Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 09/10/2024.
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00:00:15C'est l'équipe du soir, bonsoir à tous et bienvenue.
00:00:17Si vous êtes sur la chaîne déjà depuis quelques minutes,
00:00:20vous connaissez l'identité de notre président d'honneur ce soir.
00:00:24J'ai appris, je passais quelques coups de téléphone,
00:00:26je vais vous le dire, et son surnom c'est Bebel.
00:00:28C'est Bebel, Jean-Paul Belmondo, Bebel.
00:00:31Donc avec cette musique du magnifique, nous accueillons Bebel, Jean-Pierre Rivère.
00:00:34Bonsoir Président Rivère.
00:00:36Bonsoir, merci à la référence, j'ai eu la chance de le connaître.
00:00:40Oui, vous m'avez dit ça la dernière fois que vous êtes passé dans l'émission.
00:00:44Bebel c'est de qui ? C'est de Julien Fournier c'est ça ?
00:00:47Je ne sais pas d'où ça vient, peut-être de Julien, ça part peut-être de là.
00:00:50Au menu de notre discussion, votre club qui est 9ème,
00:00:54où va finalement votre modèle avec ce partenariat,
00:00:57ce mariage avec Ineos, on n'y comprend pas grand-chose,
00:00:59à chaque fois on se dit mais c'est quoi ce modèle, Ineos, tout ça.
00:01:01Vous allez nous expliquer, puis vous siégez également au Conseil d'administration de la Ligue.
00:01:07On va parler de la crise des droits de l'aider,
00:01:09la crise que traverse ce foot français,
00:01:11qui a suscité quand même beaucoup d'émotions parmi les chroniqueurs qui sont ce soir.
00:01:16Je vous présente votre ville-peuple ce soir Président,
00:01:20on l'appelle le Général. Général, êtes-vous là ? Bonsoir.
00:01:22Je vous ai compris !
00:01:23Non il y en a pas, bonsoir Stéphanie.
00:01:25Citoyen, bonsoir.
00:01:26Bonsoir.
00:01:28Vous connaissez ? Vous êtes contrôlé un petit peu ?
00:01:30Un petit peu quand même, c'est beaucoup sur les carottes.
00:01:33La hyène de l'équipe du soir...
00:01:34À l'époque où l'Unis n'avait pas d'argent, c'était un club formidable à fréquenter.
00:01:37Ah oui d'accord, ok.
00:01:39L'émission a commencé, il n'y a pas de problème, à balle réelle.
00:01:42La hyène de l'équipe du soir, en général, est un animal dominant.
00:01:45Voilà, vous voyez ?
00:01:47Mais Jean-Pierre Rivère, il n'est pas simplement membre du Conseil d'administration de la Ligue ?
00:01:49Non, vous me l'avez rappelé.
00:01:50C'est un vrai cumulard.
00:01:51C'est un cumulard ?
00:01:52Il est dans tous les groupes de travail.
00:01:54Il s'occupe de gouvernance, il s'occupe des statuts, il s'occupe de tout.
00:01:57Vous avez mal au crâne ?
00:01:58Alors, vous êtes donc membre du CA, membre du groupe de travail sur les réformes des statuts de la Ligue,
00:02:03membre du comité stratégique pour les orientations commerciales de la Ligue.
00:02:06En tout cas, je ne sais pas si ça bosse à la Ligue, mais en tout cas, c'est vachement organisé.
00:02:09On en parlera.
00:02:10Vous n'êtes pas mieux payé que Vincent Labrune quand même ?
00:02:12Tout ça, c'est sans rémunération.
00:02:15Et tout ça, c'est gratuit.
00:02:17Elle ne trahit pas gratuitement.
00:02:18La blonde de l'équipe du soir, Karine Galli, bonsoir.
00:02:20Mais je ne suis pas assez payée, bien sûr.
00:02:22Comme tout salarié.
00:02:24Oui, vous adressez au patron, il n'est plus là.
00:02:26C'est le problème.
00:02:27Voilà, très bien.
00:02:28Vous pouvez y aller.
00:02:29Et puis, Régis Testelin, vous avez suivi, vous suivez encore le club de Nice, non ?
00:02:34Oui, oui, j'ai suivi…
00:02:36Bonsoir.
00:02:37Oui, bonsoir Monsieur Testelin, excusez-moi.
00:02:39J'ai suivi l'ONG CNIS à partir de 2013 jusqu'en 2019, puis depuis 2022 et encore aujourd'hui.
00:02:44D'accord.
00:02:45Quand vous descendez à Nice, vous êtes logé chez Jean-Pierre Rivère.
00:02:48Chez moi.
00:02:49Ah, d'accord.
00:02:51L'équipe Connect a peut-être enclenché.
00:02:54On a ce QR code.
00:02:56Juste avant le démarrage de l'émission, j'avais lancé un petit appel.
00:02:59Il y a des questions, des petites choses, des tendances peut-être sur ce qu'aimerait qu'on évoque chez nous.
00:03:04Eh oui, bonsoir bébé, bonsoir tout le monde.
00:03:06Alors, ça chauffe.
00:03:07La tablette, elle chauffe.
00:03:08Il y a beaucoup, beaucoup de questions.
00:03:09Les mêmes sujets qui reviennent.
00:03:11Des questions sur Vincent Labrune, j'ai noté, sur la Ligue, sur CVC, le projet INEOS, Dazn aussi.
00:03:15Donc voilà, tout ce qu'on va aborder pendant l'émission.
00:03:17On va faire le tour, d'accord.
00:03:18En plus, si on pose des questions.
00:03:20J'ai mon siège qui chauffe, c'est normal ?
00:03:23Ah oui ?
00:03:24Je ne sais pas.
00:03:25Est-ce que vous êtes bien sanglé ?
00:03:26Oui, oui, oui.
00:03:27Vous êtes bien sanglé.
00:03:28Ne soyez pas peur.
00:03:29L'émission n'a pas commencé pourtant.
00:03:30Bon, le foot français espérait 1 milliard de droits télés.
00:03:33Il y a même moins de la moitié en droits télés.
00:03:36La crise que traverse le foot français, franchement, on va redevenir sérieux.
00:03:39Est-ce que c'est très grave ?
00:03:41Actuellement, la situation est très grave.
00:03:44Oui, elle aurait pu être encore plus grave.
00:03:46Alors ?
00:03:47Oui, c'est-à-dire que si on fait un peu un recul en arrière.
00:03:49Moi, j'ai beaucoup entendu Mediapro.
00:03:51J'ai eu la chance, ou le malheur, peu importe, d'être dans le jury de Mediapro.
00:03:54Je sais ce qui s'est passé.
00:03:56À l'époque, on est enfermé toute une journée.
00:03:59En préambule, il y a eu quelques réunions.
00:04:01Et on vous dit, voilà, Mediapro, ça fonctionne.
00:04:04On vous fait tous les tableaux de la terre, du monde.
00:04:06On vous dit, voilà, vous n'inquiétez pas.
00:04:07Qui vous dit ça ?
00:04:08L'ancien directeur général ?
00:04:09Les équipes, on va dire.
00:04:10Ah, les équipes ?
00:04:11Les équipes.
00:04:12Et vous avez des conseils.
00:04:13Dites-moi, mais vous êtes sûrs que financièrement, ça tient la route ?
00:04:16C'est leur métier, c'est leur expertise.
00:04:18On vous dit, pas de problème.
00:04:20Il sort un milliard.
00:04:22De l'autre côté, beaucoup moins.
00:04:24Vous vous dites, bon, on va prendre le milliard.
00:04:26Puisqu'on nous garantit que tout va bien.
00:04:28Je sors de là.
00:04:29Toute la journée, vous avez vos portables qui sont fermés.
00:04:32Vous écoutez Etienne s'il nous raconte des saucisses.
00:04:34Parce que vous étiez bien informé sur cela.
00:04:36Les portables sont confisqués toute la journée.
00:04:38Je sors de là.
00:04:39Je passe deux coups de fil.
00:04:40Les deux premiers coups de fil.
00:04:42J'appelle deux personnes de canal.
00:04:43Je dis, ce n'est pas possible qu'on ne puisse pas continuer à travailler ensemble.
00:04:47Il faut trouver une solution.
00:04:48Je ne l'ai pas, mais on doit la trouver.
00:04:50Après, il se passe ce qui se passe.
00:04:52Le Covid, ainsi de suite.
00:04:53Et ça s'enchaîne.
00:04:54Et on part sur un cercle qui devient extrêmement périlleux.
00:04:57Parce que là, beaucoup de clubs sont en difficulté.
00:05:00Beaucoup, beaucoup de clubs.
00:05:01Le vôtre ?
00:05:03Le nôtre, heureusement, on avait un actionnariat qui ne nous met pas en difficulté.
00:05:07Mais j'ai des présidents que je connais.
00:05:09J'ai été président propriétaire.
00:05:11Je sais ce que c'est.
00:05:12Et ça devient très difficile.
00:05:13Après, il y a des choses qui s'enchaînent les unes auprès des autres.
00:05:16J'en viens à Dazone.
00:05:17On a fait des erreurs.
00:05:21C'est une certitude.
00:05:23Et je dis bien on, tous.
00:05:25Mais moi, je me souviens d'un conseil d'administration où on nous dit,
00:05:32Dazone, on ne fera rien avec Dazone parce qu'il n'y a pas de garantie de paiement.
00:05:34Traumatisme, Médiapro.
00:05:36Et on fait un conseil d'administration qui commence à 10 heures.
00:05:39Et à 11 heures, on vous dit, voilà, on crée une nouvelle chaîne.
00:05:41On vous a balancé des milliers de tableaux pour nous dire, voilà, c'est ce qu'il faut faire.
00:05:45Et on la lance.
00:05:46On a un mois pour la lancer.
00:05:48Et on nous dit, si à 18 heures, on n'a pas pris une position, le deal s'arrête.
00:05:51J'ai dit, attendez, là, on s'arrête.
00:05:53C'était quand ça, à peu près, là, pour situer ?
00:05:55J'ai un problème de date.
00:05:5715 jours avant que...
00:05:59C'était juste avant que ce soit finalisé.
00:06:01Et c'était vraiment 2 ou 3 semaines avant la reprise de la saison.
00:06:04Et là, vous êtes dans une situation où vous dites, ce n'est pas possible.
00:06:06On ne peut pas prendre une décision aussi rapidement que ça sur un sujet aussi important.
00:06:10Donc, on dit, on perd le deal.
00:06:13Le deal a été repoussé.
00:06:15Et le week-end qui suit, j'ai un appel des gens de la zone que je ne connais pas.
00:06:19Et je leur dis, écoutez, s'il n'y a pas de garantie, on ne pourra pas discuter avec vous.
00:06:22Et elle me dit, je n'ai pas le pouvoir de vous donner une garantie.
00:06:27Entre-temps, Nasser, ainsi de suite, on organise un rendez-vous à Londres avec le propriétaire de la zone.
00:06:32Et vous êtes dans une situation où vous avez soit 400 millions, soit moins 25.
00:06:36Pas rien, moins 25.
00:06:38Parce que quand vous démarrez la chaîne, vous devez mettre 25 millions de frais de production.
00:06:41Avec un métier que vous ne connaissez pas, c'est par un mois que vous montez une chaîne.
00:06:46L'idée de la chaîne est peut-être une bonne idée.
00:06:48Mais pour plus tard, pas pour maintenant.
00:06:50Et là, c'est comment il est possible ?
00:06:52Alors que c'est un sujet qui remonte à 5 ans en arrière, avec l'entrée de CVC,
00:06:57où on a annoncé précisément que CVC allait apporter son expertise,
00:07:00allait permettre de franchir des paliers en termes de droits intérêts,
00:07:03nous avons fait une erreur.
00:07:06Nous, je dis tous les présidents.
00:07:08Et il ne faut pas s'exonérer de ça.
00:07:10Mais vous, c'est quoi votre erreur ?
00:07:11Mais je vais vous la donner, je vais vous le dire.
00:07:13C'est qu'on a laissé sur ce sujet-là...
00:07:17On s'en abroune tout seul.
00:07:19Quand vous avez des négo, c'est compliqué des négo.
00:07:21Et des fois, quand vous interférez dans des négo, ça peut compliquer les négo.
00:07:24Donc, on a laissé faire des choses.
00:07:26Avec des gens qui étaient persuadés d'arriver.
00:07:29Le milliard, quand on annonce un milliard,
00:07:31vous voulez vendre votre voiture 10 000 euros,
00:07:34vous annoncez 12 000, parce que vous savez que ça va finir à 10 000.
00:07:37Donc, vous annoncez un chiffre.
00:07:38Il ne faut pas le prendre comme quelque chose dans le marbre.
00:07:41On l'annonce parce que c'est comme ça.
00:07:42Les négo, ça se passe comme ça.
00:07:44Malheureusement, il s'est passé beaucoup d'événements,
00:07:47beaucoup de politique qui est intervenue là-dedans,
00:07:49qui a fait que malheureusement, on n'a pas eu ce qu'on souhaitait.
00:07:52Et là, vous vous retrouvez confronté à une urgence.
00:07:55C'est 400 ou moins 25.
00:07:57Donc, c'est très grave.
00:07:59Jean-Pierre, quand vous dites qu'on n'a pas eu ce qu'on souhaitait,
00:08:02ce qu'on souhaitait, c'était ce qu'on vous avait promis.
00:08:05En tout cas, à cette époque-là, c'est ça qu'on écrivait,
00:08:08qu'il y avait entre guillemets des engagements euros de Bihine
00:08:11pour prendre la totalité des droits.
00:08:13C'était ça un peu la piste que vous poursuiviez.
00:08:15Alors, sur ce sujet, sans dévoiler de secret,
00:08:19j'ai entendu dire que Bihine ne promettait que,
00:08:22et j'ai entendu dire que Bihine n'a jamais rien promis.
00:08:25Je n'ai pas la réalité des discussions.
00:08:27Vous n'êtes au cœur d'aucun réacteur.
00:08:29Qu'est-ce qu'on vous a dit à vous, en face, dans vos réunions ?
00:08:32Il y avait quelque chose de très simple.
00:08:34C'était de demander à Nasser al-Khaïlafi si c'était vrai ou pas,
00:08:36puisqu'il est président du PSG et président de Bihine Media Group.
00:08:39Quand il y a des négociations, on n'est pas intervenu.
00:08:41Le moment où on est intervenu, on a eu beaucoup de réponses à nos questions.
00:08:44Et des fois, c'est assez surprenant.
00:08:46Quelqu'un qui peut vous dire « on m'a promis ça »,
00:08:49et l'autre qui vous dit « je n'ai jamais promis ça ».
00:08:51Qui dit vrai entre les deux, je n'en sais rien,
00:08:53parce que je ne sais pas dans les discussions.
00:08:54Ce n'est pas que je me défausse.
00:08:55Excusez-moi, je vous donne la réalité des choses.
00:08:57Président, on m'a promis ça, c'est Vincent Labrune.
00:08:59Je ne vous ai jamais promis ça, Nasser al-Khaïlafi.
00:09:01Moi, j'aime bien rentrer dans le contexte.
00:09:03Vous avez suffisamment faim pour comprendre.
00:09:06Je me mets à la place du téléspectateur.
00:09:09Mais ce que je veux dire aux téléspectateurs,
00:09:11c'est qu'il ne faut pas penser que les présidents de club,
00:09:14quand je dis qu'on a fait des erreurs, c'est qu'aujourd'hui,
00:09:17et puis on va revenir après l'élection de Vincent Labrune,
00:09:19donc j'en parlerai volontiers,
00:09:20mais aujourd'hui, sur ces droits télés, nous avons fait des erreurs.
00:09:24Nous avons perdu, et je comprends tout à fait la position de Canal.
00:09:29Canal a réorganisé sa grille de façon très pragmatique,
00:09:32avec une grille qui fonctionne, avec des sports qui fonctionnent.
00:09:35Ils n'ont plus l'argent pour venir dans le football.
00:09:37Ils reviendront-ils un jour en Ligue 1 ?
00:09:39Je ne sais pas.
00:09:40C'est des choses qu'on doit voir.
00:09:42Mais il est évident que Canal a été un acteur majeur,
00:09:46avec des montants précis,
00:09:49et qu'à l'époque, il y avait des concurrents plus ou moins sérieux
00:09:52qui nous ont fait miroiter des choses.
00:09:54Jean-Pierre, là, vous parlez de Dazone,
00:09:56avec qui ça ne s'est pas forcément très bien passé par rapport aux tractations.
00:10:00Dazone, juste une chose, le patron de Dazone à Londres,
00:10:03on passe une journée avec lui,
00:10:05n'a jamais donné sa garantie personnelle sur les autres ligues européennes.
00:10:09Il a fait un pas énorme.
00:10:11Il a donné la garantie de sa holding,
00:10:14qui pèse quand même très très lourd,
00:10:16pour la Ligue 1.
00:10:18Vous avez 400 millions garantis avec certitude,
00:10:21et vous avez moins 25.
00:10:23Et là, à moins 25, je peux vous dire qu'on ne finit pas le championnat de ligue 8.
00:10:26Il y a Dazone et Bihin aujourd'hui.
00:10:29Bihin vous a promis 100 millions d'euros pour une affiche par semaine.
00:10:32La réalité, c'est qu'aujourd'hui,
00:10:34il devait y avoir un paiement en août, un paiement en octobre,
00:10:37et ils n'ont jamais payé pour l'instant.
00:10:39Pourquoi ils ne paient pas ?
00:10:41Et pourquoi vous ne vous retournez pas derrière Bihin,
00:10:44donc Nasser el-Raleifi ?
00:10:46Je vais vous répondre.
00:10:48Il y a dans ces 100 millions,
00:10:50il y en a 80 Bihin et 20 millions
00:10:52qui sont financés différemment.
00:10:54Les informations que j'ai,
00:10:56c'est LFP Média qui gère ça,
00:10:58ce n'est pas les présidents de club.
00:11:00Aujourd'hui, il y a une négociation sur un point précis,
00:11:03qui bloque d'un côté comme de l'autre,
00:11:05qui fait que ces sommes ne sont pas payées par rapport à ce point.
00:11:08Aujourd'hui, je voudrais juste terminer là-dessus.
00:11:11Aujourd'hui, notre degré d'information,
00:11:13nous les présidents,
00:11:15par rapport à ce qui s'est passé,
00:11:17n'est pas suffisant.
00:11:19Aujourd'hui, notre façon de fonctionner
00:11:21va être totalement différente.
00:11:23On veut avoir l'intégralité des informations
00:11:25quand on prend nos décisions.
00:11:27Mais la réalité, c'est que vous n'êtes pas payé.
00:11:29Jean-Pierre, on est quand même dans ce que vous évoquez,
00:11:31un point, on l'a traité dans l'équipe,
00:11:33le point en question, c'est que Bihin demande
00:11:35la possibilité d'avoir une codiffusion
00:11:37de son affiche qui n'était pas prévue,
00:11:39ce que, a priori, la Ligue ne souhaite pas.
00:11:41Donc, à partir du moment,
00:11:43et là, je rejoins la question de Karine,
00:11:45à partir du moment où vous avez quelqu'un
00:11:47qui ne vous paye pas,
00:11:49qui siège avec vous au conseil d'administration de la Ligue,
00:11:51comment est-ce que vous pouvez accepter ça
00:11:53et pourquoi est-ce que vous ne le mettez pas en demeure,
00:11:55tout simplement, comme vous feriez avec n'importe quel débiteur ?
00:11:57Alors, moi, je vais vous répondre
00:11:59de façon très pragmatique par rapport à ce que je sais.
00:12:01Quand vous faites un deal avec des gens,
00:12:03vous devez être très précis.
00:12:05La logique de 100 millions, ce n'est pas une somme
00:12:07comme ça qui court les rues.
00:12:09Je pense qu'il n'y a pas eu, à ce moment-là du deal,
00:12:11suffisamment de points
00:12:13finalisés
00:12:15pour être clair et précis.
00:12:17Vous avez aujourd'hui un diffuseur...
00:12:19Là, vous mettez clairement en question
00:12:21la qualité du travail qui a été fait par LFP Média
00:12:23qui est censée donc ficeler les contrats.
00:12:25Je suis navré, mais quand vous avez un diffuseur
00:12:27qui vous dit je mets 100 millions
00:12:29et un autre qui met 400,
00:12:31vous devez vous mettre en phase avec les deux
00:12:33avant de concréter. Là, ça n'a pas été fait.
00:12:35Il y a un point qui bloque.
00:12:37Je ne suis pas dans le dossier, donc je ne peux pas vous donner
00:12:39le détail du dossier, mais je sais qu'il y a un point qui bloque
00:12:41qui fait que ce dossier, aujourd'hui, n'est pas finalisé.
00:12:43Donc, vous avez un diffuseur qui dit, moi, tant que ce point
00:12:45n'est pas validé, je ne paye pas.
00:12:47Mais qui diffuse quand même.
00:12:49Parce qu'évidemment, Bidine, chaque week-end de championnat
00:12:51diffuse quand même son affiche. Et vous, vous n'êtes pas payé.
00:12:53Vous, les clubs.
00:12:55Ce que je veux vous dire, c'est que je ne suis pas dans ce dossier
00:12:57de façon extrêmement précise, ce que je déplore
00:12:59aujourd'hui.
00:13:01Nous souhaitons, dorénavant, être suffisamment
00:13:03impliqués dans les dossiers
00:13:05pour que quand on prend une position, on puisse la prendre
00:13:07avec certitude.
00:13:09Je vous trouve très courageux d'être là
00:13:11et de vous dire ça.
00:13:13Ça va être moins élogieux.
00:13:15Je vous trouve courageux parce que
00:13:17ce que vous nous dites, M. Rivère, c'est accablant.
00:13:19C'est accablant sur le fonctionnement
00:13:21du football français, sur le niveau des dirigeants du football français.
00:13:23Sur votre niveau, quelque part.
00:13:25Pas individuellement, Jean-Pierre Rivère,
00:13:27qui a fait ses preuves à Nice, mais sur votre fonctionnement
00:13:29collectif, c'est accablant.
00:13:31Juste une chose.
00:13:33N'importe quel patron,
00:13:35et vous êtes patron par ailleurs,
00:13:37qui vous écoute là, il doit être
00:13:39atterré.
00:13:41Vous croyez que les présidents sont des gens qui sont
00:13:43comme ça ?
00:13:45Non.
00:13:47C'est vous qui nous décrivez comment ça se passe.
00:13:49Je trouve ça accablant.
00:13:51Aujourd'hui, vous avez des équipes qui bossent,
00:13:53qui sont payées pour ça.
00:13:55Et qui ne reportent pas, parce que vous ne savez pas ce qu'elles font.
00:13:57Les signes des deals, vous ne savez pas ce qu'il y a dedans.
00:13:59Il y a des bonnes choses.
00:14:01Je vous explique.
00:14:03Vous avez 18 présidents.
00:14:05Et vous avez des gens qui bossent au quotidien
00:14:07sur les dossiers, qui sont payés pour ça.
00:14:09Avocats, tout ce que vous voulez.
00:14:11Ils sont très bien payés.
00:14:13C'est votre sentiment. Maintenant, on peut le partager ou pas le partager.
00:14:15Ce n'est pas le débat.
00:14:17Vous avez déjà fonctionné dans une entreprise ?
00:14:19Oui, un peu.
00:14:21Dans une entreprise, vous avez des gens que vous payez pour faire le job.
00:14:23Financiers, juridiques, ainsi de suite.
00:14:25Vous ne pouvez pas, vous,
00:14:27et quand vous avez 18 présidents de club,
00:14:29dire, attendez, les gars,
00:14:31passez-moi les 66 pages du dossier,
00:14:33je vais les regarder ligne par ligne.
00:14:35Ce n'est pas votre job. Vous n'êtes pas là pour ça.
00:14:37On doit vous reporter ce qui se passe.
00:14:39Et vous devez voter et décider
00:14:41oui ou non
00:14:43par rapport à ce qu'on vous propose.
00:14:45Le degré d'information
00:14:47que nous avons eu sur ces sujets,
00:14:49pour moi, est largement insuffisant.
00:14:51Mais quand on prend nos décisions,
00:14:53on ne sait pas ça.
00:14:55D'accord ?
00:14:57On ne sait pas ça.
00:14:59Moi, je suis navré, je ne veux pas entrer dans le détail,
00:15:01ni accabler personne,
00:15:03mais quand au conseil d'administration,
00:15:05on dit, vous décidez dans l'heure,
00:15:07parce qu'à 18h, on est fini,
00:15:09je dis, c'est hors de question.
00:15:11Ce que vous proposez là, c'est inadmissible
00:15:13et intolérable.
00:15:15Ce fonctionnement-là, vous avez tourné le dos
00:15:17à un diffuseur historique,
00:15:19à un partenaire historique du foot français
00:15:21parce que vous nous expliquez tout à l'heure,
00:15:23le deal Mediapro, vous ne saviez pas
00:15:25qui était quoi, etc.
00:15:27Ça ne date pas d'une zone.
00:15:29C'est bien plus ancien.
00:15:31Quand vous avez un diffuseur qui s'appelle Mediapro,
00:15:33qui est connu quand même en Europe,
00:15:35qui n'est pas un inconnu totalement,
00:15:37et que vous avez...
00:15:39Moi, je ne connais pas d'investissement de Mediapro
00:15:41en dehors de l'Espagne, du niveau qui a été fait en France.
00:15:43Vous dites, ils sont connus.
00:15:45Moi, j'ai travaillé
00:15:47avec des productions Mediapro,
00:15:49bien avant tout ça.
00:15:51On voyait bien que c'était du loco,
00:15:53ce que les techniciens venaient d'Europe de l'Est
00:15:55et qu'ils étaient payés trois sous.
00:15:57C'est ça, Mediapro.
00:15:59Ça, c'était avant que vous le dites en français.
00:16:01Quand Stéphane Guy le sait, j'espère que Jean-Pierre Rivère
00:16:03ou Didier Quillot ou Nasser El-Ralaifi
00:16:05le savent aussi, c'est mieux quand même.
00:16:07À un moment, je crois que là,
00:16:09vous êtes un peu en dehors de la réalité des choses.
00:16:11Quand vous avez des gens qui bossent,
00:16:13Mediapro, je prends l'exemple de Mediapro,
00:16:15on vous certifie qu'il n'y a pas de problème
00:16:17sur le fonctionnement, les 3000 abonnés,
00:16:19etc.
00:16:21C'est pas vrai, en fait. Malheureusement.
00:16:23Vous avez le Covid juste derrière.
00:16:25Vous avez le championnat qui s'arrête.
00:16:27Vous avez des événements qui sont imprévisibles.
00:16:29Le Covid, personne ne l'a prévu.
00:16:31Le championnat s'arrête, personne ne l'a prévu.
00:16:33Sauf le président.
00:16:35Personne ne peut savoir si à ce moment-là,
00:16:37Mediapro aurait pu continuer ou pas.
00:16:39On n'en sait rien. Ni vous, ni moi.
00:16:41Vous pouvez faire tous les calculs que vous voulez,
00:16:43c'est des choses qui sont imprévisibles.
00:16:45Moi, ce que je vous dis, c'est qu'aujourd'hui,
00:16:47nous, les présidents, nous avons décidé
00:16:49de reprendre la main sur beaucoup de choses
00:16:51et d'aller beaucoup plus loin dans le détail.
00:16:53C'est tout.
00:16:55Donc, il y a eu des défaillances.
00:16:57Celui qui vous a conduit là, où vous êtes,
00:16:59tout ça, j'essaie de le comprendre
00:17:01avec mon petit niveau, pardonnez-moi,
00:17:03je n'ai pas votre niveau d'information.
00:17:05On n'a pas le même niveau.
00:17:07Vous êtes au cœur des instances.
00:17:09Cet homme qui ne vous reporte pas,
00:17:11parce qu'il y a des noms derrière,
00:17:13et son équipe.
00:17:15Celui qui ne vous donne pas les dossiers bien ficelés,
00:17:17vous le réalisez triomphalement
00:17:19comme un emprunt romain.
00:17:21Juste quelque chose.
00:17:23Je pense que Jean-Pierre Rivère
00:17:25visait plutôt la direction générale
00:17:27de l'AFP Média
00:17:29et les personnes qui ont été engagées.
00:17:31L'AFP Média, c'est la brune.
00:17:33J'essaie de décoder pour noter les spectateurs
00:17:35qui visent Jean-Pierre Rivère.
00:17:37Excusez-moi, on continue,
00:17:39ce petit pas de décollage.
00:17:41Il y a eu beaucoup d'embauches faites à la Ligue
00:17:43pour professionnaliser l'AFP Média.
00:17:45Il y a eu énormément d'embauches faites à la Ligue
00:17:47pour cette filiale commerciale, l'AFP Média,
00:17:49dont aujourd'hui on mesure
00:17:51que son importance n'est pas si grande
00:17:53qu'on pouvait l'imaginer.
00:17:55Elle a engagé beaucoup de monde.
00:17:57Les présidents de club ont beaucoup de ressentiment
00:17:59contre la direction générale de l'AFP Média
00:18:01et plus que contre Vincent Lambrouine.
00:18:03Peut-être que ce n'est pas mérité.
00:18:05Peut-être qu'ils devraient plus s'en prendre à Vincent Lambrouine.
00:18:07J'essaie juste de décoder ce que veut dire Jean-Pierre Rivère.
00:18:09On l'a répondu ?
00:18:11Non, pas du tout.
00:18:13L'élection de Vincent Lambrouine.
00:18:15Le boss de l'AFP Média, c'est Vincent Lambrouine.
00:18:17Je n'ai pas rêvé.
00:18:19Évidemment, il a été réélu triomphalement.
00:18:21Juste un petit mot.
00:18:23On n'est rien.
00:18:25Je veux bien le job si ça vous intéresse.
00:18:27Je suis quelqu'un à ce prix-là,
00:18:29avec ce niveau de responsabilité-là, je peux faire.
00:18:31Régis ce test-là. Il est chaud.
00:18:33Il est bien.
00:18:35Moi, ça me va bien que vous posiez ces questions-là.
00:18:37Est-ce que vous êtes abonné à DAZN ?
00:18:39Oui.
00:18:41Ça tombe bien parce qu'on est au moins deux sur ce plateau.
00:18:43Moi aussi.
00:18:45Nous sommes six.
00:18:47Ce serait quand même une erreur si je n'étais pas abonné à DAZN.
00:18:49Vous savez qu'il y a 100 000 abonnés à ce jour.
00:18:51Je ne connais pas le nom d'abonné de DAZN.
00:18:53Je vous l'apprends.
00:18:55Il y a 100 000 abonnés en deux mois.
00:18:57Je finis ma question.
00:18:59Déjà, qu'est-ce que vous pensez du chiffre
00:19:01du nombre de 100 000 abonnés en deux mois ?
00:19:03Je vais vous dire.
00:19:05C'est des gens qui ne sortent pas de nulle part.
00:19:07C'est une grande entreprise
00:19:09qui est le plus gros diffuseur de sport en Europe
00:19:11aujourd'hui.
00:19:13Et c'est des gens qui ont pris de plein fouet.
00:19:15Vous avez
00:19:17beaucoup d'articles
00:19:19qui ont été faits presque en vous donnant
00:19:21l'adresse pour aller pirater.
00:19:23Presque.
00:19:25C'est le piratage.
00:19:27Dites-vous une chose.
00:19:29Si un jour, vos codes sont piratés,
00:19:31dans trois mois, vous fermez avec un écran noir
00:19:33parce que vous n'aurez plus de ressources.
00:19:35Le piratage, c'est un vrai fléau.
00:19:37C'est un vrai fléau qui peut toucher toute l'économie
00:19:39télévisuelle.
00:19:41Le piratage a toujours existé, Jean-Pierre.
00:19:43Il s'est accéléré.
00:19:45Il s'est accéléré parce que vous avez des supporters.
00:19:47Je comprends.
00:19:49Je n'élude pas la question.
00:19:51Non, vous n'éludez pas.
00:19:53Vous êtes venu.
00:19:55Je vous explique.
00:19:57Vous avez DAZN qui lance un prix qui est élevé.
00:19:59Mon souhait,
00:20:01comme beaucoup de présidents je suppose,
00:20:03et c'est ce qu'il faut qu'on arrive à faire un jour,
00:20:05c'est qu'on ait une seule plateforme qui diffuse.
00:20:07Quand il y a des discussions avec DAZN,
00:20:09je suis à Londres, je leur dis,
00:20:11prenez les neuf matchs.
00:20:13Mon rêve, c'est quoi ?
00:20:15Pour nos fans, parce que vous pensez qu'on est dans notre bulle
00:20:17et qu'on ne pense pas aux autres, vous vous trompez.
00:20:19Je vais vous dire pourquoi.
00:20:21Il y a eu cinq diffuseurs en quatre ans.
00:20:23Pour moi, l'idéal, c'est quoi ?
00:20:25C'est d'avoir une seule chaîne
00:20:27qui diffuse à un prix très raisonnable
00:20:29et que tout le monde puisse suivre le football normalement.
00:20:31Combien ? 15 euros ?
00:20:33À Nice, il y a deux ans,
00:20:35on s'est posé une question.
00:20:37Financièrement, c'est dur pour beaucoup de gens.
00:20:39Beaucoup de gens en France sont en souffrance.
00:20:41Y compris nos fans.
00:20:43On a des abonnements qui ne sont pas très chers
00:20:45mais c'est peut-être 20 euros par mois
00:20:47ou 18 euros par mois, c'est beaucoup d'argent.
00:20:49On a passé un deal avec une boîte.
00:20:51Ça fait deux ans que ça fonctionne.
00:20:53On a mal travaillé.
00:20:55On ne l'a pas assez marketé.
00:20:57Il y a quelques milliers de gens qui s'en servent.
00:20:59C'est des gens qui aujourd'hui,
00:21:01ils prennent leurs courses, ils vont chez nous
00:21:03avec une carte OGC Nice.
00:21:05Ils vont à Auchan, Carrefour, Leclerc,
00:21:07Darty, Lafnac,
00:21:09plein de magasins.
00:21:11Juste en passant la caisse,
00:21:13ils font sur leur chariot, je vais à Leclerc,
00:21:15à Auchan, 5 euros d'économie sur mon chariot de la semaine.
00:21:175 euros fois 4, ça fait 20 euros.
00:21:19Ils payent leur abonnement.
00:21:21Les gens qui utilisent ça chez nous,
00:21:23ils économisent à peu près 390 euros par an.
00:21:25Pourquoi on a fait ça ?
00:21:27Pour permettre à des gens de continuer de vivre leur plaisir.
00:21:29Pourquoi on ne serait pas un peu
00:21:31novateur en France ?
00:21:33On ne créerait pas pour payer les abonnements de télé.
00:21:35Permettre à nos fans de continuer
00:21:37à payer grâce au foot,
00:21:39d'avoir quelque chose
00:21:41de novateur qui leur permet de dire
00:21:43suivez votre sport favori.
00:21:45Ça coûte un peu cher, mais on va vous aider là-dedans.
00:21:47Cette idée-là, vous la passez à la Ligue ?
00:21:49Je vais essayer de passer des idées plus que ça.
00:21:51J'ai des enfants qui jouent au foot amateur.
00:21:53La licence, aujourd'hui, c'est très cher.
00:21:55Le paradoxe, Jean-Pierre, c'est que vous dites
00:21:57vous voulez
00:21:59un abonnement pas cher
00:22:01et 700 millions de revenus.
00:22:03L'avenir n'est pas là.
00:22:05Il faudrait qu'il y ait 3 ou 4 millions d'abonnés.
00:22:07Malheureusement, l'attraction de la Ligue 1
00:22:09au top, un gros match
00:22:11de Ligue 1 sur Canada, je l'ai connu.
00:22:13Un dimanche soir, c'était
00:22:15un million et demi.
00:22:17Vraiment les bons dimanches.
00:22:19Une fois au deux par an, on pétait au-dessus
00:22:21et il y avait un PSGOM
00:22:23ou un Lyon-Marseille qui passionnaient les foules.
00:22:25L'erreur majeure que nous avons faite.
00:22:27Vous faites 700 millions
00:22:29divisé par 1,4 million.
00:22:31Vous arrivez à ce prix d'abonnement de Dazone.
00:22:33C'est un raisonnement normal.
00:22:35Dazone, c'est des financiers.
00:22:37Je paye tant, j'ai tant d'abonnés potentiels,
00:22:39je mets mon tarif à temps.
00:22:41Je pense que l'avenir
00:22:43doit nous amener un jour à créer une chaîne,
00:22:45quelle qu'elle soit, Dazone, Canal,
00:22:47peu importe, une chaîne où un diffuseur
00:22:49ne paiera plus la perte.
00:22:51Ça n'existe plus et ça n'existera plus.
00:22:53On touche tant,
00:22:55on fait du win-win derrière.
00:22:57Vous gagnez, on gagne.
00:22:59Et on fait un produit.
00:23:01C'est un peu ce qu'avait proposé Canal dans la concurrence avec Amazon.
00:23:03Vous leur avez une deuxième fois
00:23:05après Médiaphone tourné le dos.
00:23:07Ce n'était pas ça qui a été proposé.
00:23:09Jean-Pierre, est-ce que vous pensez sincèrement
00:23:11que le chiffre de 1,5 million d'abonnés
00:23:13est envisageable à ce rythme-là ?
00:23:15On va tout droit vers le droit de rétractation.
00:23:17On va sur une parenthèse Dazone
00:23:19qui va conduire à la création de la chaîne de la LFP.
00:23:21Je suis surpris.
00:23:23Vous nous disiez que
00:23:25votre obsession à tous,
00:23:27dirigeant du foot, ça devrait être de savoir
00:23:29combien de Dazone a d'abonnés.
00:23:31Vous devriez, précisément au jour le jour,
00:23:33comme ici, il rescrute les audiences.
00:23:35On a des infos qui sont confidentiales
00:23:37qu'on ne se permet pas de donner.
00:23:39Dites-nous ça.
00:23:41Ne dites pas que ce n'est pas votre sujet.
00:23:43C'est votre sujet premier, au contraire.
00:23:45Vous savez que les 100 000, ils sont là.
00:23:47Vous balancez un chiffre.
00:23:49Je vous laisse l'approprier.
00:23:51Ma question, les 1,5 million d'abonnés
00:23:53envisageables ou farfelus ?
00:23:55Laissez-nous finir.
00:23:57Pour atteindre 1,5 million d'abonnés,
00:23:59il faut reconquérir un public.
00:24:01On a un problème dans le football.
00:24:03Je vous le dis parce que je le pense
00:24:05et je le dis depuis quelques temps
00:24:07et suffisamment de façon fréquente.
00:24:09Tous les sports ont évolué.
00:24:11Regardez tous les sports aujourd'hui.
00:24:13Vous prenez la F1.
00:24:15La F1 aujourd'hui,
00:24:17au-delà des images qui sont extraordinaires,
00:24:19il est dans son baquet
00:24:21et vous entendez la conversation avec son ingénieur.
00:24:23Mais qu'est-ce qu'on donne dans le fond ?
00:24:25La télé à papa, c'est fini.
00:24:27Pour moi, oui.
00:24:29Est-ce qu'il y a des questions, Virginie,
00:24:31sur la façon dont il faudra travailler le produit ?
00:24:33Il y a peut-être des questions de nos téléspectateurs.
00:24:35On doit refaire venir.
00:24:37Écoutez les téléspectateurs.
00:24:39Il y a beaucoup de questions.
00:24:41Sur quel thème ?
00:24:43Sur le produit d'Azon.
00:24:45Sur le produit d'Azon,
00:24:47produit football.
00:24:49Il n'y a pas de questions,
00:24:51mais ça revient beaucoup.
00:24:53Sur le produit d'Azon, finalement,
00:24:55c'est ce qu'ils ont réussi le mieux
00:24:57parce qu'ils ont signé quelques jours
00:24:59quasiment avant la reprise de la saison
00:25:01pour franchement se poser des questions
00:25:03de savoir s'ils allaient être en mesure
00:25:05même techniquement de délivrer.
00:25:07Et donc, ils ont réussi.
00:25:09Il y a cette barrière à 1,5 million.
00:25:11Est-ce que vous pensez franchement, Jean-Pierre,
00:25:13que ça va être atteint,
00:25:15vu le démarrage ?
00:25:17Et vu le d'Azon bashing.
00:25:19Il y a eu un d'Azon bashing.
00:25:21Nous, devant nous, président de club, aujourd'hui,
00:25:23on a un partenaire qui a mis quand même 400 millions.
00:25:25Ça vous semble faible, peut-être,
00:25:27mais ils ont mis 400 millions.
00:25:29Notre devoir, c'est de les aider au maximum.
00:25:31Donc, sur les innovations, est-ce qu'on en était là ?
00:25:33Pour les aider à ça, il faut qu'on modifie notre produit.
00:25:35Je ne vais pas citer, c'est un entraîneur
00:25:37qui est passé chez moi, il n'y est plus,
00:25:39mais je ne vais pas citer de nom.
00:25:41Un jour, il y a la caméra qui veut rentrer à l'intérieur.
00:25:43Il m'a dit non, non, il ne rentre pas.
00:25:45Je lui ai dit, mais ils vont rentrer,
00:25:47parce que c'est eux qui vous payent.
00:25:49Et d'ailleurs, j'en profite pour dire
00:25:51que s'il y a un club en France
00:25:53qui a toujours joué le jeu des médias,
00:25:55de l'ouverture et de la médiatisation,
00:25:57c'est bien votre club avec vos équipes.
00:25:59Tout à fait.
00:26:01C'est le minimum qu'on vous doit.
00:26:03Et je vous remercie de ce compliment.
00:26:05Mais Jean-Pierre,
00:26:07qu'est-ce qu'on va faire plus loin ?
00:26:09Réouvrir le vestiaire
00:26:11à toute la presse, par exemple, et aux caméras,
00:26:13comme le faisait Guy Roux dans les années 80,
00:26:15ça, pour le téléspectateur,
00:26:17c'est exceptionnel.
00:26:19Je vais plus loin.
00:26:21Je vais me faire des ennemis,
00:26:23même chez moi.
00:26:25Vous venez de le dire.
00:26:27Un entraîneur, vous devez entendre ce qui se passe.
00:26:29Les arbitres,
00:26:31on s'est battus pour pouvoir avoir les micros
00:26:33sur les arbitres, pour plein de raisons.
00:26:35Pour plein de raisons.
00:26:37Vous n'avez plus les moyens de le faire ?
00:26:39Si, bien sûr. Ce n'est pas un problème de moyens.
00:26:41C'est l'IFAP qui n'a pas voulu.
00:26:43Mais on va le faire et on va y arriver.
00:26:45Aujourd'hui, on doit donner aux téléspectateurs
00:26:47quelque chose de beaucoup plus fort.
00:26:49On doit travailler.
00:26:51Il y a des choses qu'on peut faire réglementairement,
00:26:53des choses qu'on ne peut pas faire.
00:26:55À nous de travailler, d'être novateurs.
00:26:57On doit être une ligue qui innove.
00:26:59Notre ligue, contrairement à ce qu'on dit et qu'on entend,
00:27:01c'est une ligne qui s'ouvre.
00:27:03Vous avez évoqué le voyage que vous avez fait à Londres
00:27:05avec quelques présidents de club, avec Nasser,
00:27:07pour aller obtenir des garanties supérieures
00:27:09de la part d'Eudazone pour ne pas revivre
00:27:11l'épisode Médiapro.
00:27:13Pourquoi, dans la foulée, vous avez voulu
00:27:15qu'il y ait une clause de sortie au bout de deux ans ?
00:27:17Vous avez des garanties qui ne vous servent à rien.
00:27:19De toute manière,
00:27:21celui qui vous a acheté les droits
00:27:23pour cinq ans pourra sortir au bout de deux ans
00:27:25sans vous verser l'argent qui vous serait dû.
00:27:27Je vous explique pourquoi cette clause.
00:27:29On a fait un conseil d'administration
00:27:31où on a dit qu'on allait essayer d'obtenir
00:27:33la garantie d'Eudazone, ce qui n'était vraiment pas gagné.
00:27:35Je vous assure que c'était un combat
00:27:37qui n'a pas été simple à gagner.
00:27:39Mais nous avons certains présidents qui ont dit
00:27:41que ces 400 millions, c'est insuffisant,
00:27:43on ne veut pas se pénaliser sur cinq ans,
00:27:45donc on veut une clause de sortie à deux ans.
00:27:47Je vous interromps.
00:27:49Je réponds à vos questions.
00:27:51Je vais poursuivre, c'est intéressant.
00:27:53Est-ce que vous pensez, une seule seconde,
00:27:55qu'à partir du moment où Eudazone échouerait
00:27:57que vous remettiez les droits en vente
00:27:59et que vous allez obtenir plus que ce que vous avez eu
00:28:01avec Eudazone ?
00:28:03Alors qu'il y aurait eu la preuve
00:28:05que ça aurait été un nouvel échec
00:28:07pour un nouveau diffuseur de la Ligue 1.
00:28:09Je pense que le temps d'aller voir un diffuseur
00:28:11et lui dire donnez-moi tant d'argent, il est révolu.
00:28:13Pour moi, je vais vous dire,
00:28:15je serai un diffuseur,
00:28:17je vous dirai
00:28:19combien vous voulez là,
00:28:21peu importe mon temps.
00:28:23Moi, je vous mets un cahier des charges comme ça
00:28:25où je vous impose tout, le produit.
00:28:27Je veux les micros.
00:28:29Je veux un produit qui vaut la peine
00:28:31d'être acheté.
00:28:33Donc,
00:28:35on doit faire notre propre évolution.
00:28:37Cette clause de deux ans, c'est parce que...
00:28:39Excusez-moi, vous êtes le seul à la Ligue à penser ça ?
00:28:41Olivier Lettand a fermé
00:28:43les écoutés et les interviews,
00:28:45enfin, Olivier Lettand, je dis Lille,
00:28:47parce qu'il se plaignait de la programmation.
00:28:49Vous m'arrêtez, mais c'est vrai.
00:28:51En général, c'est fermer à double tour.
00:28:53Là, on est en train de faire croire
00:28:55à nos téléspectateurs qu'à partir du moment
00:28:57où on mettrait des micros sur les arbitres
00:28:59et des caméras dans les vestiaires,
00:29:01il y aurait 5 millions d'abonnés.
00:29:03Il faut être sérieux,
00:29:05c'est d'abord les matchs et l'attractivité du championnat
00:29:07qui fait ou ne fait pas la différence.
00:29:09Vous avez évoqué un sujet en coulisses,
00:29:11je ne sais pas où ils en sont, de ce projet-là,
00:29:13de l'éventuel arrivé au Paris FC,
00:29:15de Bernard Arnault.
00:29:17On en parlera, ça va être un peu plus dans le journal.
00:29:19A volonté.
00:29:21Le Dazone bashing,
00:29:23qui l'a lancé en France ?
00:29:25C'est ce que vient de dire Étienne.
00:29:27C'est Vincent Labrune,
00:29:29lorsque le jour même de l'annonce des droits,
00:29:31il a dit on va réduire le contrat,
00:29:33on va sortir une clause de 2 ans.
00:29:35C'était mortel pour Dazone
00:29:37d'avoir ça comme message.
00:29:39Et pour l'abonné,
00:29:41ils sont là pour combien de temps ?
00:29:43Est-ce que je peux revenir sur cette clause de 2 ans ?
00:29:45Rapidement, mais elle est importante.
00:29:47Je pense qu'on avait fait le tour, mais allez-y.
00:29:49Quand on est à Londres,
00:29:51on est 3 présidents, 4,
00:29:53et on représente les autres.
00:29:55Certains ont émis le souhait
00:29:57qu'il y ait une clause de sortie à 2 ans.
00:29:59Donc quand on négocie avec Dazone,
00:30:01on demande cette clause de sortie.
00:30:03Et Dazone l'accepte, pourquoi ?
00:30:05Si ça ne marche pas, je sortirai aussi.
00:30:07Et nous, on se dit,
00:30:09on a 2 ans pour éventuellement,
00:30:11on va tout faire pour que Dazone marche.
00:30:13Peut-être discuter avec le diffuseur,
00:30:15ils ont revu leur prix,
00:30:17c'est un partenaire, on lui doit ça.
00:30:19Peut-être que dans 5 ans,
00:30:21Dazone sera là et tout le monde sera content.
00:30:23Pourquoi pas ?
00:30:25Mais si ce n'est pas le cas,
00:30:27cette clause a été prévue pour se dire
00:30:29qu'il ne faut pas travailler comme ça.
00:30:31Il faut travailler différemment.
00:30:33On est plusieurs dans ce courant-là
00:30:35à penser que ces choses-là, ça se travaille.
00:30:37Et différemment.
00:30:39Les questions sont précises.
00:30:41Il faut répondre précisément.
00:30:43Un message d'un téléspectateur,
00:30:45Jean-Pierre Rivère,
00:30:47vous avez voté pour Vincent Labrune
00:30:49lors de l'élection de la présidence de la LFP.
00:30:51Très simple.
00:30:53Vous avez d'abord,
00:30:55je trouve que ce système électoral
00:30:57ne convient pas.
00:30:59Mais vous avez voté pour Labrune.
00:31:01Je vais vous expliquer pourquoi.
00:31:03Je vous dis d'abord que le système électoral
00:31:05est trop restrictif,
00:31:07ça ouvre très peu de portes.
00:31:09Très peu de gens peuvent se présenter.
00:31:11C'est un système qui est restrictif.
00:31:13Très peu de gens peuvent se présenter.
00:31:15Et vous avez deux candidats.
00:31:17Vous avez un qui se présente au dernier moment,
00:31:19qui est rattrapé par la ministre.
00:31:21Et Cyril Linette,
00:31:23c'est un garçon très bien,
00:31:25mais il ne nous a pas proposé grand-chose.
00:31:27Il nous dit qu'il faut faire des économies en football.
00:31:29Sincèrement, on ne l'a pas entendu pour se dire
00:31:31qu'on allait remettre des économies.
00:31:33Vous trouvez qu'il a été faible en proposition ?
00:31:35Faible en proposition.
00:31:37C'est quelqu'un de très bien.
00:31:39Je ne veux pas l'agresser.
00:31:41Son discours, c'est de dire
00:31:43de toute façon, je suis le meilleur,
00:31:45et de toute façon, je vais gagner.
00:31:47Il nous l'a dit un quart d'heure avant le vote.
00:31:49Il nous l'a dit bien avant.
00:31:51Pourtant, il savait très bien
00:31:53qu'il n'avait aucune chance d'être élu.
00:31:55C'est pas le sentiment
00:31:57qu'il nous a donné.
00:31:59Et j'ai trouvé sa démarche...
00:32:01Vous l'avez trouvé arrogant ?
00:32:03Pas arrogant, mais j'ai trouvé ça surprenant.
00:32:07Et vous avez un autre candidat
00:32:09qui connaît que des mauvaises choses
00:32:11que l'on connaît,
00:32:13avec ses qualités et ses défauts,
00:32:15et nous avons décidé de l'accompagner
00:32:17dans le futur.
00:32:19Et de façon beaucoup plus structurée.
00:32:21Donc il est sous tutelle maintenant, M.Lambroune.
00:32:23Il n'est pas sous tutelle.
00:32:25On est en collaboration beaucoup plus étroite.
00:32:27Mais qu'est-ce qui l'a fait de bien depuis 2020 et son élection ?
00:32:29Concrètement, je vais vous le dire.
00:32:31CVC, on parle d'un truc à vie.
00:32:33Moi, je viens du monde de l'entreprise.
00:32:35Mais c'est terrible, CVC.
00:32:37Vous avez des clubs qui sont à l'agonie.
00:32:39Qui sont à l'agonie.
00:32:41Vous avez un championnat
00:32:43avec des clubs qui sont en grande difficulté financière.
00:32:45Vous avez une ligue
00:32:49qui est valorisée à un prix...
00:32:51Je ne sais pas encore comment
00:32:53cette valorisation a pu être faite.
00:32:55Un miracle.
00:32:57C'est plus que Renault.
00:32:59Vous avez CVC qui arrive,
00:33:01qui est un investisseur qu'il faut respecter,
00:33:03avec qui on doit travailler,
00:33:05qui injecte 1,5 milliard dans le football français.
00:33:07Donc il a fait apparaître
00:33:091,5 milliard dans le désert.
00:33:11Je suis à 30 secondes de la pub,
00:33:13donc je vais vous couper.
00:33:15Je me dépêche.
00:33:17La pub est précise aussi.
00:33:19On reprendra après la pub.
00:33:21Vincent Labrune,
00:33:23ce n'est pas un contrat à vie,
00:33:25un emprunt à vie,
00:33:27comme quand on achète une maison.
00:33:29Il a fait apparaître, le magicien Vincent,
00:33:311,5 milliard, là où on attendait.
00:33:33C'est pour ça que
00:33:35les présidents ont voté pour Vincent Labrune.
00:33:37On reprend tout ça dans quelques minutes.
00:33:391,5 milliard quand il n'y en a pas.
00:33:41A tout de suite.
00:33:49Vous regardez bien l'équipe du soir.
00:33:51Tout va bien.
00:33:55C'est moderne.
00:33:57C'est pour moderniser.
00:33:59C'est l'art du débat un peu revisité.
00:34:01On n'a pas d'argent, mais des idées.
00:34:03C'est ce qu'il faut dans le foot.
00:34:05Vous n'avez pas de salaire.
00:34:07On s'était quitté avant la pause.
00:34:09Pourquoi j'ai voté pour Vincent Labrune ?
00:34:11Vous avez expliqué,
00:34:13avec votre biais,
00:34:15que l'accord CVC-Vincent Labrune
00:34:17vous a fait apparaître 1,5 milliard
00:34:19le moment où la valorisation de la ligue
00:34:21était plus forte que l'entreprise.
00:34:23C'est extraordinaire.
00:34:25Est-ce que vous avez une autre raison
00:34:27pour laquelle vous avez voté pour Vincent Labrune ?
00:34:29J'alerte la communauté
00:34:31sur l'équipe Codec de l'équipe du soir.
00:34:33Si ça vous satisfait,
00:34:35si ça vous convient, vous réagissez.
00:34:37Si ça ne vous convient pas, vous réagissez avec quoi ?
00:34:39J'ai pas répondu à la question.
00:34:41Vous avez dit CVC à vie.
00:34:43Dans une entreprise
00:34:45normale,
00:34:47vous avez un actionnaire qui entre.
00:34:49Il entre
00:34:51le temps qu'il souhaite un fonds d'investissement.
00:34:53Quand il rentre dans une entreprise,
00:34:55il reste entre 5 et 10 ans,
00:34:57plutôt 8 ans.
00:34:59CVC a pour ambition
00:35:01de valoriser encore plus son investissement
00:35:03et de revendre un jour.
00:35:05C'est mal barré.
00:35:07Aujourd'hui, c'est mal barré.
00:35:09Pour qu'il revende mieux qu'il l'a acheté, ça va être compliqué.
00:35:11Aujourd'hui, c'est mal barré.
00:35:13L'avenir est long,
00:35:15surtout en avenir à vie.
00:35:17Ce qu'on sait, c'est que vous avez
00:35:1915%, 13,5%
00:35:21qui sont hypothécaires
00:35:23à vie.
00:35:25Si CVC s'en va,
00:35:27ce sera d'autres fonds.
00:35:29Pour l'instant, ce n'est pas une grande réussite
00:35:31du côté de CVC.
00:35:33Les deux qui ont fait cet investissement-là,
00:35:35je ne suis pas sûr qu'ils soient félicités tous les jours
00:35:37par leur grand patron.
00:35:39Ils ne sont pas à la hauteur de leurs attentes.
00:35:41Jean-Pierre Rivère,
00:35:43vous avez voté pour Vincent Labrune.
00:35:451,5 milliard, CVC, chose comme ça.
00:35:47Est-ce que vous avez une autre raison à donner à nos téléspectateurs
00:35:49pour expliquer pourquoi vous avez voté pour Vincent Labrune ?
00:35:51Il y a plein de choses et plein de détails.
00:35:53Il n'y a que des échecs.
00:35:55Le petit truc qui nous fait basculer, c'est très simple.
00:35:57C'est qu'on a vu Vincent, on lui a dit
00:35:59nous sommes plusieurs dans ce cas-là,
00:36:01nous souhaitons être beaucoup plus impliqués
00:36:03dans des sujets essentiels
00:36:05au quotidien, parce que sinon
00:36:07on intègre la Ligue, on est tous là-bas
00:36:09et on ne bosse plus dans le club.
00:36:11Mais les grandes orientations, on souhaite être impliqués,
00:36:13travailler de façon collective
00:36:15et Vincent a accepté
00:36:17bien évidemment qu'on puisse travailler de façon collective
00:36:19pour faire en sorte que notre produit
00:36:21devienne bien meilleur et qu'on améliore notre foot
00:36:23et qu'on pense à nos fans et ainsi de suite.
00:36:25Au-delà de ça, vous trouvez que le salaire
00:36:27de Vincent Labrune est justifié, y compris
00:36:29avec la fausse baisse que nous ont expliqué
00:36:31les sédateurs, la baisse en trompe-l'œil
00:36:33de 30% ? J'ai l'impression
00:36:35d'être l'avocat de Vincent Labrune.
00:36:37Un peu, bien sûr, vas-y.
00:36:39Il ne crise pas sur le plateau, parfois c'est crispé.
00:36:41Lui, il n'aurait jamais le courage d'être à votre place.
00:36:43C'est une vérité.
00:36:45On ne l'a pas invité.
00:36:47Je considère qu'être là ce soir...
00:36:49Oui, je l'ai invité 20 fois, il n'est jamais venu à aucune émission.
00:36:51Vous savez quoi ? Je ne fais plus d'émissions de télé.
00:36:53Je ne sais pas si vous avez remarqué.
00:36:55Les médias, je n'y vais plus parce que...
00:36:57En même temps, vous êtes très, très, très fort
00:36:59dans l'exercice.
00:37:01Si, je vous le dis.
00:37:03Le vrai invité, c'est toi, Stéphane, j'ai l'impression.
00:37:05Si vous regardez, je ne vais plus dans d'émissions de télé.
00:37:07Quand je viens là, et je ne dois pas venir
00:37:09aujourd'hui, je dois venir le lendemain de l'élection
00:37:11de Vincent Labrune, je ne sais pas si vous vous en souvenez.
00:37:13C'est pour prendre que des scud.
00:37:15Oui, c'est vrai.
00:37:17Mais je suis là.
00:37:19Je suis là et j'assume.
00:37:21Et je ne dis pas, il a fait cette erreur.
00:37:23Nous avons fait cette erreur.
00:37:25Parce qu'à un moment, il ne faut pas
00:37:27tout mettre sur la tête d'un homme.
00:37:29Il faut savoir reconnaître ses erreurs.
00:37:31Nous avons fait des erreurs.
00:37:33Nous avons réussi des choses contrairement à ce que vous pensez.
00:37:35Et notre ligue, elle est peut-être plus attractive
00:37:37que vous l'imaginez.
00:37:39Et nous verrons la suite de l'histoire.
00:37:41Pour l'instant, le fléton ne commence pas.
00:37:43Mais on peut avoir évidemment des coups de théâtre.
00:37:45Du moment, peut-être, parfois.
00:37:47Finalement, vous avez tous voté Labrune
00:37:49parce que vous êtes tous dans la même panade.
00:37:51Vous êtes solidarisés dans cette panade.
00:37:53Dans ces moments-là.
00:37:55Vous savez, quand ça va mal, il faut être solidaire.
00:37:57C'est ça que ça veut dire.
00:37:59Nous aurions un candidat
00:38:01qui nous aurait apporté des solutions extraordinaires.
00:38:03On aurait réfléchi.
00:38:05Ce n'est pas le cas.
00:38:07Donc, on est tous ensemble.
00:38:09On va se relever tous ensemble.
00:38:11Et dans les difficultés,
00:38:13c'est là où on travaille le mieux.
00:38:15Vous nous dites aussi faute de mieux.
00:38:17On a pris Labrune parce que Linnet était trop arrogant.
00:38:19Il ne nous proposait rien.
00:38:21Donc, on n'avait pas le choix.
00:38:23Le mot arrogant, c'est vous qui l'avez prononcé.
00:38:25Votre vote global pour Vincent Labrune
00:38:27n'a pas l'air d'être un vote d'adhésion totale.
00:38:29De toute façon, on n'avait pas d'autre choix.
00:38:31Ce n'est pas un pisalé.
00:38:33On connaît les défauts
00:38:35et les qualités de Vincent.
00:38:37Et il a des qualités.
00:38:39Il a des défauts comme tout le monde.
00:38:41Donc, il peut devenir un bon président de la Ligue ?
00:38:43Il sera devenu un bon président.
00:38:45River, sur le gris là présent.
00:38:47Question directe, réponse directe.
00:38:49Attention.
00:38:51Je vais commencer par une archive.
00:38:53Nous sommes au mois de février dernier.
00:38:55OL-Nice, pénalty pour l'OL,
00:38:57pénalty passif pour Nice.
00:38:59On a le gentleman qui est là,
00:39:01le magnifique Jean-Pierre River,
00:39:03qui recevra Clément Turpin.
00:39:05Extrait et on y va.
00:39:07Encore une fois, c'est tout à fait normal.
00:39:09Mais il y a l'avare.
00:39:11A quoi elle sert ?
00:39:13A quoi elle sert ?
00:39:15Monsieur Turpin est peut-être intouchable.
00:39:17Peut-être qu'on ne peut pas discuter ses décisions.
00:39:19Je vais le voir en fin de match.
00:39:21Je vais lui parler.
00:39:23Il me dit, vous ne me touchez pas.
00:39:25Et vous ne me montrez pas du doigt.
00:39:27Mais à un moment, il faut qu'il redescende.
00:39:29Il faut qu'il redescende.
00:39:31Clément Turpin est-il redescendu ?
00:39:33C'est plutôt une pirouette.
00:39:35Le problème avec l'avare,
00:39:37je vous ai bien écouté,
00:39:39c'est qu'il y a un outil.
00:39:41Il y a un arbitre super bien coté.
00:39:43Il n'est pas déjugé.
00:39:45Est-ce que ce problème
00:39:47est en voie d'être réglé
00:39:49ou il est toujours présent ?
00:39:51C'est en voie d'être réglé.
00:39:53Vous avez oublié la commission de l'arbitrage.
00:39:55On essaye d'être actifs.
00:39:57Il est en passe d'être réglé.
00:39:59Mais à ce moment-là,
00:40:01je ne le regrette pas.
00:40:03Parce qu'à ce moment-là,
00:40:05la veille, j'appelle quelqu'un à l'arbitrage
00:40:07et je dis qu'il va se passer quelque chose.
00:40:09Ce n'est pas normal ce qui s'est passé il y a 3 jours.
00:40:11On change d'arbitre.
00:40:13Il se passe 4 situations
00:40:15qui sont juste incroyables.
00:40:17Et quand j'écoute après l'avare,
00:40:19heureusement que je n'ai pas écouté l'avare
00:40:21avant cet interview, j'aurais été
00:40:23beaucoup plus renoutable.
00:40:25Sur l'arbitrage, vous avez rappelé
00:40:27que vous êtes aussi un spécialiste de l'arbitrage.
00:40:29Vous avez réussi
00:40:31à faire dégager Pascal Garibian.
00:40:33C'était le premier.
00:40:35Ensuite...
00:40:37Ensuite, il y a eu la nomination
00:40:39de Pascal Lanois,
00:40:41de Stéphane Lanois
00:40:43que vous souhaitiez et finalement,
00:40:45il n'est pas resté.
00:40:47Et quand Anthony Gauthier a été nommé,
00:40:49qui est aujourd'hui le directeur de l'arbitrage en France,
00:40:51vous avez demandé sa démission.
00:40:53Tous les présidents de club.
00:40:55Et finalement, il est toujours là.
00:40:57Il est toujours en place.
00:40:59Je vais vous dire,
00:41:01Anthony Gauthier a ouvert le dialogue
00:41:03sur beaucoup de sujets. On discute une fois par mois
00:41:05sur tous les sujets. Il n'y a pas de tabou.
00:41:07Et on a l'objectif ensemble
00:41:09de faire en sorte que l'arbitrage...
00:41:11En 13 ans, c'est la première fois que j'interviens au président de l'arbitre.
00:41:13Oui, c'est vrai.
00:41:15Vous m'avez dit à propos
00:41:17du ressemblage de Clément Turpin, je ne regrette pas ce que j'ai dit.
00:41:19Le morceau qui va suivre, la question
00:41:21c'est ce que vous regrettez d'avoir prononcé ces mots.
00:41:23Alors, c'est Nice-OM.
00:41:25On est le 22 août 2021.
00:41:27Les joueurs de l'OM sont canardés pendant tout le match.
00:41:29À un moment, Payet, Alvaro, Gonzalez
00:41:31réagissent et balancent la bouteille.
00:41:33Derrière, envahissement de terrain.
00:41:35Le match est arrêté.
00:41:37Et Jean-Pierre arrive, il est président de Nice.
00:41:39Il défend Nice et il accuse qui ?
00:41:41Alvaro et Dimitri. On y va.
00:41:43Je pense que
00:41:45malheureusement, ce qui a mis le feu aux poudres,
00:41:47c'est la réaction de deux joueurs marseillais
00:41:49de rejeter
00:41:51ces bouteilles ou d'autres bouteilles
00:41:53à travers
00:41:55la tribune de nos supporters.
00:41:57Il y a le mec qui se prend 30 bouteilles dans la gueule.
00:41:59Il n'en veut plus. C'est de sa faute.
00:42:01Je peux le commenter bien volontiers.
00:42:03Je vais être très sincère.
00:42:05Je ne vais pas impliquer des personnes.
00:42:07Ça me dérangerait, mais
00:42:09quand il se passe ça, moi, je ne vois pas
00:42:11ce qu'il se passe autant parce qu'il se passe autre chose dans la tribune.
00:42:13Donc, je ne vois pas tout ce qui se passe.
00:42:15Je descends, la préfecture, la police,
00:42:17on arrête le match, on n'arrête pas le match.
00:42:19Et puis, à la fin, je me retrouve dans un vestiaire.
00:42:21On me dit, Jean-Pierre, là, tu vas en conférence de presse.
00:42:23Je ne vais pas en conférence de presse.
00:42:25Tu dois défendre le club.
00:42:27Tu dois sauver les trois points.
00:42:29Attendez, les gars, là, moi,
00:42:31je ne vais pas sauver les trois points.
00:42:33Je ne suis pas en capacité de faire ça.
00:42:35Là, vous êtes réactivé.
00:42:37Laissez-moi finir.
00:42:39Je connais la fin.
00:42:41Peut-être un accès de faiblesse.
00:42:43Je vais au front.
00:42:45Et là,
00:42:47on vous atteint avec le fusil.
00:42:49Je l'ai fait pour le club.
00:42:51Vous êtes sacrifié.
00:42:53Mais c'est vraiment quelque chose que je regrette profondément.
00:42:55Vous avez été désavoué par votre actionnaire.
00:42:57Non.
00:42:59Ah bon ?
00:43:01Vous aurez menti.
00:43:03Il a fait un communiqué juste derrière.
00:43:05Non, ce n'est pas ça.
00:43:07Il y a eu, après la commission de discipline,
00:43:09et au jugement de la commission de discipline,
00:43:11je dis à une personne,
00:43:13on ne fait pas appel.
00:43:15On accepte la décision et on ne fait pas appel.
00:43:17Et ce point-là qu'on nous enlève
00:43:19peut nous coûter,
00:43:21je me dis, ce point-là peut nous coûter une coupe d'Europe.
00:43:23Je dis, on ne fait pas appel.
00:43:25On se frictionne, pas d'appel.
00:43:27Le lendemain, heureusement pour moi,
00:43:29Jim Ratcliffe a communiqué, on ne fait pas appel.
00:43:31Donc, je n'ai pas été déjugé.
00:43:33Jim Ratcliffe, on a anticipé les choses.
00:43:35Et malheureusement, ce point nous coûte la Ligue Europe 1.
00:43:37C'est compliqué quand on parle avec vous, Président.
00:43:39Vous regrettez le moment où vous recevez...
00:43:41Je regrette.
00:43:43Je vous l'ai dit.
00:43:45Il faut m'écouter.
00:43:47Il faut m'écouter.
00:43:49Vous avez fait une référence tout à l'heure,
00:43:51et peut-être que les gens n'ont pas relevé,
00:43:53mais le soir de Nice-OM, pendant le match,
00:43:55vous avez failli taper Pablo Longoria en tribune.
00:43:57C'est José Cobos qui s'est interposé.
00:43:59Il paraît qu'il avait voulu un peu secouer votre compagne.
00:44:01C'est ça, en fait, là ?
00:44:03Vous arrivez après en disant qu'il faut défendre.
00:44:05Là, vous soulevez les vieilles histoires.
00:44:07Mais à ce moment-là, je découvre Pablo,
00:44:09avec qui on s'entend très bien aujourd'hui,
00:44:11qui a une particularité
00:44:13et que je ne conteste pas.
00:44:15Pendant les matchs, il est insupportable.
00:44:17Pas insupportable. Il est très expressif.
00:44:19Oui.
00:44:21Et à ce moment-là,
00:44:23il se retourne.
00:44:25Devant lui, il y avait une ex-femme
00:44:27qui lui dit, mais calmez-vous.
00:44:29Et là, il s'est monté un peu véhément.
00:44:31Et moi,
00:44:33je suis désolé, mais on ne touche pas une femme.
00:44:35Et on lui parle correctement.
00:44:37Et à ce moment-là,
00:44:39effectivement, j'ai un petit peu chauffé.
00:44:41C'est là où je n'ai pas vu tous les incidents.
00:44:43Mais avec Pablo,
00:44:45on s'est réconciliés.
00:44:47On est très heureux.
00:44:49On se voit travailler bien.
00:44:51Et je constate
00:44:53qu'il a toujours cette passion au fond du cœur.
00:44:55Et vos femmes s'entendent bien.
00:44:57Elles ne connaissent pas.
00:44:59Vos supporters fachos,
00:45:01est-ce qu'ils sont toujours présents dans les virages
00:45:03où vous faites le ménage ? Parce que souvent, en Nice,
00:45:05on dit, tiens, là, il y a 2-3 nasillons qui sont...
00:45:07Je vais vous donner un exemple.
00:45:09Un jour, il y a un incident dans le stade.
00:45:11Je vais au pied de la tribune
00:45:13et j'essaie de calmer ce qui se passe.
00:45:15Et puis, il y a un supporter parmi les 10 qui sont là,
00:45:19qui a un T-shirt.
00:45:21Deux trucs sudis.
00:45:23Je ne sais pas ce que c'est.
00:45:25Et là, on me dit, t'as révéré l'effet juif.
00:45:27Il a tapé sur l'épaule.
00:45:31Notre stade, on a un bon stade.
00:45:33Il n'y a pas trop de politiques chez nous,
00:45:35contrairement à notre stade.
00:45:37Et sincèrement, cette réputation un peu...
00:45:39Il y a une centaine.
00:45:41Mais j'ai l'impression que vous connaissez
00:45:43mieux le club que moi.
00:45:45Franchement, on n'a pas...
00:45:47Il n'y a pas de fâchons.
00:45:49Vous savez, un stade,
00:45:51un stade, c'est quoi ?
00:45:53C'est de la droite, de la gauche,
00:45:55de la religion, des couleurs.
00:45:57Tout est différent. Un stade, c'est le reflet d'une société.
00:45:59Donc, vous avez nécessairement, dans un stade,
00:46:01toutes les représentations de la couche sociale.
00:46:03Donc, très très identité
00:46:05à vos tribunes, quand même.
00:46:07On a une tribune,
00:46:09il y a 5000 personnes, vous parlez de 100 personnes.
00:46:11Dans un stade, il y a tout.
00:46:13C'est facile à éliminer.
00:46:15Sans j'adore, c'est facile.
00:46:17Vous éliminez quoi ?
00:46:19Un parti politique, un autre ?
00:46:21Vous ne pouvez pas trier.
00:46:23Les gens, la violence, oui, on trie.
00:46:25La violence n'est pas que cette incitation.
00:46:27L'incitation au racisme, les croix celtiques,
00:46:29les choses comme ça, c'est une incitation à l'haine.
00:46:31C'est interdit.
00:46:33Je peux vous donner un exemple ?
00:46:35Un jour, heureusement,
00:46:37ça a été filmé
00:46:39par un amateur.
00:46:41Il y a un type qui fait un signe qu'il ne devrait pas faire.
00:46:43Il est filmé.
00:46:45Notre stadier le sait.
00:46:47On le prend, on le sort, il n'est plus au stade.
00:46:49C'est clair.
00:46:51C'est comme ça que ça se passe.
00:46:53En 2022, vous faites revenir...
00:46:55J'en prends plein la gueule.
00:46:57Je suis content d'être là, quand même.
00:46:59En 2022, vous faites revenir
00:47:01Lucien Favre. Je me souviens que vous étiez très heureux
00:47:03de faire revenir votre Lulu adorée.
00:47:05Ma question, c'est quand avez-vous compris,
00:47:07la deuxième fois, qu'il était cramé ?
00:47:09Il n'était pas cramé.
00:47:11Il n'était pas bouillé.
00:47:13Si je peux me permettre,
00:47:15j'adore Lucien Favre. J'ai vécu des années formidables
00:47:17avec ce monsieur qui est un gentleman.
00:47:19C'est rare dans le football,
00:47:21c'est un gentleman.
00:47:23Or, ce monsieur doit partir en Allemagne
00:47:25avant de venir à Nice.
00:47:27Il avait déjà pris des assistants
00:47:29parce qu'il parlait allemand.
00:47:31Je vois Lucien,
00:47:33et à ce moment-là, il y a des gens d'Ileos
00:47:35dans le club, et je vois Lucien
00:47:37fin août, début septembre, mi-septembre.
00:47:39Je dis à Lucien, vous ne pouvez pas garder ces deux adjoints,
00:47:41ils vont vous amener dans le trou.
00:47:43Comme c'est un gentleman, il me dit, je les ai amenés,
00:47:45je ne peux pas les faire sortir.
00:47:47Je vais voir ailleurs.
00:47:49Je dis, les gars,
00:47:51on ne peut pas garder ça,
00:47:53parce que ça va amener à la perte de Lucien.
00:47:55On me dit,
00:47:57le coach, c'est lui qui décide.
00:47:59Je dis, c'est une erreur,
00:48:01parce que là, il va y avoir un sujet.
00:48:03Il y a eu sujet, et j'étais extrêmement triste
00:48:05d'annoncer un jour à Lucien Favre
00:48:07que c'était terminé.
00:48:09Parce que c'est quelqu'un que je respecte,
00:48:11et ça a été un moment difficile pour moi,
00:48:13mais je l'ai fait.
00:48:15En 2022, vous êtes tout proche de signer la star
00:48:17Edinson Cavani, joueur de Manchester United
00:48:19à l'époque, et après coup, au club,
00:48:21on a eu le sentiment que Cavani n'avait jamais eu
00:48:23réellement envie de venir à Nice,
00:48:25et que Nice avait été utilisée.
00:48:27Quelques jours plus tard, est-ce aussi
00:48:29votre sentiment deux ans plus tard ?
00:48:31Pas du tout.
00:48:33Cavani a été extrêmement correct,
00:48:35c'est un garçon très correct.
00:48:37Il se trouve qu'à un moment,
00:48:39il y a eu un petit aspect financier
00:48:41où on a dit non.
00:48:43Je pense qu'on aurait dit oui,
00:48:45il venait chez nous.
00:48:47C'était à 5 millions ?
00:48:49Non, beaucoup moins.
00:48:51Après, j'avais des actionnaires,
00:48:53je reporte, on me dit oui, on me dit non.
00:48:55Donc c'est la faute d'Ineos, très bien.
00:48:57Ce n'est pas la faute d'Ineos.
00:48:59C'est un choix budgétaire.
00:49:01En janvier 2017, Depay signe à l'OL
00:49:03et pas à Nice.
00:49:05Il semblait que vous aviez un coup d'avance.
00:49:07Mais là, vous êtes un petit peu en colère
00:49:09parce qu'il semblait que ce soit la fuite dans les médias
00:49:11qui fait que Lyon vous ait piqué Depay.
00:49:13Depay, on a un deal
00:49:15deux ans et demi en prêt.
00:49:17Je crois que Manchester prenait
00:49:19les deux tiers du salaire de mémoire.
00:49:21Et on a une option à 8 millions.
00:49:23Jean-Michel Aulas,
00:49:25bon seigneur, apprend par la presse
00:49:27qu'on est sur Depay, dit dans la presse
00:49:29quand j'ai vu que Nice était
00:49:31sur Depay, on n'avait pas d'argent.
00:49:33Il s'est dit, moi, je peux le faire.
00:49:35Donc, il l'a fait. Tant mieux pour lui.
00:49:37Mais effectivement, une indiscrétion de la presse.
00:49:39C'est pour ça qu'à l'époque des mercato, je ne donnais aucune information
00:49:41parce qu'on n'avait pas les moyens
00:49:43d'aller plus loin.
00:49:45Il y a eu une deuxième chance cet été.
00:49:47Il y a eu la hike Depay à Nice
00:49:49et vous ne l'avez pas faite.
00:49:51Pas dans le royaume.
00:49:53En 2017, vous voulez faire revenir
00:49:55Atem Ben Arfa un an après son départ de Nice.
00:49:57Il est au PSG. Il ne joue plus.
00:49:59Il est carré. L'affaire a capoté
00:50:01car vos actionnaires ont refusé de débloquer 5 millions
00:50:03ce qui correspondait.
00:50:05Alors, pas du tout.
00:50:07Il n'a jamais été question qu'Atem, après le Paris Saint-Germain,
00:50:09revienne à Nice.
00:50:11J'ai lu des déclarations comme quoi vous avez confirmé ça.
00:50:13Jean-Pierre Rivière, Depeau, Valéry Le Maix.
00:50:15Alors, pas du tout. On a fait Atem Ben Arfa.
00:50:17Je ne sais plus lire.
00:50:19Vous êtes quand même les spécialistes de la relance
00:50:21de joueurs au caractère un peu compliqué.
00:50:23Ben Arfa, Alotelli.
00:50:25Et Pogba alors ?
00:50:27Pogba, c'est le profil type pour Nice.
00:50:29On n'a pas les moyens de se payer Paul Pogba.
00:50:31On ne sait pas. On ne sait pas ce qu'il demande.
00:50:33Paul Pogba est à la U.
00:50:35Résignation de contrat bientôt.
00:50:37Ça, c'est vraiment un joueur.
00:50:39Vous qui avez dû faire de l'intuition.
00:50:41Le polo, il va être dragué par Jean-Pierre.
00:50:43Je le sens.
00:50:45Ce n'est pas ici que Jean-Pierre Rivière va le dire.
00:50:47Et vous savez à combien il est marge à la U ?
00:50:49En ce moment, 48.
00:50:51Depuis quand on parle d'argent ?
00:50:53C'est une suspension.
00:50:55Balotelli en 2016, donc, a signé.
00:50:57Est-il vrai que votre première idée,
00:50:59ce n'était pas Mario Balotelli,
00:51:01c'est Alexandre Pato, ex-prodige du Milan AC ?
00:51:03Pas du tout.
00:51:05Vous voulez que je vous parle de Mario ?
00:51:07Non, non. Mario, c'est dans quelques minutes.
00:51:09Après, alors.
00:51:11Non, pas après la pub,
00:51:13parce qu'on continue le Minute Info.
00:51:15On est super à la bourre, mais ce n'est pas grave.
00:51:17Avec vos Virginie.
00:51:19Le capitaine des bleus, c'est Chouameni.
00:51:21Capitaine par intérim,
00:51:23puisque Kylian Mbappé est excusé.
00:51:25Le suspense prend fin,
00:51:27en tout cas pour le match contre Israël.
00:51:29La 3F l'a annoncé ce matin,
00:51:31avant le décollage pour la Hongrie.
00:51:33Didier Deschamps a fait son choix,
00:51:35après s'être entretenu,
00:51:37avec tous les candidats potentiels,
00:51:39notamment Mike Maignan et Jules Koundé.
00:51:41Il l'a justifié cet après-midi,
00:51:43J'ai choisi Aurélien,
00:51:45parce que je considère
00:51:47qu'il a le profil
00:51:49pour assumer
00:51:51cette responsabilité-là,
00:51:53de part
00:51:55son expérience,
00:51:57même s'il est encore jeune,
00:51:59mais il a participé
00:52:01à la dernière Coupe du Monde,
00:52:03au dernier championnat d'Europe.
00:52:05C'est une étape de plus pour lui.
00:52:07Il n'est pas seul, bien évidemment,
00:52:09parce qu'il y a d'autres joueurs
00:52:11qui peuvent avoir un leadership,
00:52:13Mike, dans les joueurs qui sont là,
00:52:15Jules, Ibu,
00:52:17qui sont là aussi.
00:52:19Il y a différentes formes
00:52:21de leadership.
00:52:23Il sera capitaine demain,
00:52:25lundi, on verra.
00:52:27Le match est à débriefer,
00:52:29demain dans l'équipe du soir.
00:52:31Demandez la compo,
00:52:33en discrétion de Giovanni Castaldi.
00:52:35La voici, la compo concoctée
00:52:37par Didier Deschamps,
00:52:39Kamavinga-Chwameni,
00:52:41cette doublette de récupérateur.
00:52:43Olizé, le successeur d'Antoine Griezmann,
00:52:45on lui met la pression,
00:52:47Dembele-Nkunku,
00:52:49Colomwani, qui va démarrer
00:52:51un match.
00:52:53L'information du jour concernant le football à Paris,
00:52:55il y a peut-être un deuxième grand club
00:52:57qui pourrait prendre son essor.
00:52:59Info l'équipe,
00:53:01le Paris FC va être vendu à la famille Arnaud,
00:53:03propriétaire de LVMH et Red Bull.
00:53:05Le processus est en cours depuis plusieurs mois.
00:53:07L'annonce officielle devrait bientôt suivre.
00:53:09Pierre Ferracci, l'actuel président
00:53:11et actionnaire majoritaire du club parisien,
00:53:13gardera 30% du capital environ
00:53:15jusqu'en 2027, date à laquelle
00:53:17il compte sortir. En attendant
00:53:19de racheter ses parts dans trois ans,
00:53:21la famille Arnaud deviendra actionnaire majoritaire
00:53:23à hauteur de 55-56%,
00:53:25et Red Bull prendra près de 15%,
00:53:27avec un nouveau patron du football
00:53:29à la tête du groupe. Jurgen Klopp a été
00:53:31officialisé aujourd'hui.
00:53:33Etienne Moati, juste avant l'émission,
00:53:35dit qu'on en parle de ça,
00:53:37parce que c'est une bombe, c'est un truc incroyable.
00:53:39Depuis le temps qu'on attend
00:53:41un deuxième club d'importance
00:53:43à Paris, il semblerait qu'il arrive
00:53:45avec cette opération
00:53:47qui se précise. On va demander
00:53:49à Jean-Pierre Rivère ce qu'il pense
00:53:51de l'arrivée d'un investisseur aussi important.
00:53:53On se plaint depuis des années
00:53:55que les gros investisseurs ne viennent pas dans le football.
00:53:57Français de surcroît.
00:53:59Ils viennent dans Ligue 1.
00:54:01Ça veut dire qu'elle est quand même attractive ?
00:54:03Je ne sais pas si cette information...
00:54:05C'est les deux qui sont attractifs.
00:54:07Ils sont premiers.
00:54:09Je pense qu'ils ont l'objectif de monter.
00:54:11Mais un,
00:54:13ça prouve l'attractivité de notre Ligue 1.
00:54:15Deux, vous avez une entreprise,
00:54:17la famille Arnault,
00:54:19qui est une entreprise française,
00:54:21qui vit, s'ils viennent, c'est pour longtemps.
00:54:23Ce sont de vrais entrepreneurs,
00:54:25avec une vraie culture,
00:54:27et je trouve qu'ils ont une intelligence
00:54:29qui n'est plus à prouver dans leur démarche.
00:54:31Ils vont chercher des gens qui connaissent le football,
00:54:33et qui sont donc très compétents.
00:54:35Donc cet attache-là,
00:54:37ça a de fortes chances
00:54:39de très bien marcher.
00:54:41C'est une formidable nouvelle pour notre Ligue 1.
00:54:43Je ne devrais pas dire ça en tant que club concurrent,
00:54:45mais il faut se réjouir
00:54:47du niveau de la Ligue 1 qui va monter.
00:54:49C'est pour ça que je dirais peut-être que dans 5 ans,
00:54:51on reparle de tout ça et qu'on se dit,
00:54:53on a été au creux de la vague,
00:54:55mais on a su remonter la pente.
00:54:57Il y a quelques dirigeants de haut niveau dans le football français,
00:54:59c'est un très bon dirigeant,
00:55:01parce que ça fait 15 ans qu'il rame
00:55:03à faire vivre un deuxième club à Paris
00:55:05et finir par ce type de deal-là,
00:55:07chapeau !
00:55:09C'est un très bon dirigeant,
00:55:11c'est un des rares opposants à Vincent Lavrune,
00:55:13Pierre Ferratier.
00:55:15Non mais Pierre, il a une qualité,
00:55:17c'est qu'il dit ce qu'il pense,
00:55:19et aujourd'hui, ce qui se passe au Paris FC,
00:55:21si ça se fait,
00:55:23c'est remarquable, c'est très bien.
00:55:25Et tiens, le mariage c'est quand ?
00:55:27Parce que là, on a une information,
00:55:29l'information de l'équipe, c'est quoi ?
00:55:31C'est sous quinzaine, dans un mois ?
00:55:33Je pense que c'est moins que ça.
00:55:35L'information a été révélée aujourd'hui dans l'équipe
00:55:37par Arnaud Hermand et Laurent Grancolat,
00:55:39et c'est une opération qui est confirmée
00:55:41de toutes parts et qui va se dénouer
00:55:43très très vite.
00:55:45Mais là encore, il faudra leur laisser le temps de travailler.
00:55:47Oui, parce que les vieux que nous sommes,
00:55:49nous rappelons quand il y avait eu déjà
00:55:51le deuxième club à Paris avec la Gardère,
00:55:53le Matra, etc.
00:55:55Le déménagement du Paris Saint-Germain
00:55:57du Parc des Princes ?
00:55:59Mais c'est bien !
00:56:01Ça va peut-être faire réfléchir Nasser.
00:56:03Je ne sais pas,
00:56:05est-ce que ça, avec l'apparition
00:56:07peut-être d'un club émergeant
00:56:09avec un actionnaire extrêmement solide,
00:56:11est-ce que ça, le déménagement ?
00:56:13Très clairement, ça met une pression
00:56:15sur le Paris Saint-Germain.
00:56:17Si aujourd'hui le Paris Saint-Germain
00:56:19choisit d'abandonner le Parc des Princes,
00:56:21qui est quand même le stade où tous ses supporters
00:56:23veulent aller, pour aller encore
00:56:25on ne sait pas où, parce qu'ils n'ont pas encore
00:56:27de point de chute, et qu'il abandonne
00:56:29le Parc des Princes, il y a un locataire
00:56:31tout trouvé qui pourrait arriver.
00:56:33Si le PFC,
00:56:35ce qu'on peut imaginer, monte en Ligue 1
00:56:37dans les prochaines années,
00:56:39avec l'actionnaire qu'ils vont avoir,
00:56:41forcément, ça va peut-être faire réfléchir le PSG.
00:56:43Ça met la ville de Paris en position de force.
00:56:45Je pense qu'Anne Hidalgo, elle n'est pas mécontente.
00:56:47Elle fait ce qu'elle veut.
00:56:49On l'a vu faire du shopping chez LVMH.
00:56:53La ligne de l'équipe.
00:56:55C'est une une sur cette information,
00:56:57sur le Paris FC, avec
00:56:59le luxe qui donne des ailes.
00:57:01Entretien Pablo Longoria.
00:57:03Le luxe qui donne des ailes.
00:57:05Entretien aujourd'hui à la ligne de l'équipe
00:57:07de Pablo Longoria. Deux choses que vous avez retenues Virginie.
00:57:09Le président de l'OM s'est livré à Baptiste Chaumier
00:57:11et Mathieu Grégoire, d'abord sur les erreurs
00:57:13qu'il a commises depuis le début de son mandat.
00:57:15La plus grande a peut-être été de se mettre dans la tête
00:57:17des objectifs trop à court terme
00:57:19par rapport à ce qui est nécessaire
00:57:21pour devenir un bon dirigeant d'un club de football.
00:57:23J'ai appris qu'il fallait avoir beaucoup plus de volonté
00:57:25pour construire quelque chose.
00:57:27Il a ensuite évoqué, Pablo Longoria,
00:57:29le projet de l'Olympique de Marseille.
00:57:31A l'OM, tu dois être en Ligue des champions toutes les saisons.
00:57:33Tu dois te le mettre dans la tête.
00:57:35En trois ans, on veut s'établir dans les 24
00:57:37meilleurs clubs européens avec le nouveau
00:57:39format de la Ligue des champions.
00:57:41Cela donnera une économie autour de tout cela.
00:57:43Les ressources pour se maintenir à ce niveau.
00:57:45C'est marrant parce que vous avez retenu deux choses
00:57:47qui sont complètement contradictoires.
00:57:49Il faut être présent en Ligue des champions toutes les saisons.
00:57:51C'est lui, Pablo Longoria.
00:57:53C'est votre nouvel ami, donc, Pablo Longoria.
00:57:55On a un entretien de très bonne relation
00:57:57et on travaille très bien.
00:57:59D'ailleurs, dans l'entretien, il dit qu'il est un peu
00:58:01trop virulent quand il est en tribune.
00:58:03C'est sa façon de vivre le football.
00:58:05Il faut le respecter.
00:58:07Ça s'apprend à être président.
00:58:09Ça fait trois ans et demi qu'il est président.
00:58:11Est-ce qu'il y a des caps ?
00:58:13On apprend tous les jours quelque chose.
00:58:15Il n'y a pas un code pour être président.
00:58:17D'abord, chaque club a son contexte.
00:58:19Chaque club a sa nature aussi.
00:58:21Vous êtes très différents.
00:58:23Dieu merci.
00:58:25On n'aura pas Pablo Longoria
00:58:27avec Stéphane Guy dans quelques jours.
00:58:29Pas d'exploit pour Gaël Monfils.
00:58:31Peut-être qu'on aura Nasser.
00:58:33C'est le défi téléthon.
00:58:35Moi, s'ils viennent, je serai là.
00:58:37Pas d'exploit pour Gaël Monfils
00:58:39contre Alcaraz à Shangaï.
00:58:41Le match a été beau et le Français a livré
00:58:43une belle bataille à l'image de cet échange
00:58:45que je vous montre à l'écran.
00:58:47Alors qu'il menait deux jeux à un dans le deuxième set
00:58:49après avoir perdu le premier.
00:58:51Mais l'Espagnol, comme à son habitude,
00:58:53a su élever son niveau pour prendre le dessus
00:58:55à 5 partout. Il s'impose 6-4-7-5
00:58:57et poursuit sa route. Il affrontera
00:58:59Thomas Machak, tombeur de l'Américain Tommy Paul
00:59:01pour une place en demi.
00:59:03Il continue à dérouler tranquillement.
00:59:05Il a balayé sa fioline.
00:59:07C'est le cas de le dire. 6-3-6-2.
00:59:09Il se qualifie pour un dixième quart de finale
00:59:11dans le tournoi. Sachez qu'il n'a jamais perdu
00:59:13une bataille. Une stade assez parlante
00:59:15dès la première manche face aux Russes.
00:59:17Il a pris 86% de points derrière sa première balle.
00:59:19Match totalement maîtrisé. Il jouera
00:59:21le Tchèque-Mensik pour atteindre le dernier carré.
00:59:23Des résultats parmi les favoris ?
00:59:25Oui. Alors Zverev s'arrête en huitième, éliminé par
00:59:27Gaufin. En revanche, ça passe pour Siner et Medvedev
00:59:29qui vont se jouer tous les deux en quart.
00:59:31L'Italien d'abord est venu à bout de Ben Shelton.
00:59:33Le numéro un mondial s'impose
00:59:356-4-7-6. Le Russe, lui,
00:59:37a dominé Stefano Stitsipas
00:59:39pour la dixième fois en 14 confrontations
00:59:41entre les deux hommes. Victoire 7-6-6-3.
00:59:43Avec là encore un coup de gueule
00:59:45contre l'arbitre. Le Grec s'est énervé
00:59:47après une pénalité reçue pour dépassement de temps.
00:59:49Regardez.
01:00:11L'arbitrage de tennis, le chouette la semaine.
01:00:25L'Euroleague, victoire de prestige
01:00:27ce soir pour Monaco.
01:00:29La Roca Team a dominé le Maccabi Tel Aviv
01:00:31qui détient six titres dans la compétition.
01:00:33Deuxième succès en deux matchs
01:00:35après avoir battu Milan lors de la première journée.
01:00:37Le tandem Mike James et Lio Kobo
01:00:39ont eu une différence avec 17 points marqués chacun.
01:00:41La victoire s'est jouée dans le Money Time.
01:00:43Score final 85-79.
01:00:45Les Monégasques qui affichent un double visage
01:00:47en ce début de saison puisqu'ils n'ont gagné
01:00:49qu'un seul de leurs trois matchs en Betkik Elite.
01:00:51Zakar Rizache, Rayon pour ses débuts NBA.
01:00:53Rentrée totalement réussie
01:00:55pour le Français.
01:00:57Numéro 1 de la dernière draft
01:00:59avec les Hawks d'Atlanta. Ils affrontaient
01:01:01les Pacers d'Indiana en match de présaison.
01:01:03Victoire au Forceps 131-130.
01:01:05Et même s'il a débuté sur le banc,
01:01:07il a su briller pendant ses 23 minutes de jeu.
01:01:09Il a clairement fait le show.
01:01:11Il a compilé au total 18 points,
01:01:133 rebonds et 2 passes.
01:01:15De quoi lui donner un premier objectif.
01:01:17Décrocher au plus vite une place de titulaire.
01:01:19Pourquoi pas.
01:01:21Retour avec notre président
01:01:23sur deux cas.
01:01:25Souvent dans notre émission,
01:01:27on parle de cette phrase
01:01:29un joueur ne peut pas être au-dessus de l'institution.
01:01:31C'est une phrase souvent entendue.
01:01:33Comme quelque chose qui tombe comme ça.
01:01:35J'ai regardé sur votre magistère
01:01:37depuis 2011. Il y a eu des joueurs
01:01:39qui ont réussi à leur passage.
01:01:41Des joueurs ingérables. Ben Arfa et Balotelli.
01:01:43Franchement, vous les avez pour un entraîneur.
01:01:45C'est quand même une histoire de casse-tête.
01:01:47Ben Arfa, 2015-2016.
01:01:49Magnifique saison. Balotelli,
01:01:51deux saisons et demie aussi réussies.
01:01:53Comment on gère un joueur
01:01:55dit ingérable ?
01:01:57Avec Balotelli, président.
01:01:59Ça vous agace.
01:02:01Vous avez eu un premier contact avec Mino Raiola.
01:02:03Vous voyez Mino Raiola.
01:02:05Votre intuition, c'est de faire Balotelli.
01:02:07Je vous lance.
01:02:09On fait chevalier à l'aspalette.
01:02:11Je vous lance. Là, je suis en train de poser le truc.
01:02:13Décroché. Allô Mino ?
01:02:15J'ai pensé à Mario.
01:02:17Et Mino vous dit.
01:02:19C'est trop dur pour vous. C'est trop cher.
01:02:21C'est pas pour vous. Et vous vous dites.
01:02:23Moi, j'aimerais rencontrer Mario Balotelli.
01:02:25En one-to-one. A vous de jouer.
01:02:27Début de l'histoire. J'arrive un jour dans la cellule.
01:02:29Je dis. Les gars. Mario Balotelli.
01:02:31Tu peux avoir les meilleurs matchs et les plus mauvais.
01:02:33Tout le monde sourit en disant.
01:02:35Tiens. Il a un peu pété un câble.
01:02:37Mais j'aimais bien gérer les dossiers un peu compliqués.
01:02:39Je regarde les matchs. Je dis. Ouf !
01:02:41Je prends Internet. Je cherche Internet.
01:02:43Mario Balotelli a fait ça. Mario Balotelli a fait ça.
01:02:45Que du négatif, du négatif, du négatif.
01:02:47Un truc, je trouve. Un seul truc.
01:02:49Un jour, sorti de l'école, il y a un gamin
01:02:51à 10h du matin qui me demande.
01:02:53Qu'est-ce que tu as fait là ? Tu n'es pas à l'école ?
01:02:55Il dit. Non, je ne suis pas à l'école. Parce qu'à l'école, il y a quelqu'un qui m'embête.
01:02:57Dans sa voiture, il va à l'école.
01:02:59Il va voir le gars. Il dit. Tu n'embêtes plus ce gars-là.
01:03:03Je harcèle Mino Raiola.
01:03:05Pour rencontrer Mario Balotelli, impossible.
01:03:07Je mets deux mois. Pendant deux mois, je n'y arrive pas.
01:03:09Et un jour, il accepte que je le rencontre.
01:03:13Il arrive au rendez-vous avec Mario.
01:03:15Pendant une heure, il m'explique pourquoi je ne dois pas prendre Mario Balotelli.
01:03:19Et il me dit tout. Monaco, tout.
01:03:21Monaco, les soirées, les choses comme ça.
01:03:23J'ai dit. Tu as fini ? Maintenant, je vais parler avec le joueur.
01:03:25On parle quatre heures avec le joueur.
01:03:27J'ai dit. Mario, j'ai besoin d'une précision.
01:03:29Est-ce qu'un jour, tu as fait ça ?
01:03:31S'il a fait ça, c'est qu'au fond de lui, là-dedans,
01:03:33il a un bon cœur.
01:03:35Et c'est un bon mec.
01:03:37Vous lui avez fait raconter l'histoire du petit ?
01:03:39Oui. Il m'a dit. C'est vrai.
01:03:41A la fin, je lui ai dit. Ecoute.
01:03:43Moi, je veux que tu viennes.
01:03:45Il dit. Moi, je veux venir.
01:03:47Mais il faut que je parle au coach.
01:03:49J'avais prévenu deux ou trois jours avant Lucien Favre
01:03:51que peut-être je verrais Mario Balotelli.
01:03:53Il me dit. Hors de question.
01:03:55Excusez-moi, Lucien, mais bon.
01:03:57C'est hors de question.
01:03:59Il ne s'entraîne pas. Il boit quand même trop. Il fume.
01:04:01Je l'appelle. Je lui ai dit.
01:04:03Je suis avec Mario. Il est chez moi.
01:04:05Il faut qu'on le voie. Il repart demain midi.
01:04:07Il me dit. Non, non. Je ne vois pas Mario Balotelli.
01:04:09Je raccroche. Je vais voir Mario. J'écoute Mario.
01:04:11Le coach est occupé. Il ne peut pas me répondre tout de suite sur l'horaire.
01:04:13Mais demain avant midi, on se voit.
01:04:15Je raccroche.
01:04:17Il s'en va. Je raccompagne Mario, Mino, tout ça.
01:04:19J'appelle le coach.
01:04:21Une heure et demie.
01:04:23Pour le convaincre d'avoir Mario.
01:04:25Le matin, on voit Mario
01:04:27dans un bar perdu.
01:04:29Il arrive en tenue un peu excentrique.
01:04:31Le coach me dit. Ce n'est pas un joueur de football.
01:04:33Un joli saroual.
01:04:35Un joli saroual.
01:04:37Et là, à la fin, il parle de football.
01:04:39Je le laisse. Il parle de football.
01:04:41Et je dis. Si je mets les pattes
01:04:43dans les pattes Mario au coach, ça va être compliqué.
01:04:45Donc, il faut que s'il vient,
01:04:47il y a quelqu'un qui s'occupe de lui.
01:04:49Mario, c'est un bon gars.
01:04:51Qui a une histoire.
01:04:53Si on ne comprend pas l'histoire des gens,
01:04:55on a du mal à les comprendre.
01:04:57Si vous lui donnez de l'amour,
01:04:59de l'honnêteté et du respect,
01:05:01c'est des joueurs formidables.
01:05:03Mario est venu 2-3 fois chez moi.
01:05:05Ce qui est très rare.
01:05:07Parce qu'on a besoin de parler.
01:05:09Et quand vous donnez de l'amour aux gens
01:05:11et que vous savez comprendre leur situation
01:05:13et que vous les amenez.
01:05:15Et parce que le staff a fait un travail formidable.
01:05:17Ils ont fait un travail formidable.
01:05:19Puisque Favre avait un peu peur.
01:05:21Mario, c'est un joueur qui est capable
01:05:23d'entraînement.
01:05:25J'ai loupé l'action, je m'en vais.
01:05:27Il fumait clope sur clope.
01:05:29Il s'entraînait.
01:05:31Juste, je raconte Mario.
01:05:33On l'a connu tous.
01:05:35Juste une chose. Nous, on n'a pas d'argent.
01:05:37Liverpool en veut 26 millions.
01:05:39Je dis à Mario.
01:05:41A Mino, pardon.
01:05:43J'ai zéro à te donner.
01:05:45Il me dit.
01:05:47Mais tu crois que je travaille pour des pourboires ?
01:05:49J'ai dit zéro.
01:05:51Et en sable, on va faire Mario.
01:05:53On sort Mario pour zéro euro.
01:05:55On n'a pas d'attaquant.
01:05:57On est à une semaine de la fin du Mercato.
01:05:59Et Mario,
01:06:01même s'il fume, même s'il sort,
01:06:03même s'il va à Monaco,
01:06:05vous savez le prendre et l'amener là où vous voulez.
01:06:07Il vous claque 46 buts en deux ans.
01:06:0946 buts.
01:06:11Et c'est une réussite.
01:06:13Et c'est un bon gars.
01:06:15Simplement l'histoire qu'il a vécue.
01:06:17Je modifie tout le monde de la vie.
01:06:19Et peut-être qu'on ne sort pas sans dire.
01:06:2143 buts.
01:06:23Il revient dans un an.
01:06:25Vous comptez les coupes ?
01:06:27Moi, j'ai 43.
01:06:29On marque une petite pause ?
01:06:31Dans quelques minutes, la suite.
01:06:33Je suis trop long, pardon.
01:06:35Là, Balotelli, on y était.
01:06:37La même sur Ben Arfa.
01:06:39C'est comme ça que ça se passe.
01:06:41Attaque, attaque, attaque.
01:06:51Retour sur le plateau
01:06:53de l'équipe du soir.
01:06:55Après la story Balotelli
01:06:57racontée par Jean-Pierre Hébert,
01:06:59notre président d'exception ce soir,
01:07:01un autre cas de joueur compliqué,
01:07:03c'est Athènes-Ben Arfa, juste un petit décrochage
01:07:05par la maison Testelin.
01:07:07Ben Arfa, Nice,
01:07:09il leur en a fait avaler des couloffes.
01:07:11Quand on dit ingérable,
01:07:13c'était quoi le Ben Arfa ?
01:07:15Ben Arfa scintillant sur le terrain,
01:07:17c'était la meilleure saison de sa carrière.
01:07:19Ben Arfa, c'est quelqu'un d'assez capricieux,
01:07:21d'assez insolent.
01:07:23Il peut l'être.
01:07:25Ce n'est pas tous les jours, tous les matins.
01:07:27Assez difficilement gérable, très sanguin,
01:07:29qui peut s'emporter, qui peut mal parler aux gens.
01:07:31Et quand ça ne se passe pas bien dans un club,
01:07:33ça peut partir facilement en sucette.
01:07:35C'est quelqu'un qu'il faut tenir tout le temps
01:07:37comme le lait sur le feu
01:07:39pour ne pas qu'il vous échappe.
01:07:41C'est un travail collectif dans un club.
01:07:43C'est le travail de l'entraîneur, des adjoints,
01:07:45des partenaires.
01:07:47C'est une énergie considérable.
01:07:49C'est une énergie et c'est surtout des hommes
01:07:51qui doivent être à l'écoute
01:07:53et qui doivent avoir le comportement adéquat
01:07:55pour prendre le bonhomme comme il est
01:07:57et appréhender toute la personnalité
01:07:59un peu difficile.
01:08:01À Nice, ça s'est très bien passé.
01:08:03Une saison, il est resté.
01:08:05On n'a pas eu les moyens de garder une saison de plus.
01:08:07Il est resté une saison, ça s'est passé remarquablement bien.
01:08:09Je crois qu'il y a eu deux ou trois années croches
01:08:11au cours de la saison.
01:08:13Mais par rapport à ce qu'il est capable
01:08:15de déverser au-dessous de la casserole,
01:08:17ça s'est plutôt bien passé.
01:08:1918 buts, 7 passes décisives
01:08:21pour la tête Ben Arfa.
01:08:23Le Ben Arfa, vous avez cotoyé quelque chose
01:08:25à nous raconter là encore.
01:08:27Là, c'est le côté Père Castor.
01:08:29Moi, pareil, c'est comme Mario.
01:08:31C'est un garçon que j'ai adoré.
01:08:33Du tout.
01:08:35Il a été extrêmement respectueux toute la saison.
01:08:37On a un coach qui a su très intelligemment utiliser Athème.
01:08:39C'est Claude Puel.
01:08:41Franchement, il a fait un travail remarquable.
01:08:43Il a su s'adapter aux joueurs.
01:08:45Il n'y a pas un joueur au-dessus du club.
01:08:47Mais quand vous avez des talents comme ça,
01:08:49je n'ai jamais vu un joueur qui a autant de talent qu'Athème.
01:08:51On s'est régalé toute la saison.
01:08:53Et moi, Athème,
01:08:55pareil,
01:08:57vous lui donnez de l'amour, du respect.
01:08:59Vous savez, c'est une question de feeling.
01:09:01C'est humain.
01:09:03C'est l'humain.
01:09:05Ce que vous avez décrit, je ne l'ai pas connu.
01:09:07Vous savez que ça existait avant et après.
01:09:09Peut-être, mais je me fous de ce qui se passe ailleurs.
01:09:11Ce qui m'intéresse, c'est ce qui passe dans la maison.
01:09:13C'est fait licencier de l'île, par exemple.
01:09:15Ce qui se passe ailleurs, je ne sais pas.
01:09:17Je ne peux pas commenter.
01:09:19Chez nous, Athème, j'étais ravi de l'avoir.
01:09:21Il a été très respectueux.
01:09:23Il a fait le job.
01:09:25Et franchement,
01:09:27j'ai gardé contact avec lui
01:09:29bien après, parce que c'est un garçon
01:09:31que j'ai apprécié.
01:09:33Jean-Pierre Hubert, le président de l'équipe du soir.
01:09:35Ce soir, président de Nice.
01:09:37On va parler de la situation de Nice.
01:09:39Neuvième actuellement du championnat.
01:09:41A chaque fois qu'on évoque Nice,
01:09:43on fait référence au projet Nice-Ineos.
01:09:45Géant, milliardaire.
01:09:47Jim Ratcliffe pesait,
01:09:49au moment de l'achat, 24 milliards d'euros.
01:09:51Pèse lourd.
01:09:53On se disait, quel est le projet d'Ineos ?
01:09:55Stéphane, avez-vous quelque chose ?
01:09:57Est-ce qu'Ineos est toujours là ?
01:09:59Est-ce qu'ils sont en soutien ?
01:10:01Est-ce qu'ils apportent des moyens ?
01:10:03On a quand même l'impression
01:10:05qu'ils ont maintenant les yeux rivés
01:10:07uniquement sur Manchester United.
01:10:09On a encore appris
01:10:11que Jean-Claude Blanc, par exemple,
01:10:13était très concentré sur ce projet-là.
01:10:15Il est plutôt sur la Coupe de l'Amérique en ce moment ?
01:10:17Aussi, oui.
01:10:19Ils sont en finale, bien sûr.
01:10:21Est-ce qu'Ineos va partir de Nice
01:10:23à court terme ?
01:10:25Je vais essayer de faire court.
01:10:27J'étais un peu lent sur tous les sujets.
01:10:29Ineos, quand ils arrivent, ont un projet.
01:10:31Le frère de Jim et Julien Fournier.
01:10:33Le fameux Bob.
01:10:35On y va doucement.
01:10:37On fait monter des jeunes et on se donne 3-4 ans.
01:10:39Projet.
01:10:41On vise la Ligue des champions et il est question,
01:10:43à une époque, de concurrencer le PSG.
01:10:45Ecoutez ce que je vous dis.
01:10:47S'il vous plaît. J'étais dedans.
01:10:49Vous me laissez m'exprimer sur les dates.
01:10:51Ils arrivent.
01:10:53Bob Radcliffe et Julien Fournier
01:10:55partent sur un projet. 3-4 ans.
01:10:57On prend des jeunes. On progresse.
01:10:59On y va doucement.
01:11:01Au bout de 3 ans,
01:11:03je dis un jour à Jim
01:11:05et ses associés.
01:11:07Manchester n'était pas à la vente.
01:11:09C'est un homme de Manchester.
01:11:11C'est son club de cœur. Il a les moyens.
01:11:13Manchester n'est pas à la vente.
01:11:15Il a essayé. Ça ne marche pas.
01:11:17Plutôt que d'acheter un club en Angleterre,
01:11:19montons un gros projet à Nice.
01:11:21Faisons de Nice
01:11:23le projet phare d'Inéosport.
01:11:25S'insérer dans Inéosport.
01:11:27Pas le projet phare, mais avec le football.
01:11:29On projette de faire un centre
01:11:31d'entraînement ultra moderne.
01:11:33On travaille pendant 8 mois.
01:11:35Et ce projet, un gros projet
01:11:37pour Nice, avec l'ambition
01:11:39d'être sous le PSG, mais juste derrière.
01:11:41Au bout de 8 mois,
01:11:43Manchester United est à la vente.
01:11:45Merde !
01:11:47Jim !
01:11:49Jim, humainement,
01:11:51se positionne.
01:11:53Bravo à lui.
01:11:55C'est un homme remarquable.
01:11:57Ses deux associés sont des gens remarquables.
01:11:59Ils se positionnent
01:12:01sur Manchester.
01:12:03Nice revient à ce moment-là
01:12:05à un projet moins ambitieux.
01:12:07S'il n'y a pas Inéos, on ne passe pas le Covid.
01:12:09On ne passe pas tout ça. Inéos, ce sont des gens
01:12:11remarquables qui ont mis
01:12:13de l'argent dans Nice.
01:12:15Et qui, aujourd'hui,
01:12:17sont toujours là.
01:12:19On a un projet multiclub.
01:12:21Est-ce qu'un jour, ils partiront de Nice ou pas ?
01:12:23Je n'ai pas la réponse.
01:12:25Pour l'instant, le projet est multiclub.
01:12:27On a une contrainte UEFA qui est très claire.
01:12:29Deux équipes dans la même compétition européenne,
01:12:31il faut une séparation totale et juridique.
01:12:33Ils ont monté une fiduciaire
01:12:35qui isole les parts d'Inéos
01:12:37pendant toute une année.
01:12:39Ils nous ont dit,
01:12:41voilà le budget,
01:12:43vous gérez avec Fabrice Boquet,
01:12:45le staff,
01:12:47vous gérez le club.
01:12:49Et on verra dans un an ce qui se passe
01:12:51par rapport à l'UEFA et la situation
01:12:53des deux clubs.
01:12:55Aujourd'hui, on est dans un projet multiclub.
01:12:57Après, est-ce qu'un jour,
01:12:59et je voudrais finir sur un point,
01:13:01est-ce qu'un jour, ils vendront le club ? Je n'en sais rien.
01:13:03Mais s'ils venaient un jour même à vendre le club,
01:13:05le club aujourd'hui a eu un niveau d'investissement
01:13:07et un statut qui, pour moi,
01:13:09en tant que président et entre guillemets niçois,
01:13:11me sécurise totalement parce que les gens qui viendront,
01:13:13si des gens viennent, peut-être qu'ils auront encore ce club
01:13:15pendant dix ans, si des gens viennent,
01:13:17le club sera à l'abri.
01:13:19Mais Jean-Pierre, il y a une déception.
01:13:21Parce qu'effectivement, quand Inéos arrive,
01:13:23on a l'espoir qu'il y ait un grand club
01:13:25de plus sur la Côte d'Azur.
01:13:27Il y a eu des fantasmes.
01:13:29Il y a de l'argent qui a été mis lors de certains mercato.
01:13:31On a 30 secondes de la fin.
01:13:33En termes de joueurs,
01:13:35Inéos n'investit plus comme avant.
01:13:37Mais bien sûr.
01:13:39Il y a un rétropédalage. C'est une déception et c'est aussi un échec.
01:13:41Il y a eu, parce qu'il était milliardaire,
01:13:43une croyance au départ que ça y est.
01:13:45Peut-être que la famille Arnaud sera très raisonnable
01:13:47sur le pari FC.
01:13:49Là, on suppute beaucoup de choses parce qu'ils sont riches.
01:13:51C'est pas parce que les gens sont riches qu'ils font n'importe quoi.
01:13:53Il y a eu des mercato. Il y avait plus d'argent
01:13:55mis que lors des derniers mercato, par exemple.
01:13:57Oui, parce que c'était la période que j'ai manqué.
01:13:59La concurrence Manchester a tout cassé. Basta.
01:14:01Pas tout cassé.
01:14:03Pour la Ligue 1, c'est une déception. Pour vous aussi.
01:14:05C'est une caricature, mais c'est ça.
01:14:07On veut être européens chaque année, quand même.
01:14:09Jean-Pierre Rivère, dernière question.
01:14:11L'objectif de la saison de Nice, c'est quoi ?
01:14:13Vous êtes neuvième actuellement, c'est quoi ?
01:14:15Un truc, un top.
01:14:17Championnat, être européen.
01:14:19Et en Coupe d'Europe, passer la phase de poule,
01:14:21évidemment, et puis on verra jusqu'où on va.
01:14:23Et dans les autres Coupes, notamment la Coupe de France,
01:14:25être le plus performant possible. C'est ça l'objectif.
01:14:27Le dernier trophée que vous avez gagné, Coupe de France 1997 ?
01:14:29À peu près, oui.
01:14:31Et une finale, un zéro perdu.
01:14:33Il y a peu de temps.
01:14:35Vous savez, quand j'arrive à Nice,
01:14:37on a fait un bon lot de réalisation chaque année.
01:14:39On a pu faire beaucoup mieux.
01:14:41Mais je dis une chose, on est là pour mettre Nice dans l'oeuvre.
01:14:43Dix premiers.
01:14:45Et de temps en temps, faire une Coupe d'Europe.
01:14:47On a fait une Coupe d'Europe tous les deux ans.
01:14:49C'est pas énorme, mais c'est l'objectif.
01:14:51Et aujourd'hui, on souhaite être européens chaque année.
01:14:53Dernier trophée,
01:14:55TPS Conseil,
01:14:57trophée Sport & Management 2024,
01:14:59prix aux acteurs du Sport Professionnel.
01:15:01Vous êtes arrivé avec votre trophée, parce que vous ne remportez pas de Coupe de France.
01:15:03Moi, je ne l'ai pas apporté,
01:15:05c'est quelqu'un de votre équipe qui l'a apporté.
01:15:07Ça, je vais vous dire,
01:15:09c'est peut-être ce qui me fait autant vibrer que les matchs dans le football.
01:15:11C'est ce que font mes équipes,
01:15:13parce que c'est moi qui l'ai dans les mains.
01:15:15Ça correspond à quoi, ce trophée, pour nos téléspectateurs ?
01:15:17Ça, c'est un trophée de toutes les actions sociales qu'on a eu chez Nice.
01:15:19Les récompensées, c'est pas la première fois.
01:15:21On mène 500 actions sociétales par an.
01:15:23Et on tend la main à beaucoup de gens
01:15:25qui en ont besoin.
01:15:27On donne le sourire à des enfants, des gens en difficulté.
01:15:29Moi, je dis, ça, c'est pas à moi,
01:15:31c'est à toutes les équipes chez moi qui bossent remarquablement,
01:15:35qui nous donnent du bonheur tous les jours à des gens.
01:15:37Ce sera le mot de la fin.
01:15:39Fin de l'équipe du soir. Demain, débrief Israël-France.
01:15:41On sera là, sans Jean-Pierre Rivère.
01:15:43Bonne soirée, bonne nuit à vous.
01:15:45Merci à vous. Merci beaucoup.