• il y a 2 mois

Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent reviennent sur l'interview exceptionnelle de Nicolas Sarkozy sur Europe 1.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete

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00:00Europe 1, 16h, 18h, on marche sur la tête. Cyril Hanouna.
00:0617h10 sur Europe 1, on est là, vous nous appelez 0 à 80, 29, 21.
00:10Nicolas Sarkozy, invité exceptionnel d'Europe 1 et CNews,
00:13a dit qu'on ne travaille pas suffisamment en France.
00:15L'ancien président de la République a également estimé
00:17que les 35 heures contre lesquelles il s'est régulièrement érigé
00:20n'étaient pas toujours effectuées.
00:22Qu'est-ce que vous en pensez, Gauthier Lebray ?
00:23Je pense que vous êtes d'accord avec Nicolas Sarkozy.
00:25Toutes les études le montrent, que le temps de travail moyen des Français
00:28a baissé et est plus bas que nos voisins européens.
00:32À part vous, ils le font énormément baisser autour de la table.
00:35La seule question que j'aurais à Nicolas Sarkozy,
00:38c'est pourquoi ne pas avoir supprimé les 35 heures
00:40quand il était président de la République,
00:42puisque ça a été fait sous Lionel Jospin pendant la cohabitation
00:45avec Jacques Chirac, Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn.
00:48Et surtout, il s'est opposé à toute hausse d'impôts,
00:51y compris sur les entreprises.
00:53Ça faisait partie de sa réponse globale sur comment réduire la dette
00:57et comment engranger des recettes.
01:00Parce que cette hausse d'impôts est en train de fracturer
01:04la majorité relative que s'est constituée Michel Barnier à l'Assemblée nationale
01:07avec une trentaine de députés de l'aile droite macronistes
01:10qui ont signé une tribune ce week-end
01:12pour dire qu'ils étaient complètement opposés à la hausse d'impôts,
01:14et y compris Gérald Darmanin ce week-end à Tourcoing.
01:17Gérald Darmanin qui a été excellent ce week-end à Tourcoing.
01:19Vous avez aimé son discours ?
01:21Il était fort, je suis désolé.
01:22Moi j'ai eu les poils.
01:24Et Dieu sait que j'ai peu de poils.
01:26Là j'en ai repoussé, j'ai même des poils que j'ai repoussés.
01:29J'ai des poils que j'ai repoussés.
01:31Travaille-t-on suffisamment en France pour Nicolas Sarkozy,
01:33invité exceptionnel d'Europe 1 et CNews ce lundi ?
01:35La réponse est non.
01:36Le problème économique de la France il est simple.
01:39Il est simple.
01:40Dame Mabrouk.
01:42On ne travaille pas assez.
01:44Qu'est-ce que ça veut dire Dame Mabrouk ?
01:46Dame Mabrouk.
01:47Le problème il est simple.
01:48Il est simple.
01:50On ne travaille pas assez.
01:51J'ai supprimé 150 000 postes de fonctionnaires.
01:54On m'a insulté pour ça.
01:56On m'a insulté Dame Mabrouk.
01:58Voilà.
02:00Merci.
02:02On a Nathalie en ligne avec nous.
02:04Bonjour Nathalie.
02:06Oui bonjour.
02:08Merci d'être avec nous.
02:09C'est Nicolas Sarkozy.
02:10De rien Nicolas.
02:12Vous nous appelez d'où Nathalie ?
02:14Du 93.
02:1693 je connais extrêmement bien.
02:18Je t'ai promenée avec Carla sur les quais de Bondy.
02:22Merci.
02:24Vous faites quoi dans la vie Nathalie ?
02:26Malheureusement je cherche un job.
02:28Ah bah voilà.
02:30Alors justement vous tombez bien sur ce sujet.
02:32Parce que vous voulez travailler.
02:34Voilà exactement.
02:36Donc quand on fait une généralité
02:38la France ne travaille pas assez.
02:40Les français entre guillemets.
02:42Et on dit quoi à ceux qui veulent bosser
02:44et qui ne trouvent pas en fait.
02:46Ou les employeurs ne répondent pas.
02:48Alors vous vous avez été licenciée suite à une liquidation
02:50de l'entreprise où vous avez travaillé.
02:52Et là depuis c'est la galère.
02:54C'est la galère. Et moi je veux bosser.
02:56Vous êtes dans quel domaine Nathalie ?
02:58Je m'en fiche.
03:00Franchement j'ai pas de domaine à titrer.
03:02C'est pas un souci.
03:04Même le salaire.
03:06Parce que dans l'esprit des employeurs
03:08dès qu'on est senior
03:10on coûte plus cher.
03:12Mais appelez-nous déjà. Contactez-nous.
03:14Et puis on verra ensemble.
03:16Pas forcément.
03:18Qu'est-ce qu'on fait pour les seniors
03:20en France en fait ?
03:22Qui veulent travailler et qui n'arrivent pas.
03:24Ça c'est un sujet.
03:26Et on n'en parle jamais.
03:28Et Nathalie elle veut travailler.
03:30Elle veut faire n'importe quoi.
03:32Même faire des rayons.
03:34Je m'en fous.
03:36Je veux bosser. Mais on ne répond pas.
03:38Je fais quoi ?
03:40Je vais devant et j'attends.
03:42Pour qu'on me dise que vous êtes trop vieille pour mettre un rayon.
03:44Vous allez avoir mal au dos. On va s'arrêter.
03:46Voilà.
03:48Donc pas faire une généralité.
03:50Il y en a qui veulent bosser
03:52et qui ne trouvent pas.
03:54Les seniors ils veulent bosser.
03:56Au contraire à la limite.
03:58Nous on n'est pas d'une génération où on reste au chômage.
04:00Moi je l'ai hyper mal vécu.
04:02Le licenciement
04:04après 30 années d'ancienneté
04:06pour une liquidation judiciaire.
04:08Ça fait mal.
04:10Ça fait combien de temps que vous ne travaillez pas ?
04:12Je fais des CDD.
04:143 mois, 6 mois.
04:16Ce n'est pas une situation
04:18pérenne.
04:20Vous avez une famille Nathalie ?
04:22J'ai un fils de 27 ans.
04:24Tant lui ça se passe bien, tant mieux.
04:26Mais je ne veux pas arriver au point
04:28à lui dire que je peux m'aider à payer mon loyer.
04:30On comprend bien Nathalie.
04:32Surtout que vous avez travaillé
04:34toute votre vie.
04:36J'ai fait 30 ans dans celle-là.
04:38Mais j'avais travaillé avant aussi.
04:40J'ai commencé à peine 18 ans.
04:42Attention Nathalie est jeune.
04:44Elle n'a que 57 ans.
04:50Quand on est en poste à 45 ans,
04:52on reçoit déjà un mail de l'ARH
04:54pour nous dire qu'on parle de la retraite.
04:58C'est incroyable.
05:00Et qu'est-ce qu'on fait pour ça ?
05:02Jamais on n'en parle.
05:04Les jeunes sont trop jeunes. Ils n'ont pas d'expérience.
05:06Les vieux sont trop vieux.
05:08Ils coûtent trop cher.
05:10Donc on fait quoi en fait ?
05:12Dites-nous.
05:14Qu'est-ce qu'on fait pour les seniors ?
05:16Donnez des aides aux entreprises pour les seniors
05:18comme vous donnez des aides pour embaucher
05:20des jeunes.
05:22On va nous réduire
05:24le temps de chômage.
05:26Attal a suspendu sa réforme.
05:28Mais il veut
05:30raccourcir la durée d'indemnité
05:32des chômeurs seniors.
05:34Donne-nous du boulot mon gars.
05:36On y va. Il n'y a pas de souci.
05:38Vous savez que dans la réforme de l'assurance chômage
05:40dont on verra demain quel avenir
05:42lui donne le Premier ministre
05:44il y avait une mesure comme quoi
05:46un traitement plus favorable
05:48à partir de 55 ans
05:50on prenait, il rajoutait les 2 ans.
05:52Ça n'allait arriver qu'à 57.
05:54On a vu pendant le débat
05:56sur la réforme des retraites
05:58qu'on fait beaucoup parler du travail
06:00de sa nature, de sa soutenabilité.
06:02Beaucoup de personnes nous disant
06:04notamment sur un métier où on ne peut pas télétravailler
06:06je ne pourrais pas aller
06:08jusqu'à l'âge légal de départ.
06:10Mon corps y comprime la fatigue psychique
06:12parce qu'elle peut être
06:14la pénibilité au travail n'est pas que physique
06:16elle peut être psychique. Il y a beaucoup de gens
06:18sur nos émissions qui ont dit
06:20on n'y arrivera pas.
06:22Le Président Sarkozy en s'adressant comme ça
06:24il a pu, je le dis,
06:26si ce n'est blessé en tout cas
06:28interpeller des personnes qui disent
06:30mais moi je ne peux pas travailler plus.
06:32Je suis à bloc et je ne sais même pas si je vais pouvoir aller au bout.
06:34Après, il y a en effet peut-être
06:36sur certains métiers
06:38sur certaines activités
06:40des choses à regarder. Mais à l'hôpital
06:42ils ne font pas 35 heures les pauvres.
06:44A l'hôpital ils n'arrivent même pas à se faire payer les heures sup.
06:46Donc ce n'est pas à l'hôpital
06:48à qui il faut demander de faire des efforts.
06:50Ils sont à tech.
06:52Ne me gueulez pas dessus Dartigold.
06:54J'ai été extrêmement courtois avec vous Dartigold.
06:56Nicolas Sarkozy parlait globalement, il ne parlait pas
06:58de l'hôpital, il ne parlait pas des milliers d'heures
07:00supplémentaires d'efforts.
07:02Je parlais globalement.
07:04Par exemple, les forces de l'ordre, on m'aurait demandé
07:06à en faire plus.
07:08Les hospitaliers ? Non.
07:10Les profs ? Non.
07:12C'est intéressant.
07:14Je parlais globalement,
07:16vous commencez à m'emmerder.
07:18C'est intéressant, on quitte le global pour parler des métiers.
07:20Très bien, merci Nathalie d'avoir été avec nous.
07:22Je vous en prie.
07:24Vous nous rappelez Nathalie.
07:26Si je trouve du boulot, un CDI surtout.
07:28Si vous trouvez un boulot, vous nous appelez aussi.
07:30D'accord Nathalie ?
07:32Je vous fais un gros bisou Nathalie, merci d'avoir été avec nous.
07:34On a avec nous, on a Justine.
07:36Justine.
07:38Justine ? Oui bonjour, oui je suis là.
07:40Justine, alors
07:42pour tout le monde. Vous m'entendez bien ?
07:44Oui bien sûr, pour tout le monde ici.
07:46Qui est là ?
07:48C'est Justine. Justine qui ?
07:50Justine Miseau.
07:52Merci Justine
07:54d'être avec nous sur Europe 1.
07:56Il est 17h18
07:5801.80.20.39.21
08:00Justine, vous
08:02habitez les Ardennes ?
08:04Oui, c'est ça. Côté de Sedan ?
08:06C'est ça. Oui, j'adore.
08:08Vous connaissez la région ?
08:10Là-bas ? Ah bon ?
08:12Vous avez sévi ? Je peux vous dire, j'ai même sévi auprès des sangliers
08:14là-bas. Ils ne peuvent pas y retourner.
08:16Oui, ils ne peuvent pas y retourner.
08:18Les sangliers me chargent.
08:20Merci Justine d'être avec nous. Vous faites quoi
08:22dans la vie Justine ?
08:24Je suis secrétaire comptable, je travaille avec mon mari.
08:26Oui, c'est ça. Il va bien le mari ?
08:28Il va très bien.
08:30C'est sympa de travailler avec son mari ?
08:32Ça va. Honnêtement, on s'en sort pas trop mal.
08:34C'est vrai ? C'est sympa.
08:36Moi, je travaille avec mon mec, Fabien Lequeuve.
08:38C'est vrai que ce n'est pas tous les jours facile.
08:40Ce n'est pas tous les jours rose, vous savez Justine.
08:42Justine, dites-nous tout sur ce qu'a dit Nicolas Sarkozy.
08:44Il a dit que les Français,
08:46il a dit globalement,
08:48le problème économique de la France est simple,
08:50on ne travaille pas assez. Qu'est-ce que vous en pensez ?
08:52Il pointait les 35 heures.
08:54Ce n'est pas une question qu'on ne travaille pas assez,
08:56c'est que je pense qu'on travaille mal en fait.
08:58On ne sait pas rentabiliser le travail
09:00et on a perdu la notion
09:02de la valeur du travail.
09:04Je suis assez bien placée
09:06pour en parler parce que nous, on est artisans
09:08et les heures,
09:10on ne les compte pas.
09:12Vous faites quoi, votre mari ?
09:14On pose des fenêtres.
09:16Très bien. Au cas par cas ?
09:18Non, pas du tout.
09:20C'est vraiment une petite structure familiale.
09:22Je me suis intéressé aux entreprises
09:24qui faisaient des fenêtres.
09:26Même le leader des fenêtres,
09:28il a un très petit marché, il doit être à 5-6%.
09:30Il y a beaucoup
09:32d'entreprises familiales. Je me suis beaucoup intéressé aux fenêtres.
09:34J'ai raison ou pas, Justine ?
09:36Oui, c'est ça. C'est exactement ça.
09:38Les gars, vous me demandez.
09:40Le week-end, vous vous intéressez à des secteurs comme ça ?
09:42Je m'intéresse à tous les métiers. Vous avez l'agriculture.
09:44Immobilier, vous êtes exceptionnel.
09:46Je m'intéresse aux gens.
09:48Vous m'avez sorti le prix du mètre carré.
09:50Merci Justine, vous êtes un amant.
09:52Je m'intéresse aux gens.
09:54Je me suis intéressé aux fenêtres.
09:56Le leader, il n'a que 5-6% du marché.
09:58Après, c'est beaucoup d'entreprises familiales.
10:00Justine fait partie.
10:02Vous travaillez sans compter ?
10:04Oui, c'est ça. Je pense qu'on ne sait pas redonner
10:06aux jeunes la notion de la valeur du travail.
10:08Il n'y a que depuis
10:10très peu d'années où l'apprentissage, par exemple,
10:12reprend une part belle
10:14au niveau de l'éducation. Mais avant, c'était
10:16quelque chose qui était un petit peu
10:18mis sous la table. Quelqu'un qui part en apprentissage,
10:20c'est parce qu'il n'était pas
10:22forcément bon à l'école,
10:24alors que ce n'est pas du tout ça. Je pense qu'il faut
10:26vraiment revaloriser le travail
10:28et arrêter aussi
10:30toute l'administratif et la technocratie
10:32qui ruinent
10:34vraiment le marché. Je vois, nous,
10:36quand on veut embaucher ou prendre un apprenti,
10:38déjà, il y a tout l'administratif qui se met
10:40en place, qui nous prend un temps énorme.
10:42Et puis,
10:44après, il y a aussi
10:46les gens qui ne veulent pas forcément travailler,
10:48parce que l'entreprise n'est pas non plus capable
10:50de donner des salaires exorbitants,
10:52parce qu'on a des charges à payer derrière.
10:54Et malheureusement, ils ont beaucoup plus facile
10:56de rester au chômage,
10:58malheureusement, on en est là, que de se lever
11:00tous les matins pour venir travailler.
11:02Et la valeur du travail,
11:04elle a perdu tout son sens. Et lui,
11:06on ne travaille pas assez, mais je trouve qu'on travaille très mal.
11:08Je suis assez d'accord avec vous, Justine,
11:10sur le terme de valeur du travail.
11:12Je pense qu'il y a beaucoup d'auditeurs qui doivent
11:14écouter sur Europe 1 17h22,
11:16qui doivent se dire, Justine,
11:18a soulevé le vrai problème pour moi, c'est la valeur du travail,
11:20qui est dépréciée.
11:22Et je suis assez d'accord avec vous, Justine, là-dessus.
11:24Non seulement, il y a les 35 heures,
11:26c'est ce qu'a fustigé le président de la République,
11:28lui, je pense qu'il a parlé en chef
11:30d'entreprise d'un pays. Et il se dit,
11:32le pays ne peut pas tourner rond
11:34avec les 35 heures. A priori,
11:36on ne peut pas y arriver. C'est ce qu'il est en train de dire.
11:38Nous, on ne peut pas. C'est sûr que les 35 heures, chez nous, elles n'existaient pas.
11:40Il a évoqué à la fois pour les entreprises privées,
11:42mais aussi dans les administrations.
11:44Il dit que ça ne peut pas fonctionner, Gauthier Lebril.
11:46Bien sûr. Mais en plus, il y a un côté
11:48très disparate, parce qu'on a cité
11:50policiers, infirmiers, professeurs,
11:52évidemment, qui sont en première ligne, qui travaillent
11:54énormément, je pense, surtout
11:56là-dessus, aux policiers et
11:58au monde de l'hôpital. Et puis après, vous avez des administrations,
12:00je ne sais pas pourquoi, je pense à ça,
12:02l'Amérique de Paris, où on apprend que
12:04tout le monde travaille en dessous de 35 heures.
12:06Donc, c'est ça qui n'est plus possible, c'est d'avoir
12:08des disparités aussi grandes. Le problème à l'Amérique de Paris aussi,
12:10c'est déjà qu'ils ont 4 heures de trajet aller-retour.
12:12Je prends un exemple très précis, mais dans
12:14l'administration, il n'en reste pas beaucoup de temps.
12:16Il y a trop d'administrations en France, de toute façon.
12:18L'administration, ça coûte trop cher
12:20et ça ne travaille pas
12:22toujours autant que ceux qui ont
12:24les mains dans le cambouis.
12:26D'Artigolles, vous qui êtes la sagesse
12:28de cette émission, enfin la sagesse,
12:30voilà, sagesse, oui.
12:32Oui, c'est bien ça.
12:34Qu'est-ce que vous en pensez ?
12:36Ce que dit Gauthier est vrai.
12:38Elles sont quoi ?
12:40Elles sont le gaz ou quoi ?
12:42Parce que Justine a raison aussi.
12:44Elle a raison et j'espère qu'elle ne sera pas frappée par
12:46l'une des mesures peut-être dans les tuyaux
12:48des annonces sur
12:50la réduction des aides pour les alternants.
12:52Or, l'alternance, c'est
12:54souvent un premier pas dans l'entreprise
12:56qui permet après d'obtenir un CDD ou un CDI.
12:58Exactement.
13:00J'espère qu'ils ne vont pas taper
13:02sur les alternants parce que c'est
13:04un chemin vers l'emploi qui est
13:06très positif.
13:08Gauthier, il est alternant maintenant, il est super permanent.
13:10C'est génial, c'est génial l'alternance.
13:12Ça il s'avoue.
13:14Il donne un premier salaire.
13:16Mais je suis...
13:18Je suis d'accord sur le
13:20terme valeur-travail mais j'y mets une autre
13:22dimension, peut-être, c'est aussi
13:24est-ce que des personnes qui font
13:26du travail, est-ce qu'on leur dit toujours que
13:28leur travail est utile pour la société ?
13:30Toutes les personnes qui sont
13:32dans les domaines de l'aide aux personnes,
13:34qui sont des boulots très difficiles
13:36au petit matin ou le soir,
13:38souvent des temps partiels imposés,
13:40des horaires décalés,
13:42très souvent ces personnes-là, elles ont
13:44le sentiment de ne pas être...
13:46C'est pas qu'une question salariale, de ne pas être valorisé
13:48pour ce qu'elles apportent dans la société.
13:50Exactement.
13:52Et ça aussi, on pourra peut-être
13:54reconsidérer les choses, que notre société dise
13:56davantage merci à des personnes qui en font
13:58beaucoup, pas simplement au moment des crises sanitaires.
14:00C'est ce que j'allais dire, on y a cru pendant le Covid.
14:02Merci à tous. Justine, je voudrais vous dire
14:04merci d'avoir été avec nous sur Europe 1.
14:06Vous embrassez votre mari.
14:08Je m'intéresse aux fenêtres, je suis à fond avec vous.
14:10Ne vous inquiétez pas.
14:12Je suis là si vous voulez en parler tous les jours.
14:140180 20 39 21. Je suis sur Europe 1
14:16de 16h à 18h. Vous savez où me trouver Justine.
14:18Vous embrassez votre mari. D'accord ?
14:20Merci, bonne continuation. Merci beaucoup.
14:22Merci d'avoir été avec nous. On va se retrouver dans un instant. Vous continuez à nous appeler.
14:240180 20 39 21.
14:26On est sur Europe 1.
14:28On ne travaille pas assez. Qu'est-ce que vous en pensez ? Dites-nous.
14:30On a Michel, on a Guillaume, on a Alexandre
14:32et on veut énormément d'auditeurs
14:34qui nous appellent parce qu'on va en prendre beaucoup
14:36dans quelques minutes sur Europe 1. A tout de suite.
14:3816h18h
14:40Cyril Hanouna sur Europe 1.
14:42Europe 1. 16h18h
14:44On marche sur la tête.
14:46Cyril Hanouna.
14:48On marche sur la tête et on a énormément d'auditeurs qui nous appellent.
14:500180 20 39 21.
14:520180 20 39 21.
14:54Travaille-t-on suffisamment en France
14:56pour Nicolas Sarkozy, invité
14:58exceptionnel d'Europe 1 et ses news ce lundi.
15:00Il a été très bon d'ailleurs. Je suis désolé.
15:02Il y a une incarnation.
15:04Il y a une incarnation. Je suis désolé.
15:06Sur la forme, il y a une incarnation.
15:08C'est autre chose que la classe politique actuelle.
15:10Non, mais je parlais des autres.
15:12C'est très bien
15:14de qui je parle.
15:16De tous les autres. Bah oui, le chroniqueur de quotidien.
15:18Ah, celui qui a suivi.
15:20Oui, exactement.
15:22Qui a fait l'intérim entre Sarkozy et Macron.
15:24Le chroniqueur de quotidien.
15:26Il est drôle.
15:28Tout le monde dit qu'il fait de la politique facile.
15:30Vous êtes durs.
15:32Il a gagné l'élection présidentielle.
15:34On n'a rien dit. On n'a pas dit qu'il avait perdu.
15:36Quand Nicolas Sarkozy a voulu revenir
15:38sur les primaires LR
15:40en 2016.
15:42Il a été éliminé
15:44au premier tour.
15:46Quel rockeur. Quel agreur.
15:48Qui m'a mis d'artillerie ?
15:50Qui m'a mis ce mec ?
15:52C'est Fillon qui est arrivé en 1.
15:54Qui est ce mec ?
15:56C'est bon, tu ne vas pas nous refaire
15:58le peloton d'arrivée.
16:00Rappelle-lui qu'Hollande, il ne s'est même pas représenté.
16:02Oui, vous avez raison.
16:04Dans une déclaration.
16:06Même pas dans la capacité de se représenter.
16:08Il s'est fait avoir par Emmanuel Macron.
16:10Merci. C'est bon.
16:12J'en ai marre.
16:14Très bon.
16:16Avec la Hollande, ça suffit.
16:18Alexandre est avec nous. Bonjour Alexandre.
16:20Merci d'être avec nous.
16:22Bonsoir à toutes et à tous.
16:24Merci de m'accueillir.
16:26Vous nous appelez d'où ?
16:28Du Loiret, d'Orléans.
16:30Je suis allé un jour à Orléans.
16:32J'avais fait mon premier
16:34casting radio à Orléans.
16:36Il y avait le siège
16:38de groupe radio qui avait
16:40Voltage. C'était à Orléans.
16:42C'est bien passé ?
16:44Non. Je n'ai pas été pris, malheureusement.
16:46Donc Orléans, ça reste
16:48un mauvais souvenir.
16:50Après, je suis allé voir
16:52un pote là-bas.
16:54Le Duc d'Orléans.
16:56T'es très pote avec moi. Je suis passé
16:58le voir. On était très proches à l'époque.
17:00Alexandre, vous voulez nous parler de Nicolas Sarkozy
17:02qui a dit qu'on
17:04ne travaille pas assez en France.
17:06Pour ma part, je voulais
17:08aborder d'autres sujets.
17:10C'est important dans le sens où
17:12je trouve qu'il a été très simpliste
17:14là-dessus parce qu'il s'adressait
17:16sur moi et une majorité de la population.
17:18Il devait faire passer son message
17:20un peu comme un effet de langage.
17:22Pour ma part, j'ai été encore une fois déçu
17:24de ce qu'il a dit.
17:26Est-ce qu'il va revenir dans la politique ?
17:28C'est l'impression qu'il m'a donnée.
17:30Non, il ne va pas.
17:32Il l'a dit d'ailleurs.
17:34D'accord. On verra du coup.
17:36Par le fait, c'est
17:38le problème qu'il a dit que c'était une fatalité
17:40ce qui s'était passé.
17:42Moi, je trouve ça léger.
17:44Ensuite, il a dit qu'il y avait quand même
17:46417 articles à négocier
17:48avec l'Europe
17:50sur un traité qui avait été établi
17:52depuis un bon temps.
17:54On considère aussi qu'il y a la CEDH
17:56qui est derrière tout ça.
17:58Il a dit le contraire.
18:00Il a dit qu'il fallait faire quelque chose.
18:02Il a dit que ce n'était pas une fatalité
18:04ce qui était arrivé à Philippine, justement.
18:06Vous voyez, vous,
18:08négocier avec la Commission européenne
18:10sur 417 articles
18:12sachant que la dernière loi immigration
18:14en France avec le Conseil constitutionnel
18:16a réussi à tout démonter
18:18quasiment. Vous pensez que ça va être bon ?
18:20Moi, je suis un peu en désespoir
18:22là-dessus. Disons que j'ai très peu
18:24d'espoir sur la suite des événements.
18:26Je suis très pessimiste.
18:28Dans l'idée,
18:30on voit qu'à la CEDH, le Conseil constitutionnel,
18:32M. Retailleau a tenu un discours
18:34qui m'a plu, honnêtement.
18:36Maintenant, il y a M. Migaud
18:38qui est derrière.
18:40Pour le référendum, c'est
18:42l'initiative du chef d'État.
18:44Donc, il dépend d'énormément de monde
18:46qui n'a pas forcément d'intention
18:48de faire changer les choses,
18:50pour ma part.
18:52Nicolas Sarkozy
18:54a dit le contraire. Il a dit qu'il n'avait pas de fatalité
18:56à ce qui était arrivé à Philippine.
18:58Il a même parlé de triple erreur politique, judiciaire,
19:00administrative.
19:02Et ce qu'il a proposé, c'est un Conseil,
19:04un gouvernement même,
19:06avec tous les ministres de l'intérieur, qui élirait
19:08en leur sein un président
19:10pour mener une politique commune,
19:12pour répondre aux problèmes
19:14liés à l'immigration, à l'échelle européenne,
19:16puisque la France, toute seule, c'est compliqué.
19:18On l'a vu, évidemment, avec ce qui s'est passé,
19:20puisque le meurtrier de Philippine est arrivé par l'Espagne.
19:22Et avec l'espace Schengen et l'ouverture des frontières,
19:24il est passé, comme vous et moi,
19:26entre l'Espagne
19:28et la France. Donc, c'est cela qu'a proposé
19:30Nicolas Sarkozy, qui, justement, a eu un discours
19:32assez proche de celui de Bruno Retailleau,
19:34puisqu'il a dit que l'immigration était un problème.
19:36Il n'a pas dit que l'immigration n'est pas une chance,
19:38mais il a dit que l'immigration était un problème.
19:40Donc, au contraire, il a eu un discours plutôt
19:42à droite et assez ferme, ce matin.
19:44Il a aussi indiqué que
19:46la personne qui s'occupait de l'espace Schengen
19:48était un illustre inconnu
19:50et que ça devait changer.
19:52Vous pensez sincèrement que la Commission européenne,
19:54les financiers qui suivent
19:56la Commission européenne,
19:58l'ensemble des... Parce que, en fait,
20:00si vous voulez, moi, ma métaphore, c'est ça. On est au centre,
20:02on est sur une toile d'araignée qui fait des
20:04milliers de kilomètres, et nous, on est en train
20:06de se concentrer sur le centre. Voilà.
20:08Et la toile d'araignée, c'est les finances,
20:10c'est les différentes institutions,
20:12les différents intérêts de chacun, de chaque parti,
20:14que ce soit le MEDEF, l'ensemble, tout ça,
20:16tout ça. Et quand on prend tout ça,
20:18c'est un beau bordel, et on s'aperçoit qu'au final,
20:20c'est bien de donner des punchlines comme ça.
20:22Mais vous y croyez vraiment
20:24que ça va se faire ? Parce que moi, je ne
20:26pense... Enfin,
20:28j'y crois vraiment... Enfin, j'aimerais
20:30vraiment y croire, si vous voulez.
20:31– Il aimerait y croire, mais il ne croit pas du tout, Alexandre.
20:33Sur un repas... – Ah bah merde, absolument pas !
20:35Mais absolument pas !
20:37– Il y a des raisons de ne pas y croire, je ne bouge pas depuis des années.
20:39– J'espère vraiment, c'est un moment de fraîcheur, parce que
20:41d'une certaine manière, il n'y a qu'une chose qui m'a vraiment
20:43fait plaisir dans cette histoire-là, c'est qu'enfin,
20:45le dialogue se libère.
20:47C'est-à-dire que les idées qui ont été données là,
20:49ces dernières dents, il y a deux ans,
20:51n'auraient même pas pu être une
20:53once de ça. Sinon, ça aurait été tout de suite
20:55la cata... Voilà.
20:57Ça y est, c'était la fin, quoi. Vous voyez ce que je veux dire ?
20:59– Bien sûr. – Donc les mentalités changent.
21:01Et voilà. Bon. Après,
21:03moi, Sarkozy, c'était
21:05un discours...
21:07Sarkozy est un très bon communicant.
21:09Ça, là-dessus, il n'y a rien
21:11à redire. Il a été très très bon.
21:13Mais quand on dit, entre guillemets, qu'on connaît
21:15un petit peu l'ensemble
21:17et les intérêts de chacun, on se dit
21:19qu'en fait, c'était du vent.
21:21– Alors Nicolas Sarkozy,
21:23il n'est plus en fonction. – Véritablement. C'est vrai que c'est bien ce qu'il a dit.
21:25J'adore.
21:27– Il donne son avis d'ancien président
21:29et il donne... – J'entends vos témoignages,
21:31monsieur, mais il y a peut-être une opportunité pour Michel Barnier.
21:33On en a discuté la semaine dernière dans cette émission.
21:35On dit que son temps est compté.
21:37Mais pourquoi est-ce qu'il ne dirait pas demain ?
21:39Bon, ben, on prend pouvoir d'achat,
21:41on prend immigration, on se donne six mois,
21:43on le règle. – C'est ce que j'ai dit ici. – Oui, il y a la semaine
21:45dernière. – Alors, vous voulez faire partie de mon gouvernement
21:47ou quoi ?
21:49Eh, lui, tranquille, la gueule enfarinée, il arrive,
21:51il reprend mes idées tranquille. – Ah, mais c'est sa spécialité ?
21:53– Non, mais attendez, Gauthier Lebray, tu l'as vu ?
21:55– Ah, mais c'est sa spécialité ? – Tu l'as vu ?
21:57– Je l'ai démasqué, même.
21:59– C'est le principe même de la politique, on récupère les idées des autres.
22:01– Est-ce qu'on a une archive ?
22:03– Non, mais alors, moi, je suis à deux doigts de quitter ce plateau.
22:05Je suis à deux doigts de dire aux auditeurs d'Europe 1...
22:07– Cyril, on a une archive ou pas ?
22:09– Alors, qui a l'antériorité de l'idée ?
22:11– Moi, je suis témoin, c'est évidemment Cyril.
22:13C'est évidemment Cyril. Et Olivier...
22:15– Mais vous devriez être flatté !
22:17– Non, non, mais vous citez...
22:19– Je vais lui faire un procès.
22:21– Ça s'appelle du vol.
22:23– Il faut savoir que d'une semaine à l'autre,
22:25je n'ai aucun souvenir.
22:27– Très choqué, moi.
22:29– C'est tableux.
22:31– Il pourrait faire ça.
22:33– C'est ce qu'on a dit, bien sûr.
22:35Alexandre, vous nous écoutez souvent sur Europe 1 ?
22:37– Oui, oui, très souvent.
22:39– Vous êtes d'accord que c'est moi qui l'ai dit,
22:41ça, la semaine dernière ?
22:43– Tout à fait.
22:45– Merci, Alexandre.
22:47– C'est du niveau de la récréation.
22:49– Règle numéro 1, le chef a raison.
22:51Règle numéro 2, le chef a tort.
22:53– Je ne peux pas parler, s'il vous plaît, calmez-vous.
22:55Merci, vous avez bien raison, j'ai bien aimé vos deux règles,
22:57Alexandre, merci.
22:59Alexandre, en tout cas,
23:01j'espère que vous vous trompez.
23:03– J'espère que je me trompe.
23:05J'espère franchement que je me trompe.
23:07Parce que je vois, en fait,
23:09que toutes les idées qui...
23:11Enfin, je ne vais pas faire trop dans le vague,
23:13mais je vais en terminer là-dessus.
23:15Les idées qui sont données font vraiment plaisir,
23:17sont vraiment intéressantes.
23:19Les idées sont bonnes, vraiment.
23:21On enlève l'AMU, la NANI,
23:23même jusqu'au droit du sol,
23:25imaginez...
23:27Il y a tout plein de choses comme ça qui seraient très intéressantes.
23:29Les OQTF à 100%,
23:31on enlève les 800 millions qu'on doit à l'Algérie,
23:33comme ça, quand les visas,
23:35les 800 millions et les transferts monétaires
23:37seront arrêtés, l'Algérie va vite
23:39revenir en arrière.
23:41Mais bon, on mettra le traité de 68
23:43en l'air aussi, tant qu'à faire.
23:45Et puis, à partir de là,
23:47ça va les calmer. Ne vous inquiétez pas,
23:49ça va les détendre.
23:51Et là-dessus, moi, ce que je comprends,
23:53c'est qu'il y a trop de choses, si vous voulez,
23:55et pour pas trop faire dans le vague,
23:57les mots qu'on a donnés là,
23:59c'est d'utopie.
24:01C'est d'utopie dans ce monde actuel. On sait
24:03comment est fait. Je vais vous donner un exemple,
24:05juste comme ça.
24:07Alors bon, j'arrête là du coup.
24:09Simplement,
24:11je suis très dubitatif.
24:13J'espère que vous vous trompez,
24:15je vous fais de gros bisous Alexandre, merci d'avoir été avec nous.
24:17J'espère que je me trompe, et gros bisous à tout le monde.
24:19Et vous nous rappelez vite, quand on voit
24:21comment évoluent les choses, et vous nous rappelez
24:23pour qu'on fasse un petit point.
24:25Avec grand plaisir, et j'espère vous dire que j'avais tort,
24:27et franchement, je suis désolé d'avoir dit ça.
24:29Moi aussi, j'espère vous dire que vous avez eu tort.
24:31Merci Alexandre d'avoir été avec nous sur Europe 1.

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