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Les associations d'aide aux migrants sont dans le viseur du ministre de l'Intérieur. Bruno Retailleau pointe le rôle de ces associations dans les centres de rétention administratives, où sont placés des étrangers sans titre de séjour, en attente d'expulsion. Selon lui, leurs missions au sein des CRA, relèvent plutôt de l'État. 

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Transcription
00:00Dans la ligne de mire de Bruno Retailleau, figurent cinq associations.
00:04Elles se partagent la mission d'information et d'aide à l'exercice du droit des migrants
00:09en centre de rétention administrative.
00:11La CIMAD, France Terre d'Asile, Las Femmes Groupe SOS Solidarité, Forum Réfugiés et Solidarité Mayotte.
00:18Mandatées par l'État, elles sont souvent accusées de tout faire pour empêcher l'éloignement des étrangers.
00:23L'État confie les étrangers qu'il souhaite éloigner à des associations
00:29dont le but affiché est d'empêcher l'exécution des lois en matière d'immigration.
00:33Donc il y a une forme d'auto-sabotage de l'État quand il confie cette assistance juridique à ces associations.
00:38Le ministre de l'Intérieur a réagi dans le Figaro.
00:40Je considère que le Conseil juridique et social aux personnes retenues dans les crâts
00:45relève de l'Office français de l'immigration et de l'intégration
00:48et non des associations qui sont juges et partis.
00:51Des propos sur lesquels est revenu le président d'honneur de la Ligue des droits de l'homme.
00:55L'Office français d'immigration et d'intégration dont parle M. Retailleau
01:00dépend du ministère de l'Intérieur et que lui serait effectivement jugé parti.
01:05Comme chacun le sait, ce sont les préfets qui prennent des décisions
01:11tendant à placer les étrangers dans ces centres de rétention.
01:15Donc c'est tout l'inverse.
01:17L'immigration, le locataire de la place Beauvau en a fait son cheval de bataille.
01:21Il a déjà fait part de son intention de rétablir un délit de séjour irrégulier
01:25ou encore de renforcer les contrôles aux frontières.

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