La vidéosurveillance algorithmique (VSA) est bien partie pour être pérennisée en France. Le Premier ministre Michel Barnier se dit en faveur d’une généralisation de caméras utilisant des algorithmiques pour surveiller l’espace public. Cela, sans vraiment attendre le rapport d’évaluation prévu pour la fin de l’année. Ainsi, le provisoire devient permanent, et l’expérimental, la règle.
De toute évidence, la plaidoirie du préfet de police de Paris en faveur de la vidéo surveillance algorithmique (VSA) a été entendue. À l’occasion de sa déclaration de politique générale, le 1er octobre, le Premier ministre Michel Barnier a souhaité la « généralisation de la méthode expérimentée pendant les Jeux olympiques ».
Selon les informations de France Info, Michel Barnier a bien fait référence ici à la VSA, qui consiste à combiner des caméras de vidéosurveillance situées dans l’espace public avec des algorithmes d’intelligence artificielle (IA). Selon le préfet Laurent Nuñez, le bilan de cette combinaison inédite est « positif » et la technologie « a démontré son utilité ».
De toute évidence, la plaidoirie du préfet de police de Paris en faveur de la vidéo surveillance algorithmique (VSA) a été entendue. À l’occasion de sa déclaration de politique générale, le 1er octobre, le Premier ministre Michel Barnier a souhaité la « généralisation de la méthode expérimentée pendant les Jeux olympiques ».
Selon les informations de France Info, Michel Barnier a bien fait référence ici à la VSA, qui consiste à combiner des caméras de vidéosurveillance situées dans l’espace public avec des algorithmes d’intelligence artificielle (IA). Selon le préfet Laurent Nuñez, le bilan de cette combinaison inédite est « positif » et la technologie « a démontré son utilité ».
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00:00La vidéosurveillance algorithmique en France va être généralisée.
00:03Nous allons généraliser la méthode expérimentée pendant les Jeux olympiques et Paralympiques.
00:09Dans sa déclaration de politique générale le 1er octobre,
00:12le Premier ministre Michel Barnier fait référence à la VSA,
00:15soit vidéosurveillance algorithmique,
00:17qui consiste à combiner des caméras de vidéosurveillance situées dans des lieux publics
00:21avec des algorithmes d'intelligence artificielle.
00:24Cette combinaison avait été autorisée dans le cadre d'une loi exceptionnelle
00:28concernant la sécurisation des Jeux.
00:29Dans le texte voté par le Parlement, il était prévu qu'elle soit utilisée à titre expérimental,
00:34uniquement pour des événements de grande ampleur et pour un nombre limité de circonstances.
00:38Actuellement, l'IA est configurée pour cibler des événements tels que des départs de feu,
00:42des objets abandonnés, des mouvements de foule, des armes...
00:45La VSA n'utilise pas de reconnaissance faciale, mais ça risque d'arriver.
00:49Les JO sont terminées depuis le 8 septembre et la VSA est toujours active.
00:52L'expérimentation est censée se terminer le 31 mars 2025
00:56et un rapport doit être remis d'ici le 31 décembre 2024.
00:59Mais le Premier ministre semble décider à continuer sur cette lancée sans attendre ce rapport.
01:04Celui-ci est censé être remis au Parlement, à l'ACNIL, mais aussi au public.
01:08La décision du gouvernement de Michel Barnier de généraliser la VSA
01:12n'est pas une surprise vu son alignement politique.
01:14Nicolas Hervieux, juriste en droits publics et droits européens des droits de l'homme,
01:19avait souligné que le cheminement pris par la vidéosurveillance algorithmique
01:22était une énième illustration de la spirale classique des atteintes aux libertés.
01:27Le provisoire devient permanent, l'exception la règle.