peux en témoigner, Fred.
00:40:58Évidemment, l'Espagne.
00:41:00Là, on voit l'Italie.
00:41:01Et nous, on stagne.
00:41:03Les copains, je vous coupe, parce qu'après la pub,
00:41:06il faut absolument qu'on écoute un témoignage très important
00:41:08d'une athlète paralympique en fauteuil
00:41:10qui s'est vue refuser l'accès à un taxi à Paris.
00:41:12C'est la rameuse perle rouge qui pousse un gros coup de gueule.
00:41:15La belle parenthèse des Jeux semble bel et bien terminée.
00:41:17Alors qu'on vient d'apprendre qu'on a nommé,
00:41:19ça y est, enfin, une ministre du handicap.
00:41:21Vous restez bien avec nous, on vous explique tout dans quelques minutes.
00:41:28Elle n'en peut plus, Caroline Garcia,
00:41:30qui met fin à sa saison de tennis,
00:41:32épuisée par l'anxiété, dans un état d'esprit toxique.
00:41:35Plus de motivation, plus d'envie.
00:41:36Elle a eu des mots très forts.
00:41:37Vous le verrez, c'est un gros sujet, l'état mental de nos champions.
00:41:40On va en discuter avec une psychologue de Nicef dans un instant.
00:41:42Mais d'abord, il faut absolument qu'on parle de l'histoire de Perle Bouge.
00:41:45On va se pencher sur ce sujet d'actu assez triste, assez grave aussi,
00:41:49et qui concerne une athlète paralympique.
00:41:51Perle Bouge, qui a donc été refusée par un taxi parisien
00:41:53il y a quelques semaines à cause d'un fauteuil roulant un peu trop encombrant.
00:41:58Pour en parler, on est avec une vice-championne olympique et championne du monde.
00:42:01Perle Bouge, salut ! Perle, et bienvenue dans l'équipe de choc.
00:42:04Bonjour !
00:42:05J'aime bien ce prénom, Perle. On a une perle dans l'équipe, c'est la classe.
00:42:08Il y a les enfants autour peut-être, non ? Ça crie un peu.
00:42:11Pas du tout.
00:42:12Pardon, j'ai des voix. Je suis en train d'y dévoiler.
00:42:14Bon, Perle, on se concentre.
00:42:16Tu as poussé un coup de gueule récemment pour raconter ta mésaventure.
00:42:19C'est un petit peu important,
00:42:20c'est très important d'entendre la voix des athlètes
00:42:21et de mettre en lumière ces discriminations du quotidien.
00:42:24Est-ce que tu peux nous raconter ce qui s'est passé ?
00:42:27En fait, je rentrais de déplacement.
00:42:30J'arrive de la gare de Lyon à Paris à 23h30.
00:42:34Et j'ai un taxi parisien qui me refuse
00:42:36alors qu'il y a 20 personnes dans la file d'attente qui me laissent passer.
00:42:40Et pourquoi il te refuse ?
00:42:42Soi-disant parce qu'il n'a pas la place pour mettre son fauteuil dans sa voiture
00:42:47alors qu'il a un SUV et que j'ai exactement la même voiture.
00:42:49Donc, c'est impossible.
00:42:51Donc toi, tu essaies de négocier, tu essaies de le convaincre.
00:42:53Il ne veut rien entendre. Comment ça se passe ?
00:42:55En fait, je lui dis que j'ai la même voiture et que mon fauteuil passe dans le coffre,
00:42:58que je vais l'aider, que je vais enlever les roues
00:42:59et que ça ne prend pas plus de place qu'un bagage avec un sac à dos.
00:43:04Mais en fait, il a totalement refusé.
00:43:05Donc, les 20 personnes derrière ont refusé de monter dans son taxi.
00:43:10Je trouve ça juste tonteux.
00:43:11C'est un service public et je trouve ça dommage qu'un chauffeur de taxi,
00:43:14dix jours après les Jeux paralympiques,
00:43:15refuse une personne en situation de handicap.
00:43:18C'est habituel ?
00:43:19Ça arrive souvent ou alors c'est plutôt rare ?
00:43:22C'est ton quotidien ?
00:43:24Alors moi, je prends souvent le taxi, je me déplace souvent.
00:43:26C'est quand même assez rare.
00:43:28Et c'est pour ça que j'ai poussé un peu le coup de gueule,
00:43:29parce qu'on sort des Jeux paralympiques.
00:43:32Il y a eu beaucoup d'engouement, le public était là.
00:43:35Ça a été une belle fête.
00:43:36Et à peine dix jours après, un chauffeur de taxi qui refuse.
00:43:40Je trouve ça déplorable.
00:43:42On parle d'inclusion, on parle de plein de choses.
00:43:43Et en France, en 2024, ne pas pouvoir circuler librement en fauteuil roulant,
00:43:48je trouve dommage.
00:43:49Tu as bien fait, je crois, de pousser un coup de gueule, parce que...
00:43:52Ce n'est pas une histoire de paralympique ou pas.
00:43:53Ça s'appelle du civisme et de l'éducation, c'est tout.
00:43:55C'est peut-être les taxis parisiens qui ne sont pas très agréables,
00:43:57de manière générale ?
00:43:57Ça s'appelle du civisme et de l'éducation, c'est tout.
00:44:00Pour moi, c'est ça.
00:44:00Il ne faut pas généraliser.
00:44:03Ce n'est pas tous les chauffeurs de taxi.
00:44:04C'est pour ça que j'essaie de dire que je pense que c'est propre à un individu.
00:44:09Mais il faut ressensibiliser tout le monde au fait
00:44:11qu'on a le droit de circuler librement comme tout individu.
00:44:14C'est juste un moyen de transport, notre fauteuil.
00:44:16Mais tu crois que tu as bien fait de pousser un coup de gueule,
00:44:18parce que derrière, ça a fait parler.
00:44:20Tu as été contacté par la préfecture de Paris, par Paris 2024.
00:44:23Tu as eu du soutien depuis pour te montrer que c'était intolérable, finalement ?
00:44:28Oui, j'ai eu un appel de la préfecture de Paris qui va faire des recherches,
00:44:32qui va convoquer le chauffeur et qui va faire toutes les démarches
00:44:35pour que ça ne se reproduise pas.
00:44:37Il y a une compagnie de taxis parisiens aussi qui m'a contacté,
00:44:41qui voulait être sûr que ce ne soit pas un taxi de leur compagnie,
00:44:44parce que sinon, il aurait été verbalisé.
00:44:46Donc voilà, oui, ça a fait bouger les choses.
00:44:49Je ne l'ai pas fait que pour moi,
00:44:50je le fais aussi pour toutes les personnes en situation de handicap
00:44:53et pour des personnes à qui ça pourrait arriver,
00:44:55qui n'auraient pas eu le courage ou qui n'auraient pas eu envie,
00:44:58justement, de faire les démarches par rapport à chauffeur de taxi.
00:45:03Oui, c'est aussi ton rôle.
00:45:04En tout cas, ça doit être condamné.
00:45:05C'est aussi ton rôle d'athlète qui est un peu plus mis en valeur que les autres,
00:45:08de porter la voix et de montrer l'exemple et de pousser ce coup de gueule.
00:45:12Perle, bonne nouvelle, ça y est.
00:45:14Greg, c'est officiel ou la ministre, elle est nommée ou pas ?
00:45:16Exactement.
00:45:17Rappelez-vous, il y a cinq jours, l'annonce du gouvernement,
00:45:20le nouveau gouvernement, ça avait un peu étonné.
00:45:21Il n'y avait pas de ministre en charge du handicap dans ce nouveau gouvernement.
00:45:25Le gouvernement a donc réagi.
00:45:27Ils ont nommé Charlotte Parmentier-Lecocq aujourd'hui.
00:45:30Donc, elle sera ministre déléguée au handicap,
00:45:32sera rattachée au ministère des Solidarités.
00:45:35Perle, j'imagine que tu es un petit peu soulagé.
00:45:37Le gouvernement a réagi, mais est-ce que ce n'est pas un peu trop tard quand même ?
00:45:40On est toujours dans la réaction, malheureusement.
00:45:43Mieux vaut tard que jamais.
00:45:44J'avais aussi poussé un peu ce coup de gueule en même temps que chauffeur du taxi.
00:45:48J'avais dit qu'on n'avait pas de ministre en charge du handicap.
00:45:52Maintenant, on va voir la ligne de conduite qu'elle va mettre en place
00:45:54et les choses qu'elle va faire dans les prochains mois et les prochains mois.
00:45:59Le message, il est quand même assez terrible, je trouve,
00:46:02parce que dans une séquence où on avait vocation à valoriser justement la France
00:46:08comme étant un pays inclusif qui essaye de faire la place à tout le monde,
00:46:12vous oubliez, vous omettez un ministère sur une thématique aussi importante.
00:46:17Je suis désolé, mais pour moi, je ne vais pas dire que le mal est fait,
00:46:20mais en tout cas, symboliquement, le message, il est assez terrible.
00:46:23Et puis, je trouve que l'histoire de Perle, en fait,
00:46:24elle est assez éloquente sur le fait qu'on a toujours un décalage
00:46:28qui est persistant entre ce que sont les postures.
00:46:30On peut avoir des postures très officielles pour les photos,
00:46:33pour les caméras, pour la petite histoire, pour le feuilleton.
00:46:36Et puis après, il y a ce qu'est la réalité de la vie de tous les jours.
00:46:39Là, on parle d'un problème de mentalité.
00:46:42Il y a des problèmes logistiques.
00:46:44Mais ce qui va provoquer le mouvement sur la logistique,
00:46:47c'est d'abord s'il s'est accepté dans la mentalité de tous
00:46:50qu'en fait, il y a une égalité, une égalité dans le déplacement,
00:46:54dans le traitement des personnes.
00:46:56Et je trouve que ça soulève pas mal de problématiques quand même
00:46:59et à quel point on est en retard au niveau logistique,
00:47:02mais aussi en termes de mentalité.
00:47:04– Perle, tu confirmes, on est très en retard ?
00:47:07– Très en retard, on est en retard, je pense, par rapport à quelques pays,
00:47:10mais c'est surtout que là, il faut que ça avance.
00:47:13Nous, on essaie de surfer sur ces Jeux de Paris.
00:47:14On pensait vraiment que le sport allait changer les mentalités,
00:47:17que le sport allait aussi aider au niveau politique
00:47:21à mettre des lignes de conduite.
00:47:23Mais on se rend compte que 15 jours après la fermeture des Jeux,
00:47:26on a fermé la porte.
00:47:27Donc, on espère qu'elle va vite se rouvrir et que le TGV va repartir.
00:47:32– Merci beaucoup, en tout cas, Perle Bouche, d'avoir été avec nous
00:47:34pour raconter ce témoignage précieux.
00:47:35On espère qu'il va faire bouger les choses, les taxis, si vous nous regardez
00:47:38ou si vous êtes témoin d'une aventure pareille, réagissez.
00:47:43On est tous avec vous, salut Perle.
00:47:44– Mais pas que les taxis.
00:47:45– Mais pas tous, on n'est pas tous dans le même bateau.
00:47:48Et notamment la société qui t'a appelée, je trouve ça vachement bien.
00:47:50Salut Perle, à la prochaine.
00:47:52– Salut, à la prochaine.
00:47:53– Ah oui, mais c'est important, il y a ce fameux héritage paralympique.
00:47:56– C'est pas que une question de taxi, c'est aujourd'hui demander à une personne
00:48:00en situation de handicap physique, dans quelles conditions elle peut ne serait-ce
00:48:04que traverser Paris en transport en commun, et là vous verrez quel retard
00:48:08on peut avoir sur d'autres grandes mégalopoles européennes
00:48:11qui, elles, sont beaucoup plus à jour sur ce point.
00:48:14– Attends, il y a une nouvelle ministre, peut-être que ça va changer.
00:48:1617h47, Caroline Garcia, la numéro 1 française a décidé de mettre un terme
00:48:21à sa saison de tennis, non pas pour une blessure physique, peut-être un peu,
00:48:25mais surtout pour une fatigue mentale extrême.
00:48:27Elle a eu des mots très très forts, on va l'écouter dans un instant,
00:48:30mais on a quand même besoin d'un appel d'un expert tennis.
00:48:32J'appelle Fred Verdier, la voix du tennis.
00:48:34Il a souvent commenté carreau et il a une passion pour la petite balle jaune.
00:48:37Tu peux nous rejoindre, Fred, sur le plateau de l'équipe de choc avec ses petites fiches.
00:48:41C'est mignon, plus vite par contre, plus vite, plus vite.
00:48:43– Bonjour Erwann. – Je ne vais pas saluer tout le monde.
00:48:45– Il va y aller de suite. – Il n'a pas le temps de la correction.
00:48:50– La grande classe. – Salut Fred, je suis heureux de vous voir.
00:48:53– Bonjour M. Jardim. – Ça m'a fait plaisir de te voir.
00:48:57– Je vais noter ne plus jamais Fred Verdier.
00:49:01Fred, merci d'être avec nous, assieds-toi.
00:49:02– C'est bien normal, c'est bien normal.
00:49:04– On va te faire parler dans un instant,
00:49:05mais on va d'abord écouter les mots de la joueuse de tennis
00:49:07qui nous a beaucoup émue, beaucoup touchée avec sa déclaration du jour
00:49:09sur les réseaux sociaux.
00:49:11Elle a eu besoin de se confier après sa saison ratée et une nouvelle blessure à l'épaule.
00:49:14La numéro 1 française a donc décidé aujourd'hui de mettre un terme à sa saison.
00:49:18Ses mots sont forts, très durs.
00:49:20On a choisi quelques extraits pour bien se rendre compte
00:49:22de la situation dramatique qu'elle vit en ce moment, regardez.
00:49:26Guadalajara a marqué la fin de ma saison 2024.
00:49:29Ce n'était pas une décision facile, car dans le tennis,
00:49:32chaque semaine de repos donne l'impression que tu prends du retard.
00:49:35Tu perds des points au classement et tu manques des opportunités.
00:49:38Mentalement, j'ai besoin de faire une pause.
00:49:40J'ai besoin de m'éloigner de la routine constante du tennis,
00:49:43de prendre de vraies vacances, de me reconnecter avec ma famille et mes proches
00:49:47et de me permettre de respirer sans la pression de la performance.
00:49:51Cette année, mon état d'esprit était toxique.
00:49:54J'ai perdu le plaisir d'être une joueuse de tennis.
00:49:56J'ai désormais 30 ans et j'ai eu une carrière incroyable.
00:50:00Gagner les Master 1000, les WTA Finals, des grands chelèmes en double,
00:50:04atteindre la quatrième place mondiale.
00:50:06Mais dans mon esprit, je reste bloquée sur ce que je n'ai pas accompli.
00:50:09Je n'ai jamais atteint une place de numéro 1,
00:50:12jamais gagné un grand chelème, jamais atteint un podium olympique.
00:50:15J'ai été irrégulière, incapable de rester dans le top 10 pendant une année complète.
00:50:20Je suis épuisée par l'anxiété, les crises de panique,
00:50:23les larmes avant les matchs, fatiguée de manquer des moments en famille
00:50:26et de ne jamais avoir un endroit que je peux vraiment appeler chez moi.
00:50:29Je suis fatiguée de vivre dans un monde où ma valeur est mesurée
00:50:32par les résultats de la semaine dernière, mon classement ou mes fautes directes.
00:50:37Dernièrement, je me suis sentie submergée sur le circuit,
00:50:40la pression de la performance, les yeux qui observent chacun de vos gestes.
00:50:44J'ai eu du mal avec l'anxiété, me fermant aux autres,
00:50:47me sentant piégée sur le cours.
00:50:49Gagner ne procure plus de satisfaction,
00:50:51cela apporte juste le soulagement que c'est fini.
00:50:54Alors, je choisis de m'éloigner pour le moment.
00:50:57Je prends quelques semaines de repos pour recharger les batteries.
00:51:00Quand je finirai par quitter le tennis,
00:51:02je veux pouvoir regarder en arrière et dire que j'ai apprécié l'aventure,
00:51:05que je suis fière de moi et que j'ai tout donné.
00:51:07Merci à tous pour votre soutien.
00:51:09On se voit en Australie.
00:51:11Caro.
00:51:12Ce n'est pas la voix de Caroline Garcia, vous avez bien sûr reconnu,
00:51:14mais c'était important de mettre des mots sur ces mots justement.
00:51:17La joueuse de tennis qui met fin à sa saison prématurément,
00:51:20épuisée par l'anxiété.
00:51:22Réaction au plateau avant d'entendre l'expert.
00:51:24Toi, je t'ai vu faire une tête pas possible.
00:51:25C'est choquant des propos pareils quand on est athlète ?
00:51:27Non, ce n'est pas choquant.
00:51:28C'est qu'aujourd'hui, l'athlète a besoin aussi de pouvoir s'exprimer
00:51:33et d'arrêter d'avoir des complexes,
00:51:38de pouvoir libérer un peu la parole.
00:51:41Ce n'est pas parce qu'on est des athlètes qu'on est avant tout des êtres humains.
00:51:45Et donc, mentalement, quelquefois, justement, c'est bien.
00:51:47Et moi, je trouve ça courageux de sa part de pouvoir se libérer comme ça
00:51:52et de se dire et de se mettre en danger aussi au niveau du tennis
00:51:55et de se dire, voilà, je vais prendre quelques semaines.
00:51:58Peut-être que je vais reculer au classement,
00:51:59mais ma santé mentale et ma santé, tout court,
00:52:04a besoin de se reposer pour le futur, justement.
00:52:08Fred Verdier, l'expert.
00:52:10Est-ce que tu es surpris de cette annonce de Caroline Garcia ?
00:52:14Non, pas du tout. Pas du tout surpris.
00:52:16Je m'y attendais. Je l'espérais sans y croire, d'ailleurs,
00:52:19parce que ce qu'elle a fait est très difficile.
00:52:21C'est un truc qui est difficile.
00:52:23Elle aurait pu juste mettre les pouces.
00:52:24Il y en a d'autres qui l'ont fait aussi avant.
00:52:25Déjà, ça, c'est courageux, je trouve, et difficile.
00:52:28Parce que quand vous êtes footballeur, par exemple,
00:52:30pour parler d'un sport qu'on aime tous et qu'on connaît bien ici,
00:52:33footballeur, vous avez un salaire fixe.
00:52:34Vous avez des primes parfois, souvent.
00:52:37Fred le connaît. Il y en a d'autres aussi qui connaissent ça très bien.
00:52:40On sait le truc.
00:52:41En tennis, vous êtes chef d'entreprise, vous êtes travailleur indépendant,
00:52:43c'est-à-dire que vous générez vous-même vos revenus.
00:52:46Il y a des mois, si vous ne gagnez pas de match, vous êtes à zéro.
00:52:48Et surtout, vous êtes aussi responsable de votre propre organisation.
00:52:52Voilà. Elle n'avait pas d'orga.
00:52:54Mais dans les doutes qui peuvent exister, il y a le niveau de jeu,
00:52:57mais aussi la façon dont vous organisez votre travail au quotidien.
00:53:01Oui, tout à fait.
00:53:02Alors là, l'avantage, c'est pour ça aussi que j'espérais qu'elle puisse annoncer ça,
00:53:06c'est qu'elle n'a pas de structure en ce moment avec elle.
00:53:08Elle n'a plus d'entraîneur.
00:53:10Elle ne paye pas un kiné à temps plein non plus,
00:53:12préparatrice mentale non plus, etc.
00:53:14Donc, ce n'est pas la petite entreprise qui a eu parfois certaines années.
00:53:18Donc, c'est un peu plus simple de décider pour soi-même
00:53:20et de ne pas mettre des gens éventuellement en danger ou en difficulté.
00:53:23Mais c'est bien la conscience qu'on est à zéro.
00:53:26C'est-à-dire que jusqu'à la fin de l'année,
00:53:28elle a évidemment des contrats avec des équipementiers,
00:53:30avec des contrats textiles aussi, des contrats avec des partenaires,
00:53:34qui sont plus ou moins indexés.
00:53:36Elle aura des malus aussi, donc il faut le savoir.
00:53:38Mais l'avantage et l'inconvénient,
00:53:40c'est que vous êtes vraiment votre patron
00:53:42et donc que vous faites votre profit sur des tournois comme ça.
00:53:45Ce n'est pas une question de burn-out physique
00:53:48puisqu'elle a finalement très peu joué cette année, Caroline.
00:53:50Très peu.
00:53:51Une Neymar Navarro, qui est top 10, qui a fait un très bon US Open,
00:53:54qui a explosé cette année,
00:53:55elle est à plus de 70 matchs, Navarro, qui est 8e mondiale actuellement.
00:53:58Caroline, qui a déjà fait des saisons aussi à 70 matchs,
00:54:01elle est environ à 35 matchs.
00:54:03Elle en a perdu la moitié.
00:54:04C'est plus ça qui pose problème, c'est la frustration que ça génère,
00:54:08le fait de perdre sans arrêt, de prendre son sac, d'arriver.
00:54:11Elle le dit, elle dit un truc que je trouve très fort,
00:54:13qui est le truc le plus fort, c'est quand elle dit
00:54:15même gagner un match, en gros, c'est juste pour moi le signe que c'est fini.
00:54:19Je suis contente, le match est fini, donc je peux passer à autre chose.
00:54:23Mais il n'y a plus du tout le côté fierté, plaisir,
00:54:26je vais chercher un truc, j'ai un objectif.
00:54:28J'ai vu ses matchs à Guadalajara,
00:54:30elle en a un qu'elle a gagné d'ailleurs sur forfait,
00:54:32mais sinon, un qu'elle a gagné, c'était une torture.
00:54:35J'ai vu son match aux Jeux Olympiques contre Jacqueline Christian,
00:54:38qu'elle doit battre normalement les doigts dans le nez.
00:54:39Mais la Roumaine, elle perd contre elle.
00:54:42Pareil à l'US Open, elle perd contre une Mexicaine qui est centième.
00:54:45On voyait bien que ça ne tournait plus du tout rond.
00:54:47Fred, toi tu es l'expert tennis,
00:54:49moi j'ai besoin d'une professionnelle de ce qui se passe là-dedans,
00:54:52parce que ce n'est pas facile.
00:54:53Élise Ancart, psychologue à l'INSEP, merci d'être avec nous.
00:54:56Elle aide les athlètes, elle est régulièrement consultée
00:54:58par nos plus gros champions, donc elle est mieux placée que personne.
00:55:01Bonjour Élise, bienvenue dans l'équipe de choc.
00:55:03Bonjour, merci.
00:55:04On est en téléconsultation, elle a le casque, c'est parfait.
00:55:08On t'a ressenti, tu as entendu ces déclarations fortes de Caroline Garcia.
00:55:11Est-ce que tu as déjà eu affaire à un tel témoignage ?
00:55:13C'est costaud ce qu'elle nous a sorti Caroline.
00:55:17Oui, bien sûr que ce n'est pas rare.
00:55:20Ce n'est pas rare que les sportifs traversent des épisodes tels que ceux-là.
00:55:26Vous m'entendez ou pas ?
00:55:29Allô, allô ?
00:55:30Oui, ok, parce que je ne veux plus.
00:55:32Oui, ce n'est pas rare en fait.
00:55:35Alors, ce qui est embêtant, c'est au niveau du son, je m'entends.
00:55:38Est-ce que si j'enlève le casque, c'est mieux ou pas ?
00:55:41Tu réponds et tu le remettras quand tu auras fini ta déclaration, par exemple.
00:55:44Ça va ? On tente un truc comme ça, Élise.
00:55:47Alors, je tente ce que vous m'avez dit et ce que je n'entends pas.
00:55:49Oui, enlève-le et réponds-nous.
00:55:53Est-ce que là c'est bien, vous m'entendez ou pas ?
00:55:58Vous m'entendez ?
00:55:59Oui, tu peux y aller.
00:56:01Ok, là c'est bien, là c'est très bien, si vous m'entendez, c'est parfait.
00:56:04Parce que sinon, c'était compliqué.
00:56:06Oui, non, en fait, ce n'est pas rare de traverser des épisodes de surmenage.
00:56:13C'est-à-dire que les capacités, les ressources physiques et mentales du sportif sont épuisées.
00:56:20Ils ont affaire à de telles charges, en fait, de travail,
00:56:23de telles charges de stress, de pression qui se mettent et ou qui leur sont mises,
00:56:31qu'à un moment, les batteries ne peuvent plus se recharger.
00:56:35Donc non, ce n'est pas rare, c'est plutôt bon signe,
00:56:39même si parfois c'est des épisodes oppressifs.
00:56:43Le sport de haut niveau, c'est un chemin.
00:56:46Chacun vient faire des choses différentes.
00:56:48Chacun vient, en fait, accomplir, en fait, une quête d'idéal qui est, en fait, sans cesse à refaire.
00:56:58Et ça, c'est un facteur de fragilité, forcément,
00:57:02puisqu'il faut sans arrêt que les ressources et que mentalement et physiquement, bien sûr,
00:57:09les personnes se rechargent.
00:57:10Le tennis, c'est un sport où, particulièrement, il n'y a pas assez de retour au calme,
00:57:16étant donné le rythme des matchs qui s'enchaînent sur le circuit,
00:57:22les déplacements permanents.
00:57:24Il y a plusieurs facteurs, en fait, qui peuvent fragiliser le manque de récupération mentale et physique.
00:57:31Donc, ce n'est pas rare.
00:57:33Ça se manifeste différemment selon les sportifs et les chemins de vie.
00:57:37C'est les façons de vivre, le haut niveau.
00:57:40Donc, c'est les épisodes, c'est le courage, en fait, d'écouter ses limites et ses besoins
00:57:47pour se repositionner, pour se repositionner par rapport à ses motivations profondes,
00:57:51qu'elles soient intrinsèques ou extrinsèques.
00:57:55Et ça peut être véritablement des moments très importants et très constructeurs
00:58:03pour, en fait, revenir à la juste place, en fait, pour soi
00:58:08et reprendre, en fait, le chemin dans lequel les sportifs sont engagés.
00:58:11Est-ce qu'on peut s'arrêter sur cette phrase ?
00:58:13J'ai besoin de m'éloigner de la routine constante du tennis.
00:58:15Là, même si elle revient, elle aura toujours cette routine.
00:58:19C'est quoi la solution pour elle ?
00:58:20Parce que vous êtes professionnelle, vous avez l'habitude d'aider tous ces athlètes qui souffrent.
00:58:24Quoi ? Elle va juste faire un énorme break, prendre de grandes vacances,
00:58:27arrêter de parler tennis et ça va revenir ?
00:58:29Comment on peut revenir ? Comment on peut se remettre de ça ?
00:58:33Alors, effectivement, il y a une forme de répétition qui est inhérente à tout sport de haut niveau.
00:58:39Il faut de la répétition pour une maîtrise la plus totale de technique, tactique.
00:58:46On peut se remettre de ça, déjà, avec l'expérience et avec le niveau d'expérience des sportifs.
00:58:56Ils n'ont pas toujours besoin des mêmes entraînements, des mêmes charges d'entraînement.
00:58:59C'est l'intérêt d'être professionnel à très, très haut niveau.
00:59:02C'est qu'ils peuvent, en fait, plus ils se connaissent, plus ils peuvent adapter, en fait,
00:59:06et ajuster ce dont ils ont besoin dans leurs charges de travail et d'entraînement.
00:59:11Ça, c'est une part. D'autre part, c'est l'importance extrême de l'environnement,
00:59:15de comment les sportifs sont entourés, ce dont ils ont besoin pour récupérer de la fraîcheur mentale.
00:59:22Il faut peut-être, parfois, d'autres discours, d'autres approches, d'autres façons de faire
00:59:27pour se régénérer et revenir, en fait, avec un autre positionnement.
00:59:32Il faut récupérer ses ressources, se repositionner pour pouvoir réappréhender
00:59:37une part du quotidien qui est inexorable, c'est-à-dire de s'entraîner.
00:59:41Pour autant, on ne s'entraîne pas de la même façon, ni avec les mêmes intentions,
00:59:46peut-être avec un entourage qui est différent.
00:59:48Voilà, c'est différentes choses qui peuvent être repositionnées et qui permettent la prise de recul
00:59:54et la coupure avec le milieu d'origine qui, en fait, parfois, aussi, rajoute à la confusion,
01:00:00au fait qu'on ne peut plus être lucide par rapport à ce dont on a besoin.
01:00:05Élise Ancard, on le rappelle, psychologue à l'INSEP, la Terre des champions.
01:00:09C'est vraiment hyper riche et hyper intéressant.
01:00:11Merci beaucoup pour votre témoignage, c'était très précieux.
01:00:13Salut Élise.
01:00:14A bientôt, merci.
01:00:16Parce que je voudrais un petit peu qu'on entende le plateau.
01:00:17Moi, j'ai retenu plusieurs choses.
01:00:19Le tennis est particulièrement visé parce qu'il y a beaucoup de déplacements,
01:00:22parce qu'il n'y a pas assez de retour au calme.
01:00:23En basket, Monsieur Abotrette, c'est un peu pareil.
01:00:26On en entend un peu moins parler, on enchaîne les déplacements, on ne se repose jamais.
01:00:30Il n'y a pas beaucoup de cas.
01:00:31Non, on en entend parler puisqu'il y a des joueurs NBA qui sont au créneau,
01:00:34qui ont commencé à parler de problèmes mentaux, de dépressions aussi.
01:00:39On pense à Demar Derozan, qui est un des meilleurs attaquants de NBA.
01:00:42On pense à Kevin Love, qui a été champion aux côtés de LeBron James.
01:00:44En NBA aussi, la parole se libère.
01:00:47On sait qu'en NBA, chez les Américains, le basket, c'est la testostérone.
01:00:50On se met en avant, on est des bonhommes avant tout.
01:00:52On n'a pas le droit d'être faibles.
01:00:53C'était un petit peu ce qui était avant.
01:00:55Mais maintenant, on voit aussi que même chez les garçons,
01:00:57dans des sports comme ceux-là, la parole aussi se développe.
01:01:01On retrouve chez ce qu'ont dit Kevin Love et Demar Derozan notamment,
01:01:04qui ont été les deux premiers à parler de ça,
01:01:06notamment on retrouve un petit peu les mêmes mots que ce que Caro utilise.
01:01:10Ce qui nous interpelle, à la fois dans le fond et dans la forme du message de Caro Garcia,
01:01:16c'est qu'on décèle presque une dimension thérapeutique dans son message.
01:01:21C'est-à-dire que quand vous reprenez vraiment tout le texte,
01:01:25elle fait un bilan, il y a une espèce de cri du cœur.
01:01:30Tu sens qu'elle a vraiment…
01:01:31– Un appel.
01:01:32– Oui, voilà.
01:01:33Il y a presque de ça.
01:01:34En fait, en ce moment, l'aspect mental dans le sport de haut niveau,
01:01:37on en parle beaucoup.
01:01:38Dans le foot, on en a parlé dernièrement en faisant le trait d'union avec les calendriers
01:01:42et le fait qu'il y avait des problèmes sur le physique qui pouvaient être liés aussi au mental.
01:01:47Mais le facteur mental, il intervient à deux niveaux dans le sport de haut niveau.
01:01:51Il y a pour générer la performance, c'est-à-dire en gros vous transformer vos séances,
01:01:55les gammes que vous faites toute l'année pour pouvoir les répéter le jour J à l'instant T.
01:02:00Mais il y a aussi toute une autre partie, c'est dans votre quotidien avec la pression
01:02:04que vous devez gérer, pression médiatique, l'attente, pression de l'entourage, les médias.
01:02:08Et donc, moi je trouve que ce serait intéressant de voir à quel niveau les sportifs de très
01:02:12haut niveau sont accompagnés et à quel niveau ils sont demanders.
01:02:15Est-ce que c'est plus sur la perf, la perf en elle-même, ou est-ce que c'est sur l'accompagnement au quotidien ?
01:02:21– Greg, elle a toujours été hyper attendue en plus, l'Union francaise.
01:02:24– Exactement, ça a commencé très jeune pour Caroline Garcia, elle a débuté en pro à 17 ans.
01:02:28Et à 17 ans, elle est tout simplement adoubée par Andy Murray qui la voit devenir la future numéro 1 mondiale.
01:02:33Dans sa carrière, c'est 11 titres en simple, une demi-finale à l'US Open en 2022,
01:02:37c'est sa meilleure performance en grand-chelème, meilleur classement, tu le disais,
01:02:40une quatrième place mondiale en 2018.
01:02:42Et puis ce dernier match qu'elle a joué pour cette saison, cette demi-finale à Guadalajara,
01:02:45le 15 septembre, il y a eu tellement d'attente autour d'elle que depuis très jeune finalement,
01:02:50elle a cette pression constante autour d'elle.
01:02:52– Oui, c'est une pression mais c'est aussi, comment dire, l'acceptation, voilà.
01:02:57Et puis si elle a cette pression-là, c'est aussi parce qu'on croit en elle,
01:03:00c'est pour dire que, oui, on attend que tu gagnes mais quand tu gagnes,
01:03:05on n'est pas surpris ou en tout cas on est content.
01:03:07Quand elle gagne le Masters qui est un énorme titre, c'est fabuleux,
01:03:10quand elle gagne en double à Roland-Garros, c'est fabuleux,
01:03:13quand elle gagne deux Masters 1000 d'affilée, c'est exceptionnel, numéro 4 mondial, etc.
01:03:17– Et puis hop !
01:03:18– Oui, il y a beaucoup de choses qu'elle a bien sûr réussies.
01:03:21Ce qui frappe cette année, et c'est pour ça que c'est un sport qui est très dur,
01:03:24c'est qu'elle a beau être 36ème mondiale aujourd'hui,
01:03:26au moment où elle arrête, elle a toujours perdu à la fin.
01:03:30Chaque semaine où elle a joué, elle a perdu.
01:03:33Donc vous avez beau faire des bons tournois parfois,
01:03:35le fait qu'elle n'ait pas gagné de tournois cette année
01:03:36et qu'elle ait toujours perdu à la fin de la semaine,
01:03:39forcément, ça génère de la frustration, ça génère une calculette.
01:03:43Voilà, tu regardes toujours ton classement.
01:03:45L'avantage par exemple avec le foot, c'est que soit vous êtes mauvais vous-même,
01:03:49vous faites une performance moyenne, mais l'équipe a gagné,
01:03:51accroche quelque chose ou au classement, vous regardez le classement,
01:03:54on est encore bien placé.
01:03:55– Puis t'es une équipe.
01:03:56– Voilà, soit vous êtes vous-même assez bon, l'équipe n'est pas forcément bonne.
01:03:59Pareil, vous pouvez dire que l'équipe en ce moment a un problème,
01:04:01et moi je suis performant, je suis bien physiquement, je suis titulaire.
01:04:04Il y a plein de façons d'échetonner des trucs, de la frustration.
01:04:07– Moi je disais ça.
01:04:08– Au pire, je suis titulaire, je marque plus depuis 12 matchs,
01:04:11mais je suis titulaire.
01:04:12Caroline Garcia, si elle ne gagne pas, il ne se passe rien,
01:04:16parce qu'elle chute au classement, elle n'a pas de revenu.
01:04:18Donc il n'y a pas de positif quand on ne gagne pas.
01:04:20– Fred, à quel point son style de jeu,
01:04:22on sait que c'est une attaquante qui ne veut jamais jouer un autre style de jeu
01:04:26que ce qu'elle joue, c'est-à-dire aller deux mètres dans le cours,
01:04:28elle envoie des grandes sacoches.
01:04:29– Agressive.
01:04:30– Ultra agressive.
01:04:31On sait, j'ai un peu bossé mon sujet, que le voie, il y a beaucoup de gens qui essaient.
01:04:35– Ça fait plaisir.
01:04:36– Et tu sais, qui j'ai appelé en plus.
01:04:37Tu sais qu'il y a plein de gens qui lui disent, joue-la plus piano,
01:04:40ça va aussi peut-être psychologiquement te permettre de mieux gérer ces matchs-là.
01:04:44Elle, elle ne veut pas.
01:04:45Comment ce style de jeu-là peut aussi l'impacter dans la décision
01:04:49qu'elle a prise aujourd'hui ?
01:04:50– C'est juste ce que tu dis, ce que tu soulèves.
01:04:52Évidemment, on sent toute la finesse d'esprit d'Erwann
01:04:55parce que, tout simplement, c'est une joueuse effectivement qui n'a pas de plan B.
01:04:59Et c'est à la fois une force et une faiblesse
01:05:01parce qu'elle dépend énormément, plus que d'autres, de sa confiance.
01:05:04Il y a des joueuses qui sont plus attentistes,
01:05:06comme Sori Bastor, l'Espagnol, qui n'a pas le même niveau
01:05:09mais qui a joué un match de 4h15 hier, qui est l'un des records de durée de la WTA,
01:05:14donc elle était un peu dans l'actu.
01:05:16C'est une joueuse en haut qui fait des ronds.
01:05:18– Elle dépend de son physique, voilà, exactement.
01:05:20On voit que tu connais bien le tennis, tu le suis absolument.
01:05:22Quand on fait des ronds, entre guillemets,
01:05:24ou quand on a plusieurs plans, quand on a des plans B, des plans C,
01:05:28on est moins dépendant de sa confiance.
01:05:30Caroline, comme c'est toujours, elle frappe assez tendue,
01:05:32des trajectoires près des lignes, une balle qui va vite.
01:05:35Si tu n'as plus la confiance, tu fais des fautes,
01:05:37tu fais des paquets de fautes et la frustration ne cesse de grandir,
01:05:41de grossir et ça prend des proportions terribles
01:05:43et c'est pour ça aussi qu'elle en est là.
01:05:45– J'ai l'impression que le tennis, on pense à Naomi Osaka,
01:05:48c'est mental, c'est là dans la tête.
01:05:50– De toute façon, c'est des sports de haut niveau,
01:05:52donc ça c'est toujours mental.
01:05:54– Et concurrentiel, avec une remise en question permanente.
01:05:56Mais moi, par rapport à la suite, parce que là,
01:05:58on va être un petit peu là-dessus aussi,
01:06:00moi c'est plus sur la notion de soulagement que je suis inquiet.
01:06:03C'est-à-dire que ça reste du sport, facile à dire,
01:06:06parce que c'est du sport professionnel,
01:06:08mais pour moi, à partir du moment où tu perds totalement
01:06:10la notion de plaisir, je comprends qu'il y a un côté…
01:06:12Mais si t'as vraiment zéro plaisir dans ce que tu fais,
01:06:15je ne sais pas si tu peux remettre même le pied à l'étrier.
01:06:18– Mais peut-être qu'en s'arrêtant, elle va retrouver l'envie,
01:06:20ça va peut-être lui manquer.
01:06:21– Tu sais qu'il y a beaucoup plus de sportifs de haut niveau,
01:06:23alors en tennis c'est peut-être particulier,
01:06:25mais moi je connais plein de sportifs de haut niveau
01:06:27qui au bout d'un moment vont, c'est leur taf quoi,
01:06:29il y a aussi ce rapport-là.
01:06:30– Zéro plaisir, c'est-à-dire que là en fait,
01:06:32t'as l'impression presque que c'est une…
01:06:34– Là on est peut-être dans un cas extrême,
01:06:36mais je pense que, alors oui, c'est des sports passions
01:06:38et des sports de privilégiés, et Fred tu pourras en témoigner,
01:06:40mais il y a un moment donné aussi, où c'est un taf que tu fais tous les jours
01:06:43et ça use l'esprit, des fois tu peux dire,
01:06:46ben je vais au boulot, je vais m'entraîner le matin sous la pluie,
01:06:48je vais aller jouer un déplacement à Metz, il fait moins 2,
01:06:51eh ben c'est mon taf, tu vois, il y a aussi ce rapport-là des fois,
01:06:54c'est même important de l'avoir.
01:06:55– Les sites de semaine après, t'as un match qui t'excite un peu,
01:06:57tu vois après c'est le jeu des montagneuristes,
01:06:59là on a l'impression que c'est une espèce de tunnel ininterrompu,
01:07:02de ténèbres dans lesquelles il est enfermé,
01:07:05et qu'à partir du moment où elle ne reprendra pas cette notion de plaisir-là,
01:07:08en fait déjà elle ne pourra pas gagner les matchs,
01:07:11et puis surtout c'est sur le rapport qu'elle entretient avec son métier.
01:07:14– Je suis en train de tripoter Fred Verdier,
01:07:16pour savoir si t'as envie de jouer ou t'as envie de parler à Caroline Gersard encore ?
01:07:19– Alors juste un mot, attention à un truc, ça double tranchant,
01:07:22Caroline certes elle va voir qu'elle va peut-être revenir régénérée,
01:07:26avec une envie etc., elle peut aussi se rendre compte
01:07:30que ça ne lui manque pas du tout.
01:07:31– Elle a fait le tour.
01:07:32– Elle va se marier, on le sait, donc tout ça, ça peut aussi lui dire,
01:07:36elle peut se dire finalement je suis très heureuse comme ça,
01:07:39j'arrête effectivement.
01:07:40– Le bébé, allez hop !
01:07:41– C'est double tranchant, c'est possible.
01:07:42– Écoute-moi, on n'a plus que 5 minutes pour jouer, c'est parti, c'est les tirs au but,
01:07:45go go go, on se dépêche !
01:07:47Avec un jingle !
01:07:48– Fred Verdier tu restes ici mais tu choisis une équipe,
01:07:53la Team Boubi, qui n'est pas composée de Pierre Boubi,
01:07:55même 7-6 à ce reste du monde, tu veux laquelle ?
01:07:57– Je suis avec les Losers, Jean-Bézé.
01:08:00– Tu restes là.
01:08:01– Il y a 7 partout.
01:08:02– Il y a 7 partout ?
01:08:03Ah il y a 7-7 !
01:08:04– On a gagné hier.
01:08:05– Non parce qu'ils ont gagné hier et je crois qu'ils sont repassés devant.
01:08:08– En plus.
01:08:09– Team Boubi, on n'a pas le temps.
01:08:11Quelle couleur ?
01:08:12– Vous n'avez pas des couleurs plus…
01:08:14– Des couleurs pur, pour, pour, pour.
01:08:16– Allez !
01:08:17– Purple.
01:08:18– Il fallait deux en fait.
01:08:19– Purple.
01:08:20– Team Boubi, qui fait la une du magazine l'équipe ce week-end ?
01:08:22– Benoît Saint-Denis.
01:08:23– Benoît Saint-Denis.
01:08:25– Pourquoi tu le dis tout doucement là ?
01:08:26– Benoît Saint-Denis.
01:08:27– Benoît Saint-Denis, l'UFC, c'est ce week-end.
01:08:29– C'est notre duo qui fonctionne comme ça.
01:08:31– On est bien, on est tranquilles.
01:08:32– Team Le Reste du Monde avec Fred Verdier qui n'est pas à l'écran du coup.
01:08:35Fallait qu'il allait se dépêcher.
01:08:36– Mais il est là.
01:08:37– Tom Pagès.
01:08:38Vous connaissez Tom Pagès ?
01:08:39Légende du freestyle motocross.
01:08:40Il a réussi un nouvel exploit fou.
01:08:42Lequel ?
01:08:43Est-ce qu'il a volé en moto au-dessus des Alpes ?
01:08:45Ou est-ce qu'il a sauté du Burj Khalifa avec sa moto ?
01:08:49C'est un choix facile.
01:08:50– Les Alpes.
01:08:51– Les Alpes ouais.
01:08:52– Les Alpes ?
01:08:54– Fred, t'as pas envie d'y aller ?
01:08:55– Si, si.
01:08:56– Vérifions.
01:08:57Je crois que c'est une bonne réponse.
01:08:58Voilà !
01:08:59Regarde ce qu'il a fait avec sa moto.
01:09:00– Le Burj Khalifa, ça fait haut quand même.
01:09:02– C'est très à pic.
01:09:03– Les Alpes, c'est quand même…
01:09:04– Au moins, il n'est pas emmerdé avec l'essence.
01:09:05Ça, c'est bien.
01:09:06Voilà.
01:09:08– A partout, Team Boubier, on dit d'accélérer.
01:09:10Quel footballeur vient de mettre fin aux négociations avec son club
01:09:13moins de deux ans avant la fin de son contrat ?
01:09:16– Waouh !
01:09:17– J'ai l'impression que Fred le sait.
01:09:19– Dis-moi, dis-moi, il n'y avait pas l'équipe à l'entrée quand ça arrivait.
01:09:21– Marcin Bulka.
01:09:22– Oh oui !
01:09:23Gardien de l'OGC Nice qui quittera le gym à la fin de la saison.
01:09:25– T'es bon, t'es bon.
01:09:26– Bravo.
01:09:27– Il a dit assez fort, là.
01:09:28– Il a dit assez fort.
01:09:29Le reste du monde ?
01:09:30On a fait 2-1 pour la Team Boubier.
01:09:31– Oui ?
01:09:32– Je crois.
01:09:33Oui.
01:09:34Il faut mettre à jour le sort.
01:09:352-1.
01:09:36Quel Français au pluriel médaille olympique était dans les tribunes du match
01:09:37Mon Fils met le VDF aujourd'hui à Pékin ?
01:09:39– Les Frères Lebrun et Simon Gosi.
01:09:40Et paf !
01:09:42– Quatre médailles de bronze.
01:09:43– Réponse en image, regarde.
01:09:44Ils étaient là parce qu'ils sont en plein tournoi chinois,
01:09:46les Frères Lebrun et Simon Gosi, qui font leur rentrée post-olympique.
01:09:50Bravo.
01:09:51– Grand fan de NB et Simon Gosi.
01:09:52– Mais je suis en train de me rendre compte que les réponses sont juste devant Fred.
01:09:55Donc je ne peux pas.
01:09:56– Comme je regarde par là, il n'y a pas de risque.
01:09:58– Team Boubier.
01:09:59– Je ne suis pas à ce niveau-là.
01:10:00– Qui a déclaré à propos de Cherki ?
01:10:01Après avoir prolongé son contrat, il va falloir prolonger la série de buts marqués.
01:10:04– Pierre Sage, l'entraîneur de Lyon.
01:10:06– Merci Erwan pour cette réponse complète.
01:10:09– Bravo Greg.
01:10:10– Quand tu es un chef d'entreprise,
01:10:11tu emploies des gens qui savent faire des choses que tu ne fais pas.
01:10:13– 3-2.
01:10:14Team Le Reste du Monde.
01:10:15– S'il te plaît, le contrat.
01:10:17– Ah, un petit peu de Fashion Week.
01:10:19Quelle footballeur a enflammé la Fashion Week hier soir ?
01:10:21– Jules Koundé ?
01:10:23– Non.
01:10:24– Jacquemus, non ?
01:10:26– Moi j'aurais dit ça aussi.
01:10:27– Ce n'est pas Valère Germain.
01:10:28– Jules Pattikian.
01:10:29– C'est une excellente réponse.
01:10:31Jules Koundé qui a enflammé, regarde, la Fashion Week.
01:10:33Regarde ça !
01:10:34Avec ce petit truc un peu moulant là, les lunettes, on est bien.
01:10:37On adore.
01:10:38Attends, on reste dans le dame avec la Team Boubi.
01:10:40De quoi était fait l'un des t-shirts qu'a porté Jules Koundé pendant Jacquemus ?
01:10:44– Chantilly.
01:10:45– Deux choix, bonbons ou crème chantilly ?
01:10:47– Crème chantilly.
01:10:48– Là, quand on est dans mon secteur, qu'est-ce que c'est que ce travail ?
01:10:51– Je suis un mec de la Fashion Week.
01:10:52– Regarde le résultat.
01:10:54Il y avait un peu de crème à raser quand même dedans.
01:10:56– C'est pratique en tout cas, on a envie de se frotter.
01:10:58– Oula, ça va ?
01:10:59– Qu'est-ce qui se passe ?
01:11:00– C'est pratique, c'est sympa.
01:11:02– On se calme, Fred.
01:11:03Allez, 4-3.
01:11:04Vite, Team Boubi.
01:11:05Non, Team Le Reste du Monde, je ne sais plus.
01:11:07Combien de victoires compte Ricardo en Formule 1 à une près ?
01:11:10On a le sosie, là.
01:11:11– 7 ?
01:11:13Pas mieux.
01:11:14Non.
01:11:15– La réponse est 8, c'est une bonne réponse à une près.
01:11:17Ça fait 4-4.
01:11:18On va à la décision ou pas, grand chef ?
01:11:20– Ah bah ouais.
01:11:21– On a le temps.
01:11:22– Allez, jouons.
01:11:23– Team Boubi.
01:11:24Quelle est l'affiche de Ligue 1 de dimanche soir ?
01:11:26– Marseille, Montpellier, non.
01:11:29Marseille-Strasbourg.
01:11:30Marseille-Strasbourg.
01:11:31Strasbourg-Marseille.
01:11:32– Ce n'est pas pareil.
01:11:33Ce n'est pas pareil.
01:11:34– Eh oui, tout se joue là-dessus, les gars.
01:11:36– Attention.
01:11:373.
01:11:38– Strasbourg-Marseille.
01:11:392.
01:11:40– C'est une bonne réponse sur le fil.
01:11:41– Tu es en train de me dire qu'ils ont fait la conférence de presse super tôt.
01:11:43– Team Le Reste du Monde, on s'en fiche.
01:11:45Quelle ville devrait accueillir le Superbowl 2028 ?
01:11:48Est-ce que c'est Atlanta ou est-ce que c'est Cleveland ?
01:11:50Interdit de se retourner et de regarder Greg Alsher qui est derrière.
01:11:53– 2028 ?
01:11:54– Oui.
01:11:55– Cleveland, Ohio.
01:11:57Je bluffe, mais…
01:11:59– On l'a dessensi.
01:12:00– Atlanta.
01:12:01– Atlanta.
01:12:02– Attention.
01:12:033.
01:12:042.
01:12:051.
01:12:06– Cleveland.
01:12:07– C'était Atlanta.
01:12:08– Dégueulasse.
01:12:09– C'est une victoire de la Team Boubi qui gagne deux fois sans Pierre Boubi quand même.
01:12:12– Tu n'as rien dit sur mes deux interventions exceptionnelles sur les deux dernières questions.
01:12:14– C'est vrai, ça.
01:12:15– Monsieur Greg Alsher, monsieur Superbowl, tu avais la réponse ou pas ?
01:12:18– Oui, Atlanta.
01:12:19Mais bon…
01:12:20– Après, c'est facile.
01:12:21– Ils sont plus costauds que moi, je ne vais rien dire.
01:12:23– Viens te mettre entre nous.
01:12:24– Arrête de me tripoter.
01:12:25Quand ça va ?
01:12:26– Ce n'est pas moi, pour une fois.
01:12:27– Non, c'est la voix.
01:12:29– Pourquoi ?
01:12:30Le pourquoi du soir, c'est pourquoi il n'y a qu'un seul club de Paris en Ligue 1 alors
01:12:33que dans toutes les autres capitales européennes, il y en a plusieurs.
01:12:35– Ils essayent.
01:12:36– Voilà, ils essayent.
01:12:37On va tout vous dire.
01:12:38Pourquoi ça va se passer comme ça ?
01:12:39PSG-Rennes, PSG-Décimé, PSG en danger.
01:12:40Est-ce qu'il y aura un changement de leader ce week-end ?
01:12:42C'est en gros de ce dont on va parler.
01:12:44– On arrive.
01:12:45– C'est possible.
01:12:46– C'est possible.
01:12:47– C'est possible.
01:12:48– Bon week-end à tous.
01:12:49Tout de suite, l'équipe de Greg, photo pour l'équipe vainqueur.
01:12:50C'est pour vous.
01:12:51On sourit à la caméra.
01:12:52– Voilà !