L'impopularité de Kylian Mbappé est-elle problématique ? - L'Équipe du Soir - extrait

  • hier
Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 07/10/2024.

Category

🥇
Sport
Transcription
00:00Générique
00:15C'est l'équipe du soir, bonsoir à tous et bienvenue Miss Kent, Agnesta, Louis-Henriquet, Papé, Absent des Bleus.
00:23Voilà le sommaire de l'équipe du soir.
00:25Bonsoir, petit tour de plateau pour présenter tous nos invités.
00:28Depuis la rentrée, c'est un rituel.
00:30Le président de l'équipe du soir est marseillais.
00:34Il y a de l'Olympique de Marseille.
00:36Bonsoir Président Corbi.
00:37Bonsoir.
00:38C'est marrant d'être marseillais.
00:40C'est surtout faire rire.
00:44Attention, je vous présente un titi parisien.
00:47Enfin, un titi parisien catalan.
00:49Rico Blanco de La Plata.
00:51Bonsoir, reprise de l'activité au mois d'octobre, je le rappelle.
00:54C'est pire que moi, mais le marquis est blindé.
00:59Et oui, en effet, on le revoit après un mercaton agité.
01:04C'est Yvan Lemay, bonsoir.
01:06Bonsoir à tous, bonsoir Lemay.
01:07Je vous annonce que vous êtes au chômage.
01:09Depuis que Diarra a gagné la cour de justice européenne, les transferts n'existent plus.
01:13Je vous expliquais que ça n'arriverait pas.
01:15Ça n'arrivera pas.
01:16Pourquoi ça n'arrivera pas ?
01:17C'est une tempête dans un verre d'eau.
01:18Une tempête dans un verre d'eau.
01:19Entretenue par...
01:21Par nous, les médias.
01:22Je ne voulais pas le dire.
01:25Vous vous plaignez des salaires des joueurs.
01:28Plus de transferts, les salaires des joueurs vont augmenter.
01:30Et 90% des clubs vont mourir.
01:32Par définition, ça ne peut pas exister.
01:34D'accord, ok.
01:35Mais en parlant rationnel.
01:36Pas faux, pas faux.
01:38C'est tout sur tout, c'est Vincent Duluc.
01:41Alors, la disparition des transferts, vous y croyez, non ?
01:44En tout cas, je ne pense pas que les agents vont beaucoup souffrir.
01:48Ah oui ?
01:49Non, je n'y crois pas.
01:50Non, non, il a raison d'être confiant, le marquis.
01:53Un gourpif en pleine paix, donc.
01:55Tiens, Iniesta annonce sa carrière.
01:57Aujourd'hui, il a 40 ans.
01:58Alors, Iniesta a joué 885 matchs dans sa carrière.
02:03Il n'était pas connu pour être un grand buteur.
02:05Ce n'est pas un homme de stats.
02:06On va en parler ce soir.
02:07Mais vous savez le nombre de buts qu'il a marqués au cours de ces 885 matchs ?
02:11Eric aimerait bien le savoir.
02:13Des fois, je ne suis pas sûr.
02:14Mais là, c'est facile.
02:1593 buts.
02:1693 buts, ouais.
02:18Il est étonnant, quand même.
02:1910%, pointif.
02:20Très fort, très fort.
02:21Enfin, Grégory Schneider.
02:22Bonsoir, Grégory.
02:23Qu'est-ce qui vous est arrivé ?
02:25Depuis à peu près 16 ans, vous faites l'équipe du soir.
02:28Vous avez votre main in black.
02:29Et là, vous êtes, je ne sais pas, prédicateur, je ne sais pas.
02:33La pluie a ruiné mon costard au bout de 50 mètres.
02:37J'ai failli me rendre chez moi pour me mettre en civil, si je puis dire.
02:4293 buts pour Iniesta, mais il a mis celui qu'il fallait.
02:46En 2010, en finale de la Coupe du Monde.
02:48Bonsoir, Virginie.
02:49Bonsoir, mémé.
02:50Bonsoir, tout le monde.
02:51Ça va ?
02:52Ça va très bien.
02:53C'est votre première avec Roland ?
02:54C'est ma première avec Roland.
02:55Je suis ravie.
02:56Je l'avais croisée dans les couloirs.
02:57Je lui ai dit, c'est dommage, on ne pourra pas bosser ensemble parce que le lundi, je ne suis pas là.
03:00Et bien là, ce soir, je suis là.
03:01Elle sait débrouiller quand même.
03:04J'ai mes entrées.
03:05Sur l'équipe Connect, vous voyez là, la petite chose comme ça.
03:08Vous prenez votre smartphone.
03:09Si vous avez des questions à nous poser, vous le scannez.
03:12Vous arrivez directement, évidemment, dans notre univers de l'équipe Connect.
03:15Si vous avez, on va dire, des questions, des réflexions, des petites choses, des commentaires sur les commentaires,
03:20on vous invite, évidemment, à partager le débat.
03:22Et avec nous, mes amis.
03:24Capitaine abandonné à présent, je demande la régie.
03:28Mbappé, sa cote d'amour est en train de dévisser.
03:31Sondage Ertel Willamax pour la société de sondage Odexa.
03:36Alors, sympathique, proche du public et humble, voici trois qualités que notre meilleur joueur français n'a plus, irrévocablement, forcément.
03:43Vous allez voir ce graphique entre 2019 et 2024.
03:46Cinq ans sont passés et la cote du Kix dévisse.
03:50Sympathique, moins 22%.
03:53Proche du public, moins 19%.
03:57Et surtout moins humble, moins 31%.
04:01Soit on met gold, soit on met les graphiques.
04:04Ah, on n'avait pas les droits.
04:05Désolé, mais en tout cas, vous me croyez, je vous ai vu ça.
04:07On a une petite illustration qui n'est pas partie.
04:09Avoir un capitaine impopulaire, est-ce que ça pose problème ?
04:11En tout cas, ça suscite un débat puisque deux chroniqueurs ne sont pas d'accord.
04:14Jingle, on y va.
04:17Ça pose problème à Éric Blanc qui a répondu oui.
04:21Avoir un capitaine impopulaire, ça ne pose pas de problème à Grégoire Schéder qui vous écoute.
04:26Et Carl, il a répondu non.
04:28Oui, pourquoi ça pose problème, Éric ?
04:30Ça pose problème parce que même si ses collègues l'aiment, il a ses copains, etc.
04:36Il y a quand même le public, il y a les journalistes.
04:39Et ça va mettre une pression énorme sur ses performances et même sur Deschamps.
04:44Parce qu'il l'a choisi comme capitaine.
04:46Il aurait pu faire Griezmann.
04:47Aujourd'hui, Griezmann n'aurait peut-être pas quitté l'équipe de France s'il avait eu le brassard.
04:50Ça aurait été une logique d'attendre un peu.
04:52Il a cédé à la pression.
04:54Donc, ça va poser un problème si ses performances ne sont pas là.
04:58Ok.
04:59Vous, ça ne vous pose pas de problème qu'il ne soit plus tellement aimé ?
05:03Non, je ne crois pas savoir qu'il soit populaire dans le vestiaire de l'équipe de France auprès de son entraîneur.
05:07Reste l'opinion publique, mais elle est par définition versatile.
05:10Si il fait un mondial à 8-9 buts, ça se retournera.
05:13D'autant qu'il n'est quand même pas responsable de tout dans la dégradation de son image.
05:16Le PSG s'en est chargé.
05:17Fermatrol compris.
05:19Ça s'est quand même avéré.
05:20Donc, il peut y avoir même un effet levier qui inverse cette tendance-là.
05:24Puisque je pense que les gens sentiront que c'est partiellement injuste.
05:27Donc, juste une petite remarque.
05:29Il n'a pas été choisi par Deschamps.
05:30Il s'est choisi tout seul en faisant le mondial 2022 qu'il a fait.
05:33C'est là qu'il a chargé le capitaine.
05:343 secondes et 7 dixièmes pour Éric Blanc.
05:37Si c'est avec le mondial 2022, c'est une catastrophe.
05:40Parce qu'un sélectionneur doit choisir.
05:42Et ce n'est pas un joueur qui doit s'imposer comme l'équipe vient de le dire.
05:45Ok, mes amis.
05:47Éric ou Grégory, vous allez sur l'équipe Connect pour trancher.
05:51Le président a entendu les parties.
05:53Est-ce que vous partagez la sonorité de Greg ou celle d'Éric ?
05:56On vous écoute, président Courbis.
05:58Plutôt celle d'Éric quand même.
06:01Je pense que déjà, c'est son départ au Royal qui change beaucoup de choses dans les pourcentages.
06:10En ce qui concerne le capitaine, je ne sais pas par moment qui fait quoi dans le fait de décerner un brasseur.
06:25C'est difficile de trancher, mais j'irai plutôt de ce côté-là.
06:30Pendant le duel, j'observais Vincent Duluc qui, lors du passage avec Éric Blanc,
06:37en disant que vous avez fait une analogie entre la retraite internationale de Griezmann,
06:42le brassard de Mbappé, des choses comme ça.
06:44J'ai l'impression, j'ai cru sentir que Vincent avait bondi.
06:50Ça faisait longtemps que je n'avais pas fait d'émission avec Éric.
06:53Je me suis demandé si j'allais être d'accord avec quelque chose.
06:55Mais non, je ne suis d'accord avec rien.
06:57Pourquoi ?
06:59Ce n'est pas ça qui aurait fait rester Griezmann.
07:02Ce qui a fait partir Griezmann, c'est surtout le fait qu'il soit moins performant et qu'il perde sa place.
07:08En gros, et qu'il allait perdre sa place de manière plus nette.
07:12C'est surtout ça qui l'a fait partir.
07:14Ensuite, l'histoire de la popularité est compliquée.
07:17D'autant que ce sondage, il faut le prendre avec les pincettes.
07:20Les trois questions reviennent à peu près à la même.
07:23Les trois notions sympathiques, proches du public, humbles, c'est une seule question.
07:28Ce n'est pas dans trois domaines différents.
07:32Ensuite, si on prend l'histoire des sondages sur les joueurs de l'équipe de France dans l'histoire,
07:38je répète, ça a toujours été comme ça.
07:43Ça a toujours été comme ça.
07:45Platini, par exemple.
07:47On compare un sondage à 2019, qui était juste après la Coupe du Monde.
07:50Où rien ne lui résistait.
07:53Où il était tout neuf, tout fantastique.
07:55Depuis, forcément, il y a eu la fin de l'indulgence, le début des critiques.
07:59Vous ne pensez pas que si, par exemple, il était resté au Paris Saint-Germain,
08:02les sondages ne seraient pas du tout les mêmes ?
08:05Non, parce qu'au PSG, c'est quand même clivant.
08:07Les Marseillais leur étaient taillés quand même.
08:11Je ne sais pas, tu les connais mieux que nous.
08:14Moi, j'entends ce que dit Vincent, mais je ne suis pas du tout d'accord.
08:18J'ai bien compris.
08:19Non, mais parce que, quand tu déclares, j'en ai rien à foutre de ce que pensent les supporters.
08:23Non, il n'a pas dit ça comme ça.
08:27Il a quand même dit de tout.
08:29En tout cas, c'était perçu comme ça.
08:31On joue et ce que peuvent penser les journalistes et les supporters.
08:34Moi, je ne connais pas le président des supporters.
08:36Il est intervenu, le monsieur qui a pris de l'importance.
08:40Non, il n'a pas pris d'importance.
08:42Non, il n'a aucune importance.
08:44Il ne représente qu'un des supporters qui paie des billets d'avion.
08:49Il représente 1500 supporters sur 15 millions qui regardent un match.
08:54Tu viens de l'apprendre.
08:55Il est nul.
08:56Je n'ai pas dit ça.
08:57Il n'est pas représentatif.
08:58Il ne représente rien.
08:59Oui, il n'est pas représentatif.
09:00Mbappé, il a pris quand même un peu le boulard.
09:02Il y a eu le pivot gang.
09:03Toi, tu me dis que Griezmann, je ne suis pas du tout d'accord avec toi.
09:06Parce que Griezmann, bien sûr, il a raté son euro.
09:09Il n'a pas raté que son euro.
09:11Aujourd'hui, il brille avec l'Atlético de Madrid.
09:14Il s'est fait sortir à la mi-temps l'autre jour.
09:17Non, mais il sortira obligatoirement.
09:19Pour toi, il n'y a pas d'incidence quand même.
09:21Il a été déçu.
09:22Il n'a rien dit.
09:23Et Deschamps qui me dit Griezmann, c'est mon chouchou.
09:26Putain, pour être son chouchou, il fera pire qu'il ne m'aime pas.
09:29Non, mais ça, c'est la...
09:30Non, mais...
09:31Donc, moi, je suis...
09:32Opposé.
09:33Moi, je te dis, Griezmann, aujourd'hui, s'il avait été capitaine de l'équipe de France,
09:38il serait encore là.
09:39Bien sûr que non.
09:40Mais il ne serait pas meilleur sur le terrain.
09:42Il ne l'est pas, mais il y en a d'autres qui sont mauvais.
09:44Mais arrête de dire ça, il y a des mots lourds.
09:46Ça serait un poids lourd.
09:47Je ne comprends pas.
09:48Il y a quelques choses.
09:49Non, mais...
09:50Il y a quelques choses.
09:51Attendez, attendez.
09:52Excusez-moi.
09:53Entrez en jeu, dit Yvan Lemay.
09:55Yvan tente de dialoguer avec son voisin.
09:57Griezmann en a eu le débat avant la compétition.
09:59Il était déjà en difficulté.
10:01Puis, petit à petit, il l'a amené sur le banc.
10:03Petit à petit, il l'a sorti de l'équipe.
10:04Bien sûr.
10:05Deschamps, il n'est pas stupide.
10:06Si Griezmann est fort, c'est son joujou.
10:08Il va le faire jouer.
10:09Sauf que Griezmann, il est sur la pente.
10:10Il n'est plus sur la fin que sur le début.
10:12Après, il prend la décision de partir.
10:14Je peux parler ?
10:15En équipe de France, il ne joue pas au PSG.
10:17Il prend la décision d'arrêter avant qu'il aille à tous les rassemblements pour faire le coiffeur.
10:21Il le sait très bien.
10:22Ce week-end, il est sorti à la mi-temps.
10:23Pourquoi il sort à la mi-temps ?
10:24Il a vu la mi-temps ?
10:25Cette semaine.
10:26Zéro.
10:27Zéro.
10:28C'est parce qu'en cause de l'équipe de France, il n'a pas été marqué de Tico.
10:30Arrête.
10:31Zéro, il fait quand même un geste de classe internationale.
10:34Bon, sa talonnade, c'est…
10:36Eh bien oui.
10:37Eh bien oui.
10:38Et j'ai vu le match.
10:39Est-ce que tu as vu le match devant l'Atlético de Madrid ?
10:42Le Real Madrid.
10:43Non, le Real.
10:44Atlético-Real.
10:45On parle de Mbappé.
10:46On va se retrouver à faire des débats sur le foot espagnol.
10:50C'est un phénomène.
10:52Il faut que Griezmann soit le même phénomène qu'il y a 10 ans.
10:55Et tous les mecs qui jouent en équipe de France sont des phénomènes.
10:58Parce que quand Griezmann est sorti, les autres qu'on met, putain, ils claquent des buts.
11:02Ils renversent tout le monde.
11:03Et Griezou, c'est lui.
11:05Je peux te donner mon avis.
11:07Non.
11:08Dans le sens qu'en ce qui concerne Griezmann, c'est valable pour tous les joueurs.
11:13C'est un petit peu l'utilisation qui a été faite pour Griezmann.
11:17A savoir, si Griezmann a une discussion avec Didier en disant « Bon, mais écoute, l'essence maintenant,
11:24à la 60ème minute, il n'y en a plus, tu vas démarrer, on fera le point au bout de 45 minutes
11:29et on verra ce qu'on fera pendant les 15 autres minutes. »
11:32Ce qui, pour moi, a été un coup de marteau sur la tête de Griezmann, c'est de se voir sur le banc.
11:37Et de se dire, donc, rentrer en cours de match sur un plan psychologique,
11:43autant tu lui dis, tu vas jouer les 60 premières minutes, tu vas dire « Ok, coach, pas de problème,
11:48on se tape dans la main, tout. »
11:49Là, virer, tourner, et que finalement, on joue avec 3 attaquants, 3 n°6 et 4 défenseurs,
11:56et Griezmann en train de subir ça, je pense que ça a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.
12:03– Question juste de nos téléspectateurs, parce que je crois qu'on…
12:06– C'est un nouveau message.
12:07– Oui, l'équipe Connex a réagi. On arrive, Greg, mais…
12:09– Oui, ça les intéresse beaucoup, cette petite discussion.
12:11Il y a une question intéressante de Frédéric.
12:13« À force de donner trop de pouvoir à Mbappé, est-ce qu'il ne s'est pas éloigné des devoirs d'exemplarité
12:17qu'un capitaine doit avoir ? »
12:18– Alors, je voudrais juste dire…
12:20– Vous répondez à la question ou pas ?
12:21– Oui, oui, un peu, parce qu'on parle de l'exemplarité, donc du brassard.
12:25Le brassard, on lui donne quand ?
12:26C'est-à-dire que j'ai l'impression qu'on voit dans la tête des gens, il y a juste 3 acteurs.
12:30Il y a Deschamps, il y a Griezmann et il y a Mbappé.
12:32Et si c'était maintenant, on retouillerait ?
12:34Non, ça se passe en mars 2023.
12:36On est 2 mois après le Mondial 2022, regardez l'aura un petit peu qu'a Mbappé à ce moment-là.
12:41Et ils ne sont pas seuls, vous avez un vestiaire.
12:44Et dans ce vestiaire, vous avez 3, 4, 5 joueurs qui ont publiquement assumé
12:48le fait d'appartenir à la génération Mbappé.
12:50J'ai entendu Conaté le dire, j'ai entendu Thuram le dire, Dembélé pas loin de le penser.
12:54Donc, le président des supporters dit non, ce serait bien que ce soit Griezmann.
12:58Non, non, attendez, il y a un vestiaire, il y a un contexte, il y a une équipe,
13:01il y a une génération qui arrive et il se trouve qu'il est la tête de pont de cette génération.
13:04C'était à ce moment-là extrêmement compliqué, pour ne pas dire impossible,
13:08de donner le brassard à Griezmann.
13:09C'était juste pas possible, tu ne peux pas faire ça.
13:11– Pas possible ?
13:12– Mais non, parce que si tu ne donnes pas à Mbappé, il donne une interview dans un journal,
13:15il allume tout le monde.
13:16– Non, mais je ne donne pas ça.
13:17– Tu ne peux pas le faire.
13:18– Non, non, ce n'est pas une bonne raison.
13:19– Peut-être que c'est par peur alors.
13:20– Non, ce n'est pas ça.
13:21Mais c'est juste qu'à la Coupe du monde 2026, en 2023, quand vous nommez le capitaine
13:25de l'équipe de France, il faut être sûr qu'il soit là en 2026.
13:28Pour moi, ça s'arrête là.
13:29Et Griezmann, vous ne pouvez pas être sûr qu'il soit là en 2026.
13:32– Moi, ce que j'ai appris sur la nomination, c'est que Didier Deschamps l'a nommée
13:36en pensant, on va dire un peu plus, à sa tranquillité.
13:38J'adoube Mbappé plutôt qu'Antoine Griezmann car je m'achète les bonnes grâces de mon joueur majeur.
13:44Et ce qu'il y a aussi, quelque chose…
13:47– Mais ça, c'est l'histoire de la sélection.
13:49C'est complètement de cet ordre-là, c'est l'histoire de la sélection.
13:52Tous les sélectionneurs de l'histoire ont fait en sorte d'avoir des rapports privilégiés
13:56avec leur joueur majeur.
13:57Et tous les sélectionneurs de l'histoire qui ont eu des mauvais rapports avec un joueur
14:00majeur, ils sont passés par la fenêtre.
14:02Mais on est complètement différent du rapport de force qui peut exister dans un club.
14:06Et ce que fait Deschamps avec Mbappé, mais c'est ce que les autres sélectionneurs ont fait
14:10avec Zaldan, avec Platini, avec tout le monde.
14:12Ça a toujours existé.
14:13– Comment on fait pour nommer un capitaine ?
14:15Alors vous n'étiez pas sélectionneur en France tel qu'on vous connaît,
14:18mais comment vous nommiez, on va dire, votre capitaine ?
14:20Est-ce qu'il y avait une discussion ?
14:22Est-ce que finalement, à travers notre échange avec Vincent,
14:25il y a des critères que vous comprenez ?
14:27– Déjà, je pense que nommer un capitaine, pour moi,
14:32c'est obligatoirement le boulot d'un coach ou d'un sélectionneur.
14:37Ce n'est pas, comme j'ai pu le voir dans certains clubs…
14:42– Une élection quoi.
14:43– Ah non, ça pour moi c'est catastrophique déjà psychologiquement.
14:47Et si le coach n'est pas capable de donner un brassard de capitaine
14:53à un joueur de son groupe, en peut-être disant,
14:57tiens, toi tu seras capitaine et on va nommer aussi deux vice-capitaines.
15:02Ce n'est pas interdit, je trouve même un petit peu plus sympa.
15:06Donc pour moi, dans cette période-là, effectivement,
15:10je peux reconnaître que c'était difficile pour Didier
15:14de ne pas donner le brassard à Mbappé.
15:17Mais bon, qu'il ait pu le donner à Mbappé, au moins c'est lui.
15:22Quand j'ai vu qu'on pouvait faire voter des joueurs et des coéquipiers
15:27pour nommer un capitaine, ça pour moi, ça me met hors de moi.
15:30– Excusez-moi, ça c'est une référence à Louis Sénat qui fait voter.
15:33– Non, pour lui, Turel, Galtier…
15:35– Turel, Galtier, mais je n'ai pas entendu vos critères.
15:38Choisir votre capitaine, c'était quoi votre critère ?
15:40Qu'il soit d'accord avec vous ?
15:41– Ben non, qu'il soit quand même celui qui a le plus d'influence
15:45pour le reste des coéquipiers.
15:47– D'accord.
15:48– Le meilleur joueur, le joueur qui rassemble le plus.
15:51Le meilleur joueur, c'est bien s'il y est, mais on a vu des capitaines
15:56qui n'étaient pas le meilleur, mais leur positionnement sur le terrain,
16:00le lead, le leadership qu'ils ont dans le vestiaire, en dehors,
16:04le commandement, voilà, il y en a qui sont faits pour.
16:07Mais juste pour répondre quand même à Vincent,
16:10parce qu'il est allé vite après la Coupe du Monde.
16:13Il me parle de la Coupe du Monde 2026, il y avait un euro en 2024.
16:17Il aurait pu être capitaine un an, un an et demi, Griezmann, à la sortie.
16:20Parce qu'il me dit, il faut qu'il mette un titulaire qui soit sûr d'être en 26.
16:24On a eu un euro quand même avant, un euro, c'est pas rien normalement.
16:28– Tu es sûr que Griezmann est un vrai capitaine ?
16:30– En Coupe du Monde, est-ce qu'il a été si catastrophique ?
16:32– Il n'est qu'en club Griezmann capitaine.
16:34– Non mais, est-ce qu'il a été ?
16:36Ben parce qu'il y a peut-être des joueurs qui sont supérieurs à lui.
16:39– Est-ce qu'il est un vrai capitaine ? Est-ce que tu penses qu'il est un bon capitaine ?
16:42Est-ce que tu penses que Deschamps s'est dit, c'est le meilleur capitaine
16:44que je puisse avoir, mais je ne vais pas le nommer ?
16:46– Pourquoi on croit, il n'y a quoi alors ?
16:48– C'est-à-dire qu'il n'est pas capable de dire non.
16:50– C'est un leader technique.
16:52Non mais je veux dire, c'est un leader technique.
16:54Mais je ne suis pas sûr que ce soit autre chose qu'un leader technique.
16:56– Il y a une nouvelle génération aujourd'hui de joueurs.
16:58– C'est un leader technique, c'est un joueur fantastique,
17:00un gars pour l'exemple, mais ce n'est pas plus qu'un leader technique.
17:02– Et est-ce que Mbappé a toutes les qualités tout de suite pour être capitaine ?
17:05– Mbappé en 2023, c'est lui qui est monté au front
17:07pour les contrats d'image de tous les joueurs.
17:09Il y a plein de choses, il y a plein de choses.
17:11La nouvelle génération aujourd'hui, c'est plus Mbappé que Griezmann.
17:14Griezmann, il est old school, j'adore le joueur, j'adore le garçon,
17:17mais il est à l'ancienne.
17:19Il ne représente pas l'éconate et la nouvelle génération des joueurs qui arrivent.
17:22Avec Mbappé, tu l'as.
17:24Et comme il dit, dans la durée, à priori, Mbappé, il est là jusqu'à 2030.
17:27Donc tu n'as pas de souci avec ça.
17:29Tu t'achètes un souci de le faire avec Mbappé.
17:32– D'accord, mais moi je veux bien que ça soit le meilleur joueur,
17:35pour moi, à la Coupe du Monde, il marque ses deux buts,
17:38ses trois buts en finale, mais jusqu'à la 80e, il passe au travers.
17:43Celui qui a quand même porté l'équipe de France, c'était Grisou.
17:46– Non, ça, jamais de ma vie.
17:48– Jusqu'à la finale.
17:49– Mais même pas dans le jeu, mais même pas la demi-finale, non.
17:52– Mbappé, il a fait une Coupe du Monde exceptionnelle.
17:55Il a fait 10 minutes en finale.
17:57– Regardez le match contre le Maroc, regardez la finale contre l'Argentine,
17:59arrêtez de me dire que Griezmann, il finit en boule de canon.
18:02C'est pas vrai.
18:03– Non, mais Mbappé, il se sauve sur ses trois buts de la finale.
18:06– Non, mais avant, il se sauve contre Danemark, il n'en met pas deux.
18:08Contre la Pologne, il n'en met pas deux.
18:10– Greg, c'est pas que le niveau, c'est à quel joueur, les autres joueurs,
18:14à quel joueur les joueurs veulent ressembler.
18:16Est-ce que la majorité des joueurs d'équipe de France de la nouvelle génération,
18:19ils veulent ressembler à Griezmann ou à Mbappé ?
18:20– Eh bien, c'est battu.
18:21– Mais pourquoi tu veux ressembler ?
18:23– Mais parce que ça marche comme ça dans les investisseurs.
18:25– Tu vas droit au joueur.
18:26– Les joueurs qui ont un…
18:27– Toi qui es un professionnel et qui es un agent…
18:29– Tu vas m'apprendre mon métier.
18:31– Non, je ne t'apprends pas ton métier.
18:33– Bien fait de revenir.
18:34– Ce n'est pas ça.
18:35C'est que toi, tu penses qu'un entraîneur…
18:37– J'étais content qu'il y ait un nouvel invité qui comprenne le football.
18:40– C'est bien, mais tu confonds ton métier et être entraîneur.
18:44Toi, il faut qu'il fasse plaisir.
18:46Toi, t'es Mbappé.
18:47– Mais ce n'est pas faire plaisir.
18:48– Moi, je veux rentrer dans les investisseurs de footballeurs.
18:50Je veux rentrer dans les investisseurs de footballeurs de Ligue des champions.
18:53Tu fais le rugby, toi, et Barcelone.
18:55Arrête.
18:56– Bon, c'est bon.
18:57À l'entrée, je suis désolé.
18:59Il n'y a pas de souci.
19:00J'entends ce qu'il veut dire.
19:01– Qu'est-ce qui te fait choisir, toi, le capitaine ?
19:03– Moi, d'abord, je vois si, en dehors du terrain, sur le terrain, s'il fédère.
19:09Moi, si c'est un jeune joueur de 25-26 ans qu'on annonce le meilleur joueur du monde,
19:13jusqu'à aujourd'hui, je ne le pense pas.
19:16Et même aujourd'hui, il n'y est plus du tout.
19:18– Votre critère, c'est quoi la question ?
19:20– Moi, c'est qu'il fédère tout investisseur, qu'il ait de l'humilité,
19:24qu'il arrive, je dirais, à entraîner une équipe de A à Z.
19:28– Est-ce que tu as demandé à Cruyff d'avoir de l'humilité, Erico ?
19:31– Oui.
19:32– Ou à Platini.
19:33– Est-ce que tu l'auras demandé d'avoir de l'humilité, sérieusement ?
19:36– Quand je dis de l'humilité, c'est qu'il peut donner l'impression d'être arrogant,
19:40de parler à la presse, à tout le monde.
19:42– Je pense que tu demandes des choses à Mbappé, tu ne demandes pas aux autres.
19:44– Non, mais c'est aimer ses joueurs tous de A à Z.
19:48– Tu penses que Cruyff, il aimait tous ses joueurs ?
19:50– Non, mais je sais, le grand Bézis n'aimait pas y jouer.
19:53– On peut sortir plein d'exemples, mais tu as quand même eu des capitaines d'équipe
19:57qui, à 80%, même s'ils ne fédèrent pas les 100%, faisaient l'unanimité.
20:02– Mbappé, il faisait l'unanimité à 80%.
20:04– Tu penses que Didier Deschamps, qui est capitaine des champions du monde 98
20:06et des champions d'Europe 2000, il était aimé de tout son vestiaire ?
20:09– Non.
20:10– Mais non.
20:11– Mais je le crois.
20:12– Et ce n'était pas gênant, c'était un vrai leader.
20:14Laurent Blanc s'occupait de l'autre moitié, c'était très bien fait.
20:16– Tu penses qu'à Mbappé, pour moi, il a été capitaine, parce qu'on en parle,
20:20c'est la star mondiale.
20:21– Parce que c'est souvent le meilleur joueur qui devient capitaine en sélection.
20:24– S'il le veut.
20:25– Petite conversation qu'on prolonge avec notre président.
20:27– Zidane était capitaine en 98 ?
20:29– Non, mais il est devenu un vrai.
20:31– Il est devenu, il n'était pas très bon.
20:33– Mais il n'était pas le meilleur joueur avant 98.
20:35– Il était où à la Juve en 96 et 97 ?
20:37– Tonton Rico, j'ai plus le réseau, j'aimerais avoir le réseau avec notre président.
20:41Est-ce que c'est important le brassard de capitaine dans un vestiaire
20:44par rapport aux autres joueurs ?
20:45Il y a un capitaine, et qu'est-ce qui est important pour eux ?
20:50Si vous plantez…
20:51– Justement, il faut qu'il y ait un joueur avec cette personnalité
20:55capable de mériter ce brassard de capitaine.
20:58C'est pour ça que, comme c'est très difficile de ne pas se tromper,
21:02en mettre un, moi j'en rajoute deux vice-capitaines,
21:06qui me paraissent, eux aussi, former un trio dans ce vestiaire.
21:11Et après, c'est très difficile de ne pas mettre certains joueurs capitaines,
21:15c'est très difficile de ne pas mettre Platini capitaine,
21:17c'est très difficile de ne pas mettre Zizou capitaine,
21:19et c'est très difficile de ne pas mettre Mbappé à cette époque-là.
21:23Il y a la question qu'on peut poser, si tu es sélectionneur,
21:27et qu'on te fait un choix, tu as droit qu'à un des deux joueurs.
21:30Tu prends Mbappé ou Griezmann ?
21:32Je prends Mbappé tous les jours, avant Griezmann.
21:35Et donc, si ça me fait partir un petit peu sur le côté,
21:41je partirai sur le côté d'Mbappé plutôt que sur le côté de Griezmann.
21:45Ça ne veut pas dire que Griezmann, ce n'est pas impossible de le mettre capitaine,
21:50mais dans un match avec Mbappé, je pense qu'il n'y a pas de match.
21:53On est parti de cette discussion-là grâce à un sondage de l'Institut Odoxa.
21:57Son directeur que nous avons contacté, il s'appelle Erwann Lestrand,
22:03qui nous parle finalement du glissement de ce que faisait la force d'Mbappé dans les sondages,
22:07la grande confiance en lui,
22:09puis tout d'un coup, il y a une nuance avec grande confiance, il y a un petit basculement.
22:12Il nous en parle, Erwann Lestrand, directeur chez Odoxa.
22:15Il y avait une espèce de contrat tacite entre le grand public et Kylian Mbappé,
22:20qui avait parfois une attitude de défiance vis-à-vis de ses détracteurs,
22:23mais on se disait finalement, c'est une confiance en lui,
22:26exacerbée, et étant donné qu'il fait des performances de premier plan,
22:29finalement, on lui en tient par rigueur.
22:31Mais aujourd'hui, que les performances sportives ne suivent plus,
22:34finalement, cette confiance en lui exacerbée, elle passe un peu pour de l'arrogance,
22:38et c'est là où les choses se sont pas mal dégradées.
22:40Et puis, il y a le sportif, mais il y a aussi l'extrasportif.
22:43Il y a eu des prises de position dans le champ politique,
22:45dans le cadre des élections législatives.
22:47Du coup, cette position sur la même ligne que celle d'Emmanuel Macron,
22:50qui est assez impopulaire, ça a pu heurter une partie de la population.
22:54Le lien s'est désenchanté, mais plutôt du côté de l'affectif que du domaine du sportif.
23:00Vous n'étiez pas tout à fait d'accord avec ce que vous avez entendu, Erwann Lestrand ?
23:03Sur son égo, il y avait une phrase de Federer que j'ai toujours retenue,
23:09c'est que Federer, à une fois, avait sorti en conf à Roland-Garros.
23:12Au-delà d'un certain niveau, la modestie, c'est forcément la fausse modestie.
23:16C'est-à-dire que tu es quand même obligé d'assumer ton talent, ton statut, ton influence, ton niveau.
23:21Autant lui reprocher d'être bappé, et autant lui reprocher d'être le joueur qu'il est.
23:24Ça revient au même. C'est fondamental.
23:26Aujourd'hui, sportivement, on est bien placé pour le savoir.
23:29On va dire que ces résultats, aujourd'hui, sont décevants, sont en berne.
23:33Là, finalement, ce qui traduit la confiance en soi,
23:36que ça va, qu'on empile des buts, qu'on rayonne sur le jeu.
23:39Aujourd'hui, on est bien placé, observateur, pour voir qu'en ce moment, ça ne va pas.
23:44Et depuis un petit moment, ça ne va pas.
23:46À l'époque, on lui a donné le brassard.
23:48À l'époque, à l'époque.
23:50Si, par exemple, aujourd'hui, il fallait choisir entre deux joueurs dont Mbappé,
23:55ce n'est pas sûr qu'il serait capable.
23:56Ce n'est pas la même.
23:57Mais tu ne vas pas non plus tous les quarts d'heure avec le brassard.
23:59Il a quand même mis 10 buts en équipe de France depuis un an.
24:02Mais ça, c'est quand il n'est pas bien.
24:04Il a 44 buts avec le PSG l'an passé.
24:06Et ça, c'est quand il n'est pas bien.
24:07Vincent, Vincent, donc tout va bien.
24:09Non, bien sûr que non.
24:10Mais non, tout ne va pas bien.
24:11Oui, parce qu'on est à un carrefour de son histoire personnelle
24:13qui fait qu'effectivement, c'est naturel que ça crée ça.
24:17D'abord, dans tous les destins des grands joueurs français,
24:20il y a ce moment-là, comme ça.
24:21La fin de l'indulgence et le début, justement, de l'exigence des reproches.
24:25Zidane s'est arrivé.
24:26Non, Zidane ne s'est jamais arrivé.
24:27Zidane ne s'est jamais arrivé.
24:29C'est vrai.
24:30Zidane ne s'est jamais arrivé.
24:31S'il arrivait à tirer Henry, s'il arrivait avec Karim Benzema,
24:33s'il arrivait à d'autres joueurs, s'il arrivait à Platini aussi.
24:36Mais Zidane, c'est l'exception.
24:38Mais si on remonte à vieux, et je ne sais pas si Roland se souvient,
24:41mais Copa, c'était pareil.
24:43Copa, il y a un moment, il a été très impopulaire.
24:46C'est la même chose.
24:47Le challenge.
24:48Mais il a été impopulaire quand il est parti de Rennes au Real Madrid.
24:51Ça va être compliqué.
24:52Il est le capitaine de l'équipe de France qui vient de faire deux finales
24:56et champion du monde en 2018 où ce n'était pas son équipe.
24:59Il était le jeune joueur qui arrivait libre.
25:02Donc, il va avoir la responsabilité de gagner en 26 et en 30
25:05et de voir si lui, en tant que capitaine, parce que ça va être ça,
25:08il va être champion du monde aux finalistes.
25:11C'est vrai.
25:12C'est tout à fait vrai.
25:13Il le cherche.
25:14Je suis complètement d'accord avec toi.
25:16Je rebondis.
25:17Je suis d'accord avec toi.
25:18Pour une fois, ça arrive.
25:20Exactement, nous sommes d'accord.
25:22Je vais me rabimocher.
25:26Peut-être à une heure du matin.
25:29J'irai dans un bar et tirer en face.
25:35Le challenge va être là.
25:37Il va être compliqué.
25:38Ce n'est pas gagné.
25:39Mes amis, il y avait un duel entre Eric et Grégory.
25:43Je pense qu'on peut donner tranquillement le résultat.
25:46Je pense que le vainqueur ne quittera pas fondamentalement l'aventure.
25:49Eric, vous avez une courte victoire par rapport au modeste Grégory Schleder.
25:54C'est un 4-20.
25:55C'est département.
25:56Je suis né le temps.
25:57C'est parti.
25:58Au revoir.
25:59Au revoir.

Recommandations