• il y a 2 mois
Laure Lavalette, porte-parole du Rassemblement national à l’Assemblée nationale et députée du Var, était l’invitée du Face-à-Face de ce mardi 1er octobre. La députée a réagi aux mesures annoncées par Michel Barnier concernant le budget de rentrée, et notamment à d'éventuelles hausses d'impôts.

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Transcription
00:00Déjà, ce budget, c'est l'arlésienne. On aurait dû l'avoir aujourd'hui, en principe, c'est traditionnellement le 1er mardi d'octobre.
00:06Il se trouve que nous ne l'avons toujours pas. On ne sait pas exactement quand est-ce qu'on va l'avoir.
00:10Je pense qu'en fait, ils ont eu peur aussi en voyant l'étendue, l'étendue et le gouffre abyssal.
00:17Il faut être honnête quand même, Laure Lavallette. Les ministres ont pris leur poste il y a deux semaines.
00:22Souvenez-vous quand nous demandions un audit des comptes publics et qu'on nous disait au secours,
00:26bien sûr qu'effectivement, ça avait de l'intérêt parce que Michel Barnier le dit lui-même,
00:31on est quand même à deux doigts du gouffre et je pense que tout le monde en est conscient.
00:35Nous, nous serons très attentifs à ce que ça ne soit pas les Français qui payent la facture des mauvais choix politiques.
00:41Quand vous travaillez, quand vous vous levez le matin, vous devez pouvoir payer vos factures et vivre dignement de votre travail.
00:46Il faut savoir qu'aujourd'hui, à partir du 10 du mois, il y a un tiers des Français qui n'ont que 100 euros pour finir le mois.
00:51Il y a des gens, moi je crois sur ma circonscription, je me souviens à Lavallette du Var, des gens qui m'arrêtaient pour me dire on ne dîne pas le soir.
00:57Évidemment, il faut choisir entre se chauffer ou dîner. C'est intolérable et nous ne tolérerons pas que cette classe sociale,
01:03que ces gens qui se lèvent pour travailler soient encore taxés. Je vais vous dire, effectivement, un budget pour que les gens comprennent bien,
01:09c'est entre ce que vous gagnez et ce que vous dépensez. Là, à priori, on a 25% d'écart, on dépense 25% de plus que ce que nous rentrons dans les caisses de l'État.
01:17J'ai des idées, j'en ai plein. Déjà, il y a des mauvaises dépenses. Quand vous voyez la bureaucratisation de l'État, on dit qu'il y a 1200 agences.
01:24C'est vos collègues qui sortent cette étude-là. 1200 agences pour 80 milliards d'euros par an, c'est absolument colossal.
01:31Nous, nous pensons qu'on peut déjà faire confiance à nos hauts fonctionnaires qui sortent de grandes écoles et qui peuvent déjà donner tout leur conseil.
01:38Donc pas besoin d'aller demander à des agences.
01:39Exactement, ni à des comités. 80 milliards d'euros, c'est colossal.
01:44Ça veut dire aussi des gens qui vont être mis sur la paille.
01:46D'accord, on va faire différemment.
01:47N'empêche que c'est une économie, il va falloir dégraisser l'entourage de cet État.
01:51Il y a l'immigration. Vous savez que si on donne la priorité aux Français ou aux étrangers qui peuvent justifier d'avoir travaillé 5 ans équivalent en plein,
02:00nous voulons réserver les aides sociales de solidarité aux Français.

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