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Retrouvez le replay de la chronique "Pourquoi ?" de l'Équipe de Greg du 01/10/2024.

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Sport
Transcription
00:00Bonsoir les amis. Bonsoir Georges, bienvenue dans l'EDG.
00:05Voilà, messieurs dames, on a mis la marche impériale.
00:08Attention parce que celui qui nous déteste a définitivement pris le pouvoir.
00:13La lumière de qui je parle, vous le savez, c'est notre question du jour.
00:17Pourquoi, et oui c'est Louis, Louis Sendriquet est-il devenu la superstar du Paris Saint-Germain ?
00:23Vous savez, Bappé est parti, Neymar et Messi sont sur un autre continent.
00:26La lumière est toute pour lui, notamment aux conférences de presse.
00:29En Ligue des champions, alors nos confrères anglais sont allés au spectacle hier, au show de Louis Sendriquet.
00:34Les médias locaux en parlent ce matin.
00:36En 17 minutes, il nous a fait le very best of de Louis Sendriquet.
00:40Regardez, on le sait, il n'aime pas beaucoup l'exercice.
00:44Louis Sendriquet, il le montre toujours avec un soupir.
00:48Bonsoir.
00:52Quand il a décidé qu'il voulait répondre à un sujet, Dembélé par exemple, il répond sans besoin de traduction.
00:57Bien sûr, sans aucun problème.
01:00À un moment forcément avec lui, le journaliste n'y connaît rien, comme d'habitude.
01:03Vous pensez que faire un équipe, c'est facile.
01:06Vous appuyez sur un bouton, vous mettez les 11 joueurs qui jouent le mieux, et voilà.
01:11Si vous voulez.
01:14Et quand il a décidé de ne plus répondre, c'est souvent une pirouette et ça finit par un show.
01:33Oui, c'était pas mal cette conférence de presse.
01:37C'est ce qu'a pensé aussi Loic Tanzy, qui était sur place et suit le PSG pour le journal.
01:42De toute façon, la voix du PSG depuis le début de l'année, c'est Louis Sendriquet, Louis Sendriquet et Louis Sendriquet.
01:49On n'entend aujourd'hui quasiment que Louis Sendriquet parler pour le compte du Paris Saint-Germain.
01:54C'est lui qui porte la voix du club médiatiquement.
01:57La saison dernière, quand il est arrivé, il avait dit aux joueurs, le patron c'est Louis Sendriquet,
02:03et c'est lui qu'il faut écouter, il ne faudra pas venir râler derrière.
02:06Il l'a refait avec le cas Ousmane Dembélé en disant derrière, celui qui décide, c'est Louis Sendriquet.
02:11Il ne faut pas venir râler parce que vous estimez que la décision n'est pas bonne.
02:15Le patron c'est lui, c'est lui qui prend les décisions.
02:17Et c'est aujourd'hui Louis Sendriquet, le boss du PSG.
02:20Le boss du PSG, je cite les grands auteurs comme Loic Tanzy, est aussi depuis hier soir la star d'une série en Espagne.
02:26Exactement, et ce n'est quand même pas banal pour le souligner ce qui se passe.
02:30Vous savez, on connaissait les séries d'Arsenal et de City, notamment, où on voyait les coachs Arteta et Guardiola.
02:35Mais jamais on n'a vu une série que sur un entraîneur.
02:39Il en aura une sur Mourinho qui va sortir l'année prochaine.
02:42Alors la série sur Louis Sendriquet, elle est en trois épisodes de 40 minutes.
02:45Le premier a été diffusé hier soir en Espagne sur la plateforme Movistar Plus.
02:49Vous le voyez, quelques extraits. J'ai eu l'occasion de la voir aujourd'hui, ça vaut quand même le coup.
02:54Ça commence comme ça, vous allez voir la veille de sa présentation au Paris Saint-Germain.
02:59Je suis très ravi d'être ici et j'espère rendre cette confiance avec des trophées importants.
03:14Importants.
03:17Ici c'est Paris.
03:18Ici c'est Paris.
03:24Ici c'est Paris.
03:25Non.
03:27Je suis curieux de savoir comment il a écrit ici c'est Paris.
03:30On y voit l'intimité de Louis Sendriquet lors de la dernière saison au Paris Saint-Germain.
03:37L'équipe de tournage l'a suivi dans son quotidien pendant 18 mois, même avant son arrivée à Paris.
03:43On y voit son rapport avec Mbappé.
03:45J'ai vu la scène juste avant, on avait vu la séquence où il lui dit c'est catastrophique ce que tu fais.
03:50La séquence est incroyable.
03:51Après le match aller contre Barcelone, il le fait venir dans une petite salle et il lui parle pendant 5 minutes comme un enfant.
03:57La séquence est vraiment dingue.
03:59Je pense que quand ça va sortir le deuxième épisode la semaine prochaine, ça va faire le tour du monde.
04:03On y voit également ses idées tactiques, son mépris pour les journalistes, sa famille, l'histoire de sa fille.
04:08Même le fait qu'il adore marcher pieds nus et que chaque 30 minutes il fait des exercices.
04:13C'est vraiment comme ça.
04:14Il est en train de faire une séquence et d'un coup il part et il fait des pompes chaque 30 minutes.
04:19C'est comme ça.
04:20C'est quand même curieux pour une personnalité qui dit détester l'exercice médiatique de s'être prêté au jeu comme ça.
04:25La question lui a été posée en promo cette semaine.
04:28Pourquoi il a fait ça ?
04:42C'est la question qu'on a posée à Duncan McMatts, le réalisateur de la série.
04:46Je te vois également parce que je n'ai pas les chiffres.
04:51Je n'ai pas le contrat pour être tout à fait honnête.
04:53Il n'y a pas que ça.
04:54Il n'y a pas que ça.
04:55Le réalisateur m'a expliqué qu'il s'est rapproché d'Henriquet après le Mondial grâce à un journaliste anglais
05:01qui visiblement est le seul qui respecte Louis-Henriquet dans le monde.
05:06Ensuite, il y a eu la rencontre et ça s'est passé comme ça.
05:16Ils ont fini, ils ont dit, épuisés par le fait que Louis-Henriquet n'avait pas l'intention de faire un documentaire.
05:21C'est vrai que c'est vrai.
05:22C'est vrai.
05:23C'est vrai.
05:24C'est vrai.
05:25C'est vrai.
05:26C'est vrai.
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05:28C'est vrai.
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05:41C'est vrai.
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05:50C'est vrai.
05:51C'est vrai.
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05:53C'est vrai.
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07:39C'est vrai.
07:40C'est vrai.
07:41C'est vrai.
07:42C'est vrai.
08:01Tout le monde pense que les médias n'ont aucune idée.
08:06Mais je crois que c'est aussi un peu comme...
08:08« Vous ne savez pas qui je suis, vous ne me connaissez pas, vous ne savez pas comment nous jouons. »
08:13Quand un journaliste le critique, il me dit « C'est que je, dans ce match, j'ai peut-être passé 100 heures à penser à ce match. »
08:22« J'ai passé la nuit à penser à ce match. »
08:24Et cette personne qui est venu voir le match et qui a vu le match en direct,
08:29qui n'a pas vu le match comme moi et mon équipe le revoyons dix fois,
08:33il m'a dit qu'il devait avoir fait ceci ou cela.
08:36Et je me dis « Mais tu ne sais pas, tu n'as aucune idée. »
09:03On parle de ce documentaire. Pourquoi Louis-Henriquet est la superstar du PSG ?
09:07On parle de ce doc. Est-ce que vous avez été convaincu ?
09:09Ça vous a donné envie ? Est-ce que vous n'avez vraiment aucune putain d'idée de ce qu'il fait ?
09:12Est-ce qu'on est vraiment tous des énormes pokers ?
09:14Réponse dans un instant après la pause.
09:24Les Gunners, regardez le canon d'Arsenal devant l'Emirates Stadium.
09:28Le Paris Saint-Germain en déplacement ce soir à Londres.
09:32On va faire un saut par la cabine.
09:36Julien Allian est avec nous. Vous suivez pour nous le match entre Salzbourg et Brest.
09:40Et ça se passe bien pour les Brestois au niveau du score.
09:42Exactement, Greg. Brest qui mène 1-0 grâce au deuxième but dans cette compétition d'Abdallah Sima.
09:47But à la 24e minute. Brest qui s'en sort bien dans cette partie.
09:52Une frappe cadrée. Ça finit au fond pour les joueurs d'Éric Roy
09:55qui ont été pas mal bousculés par cette équipe autrichienne.
09:58Vous dire aussi l'incidence au classement après deux journées.
10:01Pour le moment, Brest est leader de cette équipe des champions.
10:05Ça, c'est génial.
10:07Ça, ça fait plaisir comme info, Julien Allian.
10:10Vous restez bien avec nous. On suivra avec vous la deuxième mi-temps.
10:14Giovanni, une grosse info pour ceux qui nous rejoignent maintenant.
10:17Du côté de l'attaque parisienne, un invité surprise.
10:23L'invité surprise, c'est l'ancien René Désiré-Doué
10:26qui est titulaire sur le côté droit de l'attaque du Paris-Saint-Germain.
10:29Sur le côté gauche, Bradley Barcola est en position de faux numéro 9.
10:33Kang In-Lee qui avait été titulaire lors du match face à Rennes au Parc des Princes.
10:37Dans ce rôle-là, même si ça pourrait permuter au cours de la rencontre.
10:42Merci Giovanni.
10:43Benoît Trémolina, vous avez joué longtemps en Espagne.
10:45Évidemment.
10:46Loussane Riquet, vous avez un regard depuis le début.
10:49Depuis qu'il arrive au PSG, vous nous avez dit
10:50attention, vous n'êtes pas prêt pour ce que va faire Loussane Riquet.
10:53Vous n'êtes pas surpris parce que vous avez vu dans la chronique de Georges
10:55que c'est une super star.
10:56Ce documentaire, ses parties pour le show à chaque fois,
10:59son non-respect pour une grande partie des journalistes,
11:01son envie de montrer son travail, sa façon de coacher.
11:05Son côté un peu showman, un petit peu moins.
11:07Parce que lorsque je l'ai connu en Espagne,
11:09c'est l'entraîneur du FC Barcelone, il était un petit peu moins dans le show.
11:14Mais je me souviens que la fin de Loussane Riquet était un petit peu compliquée,
11:20notamment avec Messi, notamment avec les stars du vestiaire.
11:23C'est pas étonnant, c'est quelqu'un qui a un égo surdimensionné.
11:30Il ne le cache pas non plus, il veut être le patron.
11:33Sauf que quand vous avez à gérer des stars au FC Barcelone,
11:37quand vous avez des Messi, des Neymar,
11:38à un moment donné ça ne fonctionne plus.
11:40Et il a pris la porte comme d'autres le feront.
11:43Je trouvais ça intéressant.
11:45Et surtout ce qui m'intéresse au-delà du personnage, c'est le fond.
11:49Et s'il y a des images de coulisses où on le voit parler avec des acteurs comme Mbappé,
11:53ça m'intéresse de voir quel type de rapport, comment il parle.
11:58Le joueur également, les réactions du joueur,
12:01c'est aussi ça qui m'intéresse au-delà, pas du cinéma,
12:04mais de sa personnalité, sur la forme et tout.
12:07Ce qui m'intéresse c'est de savoir comment il manage les hommes.
12:09Après tout le monde sait qu'il y a une caméra.
12:11Donc la réalité elle n'est pas celle-ci, elle est faussée.
12:14Si on est tous les deux...
12:16Non mais oui, je connais par cœur leur truc.
12:19T'as déjà fait des documentaires ?
12:21Non mais en fait il y a deux manières de faire des documentaires.
12:24Des documentaires où il y a du journalisme,
12:26et des documentaires où il y a de la communication.
12:28Il n'y a aucun problème, les deux peuvent être intéressants.
12:30Mais il ne faut jamais oublier que c'est de la communication.
12:34Je ne sais pas ce que tu vas me dire aujourd'hui.
12:37Ce n'est pas du tout ce que je vais dire, ça m'étonnerait.
12:39C'est que les séquences en interne où on voit la discussion avec Mbappé,
12:42où on voit même des séquences dans le vestiaire,
12:44ce ne sont pas des images qui ont été tournées par l'équipe de tournage.
12:46Il y a un truc très particulier avec Louis-Henriquet,
12:49c'est qu'avec son psychologue, ils enregistrent absolument tout.
12:52Ils mettent une caméra dès que...
12:54Par exemple, Ousmane Dembélé qui apprend la nouvelle,
12:56ça a certainement été filmé.
12:58C'est ce que nous explique le réalisateur, c'est leur façon de fonctionner.
13:01C'est comme ça qu'ils ont récupéré ces images.
13:03C'est de la Louis-Henriquet touch.
13:05Il filme toutes ses conversations avec les joueurs,
13:08et les regarde avec son psychologue.
13:11Ils le regardent pour voir si le langage corporal est bien ou non,
13:17et s'il devait parler plus comme ça, plus avec ce joueur, plus avec l'autre.
13:21Au final, nous utilisons certaines de ces conversations dans le vestiaire
13:25parce que c'est une façon d'enseigner comment est Louis-Henriquet
13:28aussi dans ces situations.
13:30Donc là, ça veut dire qu'en fait,
13:32peut-être qu'il a enregistré la discussion avec Dembélé,
13:34et peut-être qu'ils vont la revoir pour se dire
13:36« Ah, peut-être que Dembélé, quand je lui ai parlé, son langage corporal était comme ça,
13:39ou peut-être que moi, mes mots n'ont pas été comme ça. »
13:41Il va en parler avec son psychologue. Il fonctionne comme ça.
13:43Pour diffuser des images comme ça, il faut l'accord des joueurs après.
13:46Alors ça, c'est effectivement.
13:47Malick, il n'y avait pas de souci.
13:48A priori, Bappé, par exemple, qui se fait tenser à un moment,
13:51m'a dit « Ok, on y va. »
13:53C'est la vie interne.
13:54D'ailleurs, il l'a fait. Je l'ai raconté, c'est ce qu'il contrôle.
13:56Moi, ce qui m'intéresse, c'est le fond.
13:57Parce que qui ne l'aime pas, il est journaliste.
13:58Ça me fait complètement très égal.
13:59Moi, je ne les aime pas non plus.
14:00D'ailleurs, je n'ai pas une profession qui me plaît beaucoup,
14:03en tout cas dans son évolution.
14:05Donc, je n'ai pas de souci avec ça.
14:07Il en fait une espèce de gimmick.
14:09C'est plus fatiguant qu'autre chose.
14:10Ça me fait plus de peine qu'autre chose.
14:12Ce qui m'intéresse, c'est le fond.
14:14C'est un grand coach.
14:15Ça ne marche pas avec les joueurs.
14:17Ça ne marchera pas avec cette génération.
14:19Il y a 30 ans, ça peut marcher.
14:21Mais cette génération, même Mourinho, aujourd'hui, il est has-been à cause de ça.
14:24Que vous le vouliez ou non.
14:25Les joueurs n'acceptent…
14:26Là, il a quand même fait champion de la Coupe de France de demi-finale et des champions.
14:29Ça fonctionne.
14:30Au PSG, il est champion.
14:31On va lui mettre une stadion.
14:32On ne peut pas dire que c'est une petite saison.
14:34Vous avez le droit d'avoir un avion.
14:37Je le pense sincèrement.
14:38En revanche, si je peux finir, c'est mieux.
14:40Doucement, tranquille.
14:41L'Espagne, il fait demi-finale d'euro quelconque.
14:46Il est éliminé en huitième de finale avec le Maroc.
14:49À Barcelone, il arrive d'une équipe exceptionnelle.
14:53Il gagne la Ligue des champions la première année.
14:55Et après, ça se délite bien évidemment.
14:57Vous parlez de succès quand même, Seb.
14:59Tout le monde n'a pas gagné avec le Barça, avec des belles équipes.
15:02Je vous dis qu'aujourd'hui, son projet…
15:04Le coach de Messi et Tata Martino, il n'a pas réussi.
15:06Je vous dis que Tata Martino, ce n'est pas un grand coach.
15:09Il n'a pas réussi alors que…
15:11Je me fais l'avocat du diable.
15:13On ne peut pas diminuer quand quelqu'un a déjà gagné des trophées.
15:18Je m'en fous de Loussain Ndiaye.
15:19Je ne vais pas manger avec lui dehors.
15:21Vous me dites que ce n'est pas un grand coach.
15:22C'est votre droit le plus strict.
15:24Mais me dire qu'il a gagné la Ligue des champions…
15:27D'autres l'auraient fait.
15:28D'autres ne l'auraient pas fait avec Messi.
15:30Je vous dis que ce n'est pas un grand coach.
15:32Tout le monde ne l'a pas fait.
15:33C'est une grande différence.
15:34Je trouve que gagner avec des champions, c'est un marqueur quand même.
15:36Il y a plein de coachs…
15:39Vous savez, à Chelsea, il y a un entraîneur qui s'appelle…
15:41C'est l'exception.
15:43Di Matteo.
15:44Di Matteo qui a gagné avec des champions.
15:45Allez parler aux anciens joueurs de comment il coachait.
15:48C'est assez drôle.
15:50C'est un documentaire plus intéressant.
15:52Mais la réalité aujourd'hui, c'est…
15:54Est-ce que c'est un grand coach ?
15:55Il n'est centré que sur lui-même.
15:57Que sur lui-même.
15:58Les joueurs, et la génération d'aujourd'hui encore plus, ne l'acceptent pas ça.
16:03Ça ne marche pas.
16:04Et vous avez besoin de grands joueurs pour gagner.
16:07Et lui, il n'en veut pas.
16:09Ce qui est intéressant…
16:10On va faire tourner un peu l'otare.
16:11Ce qui est intéressant, c'est qu'au moins…
16:13Ce qui est intéressant, c'est qu'il va tenter ça, Olivier Rouillet.
16:17Il va tenter de démontrer à Seb, par exemple, ou à d'autres qui pensent ça,
16:21qu'on peut gagner parce que lui est la superstar,
16:24parce que c'est le thème du pourquoi,
16:25que les jeunes joueurs vont le suivre.
16:27Moi, je voudrais juste qu'on n'oublie jamais,
16:29et je ne fais pas du pathos pour faire du pathos,
16:31ce n'est pas la question,
16:32que cet homme a…
16:33Non, mais…
16:34On ne peut pas…
16:35Mais si, je vais en parler.
16:36En disant que cet homme a sans doute changé sa vision du monde
16:39depuis le décès de sa fille.
16:40Ça ne nous est pas arrivé.
16:41On est cinq à être papa ici.
16:42Et on ne sait pas comment on réagirait après ce genre de choses.
16:44Mais je dis que je pense possiblement,
16:46étant père,
16:47que votre vie, elle doit changer à ce moment-là.
16:49Et qu'il a dû changer.
16:50Qu'il a dû changer.
16:51C'est un garçon particulier.
16:52Pardon, je vais lâcher la balle,
16:53mais c'est un garçon particulier,
16:54ce qu'il a vécu.
16:55Moi, je ne voulais même plus jamais dire du mal
16:57de ce qu'il faisait dans son travail,
16:59justement à cause de cela.
17:00Mais il y a un moment, ça n'a pas de sens.
17:01Soit on parle de son travail, soit on n'en parle pas.
17:03Non, moi, je crois qu'on peut lier les deux.
17:04Mais la réalité, c'est que,
17:06quand il était joueur,
17:08il avait un égo qui dépassait l'entendement.
17:10Ce n'était pas le seul.
17:11Qui dépassait l'entendement.
17:13Et avant le drame qui lui est arrivé
17:15avec ce terrible décès de sa fille,
17:18il était déjà comme ça.
17:19Donc, ça n'a rien à voir pour lui.
17:21Moi, je ne partage pas ça.
17:22Mais vous avez le droit.
17:23C'est bien qu'on ait un échange.
17:24Moi, je ne partage pas.
17:25Je constate qu'il n'a pas changé avant et après.
17:27Moi, je ne crois pas qu'on puisse être le même homme professionnel.
17:30Moi, je vous parle juste dans son travail.
17:32Oui, oui, mais moi, je ne crois pas qu'on puisse…
17:33Dans son travail.
17:34Je pense que là, on ne peut plus discuter.
17:36Si, on peut.
17:37Non, mais Seb, on discute.
17:38Si on le place…
17:39Non, mais Seb, on discute.
17:40Mais on a le droit de ne pas être d'accord.
17:41On a le droit de ne pas être d'accord.
17:42Mais là, vous m'empêchez de ne pas être d'accord avec vous.
17:43Il a vécu la pire chose qui puisse arriver dans sa vie.
17:46Mais ne m'empêchez pas de ne pas être d'accord avec vous.
17:48Si on le place par rapport à cela, en fait, dans ce cas-là, effectivement, tout ce que
17:52l'on peut dire n'a plus aucun intérêt.
17:53Non, mais là, vous déformez mes propos, Seb.
17:55Ce n'est pas cool.
17:56Parce que j'ai dit que je n'étais pas d'accord avec vous en défendant un argument
17:59toi.
18:00Mais laissez-moi finir.
18:01Ce n'est pas un taragocho.
18:02Je suis en train de dire que je considère moi, et j'ai tout à fait le droit de penser…
18:05Mais ça n'a rien à voir.
18:06Si.
18:07Mais vous, vous pensez que ça n'a rien à voir.
18:08Non, non.
18:09Vous pensez ça.
18:10Je ne le pense pas.
18:11Ça n'a rien à voir avec le débat qu'on a.
18:12Si.
18:13Moi, je pense que oui.
18:14Olivier.
18:15Oui.
18:16Non, mais bon, moi, l'ego…
18:17De toute façon, on a tous compris qu'il avait un ego surdimensionné.
18:18Mais ça, ce n'est pas d'aujourd'hui.
18:19On l'a vu quand il était même à Barcelone, quand il était avec des superstars.
18:23Ça, ce n'est pas le problème.
18:24Moi, je trouve simplement…
18:25Ou moi, il m'intéresse.
18:26Alors, je ne sais pas si je regarderai le documentaire.
18:31Mais en tout cas, moi, je trouve ce qui est nouveau, j'imagine, c'est le fait qu'il
18:35ait envie de construire quelque chose.
18:37Et c'est ce que je vous disais juste auparavant.
18:39Alors, dans le fond, est-ce que c'est un bon ou un très bon entraîneur ? Je ne sais
18:42pas encore.
18:43Effectivement, quand il avait des bons joueurs, il a quand même réussi à faire des choses
18:47sympas.
18:48Mais c'est effectivement…
18:49Il est parti.
18:50L'Espagne a gagné.
18:51Non, mais c'est plus facile quand il a des bons joueurs.
18:52Ensuite, effectivement, je te rejoins là sur l'Espagne.
18:54Depuis qu'il est parti, Barcelone n'a jamais gagné une décente.
18:56Alors, on est d'accord que sur l'Espagne, ça n'a pas été convaincant.
18:59Mais en tout cas, il est dans la construction.
19:01Et j'aimerais revoir dans deux ans, par exemple, une fois qu'il aura mis en place
19:06tout ce qu'il a envie de faire, toutes ses idées, parce que c'est assez particulier.
19:10Mais là, ça va être un juge de paix.
19:11Là, pour le coup, là où c'est sympa, c'est qu'effectivement, tous ces échanges
19:14qu'on a là autour de lui, la façon dont il veut construire son équipe avec des gamins
19:18en étant lui la superstar se plaçant au centre, soit il échoue, soit il réussit.
19:21C'est trop tôt aujourd'hui.
19:22Non, mais là, dans les deux ans qui viennent, on va savoir.
19:24Mais là, clairement, aujourd'hui, c'est trop tôt pour le juge.
19:26J'ai Joe qui veut réagir, parce qu'après, je l'aurai toujours, je lui donne la parole.
19:29Joe, réagissez, parce que là, apparemment, tout le monde veut réagir.
19:32Allez-y, donnez-nous votre avis.
19:33Allez-y, Giovanni Castaldi, depuis Londres.
19:37Oui, juste pour aller un petit peu dans le sens de Sébastien, par rapport au relationnel
19:41qu'il a avec ses joueurs.
19:43Par exemple, ce qui s'est passé avec Ousmane Dembélé, même s'il est évident que pour
19:47l'instant, on n'a pas tous les tenants et les aboutissants.
19:50Depuis, par exemple, trois semaines, sur ces débriefings vidéo qu'il fait avec ses joueurs,
19:55certains trouvent qu'il est un petit peu excessif, qu'il va un petit peu trop loin, que dans
20:01sa manière d'expliquer, de parler, de donner des consignes, parfois, il en fait un peu
20:06trop et que la sanction qu'il a prise à l'encontre d'Ousmane Dembélé est parue comme trop
20:12forte, en fait, par rapport à la réalité de ce qui s'est déroulé.
20:15Donc, je pense que ce soir, ça va être un marqueur important, justement, sur le management
20:19humain de Louis-Henri Quay parce que, OK, il a pris une décision, il a fait son show
20:23hier en conférence de presse pour expliquer que maintenant, le PSG, c'était lui et qu'il
20:27pouvait prendre toutes les décisions du monde.
20:29Mais Ousmane Dembélé, c'est quelqu'un qui est important dans le vestiaire du PSG.
20:33Et quand on va aussi loin avec un joueur sur une rencontre aussi importante, il faut être
20:38sûr de ne pas perdre totalement son vestiaire.
20:41Et ça ne date pas du débriefing d'après Rennes, c'est quelque chose qui monte depuis
20:44plusieurs semaines.
20:45Merci, Joe.
20:46Benoît ?
20:47Oui, pardon.
20:48Non, mais juste là, il ne faut pas aller trop loin non plus, Sébastien.
20:50Giovanni.
20:51Giovanni, pardon, excuse-moi.
20:52Giovanni, c'est le beau gosse.
20:53L'autre, excuse-moi.
20:54Mais perdre le vestiaire, peut-être pas quand même.
20:57Il ne faut pas aller trop vite parce que tu es quand même…
21:00Je n'ai pas dit ça, Olivier.
21:01Ah si, tu viens de dire qu'il peut perdre son vestiaire.
21:03Tu viens de le dire.
21:04Et non, potentiellement, potentiellement.
21:07Ben oui, mais ça ne fait rien.
21:09J'ai pas affirmé qu'il avait…
21:12Mais d'accord, mais moi, je te réponds.
21:14Merci d'être passé, Georges.
21:15Il ne faut pas aller trop vite parce que potentiellement, tu ne perds pas ton vestiaire
21:19avec des jeunes joueurs qui ont tout approuvé, qui ont besoin d'écouter leur entraîneur
21:24pour progresser.
21:25Il ne faut pas aller trop vite non plus.
21:26Benoît, un mot sur le sportif quand même parce que c'était aussi l'objet de notre
21:29débat en plus de la personnalité.
21:31C'est trop tôt pour le juger mais là, ça va être passionnant parce qu'on va
21:33savoir finalement.
21:34Bien sûr.
21:35Et c'est même risqué ce qu'il fait parce que là, il fait un vrai one-man show.
21:38En gros, c'est moi qui ai raison, vous avez tort.
21:40Donc là, on va voir.
21:41On va voir.
21:42Clairement, il a évincé un petit peu tous les grands stars avec leurs égos.
21:46Il a dit moi, je veux une équipe entre guillemets de soldats.
21:48C'est-à-dire que lui, il veut avoir la main sur toute son équipe, sur tous ses joueurs.
21:52On le voit, il y en a un qui répond.
21:54On s'en doute où se met Ndembélé.
21:56On n'en sait pas plus.
21:57Mais il l'écarte.
21:58Ça veut dire qu'il veut vraiment avoir la main mise.
22:00Ok, très bien.
22:01On va voir.
22:02Mais attention, c'est assez risqué parce que s'il l'échoue, là, on lui tombe
22:05en deux.
22:06On lui tombe à dessus.
22:07Et là par contre, on sera beaucoup plus sévère qu'avec lui, qu'avec les autres.
22:11Exactement.
22:12Effectivement, c'est à voir.
22:14Mais malgré tout, tactiquement, c'est un coach qui a une vraie notion tactique du football,
22:21qui connaît aussi le football.
22:22Il a gagné une Champions League avec le FC Barcelona.
22:24On ne sait pas non plus rien.
22:25Donc, je pense qu'il peut peut-être réussir.
22:28En tout cas, ça a été passionnant.
22:30Merci Jean-Germain.
22:31En tous les cas.
22:32Merci Jean-Germain.
22:33Merci.
22:34On est content de vous avoir réunis.
22:35La compo définitive de cet arsenal Paris-Saint-Germain.
22:38Et puis la fin de Salzbourg-Brest qui mène à Salzbourg-Brest qui est, mesdames, messieurs,
22:43en tête de ce championnat de la Ligue des Champions.
22:45A tout de suite.
22:46C'est Rossi-Antoine Pilot.

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