• il y a 3 mois
Secrétaire général du think-thank Le Millénaire, Matthieu Hocque est revenu sur la minute de silence pour Philippine qui a été perturbée par plusieurs individus : «Ces gens-là sont une honte pour la France».

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Transcription
00:00Oui, d'autant plus que ce sont les camarades.
00:01Ça peut être des camarades de classe et les camarades de promotion de Philippines,
00:04donc ils devraient quand même avoir une certaine sensibilité,
00:07encore plus touchée quand on est quand on a un drame qui touche quelqu'un
00:11avec lequel on se sent proche et on partage des choses.
00:13C'est d'autant plus d'autant plus marquant.
00:14Ce qui ce qui moi me frappe dans ces dans ces dans ces gens là
00:17qui sont véritablement une honte pour la France, il faut le dire.
00:20C'est une honte d'avoir des gens qui pensent comme ça chez nous.
00:22Ce ne sont pas des gens avinés de passage.
00:23C'est ça que je voulais dire.
00:24Voilà, c'est vraiment réfléchi.
00:25C'est qu'eux, en fait, sur chacune des sur chacun des faits.
00:28Et je suis d'accord avec vous sur des faits, des faits de société
00:31qui ne sont plus des faits divers.
00:32Eux regardent par un prisme idéologique à la fois la victime et le bourreau.
00:37Dans un premier dans un premier cas, effectivement,
00:39il y a les bonnes et les mauvaises victimes.
00:41Les bonnes victimes, ce sont celles qui sont justement la cible du patriarcat,
00:45alors que vous pouvez après qui, après, ils qualifient blancs,
00:47hétérosexuels, non racisés, etc., etc.
00:51Ça, ce sont les bonnes victimes.
00:52Ensuite, les mauvaises victimes, ce sont celles qui se sont faites
00:55agresser par des gens qu'eux utilisent,
00:59expliquent comme étant eux-mêmes discriminés.
01:01Donc, c'est à dire qu'en fait, en réalité, l'auteur aujourd'hui,
01:04qui est pourtant sous OQTF, etc., qui a agressé, violé et tué Philippine,
01:09lui n'est pas un bon bourreau d'une certaine façon.
01:12Et Philippine n'est pas une bonne victime parce que son bourreau n'est pas le bon.
01:15Et ensuite, après, sur la question de qui est le coupable, qui est l'agresseur,
01:19ils appliquent la même logique.
01:21Donc, cette manière là, cette relation là,
01:24au fait de société, au fait de délinquance, au fait de criminalité,
01:27par justement le prisme du racialisme,
01:30le prisme également de ce que certains appellent le wokisme,
01:34est quelque chose qui est complètement dommageable.
01:36Et la difficulté que l'on a au niveau des pouvoirs publics,
01:39c'est que ces gens-là ont gagné, malheureusement, la bataille culturelle
01:43au sein des universités, puisque ils imposent aujourd'hui leurs règles,
01:46leurs normes et leur prisme de valeur dans les universités,
01:49alors que même que l'université est un temple du savoir et un temple
01:52justement qui doit être un sanctuaire contre ces idéologies-là néfastes.

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