Eric Ciotti, président fondateur de l’Union des droites pour la République et député des Alpes-Maritimes, aborde une fermeté de la laïcité alors qu’une enseignante a été frappée par une élève voilée : «Il faut que cette République, qui a reçu cette gifle, ne tende pas l’autre joue».
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00:00C'est des paroles qu'on a maintes fois entendues, ce que j'attends, ce sont des actes, une sanction disciplinaire, c'est le moins qu'on puisse réclamer.
00:09Il faut des sanctions pénales, il faut que cette République qui a reçu cette gifle, comme dit la ministre, eh bien ne tente pas l'autre joue,
00:19qu'elle soit ferme, qu'elle soit implacable. Quel symbole ça se passe à Tourcoing, la ville de Gérald Darmanin, qui nous avait vanté sa loi contre le séparatisme.
00:29On voit bien que ces textes sont tous impuissants, parce qu'il n'y a pas une réelle volonté de mettre un obstacle, un garde-fou contre cette montée du communautarisme.
00:41Le communautarisme islamique, islamiste avance, et il avance aujourd'hui en pleine vitesse, et malheureusement, ce ne sont pas ces slogans, ces mots qui l'empêcheront.
00:54Donc il faut de la fermeté, il faut qu'au sommet de l'État, il n'y ait plus cette forme de lâcheté, de complaisance, ce que d'autres en leur temps avaient appelé les accommodements raisonnables.
01:06Non, il faut être ferme, il faut être implacable sur les principes républicains, et notamment sur celui de laïcité.
01:13C'est une loi qu'il a posée, et quand on viole cette loi, quand on agresse, on agresse un dépositaire de l'autorité publique, il faut des réponses pénales.