• le mois dernier

Category

🗞
News
Transcription
00:00C'est évidemment une chose qui nous inquiète,
00:04ou bien soit, c'est simplement des interrogations.
00:06C'est tout d'un coup, le communiqué d'hier qui stipule
00:10qu'il y a des gens qui doivent quitter la cité.
00:13Pourquoi on doit quitter la cité?
00:15Quand on sait que depuis 2019, l'administration,
00:18le groupe qui est en charge du logement,
00:20a lancé l'admission et réadmission,
00:22depuis 2019, les résultats ne sont pas sortis.
00:25Mais quand les résultats ne sont pas sortis,
00:27tu ne sais pas si tu es admis ou pas.
00:29Donc personne ne sait s'il est là légalement ou illégalement.
00:32Il n'y a pas d'un qui sait.
00:34Et on était étonnés que dans ce large étang,
00:37il y a des gens qui nous montrent
00:39qu'il en reste certaines personnes.
00:41De façon illégale, personne n'est autorisé à rester.
00:44Depuis 2019, les résultats ne sont pas encore sortis.
00:46Donc on n'arrive pas à comprendre que les gens ne le sont pas.
00:48Dès qu'on nous dit qu'ils sont là légalement,
00:50ils doivent rester.
00:52Donc qui est là légalement exactement?
00:54Vous savez, nous sommes tous des enfants issus d'une famille.
00:57Et chaque parent a des regards sur son enfant.
01:00Lorsqu'à la télévision, celui qui est au village
01:02voit la réalité, il dit non.
01:04Il demande aux étudiants de quitter.
01:06S'ils ne quittent pas dans 12 heures pour quitter,
01:08avant qu'il n'y ait vraiment des mesures drastiques.
01:10Bien évidemment, le planteur est inquiet.
01:12Il appelle son enfant.
01:14Il appelle son enfant pour dire qu'il n'y a pas de don.
01:16Peu importe ce qui se passe.
01:18Il cherche à rentrer en famille.
01:20Voilà comment c'était de rentrer en famille.
01:22Et puis même, ils n'arrivaient pas à dire
01:24parce qu'ils étaient au 10%.
01:26Donc évidemment, l'argument donné n'est pas fondé.
01:28Parce que même quand tu veux enlever quelqu'un,
01:30selon le règlement de l'urbanisme,
01:32soit des choses du logement,
01:34c'est au moins 3 mois.
01:36On a 21 personnes dans 3 mois.
01:38On veut faire telle chose.
01:40Donc dès maintenant, quitter pour ceux qui n'ont pas de règle.
01:42On comprend.
01:44Mais à 21h, jusqu'où ça?
01:46A vous de demander de quitter.
01:48Vraiment, en tout, c'est une décision obsolète.
01:51L'université ouverte,
01:53l'université n'est pas en grève.
01:55Les UFR fonctionnent normalement.
01:57Donc pour nous,
01:59sincèrement, on est serrés.
02:01On dit que c'est une situation exceptionnelle.
02:03Mais c'est exceptionnel.
02:05Si on doit venir nous déloger,
02:07c'est bien évidemment des bricoles.
02:09Si la voie est dégagée,
02:11c'est une manière de faire un travail.
02:13Rien d'autre.
02:15C'est comme quand quelqu'un est en crise,
02:17et qu'il est enfant,
02:19on veut voir réellement qui vient.
02:21Peut-être que c'est pour filtrer.
02:23Le lieutenant a dit que nous sommes serrés.
02:25Parce que la décision,
02:27elle est tellement à l'envers vite
02:29qu'on se demande
02:31s'il n'y a pas une idée derrière la tête.
02:33On s'interroge.
02:35Est-ce que l'université a fait peur
02:37à cette autorité?
02:39Parce que des situations qui se passent
02:41seulement dans une structure,
02:43on voit que dans toutes les autres structures,
02:45elles ont quoi à voir.
02:47On a reproché à quelque chose avant, on ne le sait pas.
02:49On est encore serrés parce qu'on sait
02:51qu'on a reproché de rien.
02:53Tout d'un coup, on nous fait savoir
02:55qu'on doit quitter
02:57les résidences universitaires.
02:59Surtout la cité de l'université
03:01Félix Leboine.
03:03Donc vraiment,
03:05ce n'est pas intéressant.
03:07Avant de prendre toute une décision,
03:09il faut aussi réfléchir,
03:11communiquer avec
03:13les résidents qui sont là.
03:15Donc suite à ça,
03:17nous sommes en train de plaider.
03:19Moi, je prends le micro
03:21pour plaider.
03:23Juste un plaidoyer
03:25face aux autorités compétentes
03:27de réagir,
03:29de calmer l'affaire
03:31pour qu'on puisse rester en cité.
03:33Parce qu'à Béguin, nous sommes pauvres.
03:35L'étudiant, d'abord, c'est quelqu'un
03:37qui n'a pas les moyens. Il n'a pas encore eu
03:39de travail. Donc c'est compliqué
03:41de dire à un étudiant
03:43de libérer un étudiant
03:45illégal.
03:47Si il est illégal,
03:49il est étudiant.
03:51Il y a des gens
03:53qui ne remplissent plus la condition,
03:55mais c'est des étudiants.
03:57D'autres sont à cheval,
03:59mais ce n'est qu'un étudiant.
04:01Il y a des Cambodgiens, tout ça.
04:03Vraiment, c'est compliqué.
04:05On offre aussi
04:07les personnes en situation d'handicap
04:09pour ceux qui sont là.
04:11Quand le problème
04:13attaque tout le monde,
04:15ça devient un peu compliqué.
04:17Ça devient un peu compliqué.
04:19Donc vraiment, c'était un peu ça.
04:21En tout cas, je vous remercie.
04:23Si vous prenez cela en compte,
04:25ça va aussi me faire plaisir.
04:27À vrai dire, c'est difficile.
04:29D'attendre qu'un être humain
04:31ait été tabassé à mort,
04:33nous ne sommes pas du tout contents.
04:35Mais nous ne savons pas
04:37si c'est réellement le cas
04:39qui fait pousser
04:41le gouvernement
04:43à nous envoyer une lettre
04:45à un état d'IF
04:47dans environ 22 ans,
04:49et un bref délai
04:51pour permettre aux étudiants illégaux.
04:53Quand on dit étudiants illégaux,
04:55nous, on ne sait pas trop
04:57puisque ça n'a pas été justifié.
04:59On ne sait pas qui sont ceux qui sont étudiants illégaux.
05:01Mais à vrai dire,
05:03c'est difficile de vivre sur la cité.
05:05Il y a d'autres étudiants
05:07qui ont envie de poursuivre
05:09les études universitaires,
05:11mais il n'y a personne à loger
05:13à Abidjan ici.
05:15C'est pour cette raison
05:17d'autres qui ont
05:19le cœur ouvert
05:21ont accepté certains étudiants
05:23d'être auprès d'eux pour pouvoir poursuivre
05:25leurs études.
05:27Aujourd'hui, on a tant dit que
05:29ces étudiants sont illégaux.
05:31On ne sait pas, mais ils sont inscrits
05:33à aller à l'école.
05:35Nous, bon,
05:37cette décision ne vient pas de nous-mêmes.
05:39Nous demandons au gouvernement
05:41de réagir face
05:43à
05:45cette action pour permettre
05:47à ces étudiants d'avoir
05:49assez à pouvoir poursuivre
05:51leurs études en fait de ne pas
05:53pouvoir abandonner.
05:55Le fait de dire que le gouvernement
05:57ne leur a pas donné
05:59l'opportunité de poursuivre et d'atteindre
06:01les objectifs de debate et que ces étudiants
06:03deviennent autre chose
06:05face à la société, nous demandons
06:07pardon et au gouvernement
06:09de réagir face à cette situation.
06:11On nous a dit que hier,
06:13on a reçu une note disant que
06:15on doit libérer les chômeurs, ceux qui sont
06:17dans l'illégalité.
06:19Bon, en tout cas, nous, nous sommes dans l'illégalité
06:21mais on ne sait pas comment ça s'est passé
06:23parce qu'on avait appris que
06:25l'État devait réhabiliter les chômeurs.
06:27Maintenant, il paraît qu'ils vont nous faire sortir tous.
06:29Donc, on est assis là-là.
06:31C'est Farah. Je n'ai pas
06:33pas la zoupée.
06:35Il n'y a pas de parents habitués ici.
06:37Il n'y a pas de rien chez mes parents.
06:39C'est la zoupée que ma maman a construite.
06:41Il y a mon barrage à coudre, mon pâtissier.
06:43Il y a le soleil là.
06:45Il y a la télé, il y a le frigo.
06:47Il y a tout.
06:49Il y a deux matelas.
06:51Ici, il y a ma petite soeur.
06:53On a toute sa assiette. Il y a la moitié.
06:55Il y a même ici qu'il t'a amenée.
06:57Tout ça, il y a vraiment.
06:59Je vais finir ma leçon cette année.
07:01L'année prochaine, je dois faire le master.
07:03J'ai pas la zoupée dans l'école.
07:05Donc, aidez-nous.
07:07Si c'est concernant
07:11la crise entre les fascistes,
07:13je pense que ce n'est pas
07:15aujourd'hui que ça a commencé.
07:17Alors, si le gouvernement devrait agir,
07:19c'est depuis
07:21des années qu'il devrait résoudre
07:23ce problème.
07:25On a vu
07:27beaucoup de choses.
07:29Si on a étudié ici,
07:31si on a fréquenté, si on est venu à l'université,
07:33on a tout vu. On a vu beaucoup de choses.
07:35Entre le gouvernement même
07:37et la FECI.
07:39Donc, ce n'est pas parce qu'aujourd'hui,
07:41il y a eu meurtre qu'ils vont chasser
07:43les étudiants des cités universitaires.
07:45Ça, c'est une manière
07:47de retarder l'école ivoirienne.
07:49C'est une manière de retarder l'école ivoirienne.
07:51Science&Co est actuellement en deuxième session.
07:53Ils n'ont même pas encore fini la première année.
07:55L'année 2023-2024,
07:57Science&Co n'a pas encore fini ça.
07:59Cette situation est arrivée.
08:01C'est-à-dire qu'en un an,
08:03dans une saison, Science&Co
08:05a fait ça en deux ans.
08:07Vous pouvez voir les images.
08:09Ça traduit tout ce que nous vivons actuellement.
08:11C'était hier que le communiqué est sorti.
08:13Il a été signé par le ministère de l'Enseignement supérieur
08:15et de la Recherche.
08:17Le communiqué dit qu'il y aura
08:19une patrouille
08:21à des agents de cours, accompagnés
08:23de l'un ou de l'autre, pour savoir
08:25ce qui occupe les chambres de façon illégale.
08:27Nous sommes dans nos différentes chambres.
08:29On se dit que quand tu es résident,
08:31tu as forcément les papiers qu'il faut,
08:33qui te permettent d'avoir assez aux chambres.
08:35Qu'en est-il de ceux qui occupent illégalement
08:37les chambres? Nous, on ne le sait pas.
08:39Nous, qui sommes tous ici, nous représentons
08:41l'ensemble des résidents, des étudiants.
08:43Ce que nous voulons dire,
08:45c'est qu'en premier lieu, on n'apprécie pas trop
08:47cette décision.
08:49Hier soir, 21 ans, il est sorti.
08:51Pour ceux qui sont sortis pour aller faire des cours,
08:53ou bien sont allés au travail, ils reviennent.
08:55Il n'y a pas de façon pour demander aux étudiants
08:57de libérer les cités demain.
08:59Comme ça a été précisé, c'est pour ceux qui occupent
09:01les chambres de façon illégale.
09:03On voudrait que les gens fassent le travail,
09:05accompagnés de l'un ou de l'autre,
09:07mais qu'ils essaient de tout modérer.
09:09S'ils essaient de modérer, ça va vraiment nous arranger.
09:11Parce que là, on ne sait pas où est-ce qu'on va aller.
09:13Il y a des gens qui occupent les chambres de façon illégale
09:15mais qui ne sont pas présents actuellement.
09:17Alors s'il y a un contrôle qui est fait,
09:19que ces gens ne sont pas là,
09:21alors ça devient un peu plus compliqué.
09:23Il y a des gens qui essaient de libérer la cité
09:25parce qu'on est pris un peu dans la stupéfiance
09:27et la psychose. On ne sait pas comment on va se prendre
09:29face à l'affaire. Donc on voudrait demander
09:31encore une fois au gouvernement d'essayer de modéler
09:33un peu les choses, surtout particulièrement
09:35au ministère de l'enseignement,
09:37l'enseignement supérieur de la recherche scientifique,
09:39qui a fait ce communiqué hier.
09:41On aura trouvé l'intérêt d'entendre
09:43pour que vraiment la tranquillité, la quiétude
09:45puisse revenir sur l'espace universitaire.
09:47Je ne suis pas le seul, vous l'avez vu derrière moi.
09:49Nous sommes tous des résidents, donc des étudiants.
09:51On voudrait encore soutenir
09:53l'ensemble de tous ces étudiants.
09:55Nous sommes tous des résidents qui sommes dans ce problème.
09:57Courage à nous et on demande encore une fois
09:59au gouvernement
10:01de nous écouter et de nous comprendre
10:03et de modéler un peu les affaires.
10:05Nous ne sommes pas contre le fait que
10:07le gouvernement prenne une certaine mesure.
10:09Parce que mine de rien, il y a des étudiants
10:11qui sont dans le besoin,
10:13qui ont besoin des chambres et qui ne peuvent pas
10:15avoir des chambres parce qu'il y a des
10:17gens qui ne sont même plus étudiants
10:19qui sont dans les chambres en question.
10:21Mais si on doit
10:23procéder à
10:25la chasse de ces personnes-là,
10:27c'est-à-dire à les foutre
10:29en dehors des chambres, il faut bien
10:31qu'une procédure
10:33doit être respectée.
10:35Malheureusement, ce n'est pas le cas.
10:37On aurait voulu qu'au moins
10:39on suive la procédure
10:41pour pouvoir mettre ces gens-là dehors.
10:43Comme je le disais tout à l'heure,
10:45c'est bien de chasser
10:47des gens qui ne sont plus étudiants
10:49et qui occupent les chambres.
10:51Mais en même temps, il faut penser
10:53à ceux qui s'ébêchent.
10:55Certes, il y a des gens qui sont
10:57plus étudiants, mais ils s'ébêchent
10:59des étudiants.
11:01C'est comme si
11:03ils ont décidé
11:05d'être leurs parents.
11:07Et donc, en en train de
11:09mettre ces gens-là dehors,
11:11derrière eux, il y a des étudiants
11:13des L1, L2, L3,
11:15comment ils font ?
11:17Hier, on était là,
11:19on reçoit un communiqué.
11:21On nous demande de quitter la cité.
11:23Bon, vous voyez,
11:25avec toute cette situation, on va aller où ?
11:27On n'a pas de parents ici, on ne sait pas
11:29ce qu'on va faire, on n'a personne ici,
11:31on va aller où ?
11:33Et puis, il y a des personnes qui doivent composer,
11:35d'autres aussi vont passer des trucs,
11:37on ne sait pas, on va partir où ça ?
11:39Vous regardez, on a déposé nos affaires là.
11:41On n'a pas papa, on n'a pas maman.
11:43Maintenant, vous tombez sur nous,
11:45vous nous demandez des parties.
11:47On sort, on va où ?
11:49Dites-nous, ou bien donnez-nous des coins où on va dormir,
11:51un budget qui est difficile comme ça.
11:53Ils ont cassé tout !
11:55Ici aussi, on s'est débrouillés ici, vous ne voulez pas.
11:57Vous ne voulez pas.
11:59On va aller où ?
12:01Donnez-nous une situation, pardonnez, venez nous aider.
12:03Une situation, ça, on va faire comment ?
12:05C'est vrai, ça fait rire, mais ça fait pitié.
12:07En vrai, ça fait pitié.
12:09On prend pour plaisanter, les gens prennent pour plaisanter,
12:11ça fait pitié.
12:13Vous nous avez mis dehors, on fait comment ?
12:15On va rester où ?
12:17Les affaires, on va mettre où ?
12:19On a déjà fait l'inscription.
12:21Pour avoir les chambres, c'est difficile.
12:23Donc, on est obligé de passer par tous les moyens pour rentrer.
12:25Parce qu'on va avoir des chambres ici,
12:27vous ne voulez pas.
12:29Maintenant, on trouve des moyens pour rentrer aussi,
12:31vous nous demandez des sorties.
12:33On va sortir, on va aller où ?
12:35Dites-nous des coins où on va rester,
12:37mais rien.
12:39Il y a beaucoup de bagages.
12:41Certains vivent avec des enfants ici,
12:43parce qu'ils n'ont pas de parents pour s'occuper.
12:45Bien que la cité, l'université,
12:47n'ait pas fait pour rester avec des enfants,
12:49mais ce n'est pas normal.
12:51Parce que si ce n'était pas le cas,
12:53personne n'allait pas venir tomber ici.
12:55Ils ont profité de la situation.
12:57Tout ça, ça existe.
12:59On veut rester !
13:01On veut rester !
13:03On veut rester !
13:05On veut rester !
13:07On veut aller à l'école !
13:09On veut aller à l'école !
13:11On veut aller à l'école !
13:13Non, ça va, il faut essayer de t'expliquer.
13:15C'est compliqué.
13:17Les parents ne sont pas ici.
13:19Face à cette situation-là,
13:21je pense que
13:23le gouvernement,
13:25je veux que le gouvernement
13:27prenne ses responsabilités.
13:29Parce qu'il y a des étudiants
13:31qui sont éloignés.
13:33J'aimerais qu'ils fassent une cuisine éternelle
13:35au niveau du groupe.
13:37C'est le problème.
13:39Parce qu'il y a des étudiants
13:41qui ne sont pas logés.
13:43Quand c'est comme ça, ils sont éloignés.
13:45Quand c'est comme ça,
13:47ils vont venir s'entasser ici
13:49pour aller à l'école.
13:51Le but ici, c'est pour aller à l'école.
13:53Ce n'est pas pour venir faire carrière ici.
13:55Donc, que le groupe prenne ses responsabilités
13:57pour déloger les personnes qui travaillent
13:59déjà.
14:01Là, quand c'est comme ça,
14:03les personnes qui continuent d'aller à l'école
14:05vont prendre leurs chambres.
14:07Quand c'est comme ça, tout est normal.
14:09Parce que depuis 2019, ils ont fait
14:11l'admission et ils ne l'ont pas encore fait.
14:13Donc, si on veut bien voir,
14:15tout le monde est
14:17en situation d'illégalité.
14:19Donc, moi, c'est mon avis.
14:21Que le groupe même fasse le travail.

Recommandations