Bruno Retailleau : «Les profils dans les centres de rétention provisoire sont très dangereux»
Bruno Retailleau, qui affiche sa fermeté sur les questions migratoires, visite vendredi le CRA du Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne), l'un des 25 établissements français dans lesquels des migrants, visés par une mesure d'éloignement, attendent d'être renvoyés ou libérés. Selon le ministre de l’Intérieur, «les profils présents dans les CRA sont très dangereux».
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00:00J'ai souhaité faire ce déplacement, puisque le jour même de la passation de pouvoir où
00:07j'ai pris mes fonctions, il y a eu le drame de la jeune Philippine où on apprenait qu'un
00:12individu extrêmement dangereux l'avait assassiné, il était sorti d'un crât et un jour près
00:18on obtenait un laissé-passer consulaire pour l'expulser de France.
00:23Donc cet événement nous a permis de prendre toute la dimension du problème, j'ai voulu
00:28moi visiter ce qui était réellement concret, parler avec les personnels pour voir concrètement
00:34les difficultés que le personnel pouvait rencontrer avec aujourd'hui des profils de
00:38ces et ceux qui sont dans les crâts, qui sont des profils qui sont très très dangereux,
00:43qui ont écopé d'années et d'années de prison et donc je voulais aussi remercier
00:49le personnel qui est au contact de ces profils très très dangereux.
00:53Alors, qu'est-ce qu'on veut faire pour améliorer les choses ?
00:56Première chose, on a un plan pour arriver à 3 000 places de crâts, on en a un peu
01:01plus de 2 000 actuellement en 2027, ça ne va pas assez vite, il y a des procédures
01:06qui sont lourdes, j'ai décidé de créer une task force qui va appuyer toutes les équipes
01:12en France où sont prévues les nouveaux crâts pour aller plus vite, pour accélérer la
01:18construction de places de crâts, ça c'est absolument fondamental.