Vincent Hervouët, journaliste, revient sur l'interviews de l'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy.«Nicolas Sarkozy sait très bien à quel point la guerre est une horreur», selon lui.
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00:00Il y a une chose qui m'a frappé quand il a expliqué qu'en 2008, les Français n'avaient pas réalisé à côté de quoi ils étaient passés.
00:06Et je trouve qu'à quelques semaines de la présentation du budget, je pense que, et qu'en mesure dans quelle solitude se trouve aujourd'hui la France,
00:15notamment en Europe, notamment avec l'Allemagne, je me suis dit que ce défaut de pédagogie, de ne pas avoir expliqué aux Français la menace à laquelle ils venaient d'échapper,
00:28a été une grosse erreur, a été une lourde erreur. Ça, c'est la première chose qui m'a frappé. Il ne s'est pas expliqué, d'ailleurs, il ne s'en est pas expliqué
00:34pourquoi est-ce qu'il n'avait pas souligné, pourquoi il n'avait pas assez bien fait savoir à côté de quoi nous étions passés, pour que 15 ans après,
00:43on se retrouve dans la même situation, près de 20 ans après. – Et sur l'international ?
00:47– Sur l'international… – Parce qu'à un moment, on n'a pas de politique étrangère, vous avez eu des mots assez rudes.
00:53– Non, je trouvais qu'il avait été très ferme, assez clair, il connaît bien le Moyen-Orient, il connaît les acteurs du drame, il avait des relations médiocres
01:01avec Benjamin Netanyahou, mais il reconnaît le droit d'Israël à se défendre, et jusqu'au bout, il ne se paye pas de mots, il sait que la guerre,
01:09à quel point la guerre est une horreur, et que ceux qui la déclenchent doivent en assumer ensuite les responsabilités.