Nicolas Sarkozy, ancien président de la République, explique son rôle actuel pour son camp politique. «Ce n’est pas à moi aujourd’hui d’incarner le combat politique», selon lui.
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00:00Vous savez, le fleuve est fidèle à sa source en allant vers la mer, et en allant vers la mer, on s'élargit.
00:08J'ai eu l'immense honneur d'être président de la République, j'ai fait une vie politique passionnante,
00:15je resterai passionné par la France jusqu'au bout, mais ce n'est pas à moi, aujourd'hui, d'incarner ce combat.
00:24J'interviens très peu dans les médias, ça faisait même presque 14 mois que je n'étais pas venu sur un plateau de télévision ou au micro d'une radio.
00:33Et vous êtes sur Europe 1 et vous êtes sur CNews ?
00:35Exactement.
00:36Et je vous en remercie.
00:37Mais c'est moi qui vous remercie de m'inviter, et la meilleure façon d'être utile pour moi, il y a assez de candidats,
00:43c'est de ne l'être en aucun cas, ce candidat.
00:46Ça ne veut pas dire que je n'ai pas des discussions avec le président Macron, que j'apprécie à titre personnel,
00:51ou avec Laurent Wauquiez, ou avec Bruno Retailleau encore hier soir, que je soutiens, parce qu'il a besoin d'être soutenu.
00:58Et je pense que c'est aussi utile que ça.
01:01Alors la gravité, on n'y est pas encore.
01:03Est-ce qu'on s'approche d'une crise de régime ou c'est excessif d'employer ce...
01:09Ce n'est pas du tout excessif.
01:11Il y a un worst case scenario qui est tout à fait possible, et c'est bien pour ça que je pense qu'il faut aider M. Barnier.
01:21Sous-titrage Société Radio-Canada