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Retrouvez le webinaire de COMETE sur le compostage des biodéchets, organisé le 01/10/2024 à 14h.

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00:00:00Je pense que beaucoup d'entre vous connaissent notre réseau.
00:00:04Je sais que parmi vous, il y en a qui sont adhérents ou adhérentes à notre réseau,
00:00:08mais peut-être que vous ne le connaissez pas encore.
00:00:09Donc, c'est l'occasion pour moi de vous présenter notre réseau.
00:00:15Donc, moi, je suis salariée depuis à peu près un an et je suis en charge du plaidoyer et des
00:00:19partenariats.
00:00:20Donc, le Réseau Compostes Citoyens est une association qui existe depuis 15 ans.
00:00:24Donc, nous fêtons nos 15 ans cette année.
00:00:27C'est un réseau qui a été initié par des pionniers du compostage de proximité qui
00:00:33ont cru en son développement, qui en ont fait aujourd'hui une solution qui,
00:00:39effectivement, a toute sa place dans le mix de solutions français,
00:00:44en tout cas dans le modèle français que nous, on soutient, c'est-à-dire ce modèle
00:00:49qui permet aux collectivités de choisir entre les différents types de solutions.
00:00:53Aujourd'hui, on a 12 réseaux régionaux.
00:00:56Donc, moi, je travaille l'équipe nationale qui est basée à Toulouse et à Paris.
00:01:00Et nous avons aujourd'hui 12 réseaux, 12 antennes dans chaque région.
00:01:05Donc, vous venez de partout sur ce webinaire.
00:01:08Donc, je pense que vous avez forcément un réseau régional près de chez vous,
00:01:12en tout cas dans votre région.
00:01:14Aujourd'hui, on a plus de 1150 adhérentes et adhérents au réseau avec des profils qui
00:01:21sont extrêmement variés.
00:01:22Donc, vous le voyez en dessous.
00:01:23On a toujours une grande part de citoyens, ce qui est finalement l'ADN de l'association,
00:01:29une part d'association, une part de professionnels du compostage et une part aussi non négligeable
00:01:35de collectivités.
00:01:36Donc, on a à peu près entre 20 et 25% de nos adhérents qui sont des collectivités,
00:01:40ce qui fait qu'on est un réseau, peut-être un profil un peu particulier par rapport à
00:01:46d'autres réseaux biodéchets ou déchets.
00:01:49Cette richesse, en tout cas, des adhésions fait aussi la richesse et l'expertise du réseau.
00:01:56Et nous sommes, comme vous le voyez, je l'ai noté, un soutenu à la fois par l'ADEME et
00:02:01la Fondation Charleopole Meilleur.
00:02:03Dans les réseaux régionaux, je veux juste préciser que le réseau Bourgogne-Franche-Comté
00:02:08est en cours de création.
00:02:10Donc, c'est vraiment le dernier réseau, en tout cas en France hexagonale, qui va se
00:02:15créer cette année.
00:02:16On a aussi des réseaux en Outre-mer.
00:02:18Alors, j'essaie de changer le diaporama et ça ne marche pas.
00:02:29Là, c'est mieux.
00:02:37Alors, dans nos missions principales, aujourd'hui, notre réseau a plusieurs missions.
00:02:45Sa première mission, c'est d'abord de fédérer les acteurs et les actrices de la filière.
00:02:50Donc, les acteurs et les actrices de la filière de prévention et de gestion de proximité des
00:02:55biodéchets.
00:02:55Donc, je vais expliquer un petit peu après ce qu'on entend, nous, par prévention et gestion
00:03:01de proximité, ce qu'on appelle généralement la PG-PROX, mais qu'on va peut-être un peu
00:03:05plus expliciter.
00:03:07Notre travail est aussi de porter la voix de ces acteurs, de tous nos adhérents, auprès
00:03:13des pouvoirs publics et des institutions.
00:03:15Donc, c'est notamment le travail que fait le plaidoyer.
00:03:17Depuis le début du réseau, la transmission et le développement des bonnes pratiques est
00:03:23vraiment au cœur de tout, en fait, le travail des réseaux régionaux et à la fois du réseau
00:03:30national.
00:03:30Donc, développer et transmettre les bonnes pratiques de compostage et au-delà, notamment
00:03:36au travers de la sensibilisation des citoyens et l'animation d'un dispositif de formation.
00:03:41Donc, ce dispositif de formation, je vais y revenir un petit peu après,
00:03:45on rentrera un petit peu plus dans les détails, mais ce dispositif de formation,
00:03:48il a été créé avec l'ADEME, en coanimation avec l'ADEME, pour développer la gestion de proximité.
00:03:57Et 60 organismes, aujourd'hui, font partie de ce dispositif et sont chartés par le réseau
00:04:05compost citoyen.
00:04:06Donc, qu'est-ce qu'on appelle aujourd'hui la prévention et la gestion de proximité des
00:04:15biodéchets ? Donc, on a toute cette nouvelle infographie qui a été réalisée il y a
00:04:21quelques temps, qui permet d'un seul coup d'œil de voir ce que nous, nous portons au réseau.
00:04:27Donc, d'un côté, la prévention, vous l'avez à gauche, tout ce qui est réduction du gaspillage
00:04:33alimentaire, qui, pour nous, est une des choses les plus importantes, en fait, en amont, toujours du
00:04:39compostage, du travail sur la gestion des biodéchets, c'est la réduction du gaspillage
00:04:43alimentaire. La même chose, en fait, pour les déchets verts, c'est-à-dire les résidus de
00:04:49végétaux des parcs, des jardins. Donc, toujours cette idée qu'on va travailler sur la gestion
00:04:54en amont dans le jardin, avec différents types de pratiques de jardinage, de façon toujours à
00:05:02réduire les volumes de déchets qui pourraient être apportés, par exemple, en déchetterie. Sur le
00:05:09compostage, ensuite, vous avez toute cette partie à droite qui montre, en fait, ce que les différents
00:05:16types de compostage qu'on englobe dans la gestion de proximité, donc le compostage domestique,
00:05:21souvent individuel, le compostage autonome en établissement, donc tout type d'établissement,
00:05:27ça peut être des établissements scolaires, par exemple, des EHPAD, des hôpitaux, et le
00:05:31compostage partagé ou collectif en pied d'immeuble ou en quartier sur l'espace public. Et
00:05:39donc, vous avez à côté les différentes façons dont on peut aussi faire la gestion intégrée des
00:05:45déchets verts. Nos cinq piliers, c'est quelque chose qui, pour le réseau, sont les choses les
00:05:53plus importantes. Aujourd'hui, le réseau compost citoyen défend, ce qu'on a dit tout à l'heure,
00:05:58la prévention et la gestion de proximité, de façon complémentaire avec les autres solutions,
00:06:04toujours en mettant en avant les grandes valeurs et les grands engagements, en tout cas du réseau,
00:06:11à la fois sur le développement du territoire, donc toujours dans une logique d'économie circulaire,
00:06:17pour développer aussi des métiers qui sont à la fois des métiers porteurs de sens, des métiers
00:06:22qui sont non délocalisables, qui font partie du territoire. L'engagement des citoyens,
00:06:28ce qu'on a dit tout à l'heure, c'est que ça fait partie de l'ADN de l'association. Le citoyen,
00:06:34c'est la première personne qui fait le geste de tri, c'est celui qui est impliqué, c'est la personne
00:06:40qui va être référente site sur un site de compostage partagé. Donc, cet engagement, ce
00:06:44lien social aussi, qui est créé au travers du compostage collectif, est vraiment fondamental
00:06:50pour le réseau. Ensuite, vous avez la réduction de l'empreinte carbone. Donc, nous, on soutient
00:06:56qu'aujourd'hui, la gestion de proximité, c'est une des solutions les plus répandues,
00:07:03notamment dans une grande partie des zones rurales en France, mais pas forcément qu'eux. Il y a aussi
00:07:09une partie de zones urbaines et mixtes qui ont adopté la gestion de proximité en complémentarité
00:07:16aussi. Aujourd'hui, on a besoin de limiter les transports, de limiter les émissions de gaz à
00:07:22effet de serre, comme on a dit tout à l'heure. La lutte contre le gaspillage alimentaire est
00:07:25un des leviers aussi pour y arriver. Ensuite, cette démarche, elle s'inscrit dans une démarche
00:07:31low-tech qui, en fait, est dans cette même voie que la réduction de l'empreinte carbone. On va
00:07:38toujours être sur le fait qu'on va adapter des solutions qui doivent être simples, inclusives,
00:07:43adaptées à tout le monde, sans beaucoup de technologies, tout en ayant un regard sur le
00:07:49matériel, sur le fait que le matériel soit ergonomique, adapté aux personnes, fiable,
00:07:55pratique, l'idéal étant qu'il soit même conçu de manière très locale, toujours en étant dans
00:08:02l'idée qu'on est dans un développement d'économie circulaire et d'une boucle vertueuse pour rester
00:08:09en fait dans le territoire où sont produits les biodéchets. Enfin, on a le retour au sol de la
00:08:15matière organique. Je pense que ça, c'est une des composantes sur laquelle on travaille le plus
00:08:23avec d'autres réseaux, c'est le retour au sol de qualité des matières organiques, à la fois
00:08:28parce qu'on va travailler sur un geste de tri qui sera de qualité en amont auprès du citoyen et
00:08:33derrière parce qu'on voudra rendre à la terre une matière organique de très bonne qualité. On sait
00:08:38qu'aujourd'hui, les sols sont des matières non renouvelables, qu'on a besoin de les nourrir et
00:08:44donc le compostage citoyen, il vient nourrir ces sols à la fois pour les rendre plus résilients,
00:08:51pour lutter davantage contre les aléas climatiques, le réchauffement climatique,
00:08:55en milieu urbain également, pas qu'en milieu rural. Donc, en fait, on a vraiment ces cinq
00:09:01grands axes qui fondent vraiment les valeurs du réseau. Je vais vous parler rapidement,
00:09:11mais peut-être qu'après vous aurez des questions, sur le dispositif de formation que le réseau anime.
00:09:16En co-création, le dispositif a été co-créé avec l'ADEME en 2014 et c'est le réseau qui a
00:09:24repris l'animation complète seul depuis 2019 de ce dispositif. Alors, ce dispositif s'intègre
00:09:32complètement dans les valeurs qu'on a défendues tout à l'heure, c'est-à-dire qu'à un moment,
00:09:37on a besoin qu'à la fois des citoyens soient sensibilisés et formés, notamment pour être
00:09:43référents de site, et ça c'est la réglementation aussi qui l'impose, et on a aussi besoin de
00:09:49développer une filière métier, et c'est pour développer cette filière métier que des parcours
00:09:53certifiants ont été développés. Donc, soit le parcours guide-composteur ou le parcours maître
00:09:58composteur qui sont les deux grands parcours certifiants. Aujourd'hui, on a aussi des
00:10:04collectivités qui recherchent ces profils, qui font former des agents ou des personnes qui se
00:10:08forment elles-mêmes à ces métiers, à ces nouveaux métiers, soit en reconversion, soit
00:10:13voilà, pour différentes raisons. Et vous avez aussi les deux parcours non certifiants, donc
00:10:18référents de site, indispensables sur les sites de compostage partagé et chargés de missions
00:10:23biodéchets. Ces dispositifs de formation, ils sont complètement animés par l'association,
00:10:29donc j'ai deux collègues qui travaillent essentiellement à animer ce dispositif avec
00:10:34une journée des organismes de formation par an qui permet de réunir un petit peu tous les
00:10:39organismes de formation et en fait d'animer aussi tout le calendrier, l'annuaire sur notre site
00:10:45internet. Si vous cherchez des formations, vous savez où les trouver, ce sera sur notre site
00:10:49internet. Et enfin, elle certifie les organismes. Donc à chaque fois qu'un organisme de formation
00:10:57souhaite délivrer ses parcours, il y a un dossier et donc c'est le réseau composte citoyen qui
00:11:03s'assure que l'on peut agréer en fait ces organismes et ce afin d'assurer finalement
00:11:09cette diffusion des bonnes pratiques et que tous les modules finalement soient les mêmes partout
00:11:15et qu'on puisse avoir ce même niveau de qualité de formation sur tous les organismes de formation.
00:11:21Alors je vais terminer avec peut-être deux ou trois éléments que vous connaissez peut-être ou
00:11:30que vous ne connaissez pas encore, ce sont nos deux temps forts. Donc nous on organise deux
00:11:34temps forts grand public aujourd'hui, la quinzaine du compostage citoyen que vous connaissez sûrement
00:11:39qui s'appelle Tous au compost, qui sera la douzième édition en 2025 et une petite sœur qui s'appelle
00:11:47la fête du sol vivant et qui va commencer là dans quelques jours et qui est plus axée sur le jardin
00:11:52au naturel, sur le paillage, sur le compostage, sur la biodiversité du sol et on espère que
00:11:58cette édition deviendra aussi intéressante et aussi importante en tout cas pour vous par exemple
00:12:03que Tous au compost. Et enfin je vous ai mis à côté des outils et des ressources parce que ça
00:12:11me semble important même si on n'a pas le temps forcément de les aborder ici, de vous proposer
00:12:15des outils qui sont en libre accès, donc notamment l'étude de coût du compostage partagé en habitat
00:12:21collectif que le réseau a réalisé en 2021. Donc vous le trouverez sur notre site internet,
00:12:26on peut vous l'envoyer également. Cette étude de coût permet de comparer les coûts du compostage
00:12:31partagé avec les coûts de la collecte, montrant que le compostage est très compétitif en termes
00:12:36de coûts. Donc je pense qu'aujourd'hui, en termes de financement et de budget en ce moment,
00:12:41c'est assez important. On a des webinaires sur cette étude de coût que vous pouvez retrouver sur
00:12:46notre site internet et j'en profite aussi pour parler du nouveau guide du compostage autonome
00:12:51en établissement qui vient d'être publié par l'ADEME, donc rédigé par le RCC et publié par
00:12:56l'ADEME en juin 2024. Vous le trouverez sur la librairie de l'ADEME et puis vous trouverez
00:13:01aussi d'autres fiches et de ressources en libre accès sur notre réseau, en tout cas sur le site
00:13:06de notre réseau. Voilà, je vous remercie et si vous avez des questions, n'hésitez pas. Merci
00:13:12Cécile, n'hésitez pas sur les questions. Tante Nathalie Boirour du ministère de la Transition
00:13:18écologique est là parce qu'on a une question à savoir si l'État prévoit de proroger les aides
00:13:27pour les EPCI sur 2025. Je ne suis pas certain qu'en termes budgétaires, on ait encore une
00:13:33visibilité très claire sur ce qui nous attend en termes de budget, mais je ne sais pas si,
00:13:38Nathalie, vous avez des pistes de réponse à cette question. Pour l'instant, aucune piste
00:13:45de réponse pour cette question. Effectivement, ça fait partie du budget de 2025 et on n'a pas
00:13:51encore eu, même si on a quelques grandes lignes qui se dessignent, on n'a pas eu de spécificité
00:13:59pour le fond vert. Donc, n'hésitez pas à vous engager dès 2024 auprès du fond vert.
00:14:05Je crois que c'est prudent, effectivement, d'utiliser le fond vert encore cette année.
00:14:14Normalement, on a le temps d'échange qui est à 14h45, mais je me permets de relier
00:14:20quand même juste une question. Cécile a déjà répondu dans le chat, mais j'en fais écho.
00:14:29Couille de la CERD, tu pourras peut-être nous éclairer sur l'acronyme CERD. En novembre
00:14:35prochain, le RCC soutient ? Oui, il s'agit de la semaine européenne de réduction des déchets de
00:14:42l'ADEME. Je n'en ai pas parlé parce que ce n'est pas un événement qui est organisé par le RCC,
00:14:47mais effectivement, cette année, nous sommes partenaires de l'ADEME sur cet événement.
00:14:51Généralement, les années précédentes, on a toujours des adhérents qui participent,
00:14:56mais c'est vrai que cette année, la thématique étant mieux mangé, moins gaspillé, on rentre
00:15:01complètement dans cette thématique-là. N'hésitez pas à vous inscrire, à proposer des actions.
00:15:09J'avais une précision à apporter également sur les ressources que tu as citées. Elles seront
00:15:13bien sûr toutes à disposition sur le site de Comet, ainsi que le replay de ce webinaire.
00:15:21Vous retrouverez l'ensemble des liens et des documents, notamment le guide dont a parlé
00:15:26Cécile. Il y a plusieurs questions, mais je vous propose qu'on les réserve pour le temps
00:15:30d'échange de tout à l'heure. Néanmoins, continuez à en poser et aussi à faire part de votre
00:15:36expérience, si vous avez vous-même des expériences de compost. Je propose qu'on continue avec notre
00:15:44premier retour d'expérience terrain, avec Marie Chiselle, qui est responsable du projet
00:15:51biodéchets à la communauté de communes Ambert-Livre-en-Droit-Forêt. Marie, c'est à vous,
00:16:01si vous souhaitez prendre la parole. Merci. Merci, bonjour. Nous allons présenter avec mon
00:16:13collègue Nicolas Fourisse à deux voix le compostage de proximité issu de notre schéma
00:16:22local de gestion des déchets organiques. Ce schéma de gestion des déchets organiques,
00:16:28si vous mettez le diaporama, ça sera peut-être plus agréable aussi pour vous.
00:16:44Voilà, ça vous situerait notre territoire. Ambert-Livre-en-Droit-Forêt, dans le Puy-de-Dôme,
00:17:02nous sommes une collectivité de 28 000 habitants, nous avons 58 communes sur notre territoire. Nous
00:17:11sommes adhérents au VALTOM, pour ceux qui ont suivi le webinaire sur les coûts la semaine dernière
00:17:17sur le RCC et AURA, vous avez eu la présentation, mais le syndicat de traitement qui se nomme le
00:17:24VALTOM comporte 9 collectivités et il y a eu une réflexion au niveau de ce syndicat pour
00:17:37emmener ces collectivités sur un catalogue d'actions assez large sur la gestion des biodéchets,
00:17:49notamment en faisant une étude qu'on a appelée schéma territorial de gestion des déchets organiques.
00:17:58Il y a eu un état des lieux sur toutes les actions possibles, ce catalogue d'actions était assez large,
00:18:06lutte contre le gaspillage alimentaire, collecte ou micro-collecte des biodéchets,
00:18:11nous avions aussi tout le volet compostage individuel de jardin, compostage de pieds
00:18:18d'immeubles, quartiers et toute une notion sur les déchets végétaux. Après, toutes les
00:18:26collectivités se sont emparées du sujet et ont développé leur schéma local sur leur territoire.
00:18:35Nous, en 2019, la collectivité a décidé de s'engager sur un programme sur six ans, 2020-2026,
00:18:44il a été rallongé un petit peu parce qu'il y a eu la période de crise sanitaire. Là,
00:18:50on a un plan d'action avec des fiches projets qui sont engagées jusqu'à 2026 et donc on s'est
00:18:57engagé sur une réduction de 59% de la part des biodéchets dans les OMR, ainsi qu'une réduction
00:19:06de 8% des apports de déchets verts en déchetterie. Au niveau du département, on n'a pas sorti les
00:19:17chiffres précis pour Amber-Livre-Addo-Forest parce qu'on considère que le choix qui a été fait au
00:19:23niveau politique sur ce schéma territorial au niveau de notre territoire est assez important
00:19:33et montre aussi les décisions qui peuvent être faites et ce qui peut permettre de découler sur
00:19:42tous les projets qu'on a mis en place. Notamment, nos élus ont fait un choix en disant, avec la
00:19:50hausse de la TGAP qui était annoncée, des fortes hausses, à coût constant, il y allait avoir en
00:20:03gros une dépense sur le territoire du Puy-de-Dôme de 50 millions d'euros et si on mettait en place
00:20:10nos catalogues d'actions sur tous nos territoires avec un objectif de réduire de 50% les biodéchets
00:20:17dans les poubelles ou dans les ordures ménagères, on dépenserait aussi à l'équivalent 50 millions
00:20:23d'euros. Donc le choix a été fait de dire on va financer des emplois verts et locaux, on va
00:20:30investir sur le territoire avec pour le coup la 32 ETP, sur notre syndicat nous c'est 3,8 mais on
00:20:40le verra un peu plus tard et alors que si on ne faisait rien, l'inaction avait un coût, on paierait
00:20:47les mêmes frais sans assurance que l'argent que l'on verserait sur ces taxes des activités
00:20:55polluantes, on n'avait aucune sécurité pour que cette taxe soit reversée aux collectivités.
00:21:01Donc voilà, du coup ça pose un petit peu le tableau et ça explique un petit peu tous les
00:21:09moyens qui ont été mis en place sur le territoire et qui ont fait découler dans nos collectivités,
00:21:16donc à la comité de commune en Berlis-Voie-de-la-Foreste, cette impulsion de développer
00:21:20tous les projets qu'on développe actuellement. Nous on est un territoire rural, dans l'idée
00:21:29de, comme beaucoup de collectivités, une politique avec une volonté de maîtriser les coûts au
00:21:37maximum. Depuis 90 en fait il y a plusieurs projets qui ont été développés, l'historique c'est surtout
00:21:46la distribution du composteur individuel avec des tarifs subventionnés, puis après 2014 on a
00:21:56eu une période sur les modifications des calculs de redevances spéciales, donc on s'est mis à
00:22:00travailler avec nos gros producteurs, ce qui nous a permis d'avoir une porte d'entrée pour
00:22:07travailler sur la gestion du tri des déchets, que ce soit les emballages ou les biodéchets.
00:22:13Et en 2014, champ de mouvement dans la collectivité, nos ordures ménagères ne sont plus enfouies sur
00:22:20notre commune principale en Berlis-Voie-de-la-Foreste, mais sont envoyées à Avernea, au pôle de valorisation
00:22:29à Clermont-Ferrand, donc 80 kilomètres. Donc là, politiquement et au niveau communication, il y a eu
00:22:36vraiment un impact pour mettre en place des projets pour éviter de transporter ces déchets.
00:22:41Développement d'une ressourcerie, je vous ai dit le schéma local de gestion des déchets organiques,
00:22:48qui était en parallèle en fait avec une politique de développement du 100% des emballages au bac
00:22:54jaune, ce qui nous a permis ensuite de dire, du coup, on met une grosse partie de nos déchets
00:23:02aux emballages, dans nos bacs de tri, du coup on justifie de passer la collecte ordures ménagères
00:23:08et tri une fois tous les 15 jours sur le territoire. Donc là, c'est tout un ensemble de
00:23:14projets qui ont été menés en parallèle pour pouvoir avancer maintenant sur la gestion des
00:23:22biodéchets. À chaque fois, ces programmes ont des financements souvent de l'État et d'organismes
00:23:30qui peuvent nous accompagner. On fait une petite photographie, on va dire, de notre territoire. On
00:23:39fait un état d'élu en 2020 en se disant quel acteur on peut toucher sur le territoire. On essaye
00:23:45de visualiser une petite ville modèle, une petite commune modèle avec toutes les actions qu'on
00:23:53comporte déjà mais qu'on pourrait développer sur ces mêmes acteurs, notamment tous nos
00:23:58établissements de santé, nos écoles, l'accompagnement avec les communes. Donc là,
00:24:04on fait vraiment la photographie et on a construit notre catalogue, notre programme
00:24:10d'action jusqu'en 2026. Donc là, ce qui nous intéresse aujourd'hui, c'est surtout les actions
00:24:18qu'on a pu développer sur le compostage de proximité. Donc c'est là que je vais donner la
00:24:24parole à Nicolas mais j'ai oublié de vous présenter les petits plus du projet. On l'avait évoqué avec
00:24:33Cécile en se disant les atouts de notre projet. En 2020, on a voté un plan d'action sur six ans
00:24:41avec toutes nos actions détaillées, avec le nombre d'établissements qu'on allait accompagner,
00:24:47nos indicateurs étaient donc bien écrits. Donc là maintenant, on a notre feuille de route. Les
00:24:56premiers résultats sont assez encourageants, vous le verrez sur le compostage de proximité et la
00:25:00collectivité a su mettre les moyens humains, techniques et surtout financiers. Alors grâce
00:25:07à des aides qu'on a pu percevoir de la région, ça nous a fait avancer sur le projet. Les mois,
00:25:16on le verra aussi tout à l'heure, mais sur la difficulté à estimer les coûts les plus justes,
00:25:23questionnement sur le partage des compétences sur la gestion des sites de compostage. Et au
00:25:32niveau du coût, on reverra tout à l'heure, mais pour l'instant on est à peu près à 11 euros par
00:25:36habitant sur sept ans. Donc voilà, 300 000 euros, vous verrez sur le projet global. On pourra en
00:25:43discuter tout à l'heure dans les questions. Je laisse la place à Nicolas. La première action
00:25:52qu'on va présenter, c'est la campagne de compostage individuel de jardin pour toutes
00:25:58les personnes qui ont la possibilité de composter à la maison. Comme le disait Marie,
00:26:03on a attaqué dans les années 90 à distribuer des composteurs de manière subventionnée,
00:26:10de manière assez rapide. On passait 5-10 minutes avec les acquéreurs de composteurs pour leur
00:26:16expliquer les gestes et on se rendait compte que petit à petit, ces composteurs devenaient
00:26:20le bourrissoir au fond du jardin et qu'il n'y avait pas réellement de pratiques de compostage.
00:26:24Du coup, avec le SLGDO, ce programme sur SIDLAN, nos élus ont voté dès 2020 la mise à disposition
00:26:34gratuite de composteurs de jardin sous condition de participer à une animation d'une heure.
00:26:40On explique la globalité du compostage à la maison. Depuis 2020, on a fait 275 animations
00:26:52qui sont ouvertes jusqu'à une quinzaine de personnes. On le voit un peu en bas dans les
00:26:58chiffres, on a un taux moyen de participation de 80%, donc on est assez satisfait là-dessus,
00:27:03même si ça a tendance à diminuer avec le temps. Rapidement, quelques chiffres sur cette mise à
00:27:10disposition depuis 2020. 2650 foyers ont été formés et ont passé une heure de temps avec
00:27:17nous à discuter compost. Sur ces 2650 foyers, on se rend compte que 2 foyers sur 3 compostaient
00:27:26avant, donc ces déchets n'allaient pas dans l'ordure ménagère. Tous nos chiffres sur les
00:27:39estimations de détournement vont se baser sur les 34% qui ne compostaient pas avant. Sur les 4
00:27:49années de recul qu'on a sur cette action, on se rend compte qu'on va détourner chaque année 151 tonnes
00:27:59théoriques grâce à ces personnes qui ne compostaient pas avant l'animation, ce qui nous fait une charge
00:28:07évitée de 25 000 euros par an, un peu moins. On s'est amusé à faire un calcul de la durée
00:28:15d'amortissement de ces composteurs, car c'est un coût de mettre à dispo ces composteurs,
00:28:21d'autant plus qu'on le donne même à des personnes qui avaient déjà cette pratique de compostage
00:28:27avant de se former avec nous. On se rend compte qu'en mettant bout à bout tous les composteurs
00:28:33distribués, en enlevant les charges évitées grâce au compostage des nouveaux pratiquants,
00:28:40on arrive à amortir ce coût de mise à disposition sur à peu près 8 ans. Si on ne renouvelle pas les
00:28:52composteurs tous les 8 ans, on arrive à une action blanche en termes de coût sur le compostage
00:28:57individuel et on a tous les enjeux de qualité des composts qu'on ne peut pas mesurer avec tout le
00:29:06reste des personnes formées qui avaient déjà cette pratique mais qui ont pu l'optimiser,
00:29:11mettre un petit peu plus de choses, les agrumes, la viande, toutes ces questions qu'on a régulièrement
00:29:17dans nos métiers. La deuxième action qu'on va vous présenter, c'est le compostage partagé,
00:29:25qui va s'adresser aux personnes qui n'ont pas de jardin ou qui n'ont pas forcément la volonté
00:29:31de composter chez eux. On a rapidement défini une dotation minimale par commune, c'est à dire
00:29:38que toutes les communes doivent avoir un composteur dans leur bourg pour pouvoir accueillir les déchets
00:29:46organiques des personnes qui ne veulent pas s'en occuper à la maison ou qui ne peuvent pas s'en
00:29:51occuper à la maison. A ce jour, on est à 55 communes d'équipée sur 58, donc il nous en reste
00:29:583 territoires très rurales, 3 communes de moins de 500 habitants qui n'ont pas forcément d'agents
00:30:08communaux sur la commune, pas forcément de personnes volontaires pour devenir référents,
00:30:15mais qu'on arrive à combler avec la mise à disposition de composteurs de jardin.
00:30:20Comme je le disais, les agents communaux sur le compostage partagé ont vraiment un rôle clé,
00:30:28puisque dans 80% des cas, voire un peu plus, ce sont nos référents de site. Donc c'est eux qui
00:30:35vont s'assurer au bon fonctionnement du composteur, qui vont évacuer la matière et récupérer la
00:30:40matière si elle n'est pas entièrement distribuée aux habitants. En 2024, quelques chiffres,
00:30:50on est à 89 composteurs de quartier sur nos 58 communes. On a également 24 composteurs
00:30:55remplis d'immeubles sur les quelques communes où on a de l'habitat vertical ou de l'habitat
00:31:01résidentiel. L'année 2023, on était à 75 tonnes de déchets organiques détournés des ordures
00:31:13ménagères. Cette année, on arrive quasiment au milieu de l'année à 69 tonnes. Sur le compostage
00:31:20partagé, comment ça s'organise sur le territoire, les communes font la veille hebdomadaire des
00:31:27composteurs. Elles s'assurent des évacuations et des retournements, et nous on assure l'approvisionnement
00:31:33en moyen. A chaque visite de site qu'on fait, on essaie de faire une visite par trimestre sur
00:31:38chacun de nos composteurs afin d'avoir une vision globale de ce qui se passe sur notre territoire.
00:31:42On approvisionne en broyat, car pour beaucoup c'est difficile d'être autonome en broyat,
00:31:49notamment pour les composteurs collectifs. Nos composteurs sont également ouverts à tous,
00:31:55ils n'ont pas de cadenas. Tout le monde peut participer à nos composteurs partagés,
00:32:01même sans nous faire la demande d'avoir un pioceau ou autre, c'est en libre accès.
00:32:09Pour finir, un petit rappel des enjeux qu'on avait en 2018. Côté gauche,
00:32:23on a nos déchets verts, 1260 tonnes sur nos 7 déchetteries. Un coût de collecte et de
00:32:32traitement de 120€ la tonne, ça nous fait un budget annuel de 150 000€. De l'autre côté,
00:32:39les biodéchets, les déchets alimentaires encore présents dans les ordures ménagères. En 2018,
00:32:44on était à 2200 tonnes, avec un coût de collecte et de traitement de 400€ par tonne,
00:32:52donc 815 000€ par an. Quelques chiffres sur ces 4 années, on était à 6200 tonnes d'ordures
00:33:14ménagères. On avait déjà un peu de site de compostage à notre actif, et 30 ans de distribution
00:33:24de composteur individuel, avec 0 Biotp sur la question des déchets organiques. Arrive 2020,
00:33:31la validation du SLGDO et le départ des actions. Je ne vais pas revenir sur tous les chiffres de
00:33:39compostage individuels, mais celui qui est le plus intéressant, c'est les 3,8 Biotp qui sont
00:33:47sur la question des biodéchets. On n'aurait pas pu développer autant de sites de compostage,
00:33:54que ce soit en quartier ou en établissement, faire des distributions de composteur avec une
00:34:01heure d'animation à chaque fois, sans avoir du temps pour réaliser tout ça. Et 2024, dernière
00:34:13caractérisation qu'on a faite de nos ordures ménagères, même caractérisation qu'on avait
00:34:17faite en 2018, on est retombé à 4200 tonnes d'ordures ménagères, une baisse de 2000 tonnes
00:34:26sur 6 ans, grâce à la gestion des déchets organiques, mais également à l'extension des
00:34:34consignes de tri. Tout ce cumul a permis d'avoir une baisse de nos ordures ménagères. En parlant
00:34:43d'un dernier petit chiffre, quand on prend le compostage individuel, tous les composteurs
00:34:53qu'on a distribués sur le territoire, et les composteurs partagés par rapport à leur volume,
00:35:00nombre de foyers qui vont pouvoir venir déposer leurs déchets dans ces composteurs, on arrive à
00:35:07un taux de couverture d'à peu près 59% de la population d'envers les Bordois-Forêts, tout en
00:35:13sachant que toutes les personnes qui ont un jardin peuvent prétendre à avoir un composteur gratuitement
00:35:20et à avoir une solution de tri à la source chez eux. Merci beaucoup pour cette présentation,
00:35:34alors on a beaucoup de questions, tant mieux, je vais essayer de m'en faire le relais,
00:35:38les intervenants si vous souhaitez aussi y répondre directement. Je me lance sur quelques
00:35:46questions, pourriez-vous préciser partout en combien de tonnes de bio déchets les entreprises
00:35:51ont pour obligation de basculer en collecte ou site de compostage propre, plutôt que d'utiliser
00:35:58les bacs d'apport mis à disposition par les collectivités ? Je pense notamment au camping,
00:36:03dit-on. Alors je ne sais pas qui peut répondre à cette question. On n'a pas mis le compostage de
00:36:08proximité, on n'a pas parlé d'établissement, mais tous nos professionnels, on les accompagne
00:36:15aussi et on leur propose des équipements, que ce soit du coup, nous c'est essentiellement des
00:36:21composteurs, après ça peut être du coup de la micro collecte qu'on a aussi sur le centre ville
00:36:29d'Ambert. On les accompagne et puis on a quelques professionnels, des petites épiceries ou des petits
00:36:35qui viennent déposer leurs déchets dans les composteurs partagés. Soit ils mettent en
00:36:40mélange dans le bac avec les déchets des habitants, soit on leur réserve une cellule propre à eux,
00:36:48fermée avec un cadenas, ça dépend des situations, c'est un petit peu à la carte.
00:36:52Très bien, je vais poser une question peut-être plus générale, enfin relayer une question plus
00:36:59générale. Concernant la qualité des composts, on entend beaucoup parler des microplastiques. On
00:37:06en retrouve j'imagine aussi dans les composts. Est-ce qu'il y a des études sur la qualité de
00:37:12ces composts et éventuellement justement sur la présence de ces microplastiques ? Est-ce que
00:37:17certains des intervenants d'aujourd'hui ont des éléments de réponse ? Ou même sur votre
00:37:23communauté de communes, est-ce que vous constatez aussi cette présence d'autres déchets que des
00:37:28biodéchets stricto sensu ? En termes d'études, je ne sais pas du tout, surtout à l'échelle du
00:37:35compostage partagé. Après, un petit peu sur le retour d'expérience par rapport au suivi des sites
00:37:42qu'on effectue. Avant 2024, c'était clairement d'une très bonne qualité. Très peu de plastique,
00:37:52la petite aupercule du yaourt, mais plutôt de l'inattention qui était assez facilement
00:37:58enlevable. Depuis 2024, avec la communication qu'il y a pu y avoir, on s'est retrouvé avec un afflux
00:38:05un peu plus important de déchets et donc par extension un peu plus de mauvaiserie. Je pense
00:38:14que c'est plus une faute d'inattention sur le moment, plus qu'une volonté de polluer les
00:38:23composteurs. On reste quand même sur quelque chose de volontaire, sur du volontariat, donc le
00:38:31tri est quand même relativement très courant. Je vois qu'il y a beaucoup de sujets sur la
00:38:42mobilisation des citoyens, notamment l'acceptabilité de la formation que vous exigez quand vous remettez
00:38:52les composts, mais également des communes. Je vois qu'il y a une question qui a été beaucoup
00:38:59aimée. Comment arrivez-vous à convaincre les communes de s'occuper de ces sites ? Comment
00:39:04faites-vous pour impliquer les agents municipaux sur les sites ? Il y a pas mal de questions sur
00:39:08l'implication. Je pense que si vous pouvez peut-être donner des exemples de comment ça se passe chez
00:39:14vous, ça pourrait intéresser les participants. Nous, on ne l'a pas détaillé tout à l'heure,
00:39:20mais la comité de communes est une structure, on va dire, avant on était en six VOM, sur les 58
00:39:30communes que la loi NOTRe a reformulées sous forme de comité de communes. Il y a eu un regroupement
00:39:37de sept comités de communes plus le six VOM. La gestion des déchets est gérée par la même
00:39:42structure depuis plus de 30 ans, voire même 40 ans. On travaille avec eux sur plusieurs sujets.
00:39:50Il y a une forte volonté depuis le départ de mutualiser les moyens. On est un territoire rural,
00:39:58donc la collectivité, la comité de communes, s'est toujours voulue en venant en aide aux
00:40:06communes. Nous, sur la gestion des biodéchets, on a été très présents sur la gestion des déchets
00:40:11en général, mais on a aussi un accompagnement, par exemple, pour travailler sur l'accompagnement
00:40:17vers le zéro phyto. Il y a sept ans, on a monté des projets, on leur a amené du matériel
00:40:21mutualisé qu'ils pouvaient utiliser. On est en permanence en contact avec eux, et c'est vrai
00:40:29que ça a aussi facilité le travail sur le territoire. Pour compléter un petit peu ce
00:40:36que vient de dire Marie, il faut se dire aussi qu'au départ, le premier site de compostage partagé,
00:40:42où les communes se sont impliquées, c'était une volonté de la commune. Il y avait vraiment un
00:40:47attrait pour le compostage, pour créer un nouveau service de proximité sur la commune. Et chemin
00:40:54faisant, on a commencé avec des volontaires, à instaurer aussi une manière de faire entre
00:41:01la communauté de communes et la commune, ce qui a fait que même les communes qui étaient un petit
00:41:09peu réfractaires au départ, voyant que cette organisation se mettrait en place à l'échelle du
00:41:14territoire, ont raccroché les wagons, et donc il y a peu de communes qui ne veulent pas mettre
00:41:22leur agent sur la gestion de ce site. La réflexion, c'est aussi celle qu'on se fait maintenant, c'est
00:41:30que les réticences qu'on peut avoir sur certaines communes, ou les difficultés, ça va être des
00:41:35communes qui vont être un peu plus importantes. Toutes celles en dessous de 1000 habitants,
00:41:42les agents techniques considèrent que le temps de travail sur les sites de compostage est vraiment
00:41:50minime par rapport à toutes les autres tâches, et finalement par rapport au gain qu'ils peuvent
00:41:56avoir s'ils utilisent le compost, on va dire que la tâche est assez vite acceptée et n'est pas vue
00:42:04comme une contrainte. Après on leur propose toujours des cycles de formation, donc les
00:42:08formations de la PGprox pour devenir référentes site, mais on va aussi plus loin en leur proposant
00:42:14les usages du compost pour pouvoir vraiment valoriser cette matière qui est produite sur
00:42:20les espaces publics. Je crois qu'il y a Cécile qui voulait peut-être compléter le propos. Oui,
00:42:30si juste je voulais revenir sur toutes les questions, peut-être pour apporter un regard
00:42:34un peu plus global du réseau. Sur les professionnels, notamment sur les campings,
00:42:40en fait les professionnels, ça dépend si la collectivité leur propose une solution ou pas,
00:42:44elles ne sont pas forcément obligées de leur proposer une solution de tri. Parfois elles
00:42:48sont collectées avec les assimilés, mais ça risque de changer aussi avec la loi AGEC. Par
00:42:54contre tous les établissements qui ont la possibilité de composter peuvent très bien
00:42:58le faire. Donc les campings, on a des campings dans notre réseau qui font du compostage et jusqu'à 52
00:43:04tonnes par an n'ont pas besoin d'autorisation particulière pour composter. Donc elles peuvent
00:43:10très bien aussi être motrices et décider de faire du compostage si elles en ont envie,
00:43:15même si la collectivité ne leur propose pas d'en faire par exemple, même si on conseille
00:43:20toujours de travailler avec la collectivité. Sur les plastiques, globalement on a des bonnes
00:43:26qualités de compost, de qualité de tri. Ce qui nous retourne en général de nos adhérents,
00:43:33c'est qu'il y a quand même souvent peu d'indésirables, c'est souvent des erreurs
00:43:37qui sont mises dans le bac à compost. Aussi parce qu'on insiste beaucoup dans le réseau sur la
00:43:43sensibilisation, sur le geste de tri, quand les consignes sont claires. En général, les gens
00:43:47arrivent à bien identifier les déchets alimentaires et combien il y a de différence avec les autres
00:43:51produits. En revanche, petite vigilance parce que j'ai eu une question là-dessus sur les sacs
00:43:55soi-disant biodégradables ou compostables puisque nous, en tout cas au réseau, on suit les
00:44:00recommandations de l'ANSES sur le fait que dans le compostage domestique partagé, on n'accepte pas
00:44:08tout ce qui est sac en plastique, qu'on dit biodégradable ou compostable, ce qui déjà permet
00:44:13à mon avis d'éviter d'avoir tout un tas de micro-plastiques. Mais on sait qu'il y a des
00:44:18adhérents qui font normer leur compost ou en tout cas qui font des analyses régulières,
00:44:22pas forcément le cas de tout le monde, mais ça peut se faire aussi pour vérifier de temps en
00:44:25temps quelle est la qualité de son compost. Merci pour tous ces compléments.
00:44:38Je vois qu'il y a pas mal de questions dans le chat qui sont assez spécifiques. Il y a
00:44:49beaucoup de commentaires. D'où vient le broyat que vous utilisez pour les
00:44:53comporteurs collectifs ? Est-ce que vous avez le taux de biodéchets dans la caractérisation 2024
00:45:01comparé à 2018 ? Il y a vraiment beaucoup de sujets. Vous pouvez répondre à certaines,
00:45:07après à l'oral pour partager à tout le monde. Après pendant les restes des interventions,
00:45:12vous pouvez aussi regarder dans les commentaires. Mais s'il y a une question qui vous a frappé,
00:45:17vous pouvez peut-être aussi répondre là. Je vois qu'il y en a pas mal quand même.
00:45:21Pour le broyat du coup, pour notre site de compostage, toutes nos déchèteries,
00:45:30les sept conditions de territoire sont équipées d'une baigne pour les déchets autres végétaux,
00:45:37donc la tombe de pelouse, les feuilles mortes, les résidus de désherbage, et on fait déposer au
00:45:43sol tout ce qui est branches. Et donc c'est broyé sur chacune de nos sept déchèteries,
00:45:49soit c'est nous avec un petit broyeur qui faisons cette opération, soit on passe via un prestataire
00:45:55pour les plus grosses déchèteries, ce qui nous permet d'être autonome en broyat pour notre
00:46:02projet de compostage, et même d'aller un petit peu plus loin, de pouvoir en mettre à disposition
00:46:08des habitants lorsque l'on en a en surplus. Et l'autre question, le pourcentage de la
00:46:20caractérisation 2024, les chiffres qu'on nous a donnés, il faut savoir que l'organisme qui a
00:46:27fait la caractérisation n'est pas le même que celui qui l'a fait en 2018, donc c'est compliqué
00:46:33de faire une vraie corrélation entre nos données. On est en train d'essayer d'exploiter au mieux
00:46:41les données, on n'est pas encore tout à fait sûr du coup de nos chiffres, mais on serait à 1100 tonnes
00:46:49sur les 4200 tonnes d'ordre métagère. Je me permets peut-être de relayer une dernière question avant
00:46:56l'intervention de notre suivante qui va arriver tout à l'heure. On revient beaucoup à la question
00:47:04des composteurs qui ne sont pas cadenassés. Est-ce qu'il y a de la surfréquentation ? Est-ce qu'il y a
00:47:10des intrus ? Est-ce que vous êtes déjà confronté à ce problème ? Et si oui, comment vous le gérez ?
00:47:15Je suis en train de répondre sur la saturation. En fait, la commune la plus importante c'est donc
00:47:26la commune d'Ambert, on a à peu près 7000 habitants, elle dispose de 10 composteurs de quartier. On a
00:47:32essayé de proposer du coup le plus possible de sites avec une possibilité de composteurs de bac en
00:47:41apport volontaire. C'est cette commune qui peut avoir le plus de saturation. En fait, c'est un
00:47:47suivi un peu régulier et évidez le nouveau protocole qu'on a mis en place avec les services
00:47:54techniques. C'est-à-dire qu'il y a deux cellules à chaque fois, normalement il y a une d'apport et une
00:47:59de maturation. Au final, on évacue de la matière qui n'est pas forcément complètement décomposée.
00:48:06L'idée c'est qu'ils évacuent en période de forte fréquentation les deux bacs. Comme ça,
00:48:12on laisse toujours un bac ouvert et quand il arrive à saturation, c'est basculé sur l'autre en sachant
00:48:19que nous on a hanté les cadenas à code qui ne fonctionnaient pas et on est passé à du fil
00:48:25électrique que chacun peut ouvrir et défaire s'il voit que le composteur est plein. Après c'est le
00:48:34suivi en règle générale des agents. Sur les autres communes, on a l'avantage d'être sur un
00:48:46territoire rural où on a quand même de la place. Dès qu'on se rend compte qu'un site de compostage
00:48:52va se remplir un peu trop rapidement et qu'il va être une charge trop régulière pour les agents
00:48:59ou des communes, la solution c'est d'installer un deuxième site de compostage à l'opposé sur
00:49:06la commune, ce qui permet de mieux rediriger les flux. Souvent les habitants sont satisfaits
00:49:13d'avoir un peu moins de pas à faire pour aller jusqu'au composteur et ça permet d'avoir une
00:49:17matière un peu plus qualitative et un peu plus mûre à évacuer plutôt que du mélange roya-décété.
00:49:25Petite précision mais je pense que c'est important de la donner,
00:49:28vous avez parlé de fil électrique, on est bien d'accord, on ne s'est pas branchés,
00:49:31c'est juste pour attacher. On ne s'est pas électrocutés.
00:49:37Bon, très bien. De toute façon, continuez à poser vos questions dans le chat,
00:49:42on aura un autre temps d'échange qui est prévu d'ici 15-20 minutes. Mais d'ici là,
00:49:48je vous propose qu'on passe la parole à Pierre-Guillaume Baromès qui est responsable du
00:49:53service prévention et sensibilisation au SITOM 77. Parfait, Pierre-Guillaume, on a votre… si vous
00:50:02voulez passer en pleine écran, ça sera plus confortable. Parfait, merci, on vous laisse alors.
00:50:07Bonjour. Alors, dans un premier temps, le SITOM 77, c'est un syndicat de collecte des traitements
00:50:16de 39 communes, qui représente un peu moins de 160 000 habitants. On peut le considérer comme
00:50:24étant un territoire semi-urbain. Donc à l'ouest, nous avons nos communes les plus urbaines,
00:50:29donc ça pourrait être Pantocombeau, Oswa ou encore Roissy-en-Brie par exemple. Et toutes
00:50:35les autres communes, on va les appeler un peu plus des communes rurales. Ensuite, il faut savoir que
00:50:42nous, on a un PLP-EDMA, un programme local de prévention des déchets ménagers et assimilés,
00:50:48qui a débuté en 2019 et qui se finit en 2025. Cependant, les actions du PLP-EDMA ont été
00:50:59rajustées en 2022 suite à un modécom qui a été fait, sur lequel on s'est aperçu qu'il y avait
00:51:04pas mal de biodéchets dans nos ordures ménagères, qui fait que toutes nos actions ont été revues
00:51:10afin de prioriser principalement sur le compostage de proximité et sur la lutte contre le gaz
00:51:17pégymantaire, sur des animations scolaires et autres. Donc le SIETOM a souhaité, dans un premier
00:51:23temps, faire en sorte que ce soit le compostage individuel qui soit la première solution pour
00:51:28dévier les biodéchets des ordures ménagères. Donc c'est quelque chose qui date depuis plusieurs
00:51:34années. Donc en 2006, il y a eu une opération pilote qui avait été réalisée sur une de nos
00:51:39communes membres pour voir un peu et prendre la température auprès des administrés, savoir si
00:51:43c'était quelque chose qui pouvait les intéresser. Et entre 2007 et 2009, il y a eu une phase de
00:51:51généralisation de la dotation des composteurs avec une participation financière qui était à
00:51:59l'époque de 15 euros. Donc il fallait assister à une réunions sensibilisation et ensuite les
00:52:04administrés repartaient avec leurs composteurs et devaient payer 15 euros. Cependant à partir de
00:52:102015, les élus ont acté le fait que les composteurs devenaient gratuits et à contrario, il fallait
00:52:19absolument que les administrés suivent ces réunions de sensibilisation qui étaient quand même
00:52:22et restaient obligatoires, étant donné que la gratuité était présente. En 2021, on a souhaité
00:52:31intensifier notre processus de dotation de composteurs, à savoir que tous les agents
00:52:39en interne ont été formés en tant que guide composteur dans un premier temps. Ensuite,
00:52:44on a généralisé nos réunions de sensibilisation sur les lundis, les mercredis et les samedis,
00:52:50à savoir par exemple, pour faire un petit comparatif, en 2019, on faisait 25 réunions
00:52:55annuelles. On est passé à 54 en 2023. On a souhaité les lundis parce que sur nos territoires,
00:53:02il y a pas mal de professionnels qui font qu'ils n'avaient pas forcément la possibilité de se
00:53:06doter en composteur sur nos sessions des mercredis et des samedis. Et on essaie d'intensifier surtout
00:53:13les dotations les samedis en matinée, donc c'est à 10 heures, afin de pouvoir toucher un maximum de
00:53:19personnes. On a la possibilité, enfin les administrants ont la possibilité de choisir
00:53:25leur composteur parmi trois modèles, donc c'est des 300 litres au bois, on a les 400 litres plastique
00:53:30et des 600 litres au bois. Donc pour rappel, ils sont tous gratuits. Et comme je vous l'ai
00:53:35dit, c'est que tous les agents ont été formés en tant que guide composteur, afin qu'ils tiennent
00:53:41un discours cohérent, tant avec la politique du siétone, mais aussi avec tous les messages
00:53:48à bien passer sur le compostage individuel. Donc ce qu'il faut mettre, ne pas mettre,
00:53:51et pouvoir aussi répondre aux interrogations sur les prérequis, enfin un peu les légendes urbaines
00:54:01qu'on peut entendre, comme quoi ça peut puer, que ça peut amener des rats ou autre. Donc ils sont
00:54:05armés sur ce processus là. Donc juste pour l'évolution de la dotation des composteurs
00:54:10depuis 2009, dans notre PLP-EDEMA, comme plan d'action, on souhaite que 24% des habitats
00:54:19individuels soient dotés en composteur du siétone. Et on voit que c'est quelque chose qu'on arrive,
00:54:27je pense qu'on va réussir à atteindre ces objectifs d'ici 2025, car là on est en septembre 2020,
00:54:36on est en octobre 2024, et on est déjà à 22%. Et précision, c'est que là on parle uniquement
00:54:44en première dotation, donc en point de compostage, mais les administrés ont la possibilité d'avoir
00:54:49deux composteurs auprès du siétone, dans la limite d'un par an, et donc de deux composteurs
00:54:55par foyer. Donc sur le compostage individuel, c'est l'une des premières solutions qu'on
00:55:02souhaite mettre en place auprès de nos administrés. Et la seconde, ça serait plutôt le
00:55:09compostage collectif. Donc si on fait une rétrospective, depuis 2009, le siétone a
00:55:16créé un service compostage qui était dédié à l'accompagnement des résidences et du compostage
00:55:23collectif de manière beaucoup plus globale, avec un accompagnement pour les établissements
00:55:28autonomes. Nous ce qu'on caractérise comme établissement autonome, ça peut être des
00:55:33professionnels, mais aussi des administrations ou encore des écoles, pour des composteurs
00:55:37pédagogiques. En 2012, il y a eu un réel accompagnement des résidences dans les projets
00:55:42de compostage en pied d'immeuble, et une création d'un réseau de guides composteurs bénévoles,
00:55:46qui avait été fait suite au réunion de sensibilisation au compostage individuel,
00:55:52afin de savoir et que sur chaque territoire, on essayait de faire en sorte que sur chaque
00:55:57commune il y ait un référent, pour qu'une résidence puisse se référer sur ce guide
00:56:04composteur. Ils avaient été du coup formés par le siétone, et donc c'était le siétone qui avait
00:56:09pris en charge le coup des guides composteurs. En 2021, il y a eu une conception d'un nouveau
00:56:17protocole d'accompagnement, parce que c'était pas forcément très structuré, donc il a été
00:56:22demandé qu'il y ait un réel protocole, qu'il y ait à minima trois référents composteurs par
00:56:27collectif, qu'il y ait deux voire trois bacs de compostage, avec le bac d'apport de maturation et
00:56:35de stockage de la matière sèche, et avec impérativement la mise en place de scénaritiques
00:56:40dessus, afin que les résidences ou le compostage autonome aient la bonne information. Ils sont
00:56:48formés par un agent du siétone avant la mise en place de l'aire de compostage. Alors le seul
00:56:55bémol qu'on a, c'est qu'on ne suit pas du tout les recommandations de l'ADEME, on ne fait pas
00:57:00des formations sur une journée en entier, on fait à peu près les mêmes formations que pour l'habitat
00:57:05individuel. Vous le verrez un peu plus tard, mais c'est l'une des limites qu'on a sur le compostage
00:57:13collectif, parce que c'est assez compliqué de pouvoir fédérer les gens sur un samedi ou sur
00:57:19une demi-journée, une journée en entier, sur du bénévolat. Il faut vraiment que ça soit des
00:57:24personnes qui soient vraiment très moteurs et que ça soit un noyau dur pour que l'aire de compostage
00:57:30puisse bien fonctionner. Et en 2023, grâce au fond vert de l'ADEME, on a pu recruter un chargé de
00:57:37mission biodéchets, parce qu'en parallèle, en 2017, il y a eu un réajustement du service, qui fait
00:57:46que le service compostage a été un peu dissous et ça a été mis dans les missions du quotidien
00:57:53d'anciennement les ambassadeurs du tri qu'on appelle chez nous les comicants de proximité,
00:57:57qui fait qu'on a perdu un lien assez fort avec les établissements autonomes et le compostage
00:58:03collectif de manière plus globale, donc on n'avait plus réellement de suivi sur le compostage
00:58:07collectif, donc ça commençait à tomber un peu en déséquilibre. Donc la volonté du CETOM, ça a été
00:58:13de recruter un chargé de mission biodéchets en septembre 2023, afin qu'elle puisse redynamiser
00:58:20le compostage collectif, principalement, mais aussi sur toutes les alternatives à la collecte des
00:58:25végétaux, à la lutte contre le gaz piégé alimentaire. Donc nous on parle d'alternatives à la
00:58:31collecte des végétaux parce que, historiquement, on avait un TMB, un trait mécanique biologique des
00:58:37ordures ménagères, qui fait que les administrés pouvaient mettre dans leurs ordures ménagères
00:58:41des végétaux pour qu'on puisse avoir du compost. Notre usine a brûlé en 2019 et entre 2019 et
00:58:502021, les administrés avaient encore la possibilité de présenter trois sacs de 100 litres à la
00:59:01collecte des ordures ménagères. Donc les élus ont fait en sorte que, du coup, cette hérésie un peu
00:59:07s'arrête, parce que brûler de l'eau c'était un peu contre-productif. Donc il y a une collecte en
00:59:13porte-à-porte des végétaux qui a été mise en place, mais le CETOM communique d'une manière
00:59:19assez musclée sur les alternatives à la collecte des végétaux, sur le mulching, le paillage, le
00:59:24broyage, avec des formations qui sont liées avec les réunions de sensibilisation individuelles.
00:59:31Donc dans nos présentations, on a déjà un volet de sensibilisation sur les alternatives à la
00:59:43gestion des végétaux, et on peut coupler cette partie théorique avec la partie pratique, avec un
00:59:49prestataire externe qui vient de faire des représentations sur comment bien faire du
00:59:55paillage, comment bien broyer, comment est-ce qu'on peut bien utiliser le broyat, etc. Donc
01:00:02si on doit faire un petit bilan entre 2009 et 2023, en compostage autonome on avait 138
01:00:08établissements et en compostage en pied d'immeuble 21. Mais comme je vous le disais, c'est que là,
01:00:16la chargée de mission biodéchets a pour travail déjà dans un premier temps de faire un recensement
01:00:20assez général de cette partie-là, pour savoir les aires de compostage qui fonctionnent toujours,
01:00:26celles qui sont un peu abandonnées ou en mauvais état, afin de pouvoir redynamiser toute cette
01:00:32partie-là. Pour les freins et les coûts sur le compostage individuel, on a eu, je pense un peu
01:00:43comme toutes les collectivités, après 2020-2021, une pénurie de la matière bois et donc des
01:00:49composteurs bois qu'on pouvait proposer. Donc on s'est retourné un peu sur le compostage, sur
01:00:54les composteurs plastiques, qui fait que nos administrés, nous, sont plus un peu réticents
01:01:01aux composteurs plastiques, parce que c'est pas quelque chose qui est forcément très esthétique
01:01:04selon eux dans leur jardin. Mais on a réussi tout de même à faire en sorte qu'il y ait toujours
01:01:09une continuité de service sur la dotation des composteurs. Et là, depuis mi-2022, on n'a
01:01:16aucune difficulté sur les composteurs bois et on s'en aperçoit sur la dynamique qu'ont les
01:01:24administrés à pouvoir se doter en composteur. Le second frein qu'on pourrait avoir, c'est qu'il y
01:01:33a certaines communes qui diffusent d'une manière un peu inégale l'information du compostage
01:01:40individuel, car nous, le Siet-Homme, on peut faire des réunions de sensibilisation tant au siège du
01:01:46Siet-Homme qu'à Tournambri, qui est un lieu plus ou moins central par rapport aux communes. Mais
01:01:51on fait aussi des réunions de sensibilisation communales au sein des communes à leur demande.
01:01:55Donc il avait été fait en sorte qu'il y ait un courrier qui avait été envoyé aux 39 communes du
01:02:02territoire afin de leur rappeler comme quoi le Siet-Homme pouvait les accompagner sur des réunions
01:02:06communales. Et on sait très bien que la proximité, c'est ce qui fonctionne le mieux pour pouvoir se
01:02:11doter encore plus de composteurs individuels. Sur le compostage collectif, comme je vous l'ai
01:02:18évoqué, la difficulté c'est le recrutement des référents. Nous, ce qu'on s'aperçoit sur le
01:02:23territoire, c'est que c'est quelque chose qui est un peu perçu comme étant un peu une corvée
01:02:27de gérer les aires de compostage collectif. Donc on essaye de dédiaboliser un peu cette
01:02:36partie-là, mais c'est quand même assez compliqué. Et c'est surtout la pérennité des aires de
01:02:42compostage qui peut être complexe, parce qu'il peut y avoir un turnover assez conséquent des
01:02:47référents de sites et on n'est pas forcément informé. Donc il n'y a pas une nouvelle formation
01:02:52qui peut être faite auprès des personnes au sein de la résidence, qui fait que si ça tourne très
01:02:59bien, l'aire de compostage est autonome, donc elle s'autogère. Mais la plupart du temps,
01:03:06les aires de compostage fonctionnent moins bien quand il n'y a plus de référents réels et qui
01:03:11se portent garant de bon fonctionnement de l'aire de compostage. Et donc, comme je vous l'ai évoqué,
01:03:17c'est qu'il y a eu la fusion du service compostage avec le service de communication des
01:03:21communicants de proximité, enseignement à les ambassadeurs du TRI, qui fait que cette mission
01:03:27sur le compostage collectif a un peu été noyée par toutes les autres missions sur le TRI par
01:03:32exemple, ou les animations scolaires. En termes de coûts sur l'année 2023, pour le compostage
01:03:39individuel, ça nous a coûté un peu plus de 83 000 euros hors taxes, et on a pu distribuer en première
01:03:47et deuxième dotation de 1730 composteurs, donc tout confondu bois et plastique. Et pour le compostage
01:03:55collectif, on est à un peu moins de 14 000 euros hors taxes, donc c'est 27 composteurs et 47
01:04:03bioceaux. À savoir que nous on est en marché avec la société Quadria, donc on est en appel d'offres
01:04:10ouvertes de 2021 à 2025, et on a une subvention de la région Ile-de-France qui nous subventionne
01:04:17les composteurs à hauteur de 35% sur le hors taxes. Et la troisième solution que le SIETOM
01:04:25pourrait mettre en place, c'est partout là où le compostage individuel et collectif n'est pas
01:04:32possible, c'est mettre des bornes d'apport volontaire pour les biodéchets. Donc il y a eu une phase test
01:04:37qui a été mise en place l'année dernière sur six mois environ. On a fait un peu un appel aux différentes
01:04:45communes pour pouvoir tester, donc on a mis en place huit points qui ont été installés,
01:04:51quatre avec accès badge, donc c'est-à-dire qu'on donnait des badges aux administrés, et pour pouvoir
01:04:57ouvrir cette borne d'apport volontaire il fallait badger au dessus de la borne, et quatre sans badge.
01:05:02Et le constat est forcément sans appel, c'est que sur une durée d'environ cinq-six mois, ce sont
01:05:09principalement les bornes d'apport volontaire sans badge qui fonctionnent très bien, comme on peut le
01:05:15voir, plus de trois tonnes pour les bornes d'apport volontaire sans badge, contre un peu plus de 500
01:05:21kilos pour ceux avec badge, et en termes de participants on avait 759 foyers. Donc le constat
01:05:30sur ces points d'apport volontaire c'est que, comme je vous le viens de vous le dire, c'est que les
01:05:37bornes d'apport volontaire sans badge détournent cinq fois plus de biodéchets. Nous on n'a eu aucun
01:05:44souci sur l'apport de qualité, ça a fonctionné relativement bien, et on n'a eu aucun dépôt
01:05:48sauvage au pied des bornes par exemple. Par contre en termes de freins, je voulais évoquer, c'est que
01:05:53c'est le badge qui est le plus restrictif qui fait que ça peut freiner les administrés à vouloir
01:05:58participer à ce geste sur les bornes d'apport volontaire. Et pour finir sur les bornes
01:06:08d'apport volontaire, c'est que le SIETOM va déployer en 2025 une phase auprès des communes pour
01:06:16localiser des lieux sur lesquels le compostage individuel et collectif n'est pas possible, et
01:06:21donc on va se diriger vers les communes qui sont partantes pour pouvoir développer ces bornes
01:06:27d'apport volontaire sur le territoire, et donc ensuite proposer un plan de bataille auprès de
01:06:32nos élus pour valider par exemple le nombre de bornes d'apport volontaire par commune, les lieux
01:06:39qui ont été pré-établis, par exemple des centres bourses sur lesquels il est quasi impossible de
01:06:44pouvoir mettre des bornes d'apport des aires de compostage. Nous on n'est pas... les aires de
01:06:52compostage de quartier ça démarre petit à petit chez nous, ça a démarré là en mars 2024 avec la
01:06:58quinzaine du compostage, on en a mis un au sein d'une commune qui s'appelle Chevry-Cossigny et
01:07:05qui est gérée par une association, mais les aires de compostage de quartier sur nos territoires
01:07:11est quelque chose d'un peu compliqué parce que les communes ne souhaitent pas que ce soit elles
01:07:15qui gèrent ces aires de compostage, elles prêtent en quelque sorte le terrain, mais elles veulent que
01:07:21ce soit soit des administrés qui se regroupent en associations ou soit des associations déjà connues
01:07:26des territoires pour pouvoir gérer ces aires de cartier. Merci Pierre-Guillaume, alors on a
01:07:37un certain nombre de questions, merci aussi à Marie qui continue à répondre aux questions qui
01:07:42ont été posées précédemment, donc c'est bien, c'est un chat très dynamique comme on l'est de même,
01:07:47c'est parfait. Il y a quand même quelques questions qui reviennent sur le coût, notamment une sur le
01:07:53coût moyen d'un compost en pied d'immeuble. Est-ce que, bon même si les situations diffèrent,
01:07:59j'imagine selon les immeubles, mais est-ce qu'on peut avoir un coût moyen ou est-ce que c'est
01:08:04facile à établir ? Oui, alors je fais juste mon calcul rapido, donc si c'est un composteur,
01:08:13enfin une aire de compostage avec des 600 litres au bois, ça va nous coûter pour 3 bacs environ
01:08:22250 euros hors taxe, et après il faut ajouter aussi les bioceaux, après les bioceaux ça dépend
01:08:29aussi de la quantité d'administrés qui souhaitent participer, mais on peut partir pour un point
01:08:34d'aire de compostage collective à environ 300 euros hors taxe, je dirais. Ok, mais vous n'intégrez
01:08:43pas les coûts indirects de votre prestataire ? Il n'y a pas de prestataire, on fait tout en interne.
01:08:50D'accord, ok. Donc les formations au prix de nos aires de compostage collective se font par nos
01:08:56communicants qui ont été formés en tant que guide composteur, là on a notre chargé de mission
01:09:01biodéchets qui est en train de faire sa formation de maître composteur, il sera dédié quasiment à
01:09:07100% sur le suivi de ces aires de compostage et sur la mise en place, et nous les communicants
01:09:11de proximité viendront donner un coup de main si ce chargé de mission est un peu trop débordé par
01:09:17exemple. Mais non, on fait tout en interne, on n'a aucun prestataire externe. Et le coût salarial
01:09:24supporté est intégré dans les chiffres que vous nous avez indiqués ? Non, là je vous parle uniquement
01:09:29en matériel en fait. Il y avait aussi une question sur, très pragmatiquement, d'où viennent vos
01:09:37bornes d'apport ? Alors je n'ai pas l'information là, il faudrait que je puisse regarder, non je
01:09:47l'ai pas en tête. Si certains d'entre vous participants avaient aussi une réponse à ces
01:09:56questions chez vous, ça peut aussi inspirer peut-être les personnes qui ont posé cette
01:10:00question. Alors une autre question, je ne sais pas si le tri à la source des biodéchets est
01:10:05obligatoire depuis le 1er janvier 2024, on l'a vu tout à l'heure. Avez-vous eu des contrôles de la
01:10:11part de l'administration afin de vérifier la quantité de déchets triés et la couverture de
01:10:16la population ayant accès à des solutions de tri ? Si d'autres participants ont aussi peut-être eu
01:10:23des contrôles de la part de l'administration, vous pouvez l'indiquer dans le chat, mais s'agissant
01:10:26de vous, Pierre-Guillaume ? Non, du tout. Je peux aussi sinon répondre peut-être à cette
01:10:33question. Il n'y a pas de contrôle auprès des collectivités, on cherche aussi à remonter les
01:10:40données, notamment à travers l'enquête collecte, pour savoir ce qui reste encore comme
01:10:46déchets et comment ça se met en place sur le territoire. On n'est pas du tout à la période
01:10:51des contrôles et des sanctions. Merci pour cette précision, Nathalie. Il y a pas mal de questions,
01:10:59mais le temps file. Est-ce que les points d'apport volontaires des biodéchets sont à proximité des
01:11:13tafs ordures ménagères ou de tri ? On imagine que oui, mais ça n'a pas forcément de soin ? Non,
01:11:20pas forcément. Sur les bornes d'apport volontaire, on a fait des tests et on a essayé de les mettre
01:11:26vraiment dans des endroits où il y avait des gros collectifs ou des lieux où il n'y avait pas
01:11:33forcément de bornes d'apport volontaire pour le textile ou pour le papier. Sur notre phase test,
01:11:43c'était principalement les communes qui choisissaient l'implantation. Là, par contre,
01:11:47dans notre phase de déploiement 2025, on va essayer de faire quelque chose qui soit un peu
01:11:51plus cohérent sur la mise en place de ces bornes, probablement. Mais après, encore une fois,
01:11:56ça sera sous validation des élus communaux, des communes et du siétam. Est-ce qu'il y a une
01:12:04distance maximale au-delà de laquelle ces points d'apport volontaire ne sont peut-être pas
01:12:11suffisamment incitatifs ou en tout cas peuvent freiner les citoyens pour venir déposer leurs
01:12:17biodéchets ? Pour le moment, tous ces aspects un peu assez techniques n'ont pas encore été validés.
01:12:23Là, vraiment, c'était pour voir en termes de généralisation ce qu'on pouvait faire sur le
01:12:28territoire pour les bornes d'apport volontaire. On était vraiment en phase test et on ne savait
01:12:32pas trop où on allait. Là, on est vraiment dans la phase de contact avec les communes qui se
01:12:36répartent pour pouvoir déployer ce moyen des bornes d'apport volontaire et voir ensuite avec
01:12:43elles ce qu'on va faire ou pas. Mais à mon sens, il ne me semble pas qu'on ait mis une distance
01:12:48minimale ou maximale. Ça va être vraiment dans des lieux sur lesquels il n'y a pas de possibilité
01:12:54de mettre de composteurs individuels ou collectifs. Effectivement, c'est plus dans la pratique ensuite,
01:13:01si certains veulent témoigner dans le chat sur leurs propres expériences.
01:13:05C'est une question qui est reposée à Marie-Chazelle du territoire précédent,
01:13:21mais si votre territoire est sous TI ? Si quelqu'un veut bien préciser TI.
01:13:25Tarification incitative ? Non, elle ne l'est pas.
01:13:29Et pour Marie ? Ah, votre micro n'est pas ouvert.
01:13:36J'ai remis la caméra, mais pas le micro. Non, nous, on n'est pas en tarification incitative,
01:13:43on est en redevance incitative uniquement pour une partie de nos producteurs. Mais sinon,
01:13:48c'est uniquement de la tome, avec mise à disposition d'un bac de tri et d'un bac
01:13:56ordure ménagère en point d'apport volontaire pour tous les habitants du territoire.
01:14:08On a une précision de Bordeaux Métropole sur la question de la distance par rapport aux PAV.
01:14:13Bordeaux Métropole nous précise que pour qu'ils soient accessibles à moins de 150 mètres de
01:14:22distance du domicile. C'est vrai qu'une distance trop importante peut être assez dissuasive aussi.
01:14:27Il y a quelques questions aussi, de manière très pratique, sur les différents liens vers les
01:14:35supports, etc. Tout ça sera disponible sur le site de Comet, dans la rubrique événements,
01:14:41où on positionne l'ensemble des replays de nos webinaires et des supports, des intervenants,
01:14:46ainsi que des différents liens vers les outils, méthodes qu'on peut être cités. Je vois qu'il
01:14:52est déjà 15h29 et on tient à maintenir les horaires. Je vais me permettre de doucement
01:14:58conclure cette session en remerciant avant tout le réseau Composte Citoyens qui a organisé avec
01:15:05nous ce webinaire Comet. Merci Cécile Bussière, bien sûr nos intervenants Nathalie Boiroux,
01:15:16Ministère de la Transition écologique, Marie Chiselle, Alain Cessé-Omberg-Vrador-Orez,
01:15:23ainsi que Pierre Guillaume, qu'on a entendu à l'instant du 7 août 1977. Je pense qu'on a eu
01:15:28un panorama assez éclectique à la fois de différents intervenants dans ce sujet des
01:15:34biodéchets et plus spécifiquement du compost citoyen. Je vous propose qu'on en rate là,
01:15:41à moins qu'un de nos intervenants souhaite rajouter quelque chose. Merci en tout cas pour
01:15:49cette organisation, je pense que c'est vraiment très riche. Je pense qu'il y a tellement de
01:15:54questions, après nous on organise régulièrement des webinaires qui ne sont pas forcément ouverts
01:15:59que aux adhérents, qui peuvent être ouverts aussi aux non-adhérents, donc ne pas hésiter à en
01:16:03profiter. On vous montrera les liens de votre réseau, de votre site internet, tout le monde aura
01:16:11les détails qu'il faut. Tout à fait, merci à tous les participants parce que vous êtes de
01:16:17plein de régions différentes et comme l'a dit quelqu'un, les solutions ne sont pas les mêmes
01:16:20selon les lieux et les régions ne sont pas toutes au même niveau, les collectivités sont plus ou
01:16:27moins impliquées ou avancées dans leur dispositif. Merci en tout cas. Merci, on a été plus de 200
01:16:36participants, c'est plutôt un très bon webinaire. Merci à tous les participants, à tous les
01:16:42intervenants et à bientôt sur des nouveaux webinaires Comet, vous pourrez retrouver tous
01:16:47les anciens webinaires sur notre site et on aura bientôt un sujet autour des achats durables.
01:16:53Merci à vous. Merci. Au revoir. Merci. Au revoir. Au revoir. Merci. Au revoir. Au revoir, merci.

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