• il y a 2 mois
Emilie Zapalski, communicante et fondatrice de l'agence «Emilie Conseil», critique le manque de nuances dans le conflit israélo-palestinien. Sciences Po est, ce jeudi 3 octobre, de nouveau le théâtre d'une manifestation étudiante propalestinienne.

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Transcription
00:00Oui, je pense que l'expression, pour le soutien des gens à Gaza, ça a été un peu compliqué de l'exprimer.
00:09Enfin, ça a été un peu compliqué de le sortir. Et je pense que, du coup, on en vient à des positions qui sont très radicales,
00:15qui sont un peu extrêmes, même très extrêmes. Par exemple, le jumelage avec les universités israéliennes ou des choses comme ça.
00:22Mais je pense que c'est vraiment le fait, au fur et à mesure, d'avoir étouffé, en fait, ce soutien-là et qu'il ressort, bon an, mal an, comme il peut.
00:33Moi, je pense que c'est une expression qui est valable comme une expression de soutien aux Israéliens. Mais on a du mal.
00:40On a vu que, très rapidement, dans ce conflit, il faut être d'un camp ou d'un autre. Et on n'a pas de propos nuancés.
00:46Et on ne peut pas à la fois soutenir le peuple israélien pour ce qu'ils ont vécu d'attaques terroristes et soutenir les Gazaouis qui sont pris en étau dans ces attaques.
00:57Moi, je pense que c'est très maladroit. C'est la jeunesse aussi qui essaie d'être dans son rôle de soutien d'un peuple qu'on n'entend pas.
01:05C'est maladroit. Mais bon, au moins, c'est une expression. Et je pense que c'est une expression qui a eu vraiment beaucoup de mal à émerger au début du conflit.
01:16– Sous-titrage Société Radio-Canada

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