Réacteur nucléaire, oléoduc, raffinerie... Quels sont les sites iraniens qu'Israël pourrait frapper?

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Après des tirs de missiles iraniens contre Israël ce mardi 1er octobre, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a promis de riposter. Des discussions sont "en cours" avec les États-Unis, mais la République islamique promet d'attaquer tout pays qui soutiendra une réponse israélienne.

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Transcription
00:00La question qui revient de plus en plus, Patrick Sauss, c'est de savoir si Benyamin Netanyahou ne va pas aussi vouloir aller jusqu'au bout, si je puis dire,
00:09et essayer d'empêcher les Iraniens d'aller jusqu'à la bombe nucléaire. On sait qu'ils n'en sont pas loin. Il y a un certain nombre de sites nucléaires qui peuvent être visés.
00:18Est-ce qu'il peut le faire, techniquement, militairement parlant ? Et est-ce qu'il aura les appuis pour le faire aujourd'hui ? Et je pense évidemment aux Américains.
00:27Pour l'instant, il n'a pas l'appui américain. Je dis bien « pour l'instant » parce qu'Obama est toujours président des États-Unis. Et il a encore dit hier qu'il n'appuiera pas, techniquement, militairement, de telles frappes.
00:39C'est vrai que lorsqu'on repense à l'appui de missiles iraniens sur Israël, on a beaucoup parlé des missiles, mais surtout de la propulsion. Si vous avez l'arme nucléaire et qu'en plus,
00:50vous avez ce qu'on appelle les vecteurs, c'est-à-dire la possibilité de les envoyer, là, ça devient extrêmement dangereux. Ensuite, on comprend que depuis le 7 octobre, il y a des mécanismes de guerre
01:00qui sont en train de monter avec, à chaque fois, des cliquets. C'est-à-dire que quand j'utilise cette image, ça veut dire que ça part dans un sens, mais ça ne peut plus redescendre.
01:09Et le fait de taper directement, là, les installations nucléaires, c'est le dernier cliquet. Il n'y a plus rien derrière. Et donc, si jamais ça ne fonctionne pas...
01:17— Est-ce que c'est une hypothèse écartée, précisément, parce que c'est la dernière... — Non, ce n'est pas une hypothèse écartée, totalement. C'est une possibilité pour...
01:25Une possibilité, en tout cas, politique. Est-ce que c'est une possibilité technique, militaire ? Ça paraît un peu plus difficile. Mais là, vous l'avez montré sur la carte.
01:33On va pouvoir la détailler. Il y a d'autres cliquets avant le cliquet nucléaire. Je rappelle, lorsqu'on voit les raffineries, les principaux héléoducs, ce pétrole, il part en Chine aujourd'hui.
01:45On parle d'un pays qui est soumis à un embargo extrêmement strict vers l'ouest, mais qui, pour l'instant, peut écouler son pétrole vers l'est et peut récupérer des devises.
01:55C'est la même chose avec certains centres de fabrication d'armes qui vont pour l'Iran, qui vont pour le Hezbollah. D'ailleurs, il y a quelques minutes, l'un des porte-parole de Tsaïl
02:07a expliqué qu'il y avait des bombardements à la frontière, à un poste frontière entre la Syrie et le Liban parce que les armes continuent d'arriver.
02:14Elles sont achetées par le Hezbollah. Elles sont aussi achetées par la Russie. Et ça aussi, c'est un vrai flux financier pour ça. C'est le cliquet d'en dessous.

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