• le mois dernier
Retraçons 50 ans d’histoires d’évolution et innovation des transports sur l’aire grenobloise au travers d’images d’archives inédites et de témoignages.

Category

📺
TV
Transcription
00:00Située en fond de vallée et encadrée par des montagnes, l'air grenobloise est un territoire
00:15où la question des transports en commun constitue un enjeu central.
00:19Cela fait partie de son histoire, de son identité, de son ADN.
00:25Depuis 50 ans, le SMAG, syndicat mixte des mobilités de l'air grenobloise et ses prédécesseurs,
00:31travaille et structure les connexions entre le centre de Grenoble et sa périphérie.
00:36Il imagine comment optimiser ses flux et cherche à apporter des réponses adaptées,
00:41concertées et pensées collectivement pour répondre aux besoins toujours plus grands
00:45en matière de déplacement.
00:47L'organisation des premiers transports en commun sur la région grenobloise date du milieu des années 1850.
00:58Il y a eu quatre sociétés de tramway sur la région grenobloise.
01:02Le dernier service de transport de voyageurs en tramway électrique, c'était le dimanche 31 août 1952.
01:08Nous sommes dans une période où les transports en commun ont quasiment disparu puisque nous avons,
01:12malheureusement à cette époque-là, démonté les dernières lignes de tram qui s'éteignent
01:16dans le territoire à la fin des années 1950.
01:18Certains se souviennent ici de ces fameux bus avec antenne qui ont jalonné notre jeunesse
01:23et que nous aimerions bien d'ailleurs voir revenir dans le territoire et nous y travaillons.
01:27Le tram s'était dépassé à l'époque, les tramways-là sont arrivés, c'était formidable,
01:30il n'y avait pas de rail, ils circulaient dans la circulation, ils pouvaient se déporter plus facilement.
01:34Donc bon, ils avaient décidé de mettre en service des trolleys-bus,
01:37puis quand même aussi ils se sont dit on va mettre en service des autobus.
01:40Donc la première ligne de trolleys-bus c'était le 29 juillet 1947
01:43et la première ligne d'autobus un an et demi après, le 1er janvier 1949.
01:46Mais c'est une époque où le transport en commun est plus limité qu'aujourd'hui dans son organisation.
01:51J'ai commencé une société où il y avait des cars qui n'en pouvaient plus,
01:55des cars qui étaient vieux, puisque à l'époque la LGTE achetait du matériel d'occasion.
02:01Les bouchons on les a connus assez tôt, par rapport à d'autres villes,
02:04d'autres agglomérations totalement plates ou à peu près plates,
02:07où les gens pénètrent un petit peu de partout.
02:09Dans les années 60, comme il y avait de plus en plus d'automobiles,
02:12ça arrivait à créer de gros problèmes.
02:13En juin 1973, le département de l'Isère et l'ancêtre de la métropole, le SIEPARG,
02:20décident ainsi de s'associer pour créer le SMTC, le syndicat mixte des transports en commun,
02:25afin d'organiser le premier réseau de transport collectif local.
02:29Une alliance qui va permettre une nouvelle révolution dans l'ère grenobloise
02:33en matière de déplacement avec l'apparition des premières offres de transport collectif
02:38structurées à l'échelle du territoire.
02:40Et c'est lui le SMTC qui s'est mis à étudier à fond ce qu'il fallait faire.
02:44Quatre ans après, en 1978, le parc avait quasiment doublé
02:48et il n'y avait plus que des véhicules neufs.
02:51Le matériel a évolué, les chauffeurs ont évolué,
02:54donc ça s'est modernisé, on a eu du matériel bien moderne.
02:57Comme vous avez pu voir à Grenoble, il y a beaucoup de voies réservées pour les bus.
03:00Non, c'était une grosse avancée dans les transports.
03:05Riche et dense en universités et en instituts de recherche,
03:09l'ère grenobloise abrite un véritable écosystème de l'innovation.
03:13Et si les transports en commun ont toujours été à la pointe sur le territoire,
03:17ce n'est pas un hasard.
03:19Cette synergie avec la culture locale de recherche est ainsi un puissant moteur
03:23pour offrir des transports collectifs toujours plus performants et accessibles.
03:28Nous, là où on a été vraiment précurseurs, c'est l'accessibilité.
03:32On a pris beaucoup de soins pour les personnes handicapées.
03:35Ça, c'est vraiment une évolution qui est incroyable.
03:37Comme tous les bâtiments publics devaient être accessibles, les transports en commun aussi.
03:40C'est vraiment à la pointe du progrès dans les villes.
03:43Regardez, on a un chausson.
03:45Comment une personne peut descendre avec les escaliers ?
03:48Avec un chariot, ce n'est pas possible.
03:49Si quelqu'un ne l'aide pas, il ne peut pas descendre.
03:50C'est comme ça. C'est vraiment évolué.
03:52Il y a eu ces bus qui sortaient une palette pour prendre les fauteuils roulants.
03:57C'était une fierté de voir que Grenoble était à la pointe de la modernité dans ce sens-là.
04:02Je pense qu'à une époque, il y a beaucoup de handicapés
04:05qui sont venus vivre sur Grenoble justement
04:07par la cause de cette mobilité qui a été facilitée.
04:10Il va notamment y avoir la création de la Semitag,
04:12la société qui exploite le réseau de transports en commun de l'agglomération grenobloise.
04:17Semitag, société d'économie mixte des transports de l'agglomération grenobloise.
04:21La Semitag a donc été constituée et créée le 1er janvier 1975.
04:25Donc beaucoup plus de services.
04:27C'est vrai que les gens, ça a commencé à devenir intéressant au niveau de transports en commun.
04:31La plus grande critique qui a été apportée à la SGTE,
04:35c'est que c'était un réseau concentrique.
04:36Mais il n'y avait aucune connexion d'un quartier à un autre quartier.
04:39Donc ça, c'est grâce au SMTC à la Semitag qu'en 1980,
04:44il y a eu une première ligne qu'on appelle Dorocade,
04:46qui partait d'un point, qui allait sur un autre point, sans passer du tout par le centre-ville.
04:50C'est en 1981, ils avaient décidé de supprimer ce qu'on appelle une alvéole.
04:55C'était mieux pour les voyageurs parce qu'ils étaient plus à l'aise avec les alvéoles.
04:58C'était mieux pour les voyageurs parce qu'ils étaient transportés plus rapidement.
05:01Et puis comme les véhicules faisaient plus rapidement leurs courses,
05:04éventuellement, ils pouvaient rajouter une course de plus sans que ça coûte rien du tout.
05:07Le bus, il s'arrêtait le long du trottoir et il repartait en ligne droite.
05:11Grâce au SMTC et à la Semitag, le réseau se développait, se développait.
05:17Il y a une ligne, c'est la ligne numéro 15.
05:19Avant, quand il y avait 4000 voyageurs par jour, il fallait un bus toutes les 15 minutes.
05:23Et puis après, ils sont passés à 12 000 voyageurs par jour.
05:27Ils ont mis un bus toutes les 5 minutes.
05:30Et puis après, ça a monté à 20 000 par jour.
05:34En 1978, ils ont dit, maintenant, il faut encore monter en puissance.
05:37Ils ont acheté des autobus articulés.
05:39Et là, on était donc à un bus toutes les 4 minutes.
05:42Nous avons aussi été dans les premiers à inventer les tarifications plus innovantes.
05:46Et je pense notamment aux tarifications solidaires,
05:49qui ont été aussi une spécificité du territoire et qui, aujourd'hui,
05:52inspirent beaucoup de nos collègues dans d'autres régions de France.
05:58Dans un autre registre, la préparation et l'accueil des Jeux olympiques à Grenoble en 1968
06:03a été une formidable opportunité pour impulser de nouvelles perspectives
06:07et repenser l'espace urbain et l'offre de transports en commun
06:11pour répondre à l'afflux de personnes et à la demande accrue de déplacement.
06:15Les Jeux olympiques de Grenoble ont apporté beaucoup de changements dans Grenoble.
06:19Il y a tellement de travaux pour les Jeux olympiques, c'était gros, gros, gros.
06:23Et à l'époque, il n'y avait pas de trame.
06:25Ce qu'il y a, c'est qu'à l'époque, on avait 14 lignes de transports en commun,
06:284 lignes de trolleybus et 10 lignes d'autobus.
06:31On savait très bien que ça n'allait pas être suffisant.
06:33Donc, la SGTE avait loué des autobus du réseau de Lyon, transports en commun lyonnais.
06:38D'autre part, il avait été décidé de créer 3 lignes supplémentaires,
06:42plus 2 navettes, qui étaient totalement éphémères.
06:44Elles ont fonctionné du premier jour au dernier jour des Jeux olympiques.
06:47Alors, c'était 40 autobus de l'Air ATP qui étaient venus à Grenoble
06:51pour mener les spectateurs dans les stations.
06:53Il y avait 5 stations.
06:54Donc, ils se sont dit qu'il faudrait que les gens soient tous transportés en autocar.
06:58Donc, il y a une société qui a été créée éphémère qui s'appelait la TransOlympe.
07:02Il y avait un peu plus de 750 autocars qui sont venus de toute la France.
07:06Les spectateurs, dans le prix de leur billet, étaient compris aussi le transport dans l'autocar.
07:10Et puis, ils arrivaient avec leur billet, ils prenaient le car, ils montaient dans X ou Y station
07:15et puis, ils assistaient aux épreuves et ils sont venus dans les stations.
07:19Plus tard, les Jeux olympiques d'hiver en 1992 à Albertville
07:23vont eux aussi fortement mettre à contribution les transports collectifs grenoblois
07:28pour permettre aux athlètes et au grand public d'assister à ce grand événement sportif.
07:33Les transports en commun se placent alors au cœur de l'attractivité du territoire.
07:38Les transports en commun, c'est un des grands objectifs de l'Olympique de Grenoble.
07:42C'est un des grands objectifs de l'Olympique de Grenoble.
07:45Alors, à l'époque, Albertville n'avait pas de réseau de transport urbain.
07:48Donc, ils avaient demandé à la Semitag de faire un petit peu ce que la RATP avait fait à la SGTE en 1968.
07:56Il y a pas mal de chauffeurs de chez nous qui ont été détachés là-bas
07:59pour faire du transport en commun, pour servir les athlètes et tout ça, faire du navette.
08:05Ils avaient loué 25 autobus avec le personnel, bien entendu.
08:09Les autobus de la Semitag faisaient l'objet du transport urbain.
08:12Et puis après, de l'autre côté, un petit peu comme à Grenoble,
08:15quand c'était pour aller dans les stations, c'était des autocars qui avaient été loués.
08:18Ils ne peuvent plus qu'y aller à droite, à gauche sur les stations.
08:29La fin des années 80 marque une étape importante avec le grand retour du tramway moderne à Grenoble
08:35pour répondre à ce besoin toujours plus grand de transport urbain.
08:39Un retour qui a pourtant fait polémique à l'époque.
08:41L'automobile club grenoblois, il n'était pas, on dirait comme ça, il n'était pas pour.
08:46Parce que c'est vrai que c'était automatiquement créé des couloirs réservés,
08:49donc ça digne un peu la surface de la voiture.
08:52Et avant de lancer une étude, ils se sont dit, on va proposer à des grenoblois de donner leur avis.
08:57Donc le 27 novembre 1982, il y a 400 grenoblois, par train spécial, qui sont allés à Zurich.
09:04C'est quand même un réseau où il y avait déjà 13 lignes qui représentaient 110 km de longueur
09:10et il y avait 380 tramways.
09:12La plupart, ils n'en revenaient pas.
09:14Donc c'était très positif.
09:15Si les élus sont arrivés à être convaincus, pas trop difficilement.
09:21Par contre, la population, c'était une abomination.
09:23Il y a deux villes en France qui ont fait un référendum, c'est Brest et Grenoble.
09:28Et ils ont fait un référendum sur le transport urbain.
09:30Il y a deux villes en France qui ont fait un référendum, c'est Brest et Grenoble.
09:35En Grenoble, c'était assez tôt, donc c'était le 22 juin 1983.
09:40Et le résultat est intéressant de constater que 53% de ceux qui ont participé à cette consultation à l'époque
09:47se sont prononcés pour le oui.
09:49Il y a eu les travaux, bien sûr, les travaux aussi, ça annule beaucoup de choses.
09:53Ça, tous les gens s'en rappellent.
09:55Des trous partout, des voies posées, des ponts à terre.
09:59C'était vraiment un travail tannesque.
10:05Ils demandaient des volontaires au départ.
10:07Moi, j'ai fait partie des volontaires parce que comme j'aime beaucoup la conduite,
10:11donc j'ai eu mon habilitation trams et j'ai attaqué la conduite pour commencer sans le public.
10:17C'est-à-dire, on faisait le rodage des rames, voir tous les défauts qu'il pouvait y avoir, etc.
10:23Je n'hésitais pas, moi, j'étais une des rares à me mettre à fond dans les lignes droites
10:30pour voir jusqu'où pouvait monter le tram, à quelle vitesse pouvait monter.
10:34Ensuite, on a fait l'ouverture au public.
10:36Les gens ne circulaient plus de la même façon, il a fallu qu'ils s'adaptent,
10:40surtout pour les automobilistes, les voitures qui n'étaient pas habituées,
10:44qui tournaient, qui restaient sur les rails, etc.
10:49Avant cette mise en service qui a marqué les esprits,
10:52la conception de ces nouvelles rames a fait l'objet d'un travail important
10:56pour rendre le tramway 100% accessible aux personnes à mobilité réduite,
11:00grâce à une grande mobilisation portée par des associations de personnes en situation de handicap.
11:07L'Association des Paralysés de France, section de Grenoble,
11:09qui n'a eu de cesse d'aller voir les élus et de leur dire,
11:12écoutez, on va avoir un nouveau tramway, il faut que ce tramway soit accessible.
11:15Premier tramway au monde accessible aux personnes en fauteuil roulant, c'est Grenoble.
11:20Les personnes handicapées peuvent monter dans toutes les trams et en descendre facilement,
11:24une chose qu'avec un tramway, on ne peut pas bien faire partout.
11:26Les élus transmettaient ça au constructeur de tramway qui était Alstom,
11:30donc l'essieu coudé, ça a permis à ce que sur le tram de Grenoble,
11:33la partie centrale, ce qu'on appelle l'essieu porteur,
11:36ils ont pu descendre le plage à 34 cm.
11:38Et carrément de la première porte, deuxième porte, troisième porte, quatrième porte,
11:4170% de la surface du véhicule, elle était surbaissée.
11:45Il y a une avancée sur les trams, plus ça va dans quelques années, c'est encore mieux.
11:49Un tram, il a évolué quand on prend les premiers trams qui sont sortis
11:53et actuellement, on voit une grosse différence.
11:54C'est du succès, oui, bien sûr.
11:56C'est vrai que le but, c'était différent, ça n'a rien à voir.
12:00Le tram a servi de relais à beaucoup de cartes qui n'existent plus,
12:05des campagnes qui n'existent plus.
12:07On a pu, pas tout de suite, mais assez rapidement,
12:09lui donner beaucoup de priorités aux fautricolores,
12:11ce qui n'a pas été tout à fait le cas pour les lignes de trolleybus et d'autobus.
12:16Au niveau de la population, c'est sûr que c'est plus facile pour eux,
12:19c'est plus moderne, ça secoue moins, ce n'est pas pareil.
12:24Il faut que les gens puissent bouger,
12:26voir autre chose qu'ils ont tous les jours sous la vue.
12:29Les gens ont redécouvert leur ville d'une autre façon.
12:32Tout le monde prend les mêmes transports en commun, les mêmes problèmes.
12:36Mais c'est aussi un formidable outil de rénovation urbaine,
12:39d'amélioration et d'embellissement du cadre de vie.
12:42Lorsque nous construisons du tramway, nous rénovons les espaces publics,
12:46nous amenons plus de végétalisation des espaces.
12:49Nous réorganisons aussi la place des piétons, la place des vélos, la place des voitures.
12:53Tout le monde retrouve une place beaucoup plus adaptée
12:56dans une logique d'apaisement et d'amélioration du cadre de vie.
13:02En janvier 2020, une nouvelle étape est franchie avec la création du SMAG,
13:07le syndicat mixte des mobilités de l'ère grenobloise.
13:10Trois territoires qui ont décidé de s'associer sur le sujet,
13:13la métropole de Grenoble, la communauté de communes du Grésil-Vaudan,
13:16la communauté d'agglomération du pays warronné,
13:19et également avec le soutien du département de l'ISER.
13:22Et si nous avons pu le faire, c'est aussi parce qu'il y a eu des équipes,
13:26des élus qui se sont engagés pour ce territoire.
13:28Et je veux avoir une pensée pour l'ensemble de mes prédécesseurs sur cette question.
13:32Il y a eu Louis Maisonnaz en son temps, il y a eu évidemment Gilbert Biessi,
13:37Charles Descours, Claude Bertrand, Marc Bailléteau, Michel Issyndou,
13:41Yannick Olivier et Yann Mangaburu.
13:42Toutes ces personnes et leurs équipes, bien entendu, et les élus du territoire
13:46ont permis pendant ces 50 dernières années de créer l'offre de transport
13:50qui est celle d'aujourd'hui et que nous continuons de développer.
13:53Aujourd'hui, les frontières administratives doivent être dépassées.
13:56Car en matière de mobilité, par définition, ces frontières n'existent pas.
14:01Le SMAG continue ainsi d'œuvrer à cette connexion des habitants les uns avec les autres
14:05et à répondre à leurs besoins de déplacement au sens large,
14:08avec désormais de nouveaux enjeux tels que la place du vélo,
14:11la promotion du covoiturage et de l'autopartage,
14:14ou la mise en place d'outils numériques facilitant les déplacements comme l'appli M.
14:18On peut d'ailleurs souvent se déplacer avec plusieurs modes différents
14:22dans une même journée ou dans une même semaine.
14:24Et c'est en ce sens que nous devons travailler cette complémentarité,
14:28cette connexion entre l'ensemble des modes de déplacement
14:31qu'on appelle la multimodalité, mais aussi l'intermodalité.
14:35Et nous investissons pour l'avenir sur ce point en préparation du futur RER ferroviaire.
14:40Parce que c'est aussi une des grandes réponses de demain,
14:43c'est cette espèce de fil conducteur qui peut traverser le territoire
14:46et les relier les uns aux autres.
14:47Et ce ne serait pas possible si le Grésivaudan, le Voironnais, la Métropole,
14:52le département de l'Isère et même les autres territoires limitrophes
14:55ne travaillaient pas dans la même direction pour ce faire.
14:58C'est un travail permanent qui ne s'arrête jamais
15:00et qui doit en permanence s'alimenter par rapport aux enjeux,
15:03aux besoins, mais aussi aux évolutions des technologies.
15:05Je pense notamment au projet de transport par câble.
15:08Nous avons un projet qui est très avancé sur le territoire de la Métropole
15:11qui va nous permettre de franchir des obstacles naturels de manière beaucoup plus aisée.
15:15Et donc cette technologie, elle va apporter cet avantage
15:18et en plus, elle consomme beaucoup moins d'espace au sol.
15:21Elle est décarbonée et donc c'est un vrai transport de demain,
15:25un vrai transport d'avenir qui apporte,
15:27par rapport à la spécificité de notre territoire, des réponses.
15:29C'est une innovation qui doit apporter un progrès,
15:31une amélioration dans le quotidien de nos habitants
15:35et c'est bien cela que nous sommes en train de faire
15:37sur ce service de transport comme sur tant d'autres.
15:40Oui, le cap serait une très bonne chose, c'est vrai.
15:42Il faut aller vers un meilleur transport, mieux desservir les gens.
15:48Les grands défis en matière de déplacement auxquels notre territoire va devoir faire face
15:53s'inscrivent en regard des évolutions de la société.
15:56Ils nous obligent à rester innovants et pionniers,
15:59mais aussi à travailler à une mobilité décarbonée,
16:02plus collective et respectueuse de l'environnement
16:06afin de répondre ensemble aux enjeux cruciaux de demain.

Recommandations