Sabrina Agresti-Roubache, était l'invitée de l'émission les "Grandes Gueules" sur RMC ce mercredi matin. L'ancienne secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté a affirmé ne plus reconnaître sa ville, Marseille, où les électeurs ont voté massivement pour l'extrême droite lors des dernières élections.
"Je suis en instance de divorce avec Marseille". Ces mots soufflés sur le plateau de l'émission les "Grandes Gueules" sur RMC ce mercredi matin sont ceux de Sabrina Agresti-Roubache. L'ancienne secrétaire d'État de la Ville et de la Citoyenneté s'est dite attristée de la situation politique dans la deuxième ville de France. "Je suis une Marseillaise nouvelle Parisienne, a-t-elle ironisé en introduction de sa présentation pour son nouveau rôle de chroniqueuse dans l'émission présentée par le duo Alain Marschall et Olivier Truchot. Ce n'est pas trop dur au regard de la colère que j'ai contre Marseille. Je suis en instance de divorce avec Marseille".Face à l'étonnement du plateau, l'ancienne secrétaire d'État explique. "Marseille bascule dans quelque chose que je ne reconnais pas. Je ne peux pas comprendre. Comment se fait-il que l'extrême droite fasse autant de score ?"
Pour rappel, lors des dernières élections législatives cet été, Sabrina Agresti-Roubache, qui représentait le camp de la majorité présidentielle, avait récolté 23,61% des voix dans la première circonscription des Bouches-du-Rhône, synonyme de troisième place. La Marseillaise avait alors décidé de se retirer rapidement pour faire barrage à Monique Griseti, candidate du Rassemblement national arrivée en tête au profit de Pascaline Lécorché, candidate Nouveau Front populaire."La ville s'est divisée en deux : un bloc lfiste clair. Un vote d'extrême droite clair. Il n'y a pas eu de débat. Le bloc central a complètement été décimé, a-t-elle poursuivi. Quand on connaît l'histoire de Marseille, on a du mal à l'expliquer".
"Elle m'avait traitée de cagole"
Nommée dans le gouvernement d'Elisabeth Borne en juillet 2023 comme secrétaire d'État en charge de la Ville - puis de la Citoyenneté en octobre de la même année - Sabrina Agresti-Roubache a également rapporté, sur les ondes de RMC, avoir été pointée du doigt pour ses racines au sein de l'exécutif. "Quand une fois, elle te traite de cagole... Et même pas en face. C'est moche. On peut tout me dire. Mais elle l'a fait lors d'un déjeuner avec la presse et tôt ou tard, on finit par le savoir", a-t-elle lâché, visant Marie Lebec, lorsqu'elle était ministre en charge des Relations avec le parlement de janvier à septembre 2024 sous le gouvernement Attal.
"Je suis en instance de divorce avec Marseille". Ces mots soufflés sur le plateau de l'émission les "Grandes Gueules" sur RMC ce mercredi matin sont ceux de Sabrina Agresti-Roubache. L'ancienne secrétaire d'État de la Ville et de la Citoyenneté s'est dite attristée de la situation politique dans la deuxième ville de France. "Je suis une Marseillaise nouvelle Parisienne, a-t-elle ironisé en introduction de sa présentation pour son nouveau rôle de chroniqueuse dans l'émission présentée par le duo Alain Marschall et Olivier Truchot. Ce n'est pas trop dur au regard de la colère que j'ai contre Marseille. Je suis en instance de divorce avec Marseille".Face à l'étonnement du plateau, l'ancienne secrétaire d'État explique. "Marseille bascule dans quelque chose que je ne reconnais pas. Je ne peux pas comprendre. Comment se fait-il que l'extrême droite fasse autant de score ?"
Pour rappel, lors des dernières élections législatives cet été, Sabrina Agresti-Roubache, qui représentait le camp de la majorité présidentielle, avait récolté 23,61% des voix dans la première circonscription des Bouches-du-Rhône, synonyme de troisième place. La Marseillaise avait alors décidé de se retirer rapidement pour faire barrage à Monique Griseti, candidate du Rassemblement national arrivée en tête au profit de Pascaline Lécorché, candidate Nouveau Front populaire."La ville s'est divisée en deux : un bloc lfiste clair. Un vote d'extrême droite clair. Il n'y a pas eu de débat. Le bloc central a complètement été décimé, a-t-elle poursuivi. Quand on connaît l'histoire de Marseille, on a du mal à l'expliquer".
"Elle m'avait traitée de cagole"
Nommée dans le gouvernement d'Elisabeth Borne en juillet 2023 comme secrétaire d'État en charge de la Ville - puis de la Citoyenneté en octobre de la même année - Sabrina Agresti-Roubache a également rapporté, sur les ondes de RMC, avoir été pointée du doigt pour ses racines au sein de l'exécutif. "Quand une fois, elle te traite de cagole... Et même pas en face. C'est moche. On peut tout me dire. Mais elle l'a fait lors d'un déjeuner avec la presse et tôt ou tard, on finit par le savoir", a-t-elle lâché, visant Marie Lebec, lorsqu'elle était ministre en charge des Relations avec le parlement de janvier à septembre 2024 sous le gouvernement Attal.
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00:00Parce que c'est une Marseillaise, alors c'est une Marseillaise nouvellement et fraîchement parisienne.
00:04C'est pas trop dur ?
00:05Non, parce qu'au regard de la colère que j'ai contre Marseille, non.
00:09Ah oui, à ce point-là, c'est divorce !
00:12Oui, je suis en instance de divorce avec Marseille.
00:15Pourquoi ? Parce que Marseille...
00:17Parce que Marseille bascule dans quelque chose que je ne reconnais pas.
00:22Je ne peux pas comprendre avec l'histoire de ma ville.
00:24Je suis née, je suis née enfant de Marseille, des quartiers pauvres de Marseille.
00:28Je n'arrive pas encore à m'expliquer comment se fait-il que l'extrême-droite fasse autant de scores.
00:35Je n'arrive pas à comprendre comment des enfants...
00:37Et donc tu abandonnes le terrain ?
00:38Non, je peux expliquer plusieurs choses.
00:42La ville s'est divisée en deux.
00:44Un bloc LFiste, clair, et un vote d'extrême-droite, clair.
00:48Il n'y a pas eu de débat, c'était très franc.
00:51Le bloc central a complètement été décimé.
00:53Mais quand on connaît l'histoire de ma ville, quand on connaît l'histoire de Marseille,
00:58tu as du mal à l'expliquer.
01:00Tu peux expliquer peut-être le vote LFiste et encore,
01:04mais le vote extrême-droite, le vote aussi massif...
01:07J'ai peut-être quelques explications à mon avis.
01:09Je suis allé deux, trois fois à Marseille et je pense savoir pourquoi les gens votent avec la droite.
01:14Mais que ce soit aussi franc et aussi massif,
01:18j'ai du mal.
01:19Donc ouais, divorce clair avec Marseille.