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Laure Lavalette, porte-parole du Rassemblement national à l'Assemblée nationale et députée du Var, était l’invitée de Face à BFM ce mercredi 5 février sur BFMTV.

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Transcription
00:00Il y a des jours dans la vie politique et surtout dans la vie politique d'opposition où vous êtes obligés de prendre des décisions entre deux choix qui ne vous conviennent ni l'un ni l'autre.
00:10Effectivement, nous aurions pu voter cette motion de censure mais ça n'aurait eu aucun effet puisque les socialistes ont sifflé la fin du match en effectivement se couchant ou s'alliant avec cette espèce de majorité macroniste LR.
00:26Et vous, vous faites quoi alors que vous ne votez pas la censure ?
00:28Ils ont donné le ton, M. Benjamin Djamal, c'est eux qui ont quand même donné le ton mais voilà.
00:33Nous, on pense, vous savez, sur le terrain, les Français nous disent dans la même phrase qu'ils veulent faire tomber ce gouvernement mais qu'ils ont envie de stabilité.
00:39Je pense que ce qui ressort de cette phrase-là, c'est en fait l'aversion des Français maintenant pour Emmanuel Macron mais les Français sont légitimement inquiets aussi de ne pas avoir de budget.
00:50Ce budget, il n'est pas bon, nous l'aurions vraiment combattu s'il n'avait pas été passé en force avec un 49-3.
00:57La vraie question qu'il faut se poser, que nous nous sommes posées, c'est est-ce qu'avec ces gens-là, nous aurions pu avoir un meilleur budget dans un mois ou dans deux mois ?
01:04La réponse est évidemment non.
01:06Pour avoir un autre budget, il faut, je pense, attendre des élections futures et que pour le moment, Marine Le Pen arrive à la présidence de la République.
01:13L'argument que vous venez d'utiliser, je ne le comprends pas, il m'étonne en réalité.
01:17J'ai souvenir d'élus du Rassemblement national qui justement n'attendaient pas de savoir ce qu'allait faire le parti socialiste pour prendre une décision.
01:27Mathématiquement parlant, vous êtes d'accord qu'il faut que toutes les oppositions se mettent d'accord pour faire tomber un gouvernement et d'ailleurs, c'est plutôt heureux.
01:37Nous aurions peut-être réfléchi différemment, mais oui, évidemment, peut-être que nous aurions réfléchi différemment.
01:42En tout cas, là, c'est sûr que de toute façon, le match était déjà plié au moment où les socialistes ont dit qu'ils ne voteraient pas cette motion de transition.
01:50La bonne nouvelle, ce soir, c'est que c'est la fin du nouveau front populaire, de la fin de cette escroquerie où il n'y avait pas finalement de programme commun.
02:01Les socialistes tellement attachés à la répondre des traites...
02:03Ce que vous dites est trop important pour qu'on ne s'y arrête pas.
02:06La réponse sur les éléments de langage sur la gauche, vous venez de dire.
02:08Si le parti socialiste avait pris une autre décision, nous aurions peut-être pris une autre décision.
02:16Mais c'est-à-dire que vos convictions dépendent en fait de ce que font Olivier Faure et Boris Johnson.
02:19Mais laquelle était la décision que nous ayons prise ? De toute façon, elle ne faisait pas tomber le gouvernement.
02:23Mais non, mais ce n'est pas comme ça qu'on réfléchit.
02:26Est-ce que de voter cette motion de censure, vous pensez que ça aurait amélioré le quotidien des Français ?
02:31Evidemment que non, puisque de toute façon, ce gouvernement-là ne serait pas tombé.
02:35Et même si ce gouvernement-là était tombé, on aurait eu un mercato différent.
02:38Madame Prima serait peut-être passée à l'écologie.
02:41On aurait eu des changements, mais tant qu'il n'y a pas de trajectoire différente,
02:46tant qu'on n'a pas des budgets qui veulent faire des économies structurelles,
02:49qui veulent s'attaquer à l'immigration, qui veulent s'attaquer à l'Union européenne,
02:53qui veulent s'attaquer à la fraude, à ce moment-là, il ne changera pas.

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