Olympique Lyonnais : Au Cœur d'une Saison Mémorable

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Cette vidéo plonge dans les moments forts d'une saison intense et riche en émotions pour l'Olympique Lyonnais. Entre victoires, défis, et rebondissements, découvrez comment l'OL a navigué à travers les hauts et les bas, les matchs cruciaux, et les moments de gloire qui ont marqué cette période. C'est un voyage captivant dans les coulisses d'un club passionné, avec des interviews, des actions marquantes, et une immersion totale au cœur de cette folle saison.

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Transcription
00:00C'est pas la soirée qui tourne au cauchemar, Loël est lanterne rouge.
00:04On sent qu'on est vraiment dans une grosse crise.
00:06Certains en doutaient encore, Loël va jouer, le maintient.
00:09Ça n'est jamais arrivé dans l'histoire du club.
00:11Encore une défaite sous le regard noir d'Alexandre Lacazette.
00:16Mais c'est bon, on n'a plus rien à perdre, on perd 2-0.
00:19Le club a officialisé la nomination de Pierre Sage.
00:25Est-ce que j'ai imaginé Pierre Sage coach ? Bien sûr, c'est moi qui l'ai nommé.
00:31Personne dans ce vestiaire ne baisse les yeux.
00:34Personne dans ce vestiaire ne baisse les bras.
00:36Personne dans ce vestiaire n'abandonne.
00:39C'est la guerre.
00:42À partir du moment où le match commence, on est retour.
00:46Vous n'avez jamais vu une équipe remonter au classement alors qu'il y a peu de points comme ça ?
00:51Pas de problème, on va être la première.
00:56On joue pas pour un putain de match nul.
00:58Et ça, ça sera écrit dans l'histoire.
01:00Ça sera écrit dans l'histoire.
01:02C'est fini !
01:04Ça a pu venir !
01:10On va en rester là.
01:11Loël s'incline à domicile face au Paris Saint-Germain.
01:16Défaite 4-1.
01:19Loël est lanterne rouge.
01:21Virage de marche.
01:22Silence.
01:24Virage de marche.
01:25Silence.
01:26À vous,
01:27l'effectif de l'Olympique Lyonnais de 2023-2024.
01:31Le message est clair.
01:33Vous portez le maillot de l'Olympique Lyonnais.
01:36Pas la peine de cacher si tu veux parler derrière tes doigts.
01:39C'est le moment, vous m'écoutez.
01:41Je faisais juste un geste
01:46en me grattant le visage.
01:47Si tu veux nous dire un truc, pas de problème.
01:49On peut discuter après.
01:50Personnellement, en tant que vrai Lyonnais,
01:52je suis d'autant plus touché.
01:54On se fait un peu gronder comme si on était à l'école.
01:57C'est dur.
01:58Vous êtes ceux qui portez le maillot de Loël.
02:01D'autres avant vous l'ont glorifié, ce maillot.
02:04Vous n'avez pas le droit de le salir.
02:08Quand on est tous alignés et qu'il y a le capo qui nous parle,
02:11on sent qu'on est vraiment dans une grosse crise.
02:15Ce maillot, on l'aime, on le respecte.
02:18Moi, personnellement, je n'aime pas trop ça en public,
02:20comme ça, devant toutes les caméras.
02:22Les mots étaient très forts.
02:24On ne demande qu'une seule chose.
02:26Être à vos côtés.
02:28Et pour ça, il va falloir que vous méritiez,
02:31que vous vous arrachiez sur le terrain.
02:33Et que si on doit prendre des pilules,
02:35ce soit la tête de Hauts.
02:46Difficile à entendre, mais c'était la réalité aussi des choses.
02:49On était dans une situation extrêmement compliquée.
02:51Ça n'est jamais arrivé dans l'histoire du club.
03:00Je n'avais jamais vécu ça.
03:01Je n'avais jamais vécu un début aussi compliqué.
03:14On fait des mauvais matchs.
03:15On n'arrive pas à faire ce qu'on veut,
03:17à produire du jeu.
03:19Là, ça commence à être critique.
03:32Un matin,
03:34il y a des huissiers qui débarquent.
03:37Les comptes sont gelés.
03:39Et c'est la stupéfaction
03:41de l'effroi.
03:43La peur.
03:46Le divorce John Texter, Jean-Michel Lelas,
03:48puisqu'on a appris aujourd'hui
03:50que le tribunal de commerce avait saisi les condoléances
03:52à la demande de Jean-Michel Lelas.
03:54A l'évidence, il n'y avait pas de la place pour deux patrons.
03:59Jean-Michel Lelas avait vendu son club à John Texter.
04:01Il avait obtenu contre la vente
04:03de rester trois ans à la tête du club.
04:05Mais très vite, il y a eu trop de positions divergentes.
04:08Et le gel des comptes a été cette détonation inévitable.
04:14Ça a été mon cadeau de bienvenue en France.
04:16Mes relations avec Jean-Michel Lelas ont été compliquées.
04:20Et il était devenu très agressif.
04:24Il y a un impact parce qu'en fait, on connaît le président Lelas.
04:27C'est lui qui a créé ce club, on va dire.
04:31Et on ne connaît pas encore John Texter.
04:33On peut lire à gauche, à droite,
04:35des choses bonnes, des choses mauvaises.
04:37Donc on va un peu vers l'inconnu.
04:39On sait ce qu'on perd, on ne sait pas ce qu'on va avoir.
04:47John Texter est un homme d'affaires américain
04:49qui a déjà été impliqué dans le sport,
04:51mais qu'on connaît très peu en France.
04:55C'est un milliardaire un peu atypique
04:57parce que je l'ai quand même croisé un matin
04:59entre Lyon et Londres dans un EasyJet.
05:01Mais c'est un milliardaire quand même.
05:04Cette situation du gel des comptes
05:06marque le début d'une vraie crise.
05:10Ça prend du temps à se régler.
05:12On ne comprend pas la direction du club.
05:14On a un moment de doute,
05:16on ne sait pas vers où on se tourne en fait.
05:19L'autre information, c'est que Laurent Leblanc
05:21a été mis à pied.
05:23Au début de saison,
05:25John Texter veut cumuler un peu
05:27toutes les fonctions dans le club,
05:29y compris parfois celles de recruteur,
05:31mais a voulu trop exercer le pouvoir.
05:33Il l'a parfois exercé de manière très désordonnée.
05:35Les gens me demandent souvent
05:37mon degré d'implication lors du mercato.
05:39Ils pensent que je prends les décisions.
05:41Je ne pense pas être
05:43un spécialiste de foot.
05:45Je ne prends pas les décisions sportives.
05:47Mais les gens qui travaillent avec moi
05:49et qui s'occupent du club
05:51prennent ces décisions collectivement.
05:54Texter cherche toujours un numéro un.
05:56La piste principale, c'est Gennaro Gattuso,
05:58vous l'avez rappelé.
06:00Et puis il y a un autre nom qui a surgi,
06:02c'est celui d'Abbey Bay, le consultant.
06:14Il faut être honnête, quand on a commencé
06:16à parler de Grosso, j'ai toujours pensé
06:18que c'était une très mauvaise idée,
06:20parce qu'il n'avait pas assez d'expérience,
06:22parce que ce n'était pas le bon entraîneur
06:24au bon moment, et que c'était une catastrophe
06:26du début à la fin.
06:39Il y a eu des moments compliqués
06:41avec Grosso,
06:43on y a vraiment cru au départ.
07:11Grosso, c'est trois défaites en quatre matchs
07:13depuis son arrivée mi-septembre.
07:15Grosso qui est soutenu par John Texter,
07:17mais pas vraiment soutenu par ses joueurs.
07:19Personnellement, j'ai été un peu mis de côté
07:21sur certains matchs.
07:23Alex aussi avait quelques difficultés
07:25où il sortait alors qu'on n'avait pas l'habitude
07:27de le voir sortir.
07:33Je ne suis pas bien en manque de confiance,
07:35forcément, parce qu'il y a eu
07:37des moments difficiles,
07:39parce que les prestations ne suivent pas,
07:41parce qu'on ne gagne pas.
07:45En tant que capitaine et joueur majeur de l'équipe,
07:47de voir que je ne suis pas bien,
07:49ça ne devait pas rassurer les partenaires.
07:51Le fait qu'il y avait une sorte de froid
07:53entre le coach, notre capitaine,
07:55ou d'autres joueurs comme Corentin,
07:57qui sont très importants pour nous,
07:59ça a mis un froid dans le vestiaire,
08:01et c'est ce qui a été le début de la fin
08:03pour le coach Grosso,
08:05parce qu'il a « perdu » toute son équipe.
08:0911, 12, 13,
08:1114, 15, 16...
08:13Mais ça bouge dès qu'on joue, on change de position.
08:17Pour moi, le vestiaire, c'est quelque chose
08:19de sacré,
08:21parce que souvent, les choses, on se les dit dedans,
08:23et elles doivent rester dedans pour moi.
08:25Merci beaucoup.
08:27Pour le foot, la parano,
08:29c'est toujours signe que la chute
08:31est imminente. Donc à partir du moment
08:33où Fabio Grosso a commencé à chercher la taupe,
08:35on a su que c'était le début de la fin.
08:39Oui, bien sûr,
08:41on peut en parler,
08:43c'était le jour
08:45de la photo officielle.
08:49Et ce jour-là, c'était vraiment
08:51très très froid.
08:53La veille, il y a eu une radio
08:55qui avait sorti
08:57beaucoup de choses
08:59que Grosso disait.
09:01On vient de l'apprendre,
09:03c'est tout frais, Fabio Grosso
09:05vient d'annuler l'entraînement.
09:07Il cherche en fait les personnes,
09:09les joueurs dans son vestiaire qui parlent aux médias.
09:11Personnellement, je n'étais pas d'accord pour que
09:13l'entraînement soit annulé.
09:15Les joueurs aussi n'étaient pas
09:17d'accord pour que l'entraînement soit annulé.
09:19Je lui disais que
09:21on est dans une situation
09:23extrême, on est
09:25dernier du championnat et la dernière chose à faire,
09:27c'est de ne pas s'entraîner.
09:29Si Grosso est plus focalisé
09:31à savoir ce que pensent les joueurs
09:33de lui, plutôt qu'à préparer ses joueurs
09:35et à faire les séances d'entraînement, c'est catastrophique.
09:37Ce n'était pas le bon combat à mener.
09:39Il y avait d'autres combats
09:41qui étaient plus importants.
09:43A partir de ce jour-là,
09:45il y a eu une réelle coupure entre lui et les joueurs.
09:59Ce n'est pas la première fois que le bus d'une équipe visiteuse
10:01et surtout un bus de Lyon
10:03qui fait des détours qu'elle ne devrait pas prendre.
10:05Ce n'est pas la première fois qu'il y a un groupement de supporters
10:07qui les attend au coin de la rue.
10:09Mais là, cette fois,
10:11on est passé dans un autre domaine.
10:13C'est des choses qui arrivent régulièrement.
10:15Sauf que cette fois-là,
10:17la pierre était un peu plus grosse que les autres.
10:19Elle était lancée un peu plus forte
10:21et ça a fait des dégâts.
10:33Les lumières se sont rallumées
10:35juste au moment où on est arrivé
10:37à notre point de parking.
10:41On ne savait pas trop ce qui s'était passé.
10:43C'est quand on est descendu du bus
10:45qu'on a vu notre entraîneur
10:47Fabio Grosso
10:49totalement défiguré.
10:57Voir l'état du coach à ce moment-là,
10:59on s'est dit
11:01que c'est la jungle.
11:03Ce n'est pas normal.
11:05Le coach est enceint,
11:07il a quelques millimètres de perte sans nudge.
11:09On va où ?
11:27Ce n'est pas possible.
11:29Les conditions sont pareilles, c'est très compliqué.
11:35En fait, cet incident-là,
11:37qui est grave,
11:39aurait dû souder l'entraîneur et les joueurs.
11:41Il l'a fait, mais de manière très superficielle,
11:43très provisoire.
11:45La distance entre Grosso et son effectif
11:47était irrémédiable.
11:53Fabio Grosso n'est plus coach
11:55de l'Olympique de Neige.
11:57Le club a officialisé le départ de l'Italien
11:59avant de confirmer dans la foulée la nomination provisoire
12:01de Pierre Sage,
12:03le directeur du centre de formation.
12:05Bonjour.
12:07Est-ce que j'ai imaginé Pierre Sage coach ?
12:09Bien sûr, c'est moi qui l'ai nommé.
12:13Moi, personnellement,
12:15je ne le connaissais pas.
12:17Il était dans le milieu amateur
12:19et j'ai su que c'était le directeur du centre de formation.
12:21Je pense qu'on touche le fond de la piscine.
12:23Il ne reste qu'à remonter.
12:27Je suis sûr que ça va être très dur
12:29cette saison.
12:31La séance d'aujourd'hui
12:33et celle de demain
12:35va sûrement confirmer
12:37le plan qu'on a en tête.
12:39Faire confiance à Pierre Sage
12:41qui n'a jamais dirigé
12:43d'équipe professionnelle,
12:45c'est une prise de risque totale.
12:47Ce n'est pas parce que quelqu'un
12:49n'a pas entraîné au plus haut niveau
12:51qu'il n'est pas capable d'être coach
12:53d'une équipe pro.
12:55Pour moi, Pierre Sage
12:57est la personne la plus intelligente
12:59avec laquelle j'ai parlé de jeu.
13:03L'idée,
13:05et je vais être très clair là-dessus,
13:07ce n'est pas de tirer sur l'ambulance.
13:09On ne va pas se réappuyer
13:11sur la tête parce qu'on a déjà
13:13mal à la tête. On va simplement se dire
13:15qu'il y a des choses qu'il faut qu'on fasse mieux.
13:17Le premier jour, face à moi,
13:19j'avais vraiment des gens qui étaient tristes.
13:21Tout le monde a peur.
13:23Peu de joueurs étaient heureux.
13:25À partir du moment
13:27où dans la posture
13:29des uns et des autres,
13:31vous allez lire la victoire,
13:33ça va forcément vous impacter
13:35positivement. À partir du moment
13:37où vous voyez
13:39le doute chez quelqu'un,
13:41ça va vous impacter négativement.
13:43L'idée, ça a été
13:45tout de suite de redonner de la confiance,
13:47de faire en sorte que tout le monde
13:49recommence à y croire.
13:51Vous aurez la responsabilité
13:53de c'est quoi l'OM ?
13:55Vous aurez la responsabilité
13:57de c'est quoi le palmarès de l'OM ?
13:59Vous aurez la responsabilité
14:01de comment ce club s'inscrit
14:03dans la durée, comment on laisse
14:05un héritage ?
14:07Dès sa première prise de parole,
14:09j'ai vu quelqu'un avec beaucoup d'assurance,
14:11qui maîtrisait son sujet, qui parlait bien.
14:13Une personne qui est assez calme
14:15et qui est assez
14:17claire.
14:19Ça nous a aussi remis un peu
14:21dans le branchement au niveau de notre tête.
14:29On est revenu à des choses assez simples,
14:31qui animent peut-être des fois les enfants pour jouer au football.
14:33Et même si ce sont des joueurs professionnels,
14:35il faut aller chercher ces choses-là chez eux.
14:37En même temps, je pense que ça correspondait
14:39à quelque chose de très important
14:41pour les joueurs à ce moment-là.
14:43C'était qu'ils avaient besoin d'un éducateur.
14:45On s'est acharné
14:47à ce que les garçons
14:49voient la vie en rose
14:51alors que tout était noir autour de nous.
14:55Faire en sorte que tout ce qui se disait
14:57à l'externe
14:59soit positivé.
15:01Vous n'avez jamais vu une équipe
15:03remonter au classement alors qu'il y a peu de points comme ça ?
15:05Pas de problème, on va être la première.
15:15Ici à Marseille,
15:17les Lyonnais retrouvent le championnat
15:19face à un concurrent direct
15:21pour le maintien.
15:23Il y a rarement eu autant de tensions
15:25à Lyon avant un match.
15:27L'Ouest les derniers, il y a cette stade incroyable.
15:29Aucune équipe ne s'est maintenue
15:31avec 7 points au bout de 14 journées.
15:35Mais juste avant le match, il y a cette stade symbolique
15:37de la réconciliation entre Jean-Michel Olas
15:39et John Textor.
15:41John me propose
15:43de me tendre la main
15:45et de revenir sur tout ce qui a été
15:47dit
15:49qui a amené cette rupture de relation.
15:51J'en ai des frissons,
15:53rien que d'en parler.
15:55Nous avons trouvé un accord
15:57le jour même ou la veille.
15:59Nous sommes allés au match ensemble.
16:01Je ne pensais pas que les gens
16:03allaient remarquer cela.
16:05Mais ça a été important de nous voir ensemble.
16:09Avant un match, je l'ai vu côte à côte,
16:11je regardais tout le monde
16:13et je voyais dans les yeux des joueurs,
16:15du staff,
16:17que tout le monde était apaisé,
16:19que c'était vraiment une joie pour tout le monde.
16:21Ça peut en tout cas aider
16:23à commencer un match
16:25de la bonne manière.
16:41Oui ! Oui ! Oui !
16:43Oui ! Oui ! Oui !
16:45Oui ! Oui !
16:49Mais ce n'est pas fini avec le centre
16:51de Tagliafico.
16:53Pour Diawara, c'est contraire.
16:55Oui ! Oui !
16:57Le triple d'Alexandre Lacazette !
17:01Là, on a senti
17:03une certaine forme d'adhésion.
17:05Les joueurs tombent dans les bras du coach.
17:07C'est terminé !
17:09Et l'OM a renoué enfin
17:11avec la victoire sous les yeux
17:13de John Textor et sous les yeux
17:15de Jean-Michel Aulas.
17:17La première victoire comme entraîneur
17:19pour Pierre Sage.
17:21On se dit, ça y est,
17:23il y a quelque chose qui est en train de se passer.
17:31Allez,
17:33j'ai mon club.
17:39Le coach, il a été bon
17:41parce qu'il a su me donner de l'amour,
17:43de l'affection, ce qui me manquait.
17:45Il sait comment parler,
17:47il sait comment je fonctionne.
17:49On l'a chouchouté, on a fait attention à lui
17:51parce que quand vous avez un buteur
17:53de sa trempe, un joueur de sa trempe,
17:55le talent, à un moment donné,
17:57ça ressort et c'est lui qui vous fait gagner les matchs.
17:59Pierre ne s'est pas trompé,
18:01le staff ne s'est pas trompé
18:03en faisant attention à lui.
18:05À un moment donné, c'est lui qui nous a sortis
18:07de l'impasse.
18:09Soirée parfaite.
18:11Presque parfaite.
18:13Sujet parfait.
18:37Oh l'avance.
18:39Oh l'avance.
18:41Franchement, j'en ai un peu marre.
18:43Mais oui !
18:47Oh, merci Max.
18:49Reviens s'il te plaît.
18:51Non, je suis trop fatigué.
18:55Oh, dommage.
19:01Tiens, tiens !
19:03Ah mais c'est bon frère.
19:07Là, en fait, il veut faire quelque chose d'extraordinaire
19:09pour les caméras.
19:11Viens Ryan, viens !
19:15Ce qui semble important à ce moment-là,
19:17c'est de s'appuyer sur les joueurs lyonnais
19:19qui ont vécu plusieurs années ici.
19:21L'Olympique Lyonnais, ça représente énormément
19:23de choses pour moi.
19:25Je suis issu de la formation,
19:27j'ai toujours supporté l'OL depuis que je suis tout petit,
19:29donc c'est vraiment mon club de cœur.
19:31Nous les Lyonnais,
19:33on était beaucoup plus touchés.
19:35C'est notre club,
19:37c'est nos couleurs.
19:43Tu feras tout pour sortir
19:45l'Olympique Lyonnais de cette situation,
19:47et il est hors de question que toi,
19:49en tant que joueur de l'Olympique Lyonnais,
19:51tu fasses descendre cette équipe.
19:53Que ce soit Anthony Lopez, que ce soit Corentin Tolisso,
19:55que ce soit Alexandre Lacazette,
19:57Ryan Cherki,
19:59l'idée c'était pour eux
20:01de prendre les choses en main
20:03parce que l'OL n'était pas mort.
20:05Hormis le fait qu'on soit des Lyonnais,
20:07on est des joueurs-cadres du vestiaire,
20:09donc on est écoutés,
20:11fortement écoutés.
20:33On fait vraiment le plein de confiance,
20:35on part en vacances la tête un peu plus libre.
20:45On n'est pas relégable
20:47au début du mois de janvier.
20:49Et ça, c'est super important
20:51dans la tête des joueurs.
20:53Ça donne du crédit à ce que le coach
20:55veut mettre en place,
20:57à tout un staff.
21:03Du côté de l'Olympique Lyonnais,
21:05il y a plusieurs postes qui sont visés
21:07pour ce Mercato d'hiver.
21:09Un défenseur central, un milieu de terrain
21:11et au moins deux joueurs offensifs.
21:13En rentrant dans ce Mercato,
21:15le club était dans une situation telle
21:17qu'on ne pouvait pas se louper.
21:19L'équipe était en vrai manque de confiance.
21:21Il fallait ramener de la qualité et de l'expérience.
21:25Le Mercato, c'est une période difficile
21:27parce que Lyon est en train de reconstruire
21:29avec Pierre-Antoine,
21:31il y a des rumeurs qui poussent
21:33certains joueurs à la sortie.
21:35Il y a des rumeurs qui annoncent
21:37d'autres joueurs qui arriveront.
21:39Personne ne connaît son statut
21:41et ça se retrouve dans le match contre Rennes.
21:53Mon premier jour, j'étais au stade.
21:55Je venais juste de signer mon contrat
21:57et cinq minutes plus tard,
21:59le match a commencé contre Rennes.
22:07J'avais senti que dans cette première mi-temps,
22:09on ne s'était même pas battu,
22:11on avait baissé les bras rapidement.
22:13C'est quelque chose que je ne cautionne pas vraiment,
22:15surtout qu'on porte le maillot de l'ON.
22:17On a une image à tenir.
22:21A la mi-temps, on était menés 3-0
22:23et évidemment, j'étais sous le choc.
22:25Perdre un match en se bagarrant
22:27jusqu'à la dernière seconde,
22:29je peux l'accepter,
22:31mais dans cette première mi-temps,
22:33on ne fait pas tout ce qu'il faut,
22:35on ne se donne pas à fond comme il le faut en équipe.
22:37Pour moi, c'était interdit.
22:57C'est le plus compliqué pour gagner un match,
22:59c'est ce qu'on fait les Lyonnais.
23:07Merci, au revoir.
23:093 buts à 2.
23:28Si toutefois, on avait perdu 4 ou 5-0,
23:31l'effet psychologique aurait été dévastateur.
23:35On a montré nos deux visages,
23:37comme dans notre première partie de saison,
23:39on avait montré deux visages.
23:41Maintenant, on sait lequel doit être le bon
23:43pour atteindre notre objectif de maintien.
23:49On continue le marcato,
23:51ça nous permet d'enchaîner aussi des arrivées.
23:53On avait des manques à beaucoup de postes,
23:55et notamment sur les postes offensifs.
23:57Bonjour.
23:59Concernant Saïd Ben Rama,
24:01le dernier jour du marcato,
24:03les planètes avaient l'air de s'aligner.
24:05Donc là, on va avoir la possibilité
24:07de faire tous les examens radiologiques, etc.
24:09Après ça, tout est bon.
24:11C'est le signal.
24:13Exactement.
24:17Le marcato doit se terminer à 23h59.
24:19Et on est dans l'attente des papiers,
24:21de Westam,
24:23qui ne viennent pas.
24:25Et là, ça commence à se tendre sérieusement,
24:27parce qu'autour de moi,
24:29il y a bien entendu Laurent Coudom,
24:31il y a Saïd, sa famille, ses représentants.
24:3321h30, rien.
24:3522h, rien.
24:3722h30, rien.
24:39Donc là, David Friot appelle Westam.
24:41Je ne vais pas vous répéter
24:43les mots que j'ai dits,
24:45mais quand on est dans une extrême tension,
24:47on se lâche.
24:49On est à 54.
24:5155, 59.
24:53Et là, je me retourne et je dis
24:55« Saïd, je suis désolé, mais ce n'est pas possible. »
25:11Moi, je vais juste intervenir pour parler
25:13de la procédure.
25:15On fait cette conférence de presse
25:17et j'explique de façon factuelle ce qui s'est passé.
25:19Nous avons immédiatement
25:21engagé une procédure
25:23et faire en sorte que le joueur
25:25puisse potentiellement nous rejoindre.
25:27Je redonne après la parole à John
25:29et là, je regarde
25:31au fond de la salle, il y a le directeur de la com
25:33qui me fait des grands signes en disant
25:35« Regarde ton portable ! »
25:37Et voilà,
25:39juste pour vous dire,
25:41je le montre à John là maintenant,
25:43il semble que la FIFA
25:45l'ait acceptée.
25:47Donc, on suit ça,
25:49mais il semble que voilà.
25:53C'est à l'image
25:55de cette saison exceptionnelle
25:57où on n'a rien à perdre.
26:05C'est bon.
26:07Vous mettez le ballon au milieu
26:09et vous allez le chercher au jour.
26:11L'objectif, c'est six minutes,
26:1320 secondes.
26:29C'est un mercato conséquent
26:31et ça a matché tout de suite.
26:33Et ce n'est pas toujours le cas.
26:35Les joueurs qui vont arriver au mois de janvier
26:37vont donner une autre fraîcheur à l'équipe
26:39parce qu'ils n'ont pas vécu le traumatisme des six premiers mois.
26:43Et là, on a vu les entraînements totalement différents
26:45avec des joueurs qui se sont sentis en danger.
26:47Ceux arrivant,
26:49qui ont ramené leur expérience,
26:51qui ont ramené leur capacité
26:53à faire des différences.
26:59Pour moi, le plus important
27:01était d'aider l'équipe
27:03et de mettre tout le monde
27:05dans les meilleures conditions.
27:14OM, Marseille, un Olympico
27:16toujours spécial.
27:18Encore plus
27:20cette saison.
27:22Un Olympico, pour un gun,
27:24c'est tout simplement, je pense,
27:26le match qu'on a tous envie de jouer.
27:28Et quand on joue Marseille, justement, à domicile,
27:30on a cette rancœur du match allé.
27:32Il y avait eu les casses
27:34sur notre bus.
27:36Alexandre Lacazette
27:38pour Kistorban. Il y a un décalage à droite.
27:40Il y a un décalage avec Nuama.
27:43Oui, Lacazette !
27:45Mais oui, mon général !
27:47Mais oui !
27:49L'OM respire.
27:51Très bonne opération au classement
27:53pour l'OM, qui n'est plus barragiste
27:55et qui n'est plus relegale.
28:04Bonjour.
28:12Pierre, il ne se prend pas pour ce qu'il n'est pas.
28:14Parfois, il y a des entraîneurs
28:16qui sont des anciens joueurs
28:18et qui vont chercher
28:20des souvenirs communs avec les joueurs
28:22pour pouvoir les emmener avec eux.
28:24Pierre, il n'a pas ce background
28:26d'ancien joueur.
28:28Donc, il doit avoir des images
28:30simples, percutantes
28:32et qui sont de la vie de tous les jours.
28:34Il faut être très clair.
28:36Quand on rentre sur le terrain,
28:38c'est avec l'intention de changer les choses.
28:40Vous avez envie
28:42de changer le monde.
28:44Ce n'est pas changer un match,
28:46c'est changer le monde.
28:48Ce n'est pas « je cours 10 mètres »,
28:50c'est « je cours 11 mètres ».
28:52Ce n'est pas « je cours à 20 km heure »,
28:54c'est « je cours à 25 km heure ».
28:56Ce n'est pas « je fais une bonne passe »,
28:58c'est « je fais une super passe ».
29:00Personne dans ce vestiaire me baisse les yeux.
29:02Personne dans ce vestiaire me baisse les bras.
29:04Personne dans ce vestiaire m'abandonne.
29:06C'est un contraint qu'on a entre nous.
29:08Et maintenant, on l'abandonne ?
29:10Non, non, non !
29:12Et on va marquer !
29:14We will score !
29:16Le premier quart d'heure,
29:18on doit changer le monde !
29:20Ça marche avec Pierre Sage
29:22parce qu'il parvient à exprimer de manière très simple
29:24des idées de foot parfois un peu compliquées.
29:26Ça marche avec Pierre Sage parce qu'il commence à gagner
29:28et que du coup, les joueurs reprennent confiance
29:30à la fois en eux, mais aussi,
29:32on a de plus en plus confiance en lui.
29:34Un petit inter-exter.
29:36S'il n'est pas en jeu, c'est un bon ballon.
29:38Ernest Neumann, retrait !
29:40Oui !
29:46Pour Ben Rama,
29:48pas d'enjeu pour Ben Rama.
29:50Il va se remettre sur son pied droit.
29:52Oui !
29:54Pierre Sage, là où il a été vraiment
29:56bon et fort, c'est qu'il a su s'appuyer
29:58sur les leaders, oui,
30:00mais surtout le reste du groupe aussi.
30:02Il a su impliquer tout le monde,
30:04notamment à travers les matchs de Coupe de France,
30:06si bien que le groupe renaît.
30:14Remets-la comme elle était.
30:16Non, encore.
30:20Je pense qu'il faut être plus ambitieux.
30:22De ne pas tout mettre sur ce match.
30:24En fait, ce n'est pas une François de la finale.
30:26C'est magnifique, mais ce n'est pas une François.
30:28À ce moment-là,
30:30on ne peut être que là dans nos propos.
30:32On ne va même pas dire ce moment,
30:34on va dire, rendons cette histoire.
30:36Il y a aussi la connexion
30:38avec les supporters.
30:40Les supporters ont été toujours là.
30:42Rendons cette aventure extraordinaire.
30:44T'enlèves tout ça.
30:46Tout noir.
30:48Rendons l'aventure extraordinaire.
30:50Qu'est-ce que tu veux dire ?
30:52Spiky !
31:02On a été dans la merde.
31:04On a été dans les fins fonds du classement.
31:06Tout le monde nous voyait en Ligue 2.
31:08Cette équipe, oui, elle est extraordinaire.
31:10Et vous allez faire ce soir
31:12quelque chose d'extraordinaire.
31:14Parce que vous le méritez, les gars.
31:16Tout le job que vous avez fait
31:18en équipe,
31:20tous les entraînements,
31:22tous les efforts que vous avez fournis,
31:24toutes les frustrations que vous avez essuyées
31:26parce que titulaire, pas titulaire,
31:28dans le groupe, pas dans le groupe,
31:30à mon poste, pas dans mon poste,
31:32short trop tôt.
31:34Le coach, je l'aime pas.
31:36Le lendemain, je l'aime.
31:38Vous savez comment ça se passe.
31:40C'est l'aventure qui compte.
31:42Et l'aventure, on la fait tous ensemble.
31:44C'est terminé.
31:46C'est terminé.
31:48L'OL qui est en finale de la Coupe de France.
32:00L'OM ! L'OM ! L'OM !
32:02L'OM ! L'OM ! L'OM !
32:04L'OM ! L'OM ! L'OM !
32:06L'OM ! L'OM ! L'OM !
32:08L'OM ! L'OM ! L'OM !
32:10L'OM ! L'OM ! L'OM !
32:12L'OM ! L'OM ! L'OM !
32:14L'OM ! L'OM ! L'OM !
32:16Je suis très heureux.
32:18Les supporters ont envahi la pelouse.
32:20Et c'est avec un vrai plaisir que je vais
32:22payer l'amende.
32:24C'est vraiment incroyable ce qui se passe.
32:26J'ai même pris des photos.
32:28J'adore ça.
32:30C'est quoi la prochaine étape ?
32:32La prochaine étape, c'est le prochain match.
32:44On se fait des promesses avant les matchs.
32:46On fait des plans avant les matchs.
32:48We told us a lot of things
32:50before the game.
32:52Make promises.
32:54We said that we love us.
32:56Et bah putain,
32:58trombons de loup pendant 45 minutes
33:00dans cette deuxième étape.
33:02We have to prove it in these 45 minutes.
33:04We put the level there.
33:06We put the mentality there.
33:08If you are in fatigue,
33:10you run.
33:12When you run,
33:14you will recover
33:16when you are in position.
33:18You run,
33:20you are in fatigue,
33:22you recover when you are in position.
33:24Et vous allez voir que ça, ça va aller.
33:26Si tout le monde envoie ce signe
33:28à chacun de ses partenaires,
33:30if everybody gives this message to his partner,
33:32l'équipe, elle va toujours être là-haut.
33:34Ok ? Allez !
33:38C'était l'équipe qui était deuxième de la Ligue 1
33:40et qui faisait vraiment une saison extraordinaire.
33:42Et à ce moment-là, on s'est dit
33:44là, on va avoir vraiment ce qu'on veut.
33:54Castillo qui s'élance !
33:56C'est dans la lucharne
33:58d'Anthony Lopez.
34:02Je me suis dit,
34:04allez, c'est reparti.
34:06C'est reparti.
34:08Il est complètement seul.
34:10Dumbia dans la surface.
34:12La remission d'El Castillo.
34:14La frappe.
34:16C'est typique de notre saison.
34:18Il y a des choses qui vont très très mal.
34:20Mais à un moment donné,
34:22il y a ce petit déclic.
34:36Le fait que le public nous pousse aussi comme ça
34:38parce qu'ils y ont cru jusqu'au bout.
34:52Pogacic.
34:54Pogacic crée la déviation.
35:02J'ai du mal à respirer en fait.
35:04J'ai du mal à respirer, je panique.
35:06Je n'ai jamais connu une douleur comme ça.
35:08Le Doc, il me pose
35:10plein de questions pour savoir comment je me sens.
35:12Je pensais que ça allait mieux et au moment de vouloir me relever,
35:14je ressens comme un pic au niveau
35:16de la côte.
35:18Moi, je me lève, je crie, je dis que ce n'est pas possible.
35:20C'est la faute, il fait un attentat
35:22sur Alex.
35:24Du moment où il va à la VAR,
35:26je me dis que c'est sûr qu'il va siffler le pénalty,
35:28c'est obligé.
35:50Il s'impose, il renverse
35:52le stade presse droit
35:54et qui, provisoirement,
35:56se classe à la 7ème place du classement.
36:00C'est dur, il ne faut pas être cardiaque.
36:02C'est beau.
36:04C'est beau.
36:06C'est beau.
36:08C'est beau.
36:10Je ne suis pas content.
36:12C'est beau.
36:14Et on est...
36:16On va chanter !
36:18On va chanter !
36:20On va chanter !
36:22On va chanter !
36:24On va chanter !
36:26On va chanter !
36:28On va chanter !
36:30On va chanter !
36:32On va chanter !
36:34Jusqu'à la fin de la saison,
36:36on s'accroche et on arrache tout ce qui vient.
36:38On n'a pas le choix.
36:40Après un match pareil,
36:42on n'a pas le droit
36:45S'il vous plaît, s'il vous plaît, s'il vous plaît !
37:07Aujourd'hui, on a beaucoup de choses à célébrer.
37:10Première bonne nouvelle,
37:12je ne sais pas pour tout le monde qui va le croiser,
37:14mais Malik a eu son permis de conduire.
37:18Deuxième personne très contente dans le staff,
37:20Yannick qui a un nouveau jouet.
37:22Tu peux le démontrer, comment il marche.
37:24Je ne sais pas faire ça. Vas-y.
37:30C'est l'update.
37:34C'est du iPhone 8
37:36à 16.
37:38Troisième
37:40grande satisfaction,
37:42c'est que nous sommes officiellement maintenant en Ligue 1.
37:48Je n'ai jamais douté,
37:50je n'ai jamais pensé
37:52à la plus grande catastrophe qui risquerait
37:54peut-être de nous arriver en fin de saison.
37:56Il y a des moments
37:58où ça nous paraissait loin.
38:00Je savais qu'on allait s'en sortir, je ne savais pas comment.
38:02Mais au fond, je refusais l'idée
38:04d'être le capitaine de l'Olympique
38:06le Nec, d'aller descendre en Ligue 2.
38:08On s'y remet et l'ambition
38:10sera atteinte par le travail et vous le savez.
38:12Si on n'est pas tombés,
38:14c'est parce qu'il y avait quelque chose de très fort,
38:16c'est la mentalité club.
38:20C'est la formation
38:22de nos joueurs issus du club
38:24où, dans leur cursus
38:26de formation,
38:28les valeurs OL sont très prégnantes,
38:30très présentes.
38:32En fonction de ce qu'ils font,
38:34tu dois réagir aussi.
38:38On est parti pour la causerie
38:40avant le dernier match
38:42à domicile de la saison.
38:44C'est l'occasion
38:46pour nous
38:48d'apprendre
38:50ce qu'on peut faire
38:52et ce qu'on ne peut pas faire.
38:54C'est l'occasion
38:56pour nous
38:58d'apprendre
39:00ce qu'on peut faire
39:02et ce qu'on ne peut pas faire.
39:04C'est l'occasion
39:06pour nous
39:08de profiter du match
39:10à domicile de la saison.
39:12Les conditions qu'on vous a exposées tout à l'heure
39:14avec beaucoup de public
39:16et beaucoup d'ambiance sûrement.
39:18Surtout si on la crée et on l'entretient.
39:20Sans sortir la boule de cristal,
39:22regardez ce qu'on se pose comme question.
39:26On est le soir de Strasbourg,
39:28dernière journée à domicile.
39:30C'est 11h pour que le match ait fini.
39:32se transformait en quelque chose d'encore plus exceptionnel.
39:36Très vite est apparu derrière ce maintien le spectre, je ne sais pas comment on pourrait
39:42dire, l'Europe, parce qu'on était sur une série assez incroyable, on se dit on va
39:48pouvoir aller chercher quelque chose peut-être.
39:49Ce qui est assez incroyable, c'est que Loël a l'obligation de gagner tous ses matchs
39:53jusqu'à la fin pour finir européen et que ça paraît impossible à personne.
39:58On joue comme une équipe, comme une équipe qui a des gros ***, c'est une belle équipe
40:02en face, ils vont jouer, nous aussi il faut qu'on joue, nous aussi on a du football à
40:05proposer et on s'encourage, comme ça ils t'adorent les mecs, quoi qu'il arrive on
40:11s'encourage tout le temps.
40:16L'état d'esprit, le putain d'état d'esprit de guerrier, c'est les trois points ce soir,
40:20pas un point, un pas perdu, c'est les trois points, il faut qu'on avance dans notre objectif
40:24de cette septième place, c'est les trois points pour aller à la septième place les
40:27mecs.
40:28Par contre quand on presse les mecs, ça part de derrière, derrière il faut suivre, il
40:32faut pas qu'il y ait des gros trous là entre les vides sinon on va être morts et on va
40:36faire des efforts inutiles.
40:37Donc pressing c'est ensemble, bloodbath c'est ensemble, bloodmatch c'est ensemble.
40:41Si on prend du plaisir on va gagner c'est sûr, en prenant du plaisir, en marquant,
40:45en défendant, en étant tous ensemble, avec ce putain de plaisir comme il a dit Coco
40:51on va gagner, c'est sûr.
41:00Moi je vais juste vous demander une dernière chose, one last thing, le match il commence
41:05au coup de sifflet, le match il commence au coup de sifflet, when the referee whistle
41:10we have to start the game and we put the intensity very high.
41:14On met l'intensité tout de suite là-haut, vous commencez à les jouer dans le tunnel,
41:19vous commencez à les jouer quand vous leur serrez la main et à partir du moment où
41:23le match commence, on les retourne ! Allez !
41:41Je me dis non c'est pas possible, on retombe dans nos travers.
41:50On est pas pu mal démarrer pour les Lyonnais.
42:03En fait souvent sur le terrain, on a besoin, je dirais pas d'un référent, mais souvent
42:10il y a un mouvement d'un joueur, un geste, une attitude qui va engraîner un joueur,
42:16un deuxième, puis ça va emmener toute l'équipe à faire un mouvement collectif, une révolte.
42:46On avait une foule confiance, on était sûr de nos forces, on savait que nos pires
43:16adversaires c'était nous-mêmes.
43:17Quand on sait ça, plus rien ne peut nous arrêter.
43:45Pour que ce soit vraiment indépendant des résultats qu'on va avoir, je voulais à titre
43:56personnel vous remercier pour cette demi-saison et nous avoir permis de vivre ça.
44:05Avant Strasbourg, on sait qu'en gagnant, on est sûr d'être 7ème et donc de jouer l'Europe.
44:12On voit beaucoup en costume en ce moment.
44:15Je suis en train de devenir un gentleman.
44:16On va regarder le niveau des manches, si on peut allonger un peu ou pas.
44:19C'est bon que ça, on voit la montre.
44:24Dimanche, le stade va être en feu.
44:28Ça serait une belle fête.
44:29Je te le dis en avance.
44:32On est quelle date là Clinton ?
44:34On est 16.
44:3516 mai.
44:36Non on est bien, on est bien.
44:37Surtout qu'après tu peux apporter la petite doudoune en dessous si tu veux.
44:41Ça c'est vraiment le truc de Petit Rich.
44:44Parce qu'on le sait, on est d'accord.
44:46Clint, ça là.
44:48Petit golfeur.
44:49Voilà mais le golf, qui joue au golf ?
44:52On va se décacher.
45:04Je te connais.
45:06Il est bête lui quoi.
45:07Il ne sait pas que c'est chez moi ici.
45:08Il est fou lui.
45:10Attention.
45:14Et je peux vous assurer une chose.
45:17C'est que tous, autant qu'on ait participé plus ou moins à ce match ou pas du tout à ce match,
45:22qu'on ait participé à la totalité de ce match,
45:24ce moment là on va le retenir.
45:27Et je pense qu'on peut le revivre ce soir.
45:29Et la meilleure chose pour créer ça, ça va être de faire un grand match.
45:33De finir notre mission, de finir notre job
45:36et d'aller récupérer la opportunité qu'on s'est créé.
45:40La opportunité qu'on s'est créée.
45:42Parce que franchement, pour vous avoir vu travailler tous les jours,
45:47pour vous avoir vu galérer à des moments où l'équipe était vraiment en difficulté,
45:52je peux vous assurer qu'il y a bien une chose que vous méritez,
45:55c'est effectivement d'avoir marqué l'histoire, d'avoir déjoué les statistiques.
45:59Nous le staff, on n'attend qu'une chose.
46:02C'est de vous croiser à la 93ème, 94ème quand l'orbite va siffler,
46:06venir vous checker et que tout le monde ait le sourire comme ça.
46:10Parce qu'en fin de compte, la seule chose qui va vraiment marquer l'histoire de ce groupe,
46:15l'histoire de cette équipe, ça peut être quelque chose d'extraordinaire.
46:19On s'en fout de rester dans l'ordinaire, on veut basculer dans l'extraordinaire.
46:24L'ordinaire, c'est un niveau qu'on a acquis maintenant depuis 3-4 journées.
46:28On veut l'extraordinaire.
46:31Donc en route vers l'extraordinaire, en route vers le stade,
46:33on fait le taf et on récupère ce qu'on doit prendre.
46:35Allez les gars !
46:40Au revoir.
47:10Anto Lopez, peut-être son dernier match au Groupe Amiens Stadium avec l'UEL,
47:14peut-être même son dernier match tout court.
47:19Anto, son dernier match, on le prépare pour qu'il soit bon.
47:21On le prépare pour qu'il soit le plus performant possible
47:25et on élu de toutes les autres questions.
47:27C'est casse-gueule d'aller chercher une préparation de match ou un match
47:31en se disant « c'est ton dernier ».
47:33C'est ce match-là qui va faire la différence.
47:37Très ému.
47:39Très très ému.
47:53Très ému.
47:54C'est un moment très particulier pour moi.
48:00C'est peut-être mon dernier match sous les couleurs de l'OL.
48:04sous les couleurs de l'Olympe.
48:34C'est un putain de match nul, hein !
48:36Faut marquer vite ce soir, on marque vite !
48:38On leur montre ce soir qu'il n'y a aucune chance pour eux !
48:40Aucune !
48:42Et à l'instant on fera la fête parce qu'on sera qualifiés en Coupe d'Europe.
48:44Et ça, ça sera écrit de l'histoire !
48:46Ça sera écrit de l'histoire !
49:00François ! François !
49:02François, François !
49:32L'OM ! L'OM ! L'OM !
49:36Dernière journée de championnat.
49:39L'objectif pour l'OM,
49:40prendre au minimum un point pour assurer la 7ème place.
49:43Une course à l'Europe totalement inespérée jusque-là
49:46pour l'OM si on prend la première partie de saison.
49:48Mais l'OM depuis a su revenir d'entre les morts,
49:50assurer son maintien et s'est donné le droit de rêver.
49:56Ça va, ça c'est fort.
49:57L'OM c'est dans les gants.
49:59Anto Lopez, ovationné par le Poupama Stadium pour cette sortie.
50:04489 matchs, toute compétition confondue avec l'OM ce soir
50:08pour Anto Lopez qui va accompagner ses coéquipiers du regard.
50:11Il y en a qui sont près de la surface adverse avec Saïd Ben Rama
50:14qui va trouver Maxence Cacré, le crochet de Cacré.
50:17Cacré qui va tenter sa chance.
50:18Oui ! Oui ! Oui !
50:21Il va accélérer la position de l'OM monsieur Matelier
50:23qui a tout de suite levé le bras.
50:30Ça c'est bien joué, Chartier refroidi, Ben Rama dans la surface, le centre pour Alexandre Mbappé !
50:36Oui !
50:51Vous imaginez ce qu'on s'est dit avant ?
50:53Vous imaginez ce qu'il nous reste à faire ?
50:55Et là il n'y a pas de « je suis fatigué », il n'y a pas de « j'en ai marre »,
50:58il n'y a pas de « il ne m'a pas donné le ballon »,
50:59il n'y a pas de « je n'ai pas touché le ballon depuis cinq minutes ».
51:02C'est la guerre !
51:0645 minutes, c'est une guerre !
51:09Je n'ai aucun problème, je n'ai que le volonté de courir,
51:12le volonté de jouer, le volonté de jouer le prochain ballon,
51:14le volonté d'assister au ballon, le volonté de donner et de courir.
51:18C'est tout.
51:19On doit aller chercher cette putain de victoire.
51:22Allez !
51:24Ouais, ouais, ouais !
51:27Au niveau de la ligne médiane, un gros duel entre Benrama et Nzingula,
51:30remporté par le Strasbourgeois.
51:32Nzingula qui s'approche de la surface, qui va trouver Diarra dans la surface.
51:35Le tir de Diarra, l'égalisation !
51:38C'est parti.
51:40Petit perdre, attention à ce ballon à la tête !
51:42Penalty.
51:43Penalty pour Strasbourg.
51:44La soirée qui tourne au cauchemar.
51:49Si on prend un but, on passe 8ème, donc on peut tout perdre.
51:52C'est parti pour Emilia face à Lopez, c'est sur le poteau, c'est le poteau !
51:59Quand je vois le joueur de Strasbourg décider de frapper avec son mauvais pied
52:04et que le ballon s'écrase sur le poteau, c'est tout simplement incroyable.
52:07C'est la magie du foot.
52:09Cette manière de faire basculer les matchs, elle n'est pas toujours rationnelle.
52:13Elle peut être due à une chance.
52:14Fofana dans la surface de réparation, Fofana le crochet, il a été déséquilibré.
52:20Ils font parfois aussi des décisions d'arbitrage.
52:22Il y a la décision qui va aller voir.
52:30C'est un pénalty obtenu par l'OM.
52:34Il y a ce supplément d'âme qui fait que dans les dernières minutes d'un match,
52:37tout arrive et surtout l'incroyable.
52:39Ce serait incroyable, mais encore faut-il le mettre.
52:43Je n'ai pas d'appréhension en ce moment-là, j'étais confiant.
52:46C'est autrement, je le connais.
52:48Je le connais comme si j'avais fait ça.
53:03Dieu adore les belles histoires.
53:06Dieu nous a vraiment aidés, que ce soit contre Strasbourg, contre Lens.
53:11Il adore vraiment ces histoires incroyables.
53:13Il savait que la balle allait finir au fond des filets.
53:29Ils ne tiennent plus sur le banc.
53:32Tous les membres du stafionné et les remplaçants sont debout.
53:37Le ballon qui va revenir, c'est Djaita Tsar qui dégage, qui dévisse un peu.
53:41C'est fini !
53:43C'EST FINI !
54:07J'ai mis la chair de poule encore.
54:09J'ai vécu des titres.
54:11Ça a été fêté comme un titre.
54:13Peut-être même plus d'ailleurs.
54:15Cette saison restera dans l'histoire de l'Olympique Lyonnais.
54:19Cette saison restera dans l'histoire du championnat de France.
54:24Je me dis, ça y est, enfin c'est fini.
54:28De se rendre compte, de se refaire un peu un film du passé.
54:35Ça a été une saison assez émouvante et difficile.
54:51Franchement, à ce moment-là, c'est un moment juste magnifique.
54:59Que ce soit le public ou les joueurs, ils vivent les choses à peu près de la même manière.
55:04C'est-à-dire qu'on peut passer d'un état de déception complet à un état d'euphorie, voire plus.
55:10Mais c'est surtout ça qui nous rassemble et vivre ces moments-là ensemble,
55:14les pires comme les meilleurs, c'est peut-être aussi ce qui va marquer nos souvenirs.
55:19On va vraiment dédicacer cette victoire à toutes les familles des joueurs,
55:22toutes vos familles à vous.
55:24Je vous avoue que c'est vraiment pour ça que ce sport existe et que je le considère comme ça.
55:55Aujourd'hui encore, je n'arrive pas à y croire.
55:58Est-ce qu'on l'a mérité ? Je ne sais pas.
56:00En tout cas, on est de retour en Europe.
56:16Je pense que c'était vraiment un moment très difficile.
56:21Je pense que c'était vraiment un soulagement de toute une équipe
56:26et surtout, je pense, de nous les Lyonnais qui ont été encore plus touchés que n'importe qui.
56:33Je voudrais juste vous remercier pour cette saison de fou.
56:37Moi, pour ma part, je n'aurais jamais pu rêver ça dans ma vie.
56:42J'aurais pu partir, je suis resté pour aider le club.
56:45Merci à tous.
56:46Merci à tous.
56:47Ça ne restera jamais gravé dans mon cœur.
56:49Je n'aurais jamais pensé, de toute ma vie, vivre un truc comme ça avec vous.
56:55Pour Antho, pour Alex, pour Max, pour nous les Lyonnais,
56:58je suis désolé pour les autres, mais c'est un truc de fou.
57:01Saïd vient me demander pourquoi tu pleures.
57:03Vous ne pouvez pas comprendre.
57:05Moi, je vous dis merci, je vous aime, même si on est passé par des moments compliqués.
57:09Merci les mecs.
57:11Cette saison, je ne l'oublierai jamais.
57:13J'ai eu des gros moments dans ma carrière.
57:16Je pense à la Coupe du Monde ou à la Ligue des champions,
57:19ou mon premier titre aussi de champion,
57:21qui émotionnellement, c'était vraiment quelque chose de très, très fort.
57:24Franchement, je mets la Coupe du Monde au-dessus,
57:26mais sinon, le reste, cette saison-là avec l'Olympique Lyonnais,
57:28émotionnellement, c'était vraiment les montagnes russes.
57:31Et à la fin, vraiment de partir d'aussi bas et d'arriver aussi haut,
57:35parce que la 6e place, c'était très haut, franchement.
57:37Quand on reprend ce mois de novembre,
57:39ça a été vraiment quelque chose de très, très, très, très fort.
57:57C'est parce que je ne sais pas encore quelles décisions je vais prendre.
58:08Je sais très bien que si c'était mon dernier match,
58:10que je ne reporterais plus ce maillot,
58:12que je n'aurais plus la chance de jouer avec certains joueurs
58:15qui sont chers à mon cœur.
58:17Il y a plusieurs questions.
58:19Et le fait de ne pas savoir, c'était assez triste.
58:33C'était des larmes, au final.
58:35Je suis encore là, cette saison.

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