• il y a 2 mois
Mercredi 9 octobre 2024, SMART JOB reçoit Guillaume Faurie (délégué général, ANFA) , David Meneses (vice-président People & Sustainability, OPmobility) , Mathieu Imbert-Bouchard (Directeur général, Robert Half) , Julia Néel Biz (cofondatrice, Teale) et William Thay (président, Le Millénaire)

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00:00Bonjour à tous, ravi de vous retrouver dans Smart Job. Votre rendez-vous emploi est
00:11RH, Management, Débat, Analyse, Expertise et vos rubriques habituelles. Bien dans son job,
00:15un sujet intéressant et important. Vous qui êtes des femmes, comment créer sa boîte et faire un
00:20enfant ? C'est un sujet important, on en parlera avec Julianelle, elle est à la tête de Thiel,
00:25une entreprise qui s'intéresse aux enjeux autour de la santé mentale. Le cercle RH,
00:30l'attractivité de l'industrie automobile, on parle de la fin du thermique en 2035, est-ce
00:35possible ? On en parlera avec nos invités, David Menezes, il est le vice-président de People
00:40and Sustainability à Hop Mobility, Guillaume Faury, délégué général de l'ANFA et William Tay,
00:46président le millénaire, il a sorti une étude sur la guerre commerciale entre la France et la
00:50Chine autour de la voiture électrique. Et enfin, fenêtre sur l'emploi, pour terminer notre
00:55émission, le guide des salaires, il est très attendu, il sera présenté par Mathieu Humbert
00:59Bouchard de chez Robert Half France. Voilà le programme, tout de suite, c'est Bien dans son job.
01:16Bien dans son job, pour parler de la maternité, vous voulez et vous avez créé votre entreprise,
01:21et en même temps, vous attendiez un enfant, comment faire pour concilier les deux ? On en
01:25parle avec Julia Nelbis, évidemment, j'ai écorché votre nom, CEO de Thiel. Thiel, c'est une entreprise
01:31de la tech qui s'intéresse aux enjeux de la santé mentale auprès des collaborateurs. Pourquoi avoir
01:38choisi ce sujet, maternité, création d'entreprise ? Ça ne coule pas de source, c'est compliqué.
01:43Oui, c'est un sujet qui est très important pour moi à double titre et dans l'expérience parce
01:49que c'est très important qu'on arrive à concilier création d'entreprise et maternité, et aussi
01:57parce que quand on parle de maternité, de parentalité, on parle aussi de santé mentale,
02:00et donc ce sont deux sujets, deux angles différents qui sont très importants pour moi.
02:05Qu'est-ce qui se passe lorsqu'on attend un enfant et qu'on a sa boîte, puisque vous parlez de votre
02:09propre expérience ? On délaisse un peu l'entreprise pour consacrer et se préparer à la maternité,
02:14ou on est obligé de mener de front ces deux moments essentiels de la vie ?
02:18Oui, on mène de front les deux et puis on laisse la place au bon moment à l'un ou à l'autre. Ce
02:24qui est important avec Thiel, c'est la première plateforme de santé mentale à destination des
02:29collaborateurs et des entreprises. Thiel, c'est une entreprise que j'ai cofondée en 2021 avec
02:33trois associés. Aujourd'hui, on est 50 collaborateurs, on sert plus de 150 clients,
02:39Air Liquide, SFR, Quartier, Bearing Point par exemple, donc des grosses entreprises. On a
02:47mené deux levées de fonds pendant ces trois années en parallèle. Et en parallèle, j'évite des enfants.
02:54Est-ce qu'il y a des femmes qui censurent, qui disent j'ai toujours eu envie de monter ma boîte,
02:58mais en fait je vais devoir sacrifier aussi mon désir de maternité ?
03:02Je pense que c'est un très bon point. Il y a deux choses, il y a la censure et l'auto-censure.
03:07La censure, c'est plutôt celle qui vient des autres et l'auto-censure, c'est celle qu'on
03:10s'impose à soi-même. Et tout ça souvent est le fait de biais qui sont conscients ou inconscients
03:17et qu'on perpétue. Et pour moi, c'est important de rappeler que réussir à concilier maternité et
03:22entrepreneuriat, ce n'est pas seulement important, c'est une obligation si on veut faire bouger les
03:27lignes et faire avancer plus vite l'égalité hommes-femmes.
03:29Est-ce que vous pouvez donner quelques conseils, à la fois à travers votre propre expérience mais
03:34aussi à travers le travail que mène-t-il ? Qu'est-ce qu'on doit faire pour mener les deux ?
03:37Puisque vous l'avez vécu et des milliers de femmes le vivent, elles sont entrepreneuses,
03:42attendent un enfant et vont s'occuper ensuite d'un enfant parce qu'il y a l'attendre puis ensuite
03:46il y a l'élever. C'est quoi les conseils pratiques ? De temps en temps, il faut savoir déléguer,
03:50il faut savoir prendre un peu de recul, se reposer aussi parce que c'est très fatigant ?
03:53Déjà, il faut faire de sa santé mentale une priorité et c'est intéressant la façon dont
03:57vous me présentez la question parce que c'est vraiment ce double angle. Nous, on voit dans
04:02les entreprises chez qui on accompagne les collaborateurs et les directions, direction des
04:07ressources humaines, le sujet de l'accueil de la parentalité et comment on fait pour créer une
04:12entreprise qui soit propice. C'est un vrai sujet. Les conseils concrets, ça va être un, de prioriser
04:18la santé mentale. Qu'est-ce que ça veut dire ? Être alerte sur sa charge, être alerte sur ce
04:23qu'on ressent, savoir être assez assertif pour savoir poser des limites et ça ne veut pas dire
04:28ne pas être investi, bien au contraire. Moi, j'aime bien rappeler que je pense que la maternité
04:32m'a rendu aussi une entrepreneur et une dirigeante d'entreprise encore plus efficace et encore plus
04:37alerte à plein d'égards. Et un autre point qui est essentiel, vous l'évoquiez, c'est déléguer,
04:44mais au-delà de déléguer, c'est savoir très bien s'entourer. Moi, je pense que ce qui a été
04:47possible chez Thiel et dans ma vie familiale l'est aussi parce que je suis très bien entourée dans
04:52mon cercle personnel et avec mes associés et nos collaborateurs. Un chiffre quand même seulement
04:5822% des startups créées en 2022 comptent au moins une femme parmi leurs fondateurs.
05:03Non seulement c'est compliqué de gérer les deux, et vous le dites, mais en même temps c'est
05:08compliqué aussi de grimper les échelons dans une entreprise, on le sait, quand on a des enfants et
05:13c'est parfois même une question souvent très maladroite du recruteur. Attendez-vous un enfant ?
05:19Êtes-vous enceinte ? Ces questions-là, elles sont posées, c'est un sujet très sensible.
05:23Alors, c'est un chiffre qui est important, celui que vous citez de 22% des entreprises
05:27cofondées par des femmes, des startups cofondées par des femmes. C'est aussi très important parce
05:31que ce qu'on voit c'est qu'en fait les progrès qu'on fait dans la tech ne sont pas à la hauteur
05:36de ce qu'on attendait, en tout cas ce que moi j'attendais personnellement quand je réfléchissais,
05:40quand je commençais à travailler dans la tech il y a dix ans. En fait, on voit qu'aujourd'hui il faut
05:44aller beaucoup plus vite et faire beaucoup plus d'efforts et c'est aussi pour ça que c'est
05:46important de montrer l'exemple, sinon on réplique un peu ce qui se passe dans le CAC40 et c'est
05:50assez dommage. Mais vos enfants ou votre enfant a trois ans ? J'ai une fille qui a sept mois et
05:55une autre qui a deux ans et demi. Sept mois, donc vous avez fait un deuxième enfant tout en
05:59développant votre entreprise et en la faisant grandir, donc ce qui veut dire que c'est possible,
06:03vous en êtes l'ambassadrice. Tout à fait. Merci Julia Nelby, vous êtes la CEO de Thiel,
06:08entreprise de la tech, qui accompagne les entreprises et les collaborateurs sur tous
06:12les enjeux de santé mentale. C'était un vrai plaisir de partager ce moment avec vous. Le
06:16Cercle RH, on change tout à fait de sujet, on parle de l'automobile, alors c'est un enjeu
06:21majeur de mobilité, de déplacement, de liberté avec une révolution technologique. On passera,
06:26on va passer du thermique à l'électrique en 2035, c'est demain. Qu'est-ce que cela veut dire sur le
06:33plan de l'emploi, de la transformation des métiers ? On en parle avec mes invités, c'est le débat et
06:38c'est le Cercle RH.
06:51Le Cercle RH et l'automobile, c'est un sujet évidemment du quotidien, de votre quotidien,
06:58c'est un sujet aussi où des centaines de milliers de salariés travaillent. C'est un secteur,
07:02à la fois les entreprises mais tous les sous-traitants de l'automobile travaillent,
07:06puis c'est un enjeu de société puisqu'on nous dit qu'on va passer de la voiture thermique,
07:09vous savez on met la pompe à essence, aux véhicules électriques, on met aussi une pompe,
07:12mais là c'est de l'électricité ou voire même de l'hydrogène qui est un autre débat. Qu'en est-il
07:16de l'emploi, des enjeux d'emploi, de transformation de nos métiers ? Et je pense aussi aux métiers en
07:22aval qui sont les carrossiers, les garagistes qui parfois galèrent un peu à ouvrir le capot
07:27d'une voiture électrique parce qu'ils ne savent pas trop comment ça fonctionne. On en parle avec
07:31nos invités, trois experts de ce sujet dans leur domaine respectif. David Meneses, ravi de vous
07:37accueillir, vous êtes le vice-président People and Sustainability, vous m'obligez à parler anglais
07:41c'est très très dur. HOP Mobility, précisons que vous vous appeliez il y a encore six mois du nom
07:47d'une entreprise très connue, Plastic Omnium, et là aujourd'hui vous êtes en train de vous intéresser
07:52à la mobilité dans son ensemble, on va en parler. C'est quand même plus de 50 usines,
07:57152 exactement. Sur 40 pays ? Sur 28 pays. D'accord et 40 000 salariés. J'avais bien un 40.
08:06Merci en tout cas d'avoir répondu à notre invitation. Guillaume Faury, délégué général de l'AMFA,
08:11vous êtes le nouveau délégué général de l'AMFA qui est l'association nationale pour la formation
08:16automobile et j'évoquais les carrossiers, les garagistes et toute la chaîne en aval de
08:21l'automobile avec David Meneses, on est plutôt en amont du véhicule. Et nous c'est 500 000 actifs.
08:27Et 500 000 actifs. William Tev, vous êtes plutôt dans la voiture, en tout cas dans la géopolitique
08:32de la voiture. Bonjour William, vous êtes président de Le Millénaire, alors vous êtes venu
08:37souvent nous parler de sujets politiques, mais là vous nous parlez d'une étude que vous avez
08:42sorti sur ce qui se profile potentiellement après les droits de douane qui vont être imposés aux
08:47véhicules chinois qui font l'électrique et vous dites on va se tourner, on va aller vers une guerre
08:52économique forte, puissante. Juste, je vous donne la parole tout de suite, guerre économique qui peut
08:56avoir directement des incidences sur l'emploi en France puisque rappelons-le, les voitures électriques
09:01qui vont essayer d'inonder le marché européen avec des joint-venture avec Stellantis, on s'en rappelle,
09:07vont avoir des droits de douane très forts. On ne touche pas à l'emploi, ça ne gêne pas d'entre-emplois là ?
09:10Directement, pas directement, mais à long terme, à moyen terme, évidemment que ça va toucher l'emploi.
09:14Il faut illustrer par plusieurs chiffres. Le premier c'est que la concurrence qu'on a subie en termes
09:18de désindustrialisation nous a coûté des centaines de milliers d'emplois dans le secteur automobile.
09:22En 1980, on avait 400 000 emplois dans le secteur automobile, aujourd'hui c'est à peu près 50 000 à 80 000.
09:27Et donc on voit bien qu'il y a une baisse concrète du nombre d'emplois dans le secteur automobile.
09:30Or, pour pouvoir produire de l'emploi, pour qu'il y ait des emplois et pas uniquement de constructeurs,
09:34mais il y a toute une chaîne de valeurs, notamment dans le secteur automobile, qui est liée
09:37avec ce que vous évoquez dans les métiers en aval, dans les métiers de construction, de réflexion,
09:40même parce que la voiture électrique étant un bijou technologique...
09:42Et le service informatique ?
09:44Et voilà, il y a tous ces métiers-là qui sont en question, c'est pour ça qu'on a un chiffre qui est variable.
09:48Et bien tous ces métiers-là vont être impactés directement, parce que si par cas la Chine
09:51et les Etats-Unis inondent le marché de leur voiture électrique, ce sont nos producteurs
09:54et nos constructeurs qui ne pourront plus produire en France et qui ne pourront plus produire en Europe.
09:58Et donc ça aura une conséquence concrète, c'est-à-dire une baisse du nombre d'emplois.
10:02Pourquoi concrètement ? Parce que c'est une question de compétitivité.
10:04Si aujourd'hui la voiture chinoise est 36, 50, 70% moins chère grâce aux subventions
10:08et à la concurrence illégale, et bien nos producteurs ne pourront pas s'aligner
10:12et ne pourront pas être concurrentiels. Et donc pour ça, l'Union Européenne a décidé d'agir,
10:15donc de mettre des droits de douane pour équilibrer un marché qui est aujourd'hui déloyal et faussé.
10:19Compte tenu que la voiture électrique reste difficilement accessible,
10:22je ne parle pas de l'aide de l'État qui a été faite il y a quelques mois,
10:25mais quand on veut acheter une voiture électrique, elle n'est pas accessible au grand public,
10:28entre 25 et 50 000, 60 000, 80 000 euros.
10:31David Menezes, Plastic Omnium, on oublie, vous êtes aujourd'hui Op Mobility,
10:37l'esprit c'est quoi ? C'est de pouvoir répondre à ce qu'on vient d'évoquer,
10:40c'est-à-dire une révolution technologique, et vous avez décidé de l'accompagner,
10:44c'est bien ça l'enjeu. Vous êtes confronté au même problème que les constructeurs,
10:47il faut aussi transformer les métiers.
10:49Absolument. Clairement, l'objectif d'Op Mobility, c'est d'accompagner la transformation
10:54de toutes les mobilités. On était au départ un acteur plutôt de l'automobile,
10:57aujourd'hui on fait de l'accompagnement aussi pour les trains, les bus, les avions,
11:02en particulier au travers de notre filière hydrogène,
11:05et on veut être un acteur de la mobilité durable.
11:08Pour ça, le premier enjeu, c'est l'enjeu des talents.
11:12C'est d'être capable de transformer les métiers de notre entreprise,
11:17et donc de upskiller, reskiller les talents de l'entreprise
11:21en les développant sur nos nouveaux métiers.
11:23Ceux qui faisaient des pare-chocs, parce que Plastic Omnium faisait des pare-chocs,
11:26entre autres, et pas seulement. Petit à petit, on va les transformer,
11:29on va les doter de compétences supplémentaires.
11:31Exactement. Ils vont faire de l'électronique, être capables de poser des capteurs sur ces pare-chocs.
11:35Je vous donne un exemple très concret. En France, à Compiègne, près de Paris,
11:39on a une usine de réservoirs thermiques.
11:41Cette usine, d'ici la fin de l'année, elle va être fermée.
11:44On est en train de construire une usine de réservoirs hydrogènes à quelques kilomètres de là,
11:48et la majorité des collaborateurs qui travaillaient dans l'usine de réservoirs
11:52vont passer dans l'usine de réservoirs hydrogènes.
11:54Combien de mois de formation ?
11:56Ça fait deux ans qu'on a engagé ces transformations.
11:58Ça fait deux ans qu'on forme ces collaborateurs, on les a emmenés dans notre usine pilote en Belgique,
12:03dans différents sites de R&D, pour les préparer à être demain en mesure de fabriquer ces réservoirs hydrogènes.
12:09Vous avez 150 usines, 40 000 salariés dans 28 pays, comme ça j'ai tout mis dans le bon ordre.
12:14La concurrence chinoise, elle vous inquiète ou pas ?
12:19La concurrence chinoise, alors déjà nous on est un acteur international,
12:22on est aussi présent en Chine, donc je dirais qu'on est un peu des deux côtés.
12:26Et c'est ça aussi, je pense, la force d'un groupe comme l'autre, c'est d'être international,
12:30d'être aussi présent sur toutes les mobilités.
12:32Donc on fait du thermique, au travers des réservoirs thermiques et des pare-chocs,
12:36mais on fait aussi de l'électrique, on fait de la batterie,
12:38on a acheté une activité dans la batterie il y a deux ans,
12:41on a acheté une activité dans l'éclairage, là aussi il faut de l'éclairage pour une voiture thermique,
12:44mais il faut de l'éclairage pour une voiture électrique.
12:47Et il faut aussi ne pas oublier qu'on est un acteur majeur de l'hydrogène,
12:52on fait des réservoirs à hydrogène, on fait des piles à combustible.
12:54Est-ce que vous croyez aux deux modèles, il faut le préciser,
12:56parce qu'aujourd'hui on nous vend beaucoup d'électrique,
12:58mais il y a des acteurs qui jouent les deux modèles,
13:00parce que les deux peuvent peut-être cohabiter comme un mix énergétique,
13:04un mix d'énergie voiture variée.
13:06Oui, et je pense que chaque solution a sa place.
13:10L'hydrogène, clairement ce qu'on a dit, c'est que dans les années à venir,
13:12on ne le verrait pas sur la voiture de monsieur et de tout le monde.
13:14En revanche, poids lourd, véhicules utilitaires, bus, etc.,
13:18là il y a une vraie place pour l'hydrogène dans les quelques années à venir.
13:21En fonction des besoins et des utilités du véhicule.
13:25Guillaume Faury, on est en aval du véhicule.
13:27Lorsqu'on est en panne ou qu'on est en difficulté,
13:31ça c'est les collaborateurs et les salariés qui sont dans les garages.
13:35Là c'est pareil, je le faisais avec de l'humour,
13:37mais c'est de l'humour réel.
13:39Aujourd'hui, c'est compliqué d'aller faire réparer sa voiture électrique
13:41chez un garagiste traditionnel,
13:43parce que globalement, j'ai des gars qui ont un CAP mécanique
13:47qui répare un carburateur et qui ne répare pas une voiture électrique.
13:49Comment on fait là ?
13:51Comment on fait ?
13:53Déjà, il faut recontextualiser un petit peu tous les choses.
13:57En fait, il y a deux mondes qui coexistent.
13:59Il y a toujours le monde thermique,
14:01il est là pour encore un petit moment.
14:032035.
14:05Personne n'y croit sur ce plateau.
14:07Quand on a aujourd'hui un parc de 38 millions de véhicules, de voitures,
14:11qu'on a 5-6% à peine qui sont électriques,
14:15on se dit qu'on va continuer pendant un petit moment
14:17et on va avoir besoin des deux compétences.
14:19On va avoir besoin du thermique, c'est clair,
14:21et des compétences électriques également.
14:23Mais j'ai une voiture électrique.
14:25Je ne peux pas aller dans n'importe quel garage
14:27et avoir ma révision quand le clignotant s'allume.
14:29Ce n'est pas vrai.
14:31En fait, nous, on travaille sur des formations.
14:33Par rapport à ça, évidemment,
14:35on a une rénovation en cours.
14:37Il y a deux choses.
14:39Nous, l'ANFA, on fait à la fois de la certification
14:41avec des diplômes de la branche qui sont propres
14:43au secteur aval de l'automobile.
14:45On a des fonctions, des certificatifications
14:47de démonteur de batterie,
14:49tout ce qui a trait à la batterie.
14:51Et puis, on a une rénovation en parallèle
14:53des diplômes d'éducation nationale
14:55qui n'a pas été faite depuis un certain nombre d'années
14:57au niveau de la maintenance.
14:59Là, pareil, il faut insérer cette notion-là.
15:01C'est quoi le pourcentage, excusez-moi,
15:03parce que le nombre de collaborateurs
15:05et de garages qui sont des artisans pour la plupart,
15:07combien commence à basculer ?
15:09Combien sont encore dans le thermique
15:11en disant je ne suis pas prêt à basculer ?
15:13Je dirais que c'est relativement simple.
15:15Vous allez avoir des grands groupes de distribution
15:17qui, eux, se structurent.
15:19C'est beaucoup plus rapide pour eux.
15:21Quand c'est Amidas, par exemple ?
15:2390% de la profession, ce sont des entreprises
15:25de moins de bons salariés.
15:27C'est ça, c'est des petits artisans.
15:29Vous pouvez les mettre de côté déjà.
15:31En fait, vraiment, le focus
15:33se fait au travers des grands groupes
15:35de distribution, ça c'est une chose.
15:37Mais encore une fois, c'est vraiment
15:39à nuancer. Aujourd'hui,
15:41il y a en plus,
15:43on ne va pas débattre de ça
15:45forcément ici, mais vous avez vraiment aussi
15:47une France très parisienne, entre guillemets.
15:49Et rurale.
15:51Et les enjeux ne sont pas du tout les mêmes.
15:53Nous, on voit ça via notre prisme un peu parisien.
15:55Tu as ma voiture, est-ce que je peux me la faire réparer ?
15:57On est loin du compte
15:59au niveau national. Le parc,
16:01aujourd'hui, c'est du thermique.
16:03On est d'accord, mais ça c'est vrai.
16:05Et l'évolution, si vous voulez, ce que je veux nuancer,
16:07c'est qu'elle est assez lente du côté de Laval.
16:09Donc 2035,
16:11ça vous semble quasiment
16:13intenable.
16:15À titre personnel,
16:17ça me paraît...
16:19Si, c'est tenable de dire qu'on
16:21ne vendra plus de thermique, mais par contre,
16:23il ne faut pas se leurrer. Il restera
16:25du thermique. Au moins jusqu'en 2050.
16:27Donc des garagistes pour les réparer.
16:29Nous, on sera là pour les réparer.
16:31Avec un âge moyen
16:33du parc qui est tant vers les 12 ans,
16:35et qui d'année en année glisse,
16:37on aura des besoins.
16:39Le choix de choisir cette guerre
16:41qui se profile entre l'Europe et la Chine,
16:43ça paraît assez éloigné,
16:45mais en même temps, cette guerre, elle a de l'incidence.
16:47Parce que si les véhicules viennent de l'extérieur,
16:49c'est les deux filières qui sont ici
16:51sur ce plateau Hava-Lamon, même si
16:53vous avez un pied en Chine, qui sont directement
16:55impactées. En fait, il y a deux stratégies.
16:57Vous parlez de guerre entre l'Union Européenne
16:59et la Chine, mais il y a également les Etats-Unis qui rentrent en jeu
17:01parce qu'ils ont mis en place un dispositif qui s'appelle
17:03l'Inflation Reduction Act. Pour résumer concrètement,
17:05c'est-à-dire qu'aujourd'hui, Joe Biden a mis en place un acte
17:07en lequel, si par cas vous êtes producteur,
17:09donc c'est votre cas, il vous paye pour que vous produisez
17:11aux Etats-Unis, il vous donne 10 000, 20 000, 30 000 dollars.
17:13C'est énorme. Pour une voiture qui en vaut 60 000,
17:15il vous enfile quasiment entre 25 et 33 %
17:17du montant. Donc, ça permet notamment
17:19à des constructeurs comme Volkswagen, qui veulent plutôt s'implanter en Allemagne,
17:21de partir aux Etats-Unis.
17:23En tout cas, plutôt aux Etats-Unis.
17:25Ensuite, après, il y a également une aide
17:27sur la consommation. C'est-à-dire que si par cas
17:29un Américain achète une voiture électrique américaine,
17:31il est également aidé entre
17:3310 000 et 50 000 dollars par personne en fonction
17:35du revenu et du foyer fiscal.
17:37Pendant que l'Union européenne dit qu'attention, on ne peut pas...
17:39On ne peut pas aider. Donc, c'est là la contradiction de l'Union européenne.
17:41Parce que d'un côté, ils disent qu'il faut effectuer
17:43une transition. De l'autre côté, ils n'aident pas à effectuer
17:45cette transition, notamment en respectant les principes
17:47de concurrence libre et parfait. Mais là, on arrive
17:49sur le sujet auquel, concrètement, comment ça va se jouer.
17:51Si par cas la Chine arrive
17:53à inonder le marché européen
17:55de ses voitures et qu'on n'arrive pas à protéger nos constructeurs,
17:57ils vont faire exactement avec les panneaux photovoltaïques.
17:59C'est-à-dire qu'ils vont avoir 85 et 90%
18:01du marché. Ils vont fixer leurs tarifs.
18:03Ils vont fixer leurs compétences. Et en plus, comme ils ont un enjeu de souveraineté,
18:05ils vont dire à monsieur et à monsieur,
18:07vous ne touchez pas nos trucs. Vous prenez des technologies
18:09chinoises, des ouvriers chinois pour pouvoir réparer
18:11nos bagnoles parce qu'il est hors de question qu'on fasse du transfert
18:13de la technologie. Donc, ce qu'ils nous ont demandé à nous pour
18:15nous implanter en Chine, il est quasiment certain
18:17qu'eux ne le feront pas en Europe et en France.
18:19Donc, ce protectionnisme qui a pu être critiqué
18:21venant de l'Europe sur les voitures chinoises est une
18:23excellente chose pour notre économie.
18:25David Menezes, parce que la question est posée.
18:27C'est-à-dire que si le marché est inondé,
18:29il impacte très directement nos
18:31économies et nos salariés de
18:33ce secteur. Pour l'économie, je ne suis pas
18:35expert, mais en tout cas pour l'emploi, clairement,
18:37il y a un impact. En effet, si les voitures ne sont plus produites
18:39en Europe, elles le seront ailleurs
18:41et donc il y aura encore une baisse de
18:43l'emploi en Europe. Dans la
18:45transfo que vit l'ANFA,
18:47on a vu que c'était Laval, les carrossiers, des petits artisans,
18:49des gens qui, certains sont hésitants.
18:51Vous, vous n'avez pas hésité. Vous changez de marque.
18:53Hop Mobility,
18:55vous ouvrez à d'autres...
18:57Mobility. J'ai mal prononcé ?
18:59On dit à l'anglaise. Je sais que vous n'aimez pas trop l'anglais,
19:01mais on dit Hopi Mobility. Pardonnez-moi.
19:03Hopi Mobility. Mais si, je peux le faire.
19:05Hopi Mobility.
19:07Vous avez décidé d'élargir le spectre.
19:09Et d'ailleurs, ce qui est intéressant, c'est que vous n'avez plus
19:11pas uniquement la voiture
19:13comme prospect,
19:15comme cible. Ça veut dire quoi ?
19:17C'est-à-dire que vous croyez moins à la voiture.
19:19C'est quoi l'idée ? Là, les chiffres parlent.
19:21La production automobile annuelle mondiale
19:23est inférieure à ce qu'elle était en
19:252017. Et on ne projette pas
19:27de revenir à ces volumes-là avant
19:292026, 2027. Donc, clairement,
19:31si on veut continuer à faire croître
19:33le groupe, il faut élargir en offre
19:35et il faut élargir le segment. Et donc,
19:37en effet, regarder d'autres segments que l'automobile.
19:39En recrutement, Hop
19:41Mobility, j'y arriverai pas.
19:43C'est pas grave. Mais on va y arriver peut-être à la fin de l'émission.
19:45Concrètement, vous avez quoi en point
19:47de mire en termes de recrutement ? Parce que vous nous dites
19:49qu'on cherche des talents, on forme en interne
19:51et vous allez chercher sur d'autres
19:53métiers. Comment ça se passe
19:55pour vous qui avez une vue globale sur le groupe ?
19:57Déjà,
19:59l'automobile et les équipementiers
20:01ont traversé un peu un hiver
20:03de l'attractivité il y a quelques
20:05années, justement, quand il y a eu cette baisse de production
20:07automobile, juste avant le Covid et ensuite pendant la crise
20:09du Covid. Ce qu'on voit aujourd'hui, c'est
20:11qu'on a un regain d'attractivité de
20:13l'automobile et de la mobilité en général
20:15envers les jeunes talents parce qu'ils
20:17se rendent compte, ces talents, que c'est un
20:19secteur qui est très innovant,
20:21très disruptif.
20:23On a été contraints, entre guillemets, par les
20:25nouvelles mobilités, mais en tout cas, on
20:27réagit à ça en mettant
20:29en place des métiers nouveaux,
20:31en mettant en place, en effet,
20:33des carrières qui
20:35sont riches. Le fait d'être dans 28 pays,
20:37d'offrir
20:39autant de métiers différents,
20:41c'est vraiment de la mobilité dans tous les sens.
20:43C'est pas uniquement géographique, c'est également
20:45des métiers, etc. Et nous, ce qu'on prône,
20:47c'est en effet d'offrir des carrières longues
20:49à nos collaborateurs. Et le fait qu'on soit aussi
20:51un groupe familial, c'est important
20:53parce que ça montre qu'on a une stratégie
20:55et une vision de long terme
20:57pour l'entreprise.
20:58Avant de nous quitter, Guillaume, c'est pas la même
21:00logique puisque vous travaillez avec des petites
21:02entreprises fragmentées, vous les incarnez aujourd'hui
21:04à travers cette délégation
21:06générale de l'ANFA. C'est plus
21:08compliqué qu'un artisan qui a 5 salariés ou
21:102 apprentis, un mécano.
21:12C'est pas la même logique qu'un groupe
21:14qui a 40 000 collaborateurs.
21:16C'est pas la même logique et c'est pour ça qu'en fait
21:18on les accompagne, toutes ces entreprises-là.
21:20Nous, on a des enjeux de valorisation des métiers
21:22effectivement parce que ça a été un peu vilipendé
21:24ces métiers de garagistes,
21:26on associe un peu le cambouis, donc effectivement
21:28on travaille sur cette image aussi
21:30un peu plus valorisante des métiers et on va
21:32lancer une nouvelle campagne bientôt.
21:34Et on vient de lancer aussi un nouveau, c'est notre actualité
21:36du moment, on vient de lancer un nouveau
21:38Job Born, un site
21:40d'annonce d'offre d'emploi en fait en ligne.
21:42Donc on a 20 000 emplois dans la branche
21:44à provoir qui sont ouverts là tout de suite.
21:46Des garagistes, des mécaniciens, des
21:48diésélistes, des carrossiers.
21:50On a exactement une prépondérance de métiers de la maintenance
21:52évidemment, mais carrosserie effectivement
21:54derrière et on a des gros enjeux
21:56d'emploi. On a quand même sur 10 ans en fait
21:58eu 50 000
22:00recrutements qui ont été réalisés.
22:02Donc nous, Laval, j'ai envie de dire que la voiture
22:04elle soit chinoise, mexicaine ou
22:06canadienne, peu importe, nous on est sur des métiers
22:08de proximité, de service.
22:10Désolé de le dire, mais un petit peu
22:12hormis un peu l'esprit national
22:14qu'on peut avoir et la fibre qu'on peut avoir
22:16pour les constructeurs nationaux, exactement.
22:18Mais pour nous finalement, ça reste
22:20une voiture à vendre, à réparer,
22:22à entretenir, à valoriser
22:24après dans un circuit notamment de casse.
22:26Et je vous autorise à ne pas flécher uniquement
22:28le consommateur électrique ou hydrogène
22:30que dans les grandes chaînes de consommation.
22:32C'est un enjeu quand même pour vos artisans, d'aller capter
22:34une partie de ce public-là.
22:36Ou est-ce qu'ils ont décidé de faire une croix dessus en disant
22:38ces gens-là, on les aura pas ?
22:40Franchement aujourd'hui, ce qu'on peut
22:42observer, c'est ce que je vous disais tout à l'heure,
22:44autant les grands groupes, soit les retails
22:46de constructeurs ou les grands groupes de distribution
22:48automobile se structurent avec des centres
22:50spécialisés sur le sujet.
22:52Pour l'instant, un artisan
22:54ou en tout cas un petit, entre guillemets,
22:56a tout intérêt à continuer.
22:58La mutation se fait plutôt lentement
23:00sur le parc roulant.
23:02Je ne les vois pas changer et se mettre
23:04tout de suite à faire du démontage de batterie.
23:06On sait que les constructeurs aussi veulent
23:08garder un peu ce business-là auprès d'eux.
23:10Je vous invite à lire l'étude
23:12du Syntank le Millénaire
23:14sur cette relation,
23:16sur la relation Europe-Chine
23:18autour de ces enjeux
23:20automobiles, industriels.
23:22C'est une étude que vous avez
23:24coordonnée, William Tess, c'est un vrai plaisir de vous
23:26accueillir. Merci à David Meneses.
23:28Combien de recrutements, juste avant
23:30de nous quitter, si on va sur le site
23:32de OP Mobility ?
23:34En gros, on renouvelle
23:36une dizaine de pourcents
23:38de notre workforce chaque année.
23:40C'est 4-5 000 personnes qui rejoignent le groupe
23:42chaque année.
23:44Allez sur le site d'OP Mobility, je l'ai bien dit
23:46cette fois-ci. C'était un vrai plaisir de prononcer
23:48votre marque, très jeune.
23:50Merci David Meneses et merci à
23:52Guillaume Faury, délégué général de l'ANFA.
23:5480 000, vous avez le chiffre exact ?
23:5620 000 emplois à saisir sur notre site
23:58Job2Move.
24:00On a fait le maximum pour mettre en valeur
24:02vos initiatives. Merci à vous trois.
24:04On termine notre émission
24:06avec Fenêtre sur l'emploi et c'est le guide des salaires.
24:08Observez d'ailleurs par rapport à tous les acteurs
24:10pour savoir quel est le niveau des salaires
24:12avant un recrutement. On en parle
24:14avec Robert Half.
24:28Fenêtre sur l'emploi avec le guide des salaires
24:30parce qu'il est attendu ce guide des salaires.
24:32Il est rangé dans un bureau et on l'attend
24:34avec impatience et on va en parler avec
24:36Mathieu Imbert-Bouchard, directeur général
24:38de Robert Half France. Merci Mathieu
24:40d'être venu nous présenter
24:42ce guide des salaires pour donner un peu
24:44une philosophie générale au-delà des chiffres,
24:46au-delà des détails, au-delà des secteurs.
24:48Ce qui ressort quand même dans ce guide des salaires
24:50c'est que les salariés anticipent
24:52ce qu'on nous prédit
24:54comme une année difficile 2025
24:56et finalement leurs exigences sont moins importantes.
24:58Alors oui,
25:00ça dépend de qui parce que dans le guide des salaires
25:02par exemple il y a un chiffre qui ressort
25:04c'est 73% des dirigeants trouvent
25:06que la génération Z est trop ambitieuse
25:08en termes de salaire. Clairement !
25:10Mais globalement pour sortir
25:12vraiment les grands chiffres de cette étude,
25:14on vise sur les métiers qu'on couvre chez Robert Half
25:16une augmentation de salaire sur le marché de 2,9%.
25:18Un peu moins élevée que cette année.
25:20Cette année on était plutôt sur les 4%.
25:22L'inflation oblige. L'inflation oblige,
25:24l'inflation diminue, l'augmentation des salaires suit
25:26naturellement l'inflation. Dans les grandes tendances
25:28ce qui sort, parce que ce qu'il ne faut pas oublier
25:30c'est que cette étude des salaires c'est des grilles de salaire
25:32sur les métiers qu'on adresse mais c'est également
25:34une étude sur le marché
25:36comment se sentent les employés, les candidats
25:38quels sont leurs attentes, les attentes des employeurs
25:40également et donc on trouve quand même
25:42des choses intéressantes sur les aspirations
25:44en termes d'augmentation de salaire par exemple.
25:46C'est le niveau de vie qui sort en premier.
25:48Le niveau de vie est trop élevé ?
25:50Tout coûte cher ?
25:52Vous avez raison, surtout lorsqu'il s'agit
25:54de négociations salariales, effectivement
25:56c'est ce qui ressort en premier dans notre étude.
25:58C'est-à-dire que quand quelqu'un va se préparer
26:00pour une négociation salariale,
26:02le premier argument ça va être l'augmentation de la vie.
26:04Ce qui peut tenir
26:06mais tout le monde est impacté par l'augmentation
26:08de la vie donc qu'est-ce qui fait qu'on va augmenter
26:10quelqu'un et pas quelqu'un d'autre à ce moment-là ? Il faut augmenter tout le monde.
26:12Mais ce qui est intéressant c'est que quand on regarde
26:14du côté employeur et entreprise
26:16la première chose qui sort quand on va
26:18considérer une augmentation de salaire c'est la productivité
26:20l'atteinte des objectifs
26:22mener à bien les projets
26:24et toutes ces choses-là. Donc il y a quand même une dichotomie
26:26entre les deux et c'était une main en lumière
26:28ça ce qui est intéressant.
26:30Je reviens sur notre génération Z parce que c'est quand même intéressant
26:32les dirigeants
26:34ça dépend de la taille de l'entreprise mais globalement
26:36ils disent à peu près la même chose
26:38les 18-27 ans sont un peu gourmands.
26:40Comment vous l'expliquez ? C'est qu'ils ont eu le sentiment
26:42ou peut-être d'ailleurs ce n'est pas un sentiment
26:44qu'ils ont pris le pouvoir cette génération Z
26:46et qu'ils ont la capacité de pouvoir tordre le bras
26:48aux DRH ou aux dirigeants ?
26:50Je pense qu'il y a plusieurs choses
26:52d'une c'est une génération qui est beaucoup
26:54plus au courant que les générations précédentes
26:56plus connectées en tout cas
26:58de leur valeur sur le marché à travers
27:00toutes ces études qu'ils lisent
27:02et également ils sont beaucoup plus connectés
27:04donc c'est vrai qu'ils sont nés avec un téléphone
27:06dans la main, ils ont accès à toutes ces applications
27:08tous ces job boards et ils sont extrêmement sollicités
27:10donc il y a connaissance de leur valeur ajoutée
27:12mais également sur sollicitation
27:14de cette génération. Mathieu avant de nous quitter
27:16il y a un élément qu'on a déjà traité à plusieurs reprises
27:18et qui est parfois un peu complexe
27:20et qui est un peu tabou, c'est que 29% des employeurs
27:22indiquent vouloir appliquer des critères uniformes
27:24et transparents pour tous
27:26transparence des salaires
27:28près d'un tiers c'est beaucoup
27:30concrètement c'est quoi ? Il y a une évolution
27:32sur ce sujet ? Il y a quand même l'envie de rendre les choses
27:34plus transparentes ? Il y a une évolution
27:36parce qu'il va y avoir une mise en conformité
27:38dans les deux années à venir
27:40avec la transparence salariale, une loi européenne
27:42donc il y a une volonté déjà des entreprises
27:44parce qu'il faut commencer le travail aujourd'hui
27:46ce n'est pas en 2026 qu'il faut se réveiller et se dire
27:48tiens on n'a pas mis ces grilles à jour
27:50donc il faut commencer aujourd'hui, donc c'est vrai qu'il y a déjà un tiers
27:52des employeurs qui ont fait ce chemin.
27:54Merci d'être venu avec nous
27:56Mathieu Amber, Bouchard, Directeur Général, Robert Half
27:58allez vous procurer
28:00ce guide des salaires
28:02donc c'est le guide des salaires 2024
28:042025
28:06mais qui sort en avant-première
28:08et en plus il sort un jour important
28:10parce que c'est le jour de votre anniversaire, joyeux anniversaire
28:12Mathieu
28:14un petit billet rose comme on dit
28:16dans l'émission Smarture
28:18merci à vous Mathieu d'être venu nous rendre visite, c'était un vrai plaisir
28:20merci à vous, merci de votre fidélité
28:22merci pour vos messages
28:24sur les réseaux sociaux, merci à toute l'équipe
28:26merci à Anrel pour la réalisation
28:28merci à Héloïse au son
28:30et merci évidemment à Nicolas Juchat
28:32je vous dis à très bientôt, bye bye