Le plus "gros transfert jamais réalisé en France": 436 détenus des anciennes prisons de Saint-Paul et Saint-Joseph dans le centre de Lyon ont été transférés dimanche à la nouvelle maison d'arrêt de Corbas (Rhône). L'opération entamée dans la nuit à 4h15 du matin s'est achevée dans l'après-midi peu après 17h.
"Il s'agit du plus gros transfert jamais réalisé en France", a précisé le colonel Jean-Philippe Guérin, qui commande le groupement de gendarmerie du Rhône.
Environ 900 personnes étaient mobilisées pour cette opération: 600 gendarmes, 150 policiers et pratiquement 200 personnes de l'administration pénitentiaire, dont des membres cagoulés et lourdement armés des équipes régionales d'intervention et de sécurité (Eris).
Un périmètre de sécurité avait été installé dans tout le quartier de Perrache, où se trouve les prisons de Saint-Paul et Saint-Joseph car les détenus devaient sortir de l'enceinte de la prison quelques secondes et se retrouver sur le trottoir avant de monter dans les fourgons.
Un hélicoptère survolait en permanence les trois itinéraires empruntés et suivait de près les convois transportant les détenus particulièrement surveillés, une quarantaine au total, qui faisaient le voyage dans des convois cellulaires. Les autres prisonniers, menottés deux par deux, faisaient le trajet dans des autocars pénitentiaires aux vitres teintées. Au total, huit convois, escortés chaque fois par une trentaine de personnes, faisaient des rotations toutes les trente minutes.
"Cela fait six mois que nous travaillons sur ce dossier. Tout est réglé au millimètre", précisait le colonel Jean-Philippe Guérin en début d'après-midi.
Les détenus quittent donc des prisons qui ont été souvent montrées du doigt pour leur insalubrité et la surpopulation carcérale avec seulement 360 places et rejoignent un établissement de 690 places où la moitié de cellules sont individuelles et toutes sont pourvues de réfrigérateur, de douche et de toilettes abritées des regards.
Dans un communiqué,
"Il s'agit du plus gros transfert jamais réalisé en France", a précisé le colonel Jean-Philippe Guérin, qui commande le groupement de gendarmerie du Rhône.
Environ 900 personnes étaient mobilisées pour cette opération: 600 gendarmes, 150 policiers et pratiquement 200 personnes de l'administration pénitentiaire, dont des membres cagoulés et lourdement armés des équipes régionales d'intervention et de sécurité (Eris).
Un périmètre de sécurité avait été installé dans tout le quartier de Perrache, où se trouve les prisons de Saint-Paul et Saint-Joseph car les détenus devaient sortir de l'enceinte de la prison quelques secondes et se retrouver sur le trottoir avant de monter dans les fourgons.
Un hélicoptère survolait en permanence les trois itinéraires empruntés et suivait de près les convois transportant les détenus particulièrement surveillés, une quarantaine au total, qui faisaient le voyage dans des convois cellulaires. Les autres prisonniers, menottés deux par deux, faisaient le trajet dans des autocars pénitentiaires aux vitres teintées. Au total, huit convois, escortés chaque fois par une trentaine de personnes, faisaient des rotations toutes les trente minutes.
"Cela fait six mois que nous travaillons sur ce dossier. Tout est réglé au millimètre", précisait le colonel Jean-Philippe Guérin en début d'après-midi.
Les détenus quittent donc des prisons qui ont été souvent montrées du doigt pour leur insalubrité et la surpopulation carcérale avec seulement 360 places et rejoignent un établissement de 690 places où la moitié de cellules sont individuelles et toutes sont pourvues de réfrigérateur, de douche et de toilettes abritées des regards.
Dans un communiqué,
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