• le mois dernier
Gabriel Attal avait lancé "Tu casses, tu répares". Avec le maire de Cléon, en Seine-Maritime, désormais "tu dégrades, tes parents payent".

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Transcription
00:00Il ne souhaite plus assumer le coût des réparations suite à des dégradations.
00:04Agacé face aux portes fracturées et extincteurs vidés,
00:07ce maire fera maintenant payer les parents des mineurs hauteurs d'effet.
00:11Le maire a un dispositif qui permet de convoquer les enfants mineurs avec les parents,
00:16bien naturellement, puis de s'expliquer, et puis de faire payer quand il se doit.
00:22Et c'est la décision qui a été prise.
00:24Faire payer les parents d'enfants coupables des dégradations,
00:27une décision logique pour le maire,
00:29pas forcément partagée par tous les habitants.
00:31Les parents, ils y sont pour rien.
00:32N'oublions pas qu'avant, il y avait des centres,
00:34ils ont dissoudu certaines associations,
00:36donc automatiquement, il n'y a plus d'un quart d'euro.
00:37C'est les parents qui doivent payer les bêtises que les enfants leur font.
00:41Si les parents, ils payent automatiquement, les gamins, ils feront attention.
00:45Coût total des dégâts ces derniers mois, près de 2000 euros.
00:48Dans sa petite commune dépourvue de police municipale,
00:51le maire ne voyait pas d'autre solution.
00:54À un moment, il y a l'agacement,
00:55je crois que dans une société, il faut se dire les choses,
00:57mais sans en rajouter.
00:58Comme je dis, parler d'autorité, ce n'est pas faire de l'autoritarisme.
01:02Et souvent, aujourd'hui, c'est malheur à dire,
01:04mais c'est quand on fait payer les gens qu'on arrive à obtenir des résultats.
01:08Et le maire l'avoue, sa démarche pourrait donner des idées à d'autres communes.

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