L'Équipe du Soir du 9 juillet - L'Équipe du Soir - replay

  • il y a 3 mois
Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 09/07/2024.

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Sport
Transcription
00:00:00Générique
00:00:13France-Espagne, quel sera le score final ?
00:00:15Giovanni Castagni.
00:00:172-2.
00:00:18Prolongation.
00:00:19France tire au but.
00:00:20Ok.
00:00:21Stéphane Guy.
00:00:21Allez, 3-2 après la prolongation.
00:00:23Ok.
00:00:24Olivier Rouillet.
00:00:272-2, prolongation, 2-2 et France au pénalty.
00:00:31Ok.
00:00:31Jérôme Alonso.
00:00:32Il y aura 2-2.
00:00:333-3 en prolongation et la France au tir au but.
00:00:36Johannes Mikou.
00:00:37Ça reste comme ça.
00:00:38Ça reste comme ça, ouais.
00:00:41Et c'est resté comme ça.
00:00:43C'est l'équipe du soir.
00:00:44Bonsoir l'Espagne.
00:00:45On est 2 buts 1 à la pause.
00:00:46Score final 2 buts 1.
00:00:48Randal Colomania avait ouvert le score.
00:00:50Yamal et Olmo donc avaient permis à l'Espagne de passer en tête dès la pause
00:00:55et finalement cet avantage ne sera pas contesté par les bleus.
00:00:57C'est l'Espagne qui est finie en finale.
00:00:59Ce sera dimanche, ce sera à Berlin.
00:01:01L'Espagne attend son adversaire.
00:01:03Soit l'Angleterre, soit les Pays-Bas qui s'expliquent demain à Dortmund.
00:01:06Salutations distinguées à notre vénérable président.
00:01:09Johannes, vous avez gagné le concours de pronos.
00:01:11Je vous annonce une bonne nouvelle, une mauvaise nouvelle.
00:01:14Il n'y aura pas de couilles ce soir.
00:01:17Président, je suis...
00:01:17C'est une habitude.
00:01:18Je suis désolé.
00:01:20C'est un peu l'histoire de ma carrière.
00:01:22Messieurs, bonsoir.
00:01:23Bonsoir bébé.
00:01:24Contre la France, vous trouvez ça respectable Olivier Manard ?
00:01:28J'ai un peu plus de recul que vous.
00:01:30J'analyse les choses.
00:01:31Il est président, il n'est pas supporter.
00:01:34Stéphane, vous venez d'intégrer cette émission.
00:01:35Vous avez encore une marge énorme de progression.
00:01:39Faites votre chose.
00:01:40Faites attention.
00:01:41Faites attention.
00:01:42Ça m'a déroulé.
00:01:43Oui, d'autant qu'on a un thème Mbappé dans quelques minutes.
00:01:45Donc ça peut cartonner sévère par rapport au président.
00:01:49Elle est là, c'était son anniversaire et c'est toujours d'ailleurs son anniversaire.
00:01:52C'est toujours.
00:01:53C'est Camille Macalli qui a le sourire malgré cette élimination des Bleus 2-1.
00:01:57Bon anniversaire Camille.
00:01:58Les images avec vous ma chère Camille.
00:02:00Bon anniversaire.
00:02:01Merci.
00:02:02On va essayer d'être sérieux.
00:02:03Deux secondes.
00:02:04Les Bleus qui s'arrêtent à Munich en demi-finale.
00:02:07Neuvième minute de jeu.
00:02:08Pourtant Randolph Kolomoisny ouvre le score d'Mbappé qui centre au second poteau.
00:02:13Kolomoisny imparable pour Simon, 1-0 pour les Bleus.
00:02:1721ème minute, ouvrez bien les yeux, magnifique égalisation de Lamine Yamal.
00:02:23Un pur bijou.
00:02:24Un missile énorme.
00:02:25Pas encore 17 ans on le rappelle, hors de portée pour Meignan.
00:02:29Et 4 minutes plus tard, l'Espagne prend l'avantage.
00:02:32Sacré numéro de Dani Olmo.
00:02:34Score finale 2-1, les Bleus ne verront pas Berlin, ce sera l'Espagne.
00:02:39Malgré une dernière tentative infructueuse de Kylian Mbappé à la 86ème minute.
00:02:43Vous pouvez le voir.
00:02:44Les images du Tour de France arrivent au sprint aujourd'hui à Saint-Amand-Mouron.
00:02:48Jasper Philipsen qui s'impose sur cette 10ème étape du Tour de France.
00:02:53Une étape très paisible entre Orléans et Saint-Amand-Montrond.
00:02:58Il devance le maillot vert Guirmet et l'Allemand Ackermann.
00:03:02Tadej Pogacar conserve le maillot jaune.
00:03:05Et autre information de cette journée.
00:03:07Les Bleus qui arrachent leur place en demi-finale de la Coupe du Monde
00:03:10des moins de 20 ans en Afrique du Sud.
00:03:13Grâce à leur victoire bonifiée 29-11 face au Pays de Galles.
00:03:18Un pressé inscrit en tout pour les Bleus dont un doublé de Wany Bossmorin
00:03:21et sa belle chevelure blonde.
00:03:23Rendez-vous dimanche 19h pour la demi-finale.
00:03:26Ce sera face au Baby Black la revanche.
00:03:29Pas d'informations sur la troisième mi-temps des Baby Bleus ?
00:03:32Non mais on ne parle pas de ça pour l'instant.
00:03:35Nous débriefons évidemment cette élimination des Bleus.
00:03:38Mbappé floppe son euro.
00:03:39Est-il catastrophique ?
00:03:40On s'arrêtera, on fera un petit stop à la case Mbappé.
00:03:44Le MVP l'a minimal.
00:03:46Est-ce que ce but là qu'il marque le consacre MVP ?
00:03:49L'importance de ce but dans cette rencontre.
00:03:51Quel Français vous avez le plus déçu ce soir ?
00:03:53C'est la casque bleu floppe.
00:03:54Des champs en question avec Mbappé et Griezmann sur le flanc.
00:03:57Pouvaient-ils vraiment faire mieux ?
00:03:58On aura évidemment un débat sur notre sélectionneur.
00:04:01Giovanni si vous n'êtes pas content de la question.
00:04:04Si elle est magnifique justement.
00:04:05Vous pouvez la reformuler.
00:04:07Mais pour l'instant la question c'est que les Bleus sont éliminés
00:04:10dans le dernier carré.
00:04:11Est-ce une nation sans regrets ce soir ?
00:04:14Habillage.
00:04:15Alors on a les Bleus.
00:04:16On les traite tous.
00:04:17Giovanni Castaldi, cette élimination,
00:04:19est-ce que vous la qualifieriez de sans regrets ?
00:04:22Oui ou non ?
00:04:23Ah non si j'ai des regrets moi ce soir.
00:04:25Oui vous avez des regrets.
00:04:26Stéphane ?
00:04:27Non sans regrets.
00:04:28Olivier ?
00:04:29Ah bah pareil, sans regrets.
00:04:31Jérôme ?
00:04:32Sans regrets.
00:04:33Giovanni, vous vous préparez mais je vais m'adresser au président.
00:04:38Président, je sais que vous avez une nouvelle signature
00:04:40pour parler à votre régie chérie.
00:04:42Jingle.
00:04:44C'est venu comment toi ?
00:04:45C'est pareil.
00:04:46L'armée, j'ai adoré l'armée.
00:04:47Je dis salut.
00:04:48Je crois que c'est son consigne image.
00:04:53Giovanni, je sais pas quel chroniqueur vous paraît le plus faible.
00:04:58Bah c'est lui donc ça va être au-dessus de toi.
00:05:04Giovanni, vous l'affrontez qui ?
00:05:05Non mais pour le plaisir quand même Laroui.
00:05:07Laroui ?
00:05:08Ok.
00:05:10Il a pas dit le plus faible, il a dit pour le plaisir.
00:05:14Est-ce une élimination sans regrets ?
00:05:19Le seul à avoir des regrets ce soir c'est Giovanni.
00:05:21On vous écoute Giovanni.
00:05:22Oui j'ai quelques regrets parce qu'évidemment que l'Espagne a dominé cette rencontre
00:05:27mais je trouve que les Bleus avaient fait de la défense leur force
00:05:31et qu'ils ont eu 5 minutes d'arrêt et qu'ils l'ont payé très cher.
00:05:34Donc j'ai des regrets parce que je pense qu'on aurait pu mieux faire.
00:05:36Et surtout offensivement, vous en avez parlé, Mémé, à la 86ème il y a cette occasion de Kean Mbappé.
00:05:42Moi on m'a annoncé que c'était le meilleur joueur du monde, que c'était le futur ballon d'or.
00:05:45Il élimine facilement son défenseur, il peut au moins cadrer.
00:05:48Donc j'ai des regrets parce qu'on a eu du déchet
00:05:50et je pense qu'il y avait la place au moins de marquer ce deuxième but.
00:05:52Olivier Rouillet c'est non pourquoi ?
00:05:54Comment tu peux avoir du regret quand tu me parles de l'occasion d'Mbappé
00:05:57qui est transparent depuis le début de la saison ?
00:05:59Non, moi je suis énervé, je suis en colère parce qu'à partir du moment
00:06:03où les Espagnols sont revenus sur le but de Yamal
00:06:05l'équipe de France n'existe plus, l'équipe de France ne joue pas,
00:06:08l'équipe de France ne progresse pas.
00:06:10Quand vous voyez comment elle termine sa composition d'équipe,
00:06:12il n'y a personne sur le côté droit et on vous met Giroud dans l'axe.
00:06:15Mais à quoi ça sert ?
00:06:17Je n'ai rien compris de ce qu'a fait le sélectionneur.
00:06:20Moi je suis en colère et je ne suis absolument...
00:06:22On ne peut pas avoir de regrets, ce n'est pas possible.
00:06:24On a été mauvais.
00:06:26Donc le temps se reparaît.
00:06:28J'ai pris une seconde.
00:06:30Grand gamin.
00:06:33Oui Giovanni, vous êtes recadré, vous avez bien raison.
00:06:36Ce soir ce sera une double prime pour vous.
00:06:38Le site l'équipe est dans la place.
00:06:41Si vous avez des regrets, vous partagez la sensibilité de Giovanni.
00:06:44Si c'est sans regrets, vous êtes même un poil agacé, un poil frustré
00:06:47contre le choix de votre sélectionneur national.
00:06:49En colère, Olivier Rouillat en colère.
00:06:51C'est rare, c'est rare.
00:06:52Un homme en colère.
00:06:53Le Président a demandé, sans regrets ou avec regrets ?
00:06:56Moi plutôt sans regrets.
00:06:58Parce que je trouve qu'Olivier a raison
00:07:01dans le sens où les Espagnols nous passent devant.
00:07:03Il n'y a pas eu tant de réaction que ça.
00:07:05Et je pense que cette équipe d'Espagne, si on l'a bousculé un peu plus,
00:07:08il y aurait eu de quoi faire.
00:07:10Et je trouve qu'en fait,
00:07:12il n'y avait pas forcément de cohésion au niveau offensif.
00:07:15Il y a Barcola qui a essayé de faire 2-3 tentatives.
00:07:18Mais ça reste la même chose.
00:07:20Ce sont des joueurs qui font des actions individuelles
00:07:23qui n'aboutissent pas.
00:07:25Et les Espagnols sont rentrés dans une gestion en deuxième mi-temps
00:07:28avec une possession plus importante.
00:07:30Et à la sortie, tu as couru un peu dans le vide.
00:07:32Mais je pense que tu pouvais faire un peu mieux.
00:07:35Mais on ne l'a pas vu.
00:07:37Donc il n'y a pas forcément de regrets dans ce match.
00:07:39C'est logique.
00:07:40Ce sont des regrets virtuels.
00:07:41Oui.
00:07:42Mais après, ce n'est pas une surprise non plus
00:07:45par rapport à ce qu'on voit.
00:07:46Ce qu'on voyait venir.
00:07:47On la voyait venir cette élimination.
00:07:49De l'Euro.
00:07:50Ce n'est pas une surprise énorme pour moi
00:07:52parce que c'est assez individuel les actions offensives.
00:07:55Et ce soir, je n'ai pas vu le jeu collectif.
00:07:57Ça ne change pas grand-chose.
00:07:58Pendant votre arbitrage, Stéphane Gay, qui est un nouveau,
00:08:00qui est un rookie, qui se permet de parler.
00:08:02C'est vrai que j'étais un peu long.
00:08:03Je ne reconnais plus.
00:08:04Et qui se permet finalement de rentrer dans une autocontradiction.
00:08:07Stéphane, on la voyait venir cette élimination.
00:08:10Mais vu votre pronom, votre cœur battait pour la France.
00:08:13On va vous espérer.
00:08:14C'est le cœur qui parle.
00:08:16Jamais vous ne me verrez autour de cette table pronostiquer la défaite des Bleus.
00:08:19Jamais.
00:08:20Stéphane, j'aimerais un commentaire.
00:08:21C'est une question de...
00:08:22Voilà.
00:08:23C'est votre logiciel.
00:08:24Stéphane, un commentaire.
00:08:26C'est une belle semaine pour la République quand même, Olivier.
00:08:28Faitons-la cette semaine pour la République.
00:08:30Oui, mais la France est battue.
00:08:31C'est aussi.
00:08:33On a eu trop de joie dimanche, on n'en aura pas.
00:08:35Stéphane et Jérôme, dans l'argumentaire de Giovanni Castaldi,
00:08:39les Bleus ont eu cinq minutes d'avance.
00:08:41Je pense que vous faites référence au but de Yamal et Dani Olmo.
00:08:44Sur les buts marqués par Yamal et Olmo,
00:08:46est-ce que vous voyez des largesses, des absences, des fautes défensives ?
00:08:51Alors peut-être pas fondamentalement à la finition,
00:08:54mais peut-être à la construction.
00:08:55Est-ce qu'il a raison, notre ami Giovanni Castaldi ?
00:08:58Plus sur le but d'Olmo que sur celui de Yamal.
00:09:01Yamal, c'est du génie pur.
00:09:02Pour moi, c'est le joueur génial.
00:09:04On ne peut rien faire contre ça.
00:09:07Il fait dans cet euro tout ce qu'on a vu Mbappé faire en Russie il y a quatre ans.
00:09:12Et puis on espérait qu'il le referait cette fois.
00:09:14Il y a six ans même déjà maintenant.
00:09:15Si on parle du but en lui-même,
00:09:16c'est le petit crochet qui fait reculer Rabiot de ça.
00:09:18Et en fait, la frappe sans élan, c'est du génie pur.
00:09:21Qu'est-ce que tu veux faire à ça ?
00:09:24Olmo ?
00:09:25Le deuxième ?
00:09:26Peut-être que sur son contrôle rapide, externe du droit,
00:09:28le joueur qui est au contact avec lui va se jouer un petit peu vite.
00:09:30Chouaméni se fait quand même éliminer.
00:09:31Après, il se fait éliminer aussi par un geste de génie.
00:09:34C'est sur le centre, moi, je trouve que Chouaméni,
00:09:36en fait, il a cette attitude-là où le mec va centrer
00:09:39et en fait, il oublie Olmo en fait.
00:09:41Ah, juste avant.
00:09:42Non, il est avec Olmo sur l'action
00:09:44et quand le ballon va sur le côté,
00:09:46il regarde là et il ne suit plus du tout Olmo.
00:09:48Il perd la distance d'Olmo
00:09:50et en fait, le ballon revient sur Olmo.
00:09:53Il y a l'espace de 3-4 mètres et le temps qu'il revient,
00:09:55il ne défend pas vraiment vif sur les appuis.
00:09:57Le temps qu'il revient, Olmo...
00:09:59Le geste que fait Olmo, c'est un geste tellement rare.
00:10:02Mais les gars, vous parlez de la finition.
00:10:04Moi, je suis d'accord.
00:10:05Les finitions, elles sont exceptionnelles.
00:10:07Mais je trouve que ce qu'avait fait,
00:10:09et on a beaucoup critiqué le jeu de l'équipe de France
00:10:12durant cet Euro et à juste titre, je pense,
00:10:14mais la force quand même de cette équipe de France-là,
00:10:16c'est qu'elle concédait très peu de choses
00:10:18et que les joueurs étaient constamment proches du porteur.
00:10:21Moi, je trouve que très facilement,
00:10:23sur cette séquence de 5-10 minutes,
00:10:25les Espagnols se sont approchés trop facilement
00:10:27de notre surface de réparation
00:10:29et on a concédé trop de situations, on n'a pas été assez méchants.
00:10:31Parce que c'est peut-être la première fois
00:10:33où l'équipe de France rencontre une équipe aussi technique,
00:10:35une équipe qui manie le ballon
00:10:37avec autant de finesse et de facilité.
00:10:39Je t'en prie, je ne suis pas si d'accord avec Joe que ça
00:10:41sur on ne concédait pas grand-chose
00:10:43puisque ici, à chaque débrief de l'équipe de France,
00:10:45on mettait en avant les arrêts de Meignan.
00:10:47Donc, il n'y en avait pas 20,
00:10:49mais à chaque match...
00:10:51Meignan ne fait pas d'arrêt.
00:10:53Il n'a pas en fait.
00:10:55Il y a 2 tirs cadrés d'Espagne dans le match.
00:10:57Jusqu'à ce match-là, quand Joe dit
00:10:59qu'on n'a pas concédé grand-chose,
00:11:01à chaque match, Meignan faisait quand même 2 ou 3 arrêts.
00:11:03Peut-être même 4 contre les Pays-Bas.
00:11:05Sauf qu'aujourd'hui, il n'a pas fait le miracle.
00:11:07Le constat, c'est que vous n'avez pas reconnu,
00:11:09Joe Vani notamment, la dureté.
00:11:11Attendez !
00:11:13J'ai deux petites stats à vous proposer
00:11:15sur le tableau de bord, pardon Stéphane.
00:11:17Il faut bien que je bosse.
00:11:1958% de possession pour l'Espagne.
00:11:21Donc, la France qui court après le ballon.
00:11:23Et 3 kilomètres de plus parcourus par l'Espagne.
00:11:25Est-ce que ça, ça répond à quelque chose ?
00:11:27On n'a pas retrouvé le jeu défensif.
00:11:29Il y avait trop de mobilité.
00:11:31Il y avait trop de mouvements.
00:11:33Il y avait trop de choses
00:11:35pour finalement cadrer cette Espagne.
00:11:37Est-ce que finalement, comme un boxeur,
00:11:39ils n'ont pas pu enfermer dans les coins
00:11:41pour essayer d'y travailler ?
00:11:43Moi, je n'ai pas vu une équipe de France
00:11:45être dominée, je veux dire.
00:11:47Oui, mais le paradoxe, c'est que généralement,
00:11:49tu cours plus quand t'as pas la balle.
00:11:51Avec le ballon, ils ont plus le ballon,
00:11:53ils ont plus couru.
00:11:55Donc là, à mon avis, il y a quelque chose
00:11:57sur le style espagnol qui est intéressant à creuser.
00:11:59Si je peux me permettre, en 15 secondes,
00:12:01pourquoi je n'ai pas de regrets ?
00:12:03Parce qu'on l'avoue, c'est déjà miraculeux
00:12:05de sortir de cet euro.
00:12:07Quand tes deux cadres offensifs,
00:12:09Griezmann et Mbappé, sont à ce point hors sujet,
00:12:11être en demi-finale, une grande compétition internationale,
00:12:13c'est pas du miracle, parce qu'il y a du travail,
00:12:15il y a de la pensée derrière.
00:12:17C'est pour ça que je ne suis pas d'accord non plus
00:12:19avec tout l'espoir anti-Deschamps,
00:12:21parce que je pense qu'il a fait quelque chose
00:12:23d'exceptionnel en emmenant ce peu de force
00:12:25qu'il avait à disposition à ce niveau-là.
00:12:27C'est vrai qu'il n'a pas un gros effectif.
00:12:29C'est vrai qu'il n'a que des joueurs très moyens
00:12:31qui jouent dans de très petits clubs en Europe.
00:12:33Il a des joueurs offensifs qui étaient sur un tempo...
00:12:35C'est vrai, j'ai l'impression que tu parles de la Géorgie.
00:12:37Non, parce que la Géorgie, ils avaient deux attaquants
00:12:39qu'on aurait bien aimé avoir.
00:12:41Oui, mais une équipe de France
00:12:43sans ces joueurs offensifs...
00:12:45Sans deux joueurs qui ont été...
00:12:47Ce n'est pas rien.
00:12:49Tout repose sur eux depuis deux compétitions.
00:12:5144 buts, 47 buts...
00:12:53Oui, c'est énorme.
00:12:55Et ce soir, le paradoxe...
00:12:57Un autre qui en a mis 50 et quelques
00:12:59est sur le banc.
00:13:01Il a été invisible du tournoi.
00:13:03Je ne pense pas que Deschamps
00:13:05te mette Giroud sur le banc.
00:13:07Il n'y a pas de sens à ça.
00:13:09Il accède un peu à la boxe Populi
00:13:11en alignant le 4-3-3
00:13:13avec Dembélé, Colomogny et Mbappé.
00:13:15Il sort de ses lignes
00:13:17et c'est ce soir-là où on finit par se faire cueillir.
00:13:19Il ne sort que de ses lignes pour le coup.
00:13:21Je trouve que ça compose l'équipe.
00:13:23Ce n'est pas la logique de ce qu'il a fait depuis le début.
00:13:25Il devait y avoir Griezmann
00:13:27et il devait y avoir un attaquant.
00:13:29Il voulait attaquer la transition
00:13:31et prendre de la profondeur.
00:13:33Franchement, quand j'entends...
00:13:35Juste parce qu'il n'y a pas Griezmann et Mbappé...
00:13:37C'est miraculeux d'aller en demi-finale.
00:13:39Quand je vois le premier coaching
00:13:41de Didier Deschamps
00:13:43qui est capable de faire entrer Camavinga
00:13:45titulé en finale de Ligue des champions
00:13:47avec le Real Madrid, qui fait rentrer Bradley Barcola
00:13:49qui, encore une fois, fait une excellente rentrée,
00:13:51qui fait rentrer Antoine Griezmann...
00:13:53Je pense qu'il y a pas mal de sélectionneurs
00:13:55qui aimeraient avoir ce type de miracle.
00:13:57Et tu es aussi en droit
00:13:59quand tu sais que tu es 2-4.
00:14:01Là, on revisite l'Euro.
00:14:03Je ne suis pas du tout d'accord avec cette vision-là.
00:14:05Il démarre l'Euro.
00:14:07T'as Oupamekano, il ne sait pas où il en est.
00:14:09T'as Mike Maignan, il ne sait pas où il en est.
00:14:11T'as Kanté qui revient là.
00:14:13On a tous l'interrogation.
00:14:15On se dit, est-ce qu'il va tenir 6 matchs ?
00:14:17Et bien non.
00:14:19Kanté n'a pas tenu 6 matchs.
00:14:21Il est arrivé avant la fin.
00:14:23On a Chouameni qui est out.
00:14:25Il y a Rabiot qui est suspendu.
00:14:27Il y a Mbappé, fantomatique.
00:14:29Il y a Giroud, absent.
00:14:31Il y a Griezmann, totalement fantomatique.
00:14:33Ensuite, le jeu proposé.
00:14:35Il y a eu le jour où je t'ai posé la question,
00:14:37qui t'aurait mis dans la sélection ?
00:14:39La casette, par exemple.
00:14:41Le seul interrogation qu'on peut avoir.
00:14:43Là, on est en train de faire passer...
00:14:45Là, Stéphane est en train de faire passer
00:14:47un Euro qui est catastrophique.
00:14:49En fait, Deschamps a été génial
00:14:51de nous amener en demi.
00:14:53Là, moi, je ne peux pas entendre ça.
00:14:55Pour moi, les joueurs sont responsables,
00:14:57mais Deschamps aussi.
00:14:59Le choix de Kanté de le faire jouer du premier au dernier match,
00:15:01c'est lui de ne pas faire jouer Giroud.
00:15:03C'est lui. Qu'est-ce qui a fait Mbappé
00:15:05de plus que Griezmann pour que Griezmann
00:15:07se retrouve sur le banc ce soir ? Rien.
00:15:09Comment ça se fait que tu ne puisses pas...
00:15:11Moi, c'est ce que je t'ai dit.
00:15:13T'as entendu ce que j'ai dit, Joe ?
00:15:15Moi, j'aurais mis Griezmann ce soir.
00:15:17Je ne suis pas dans cette logique-là.
00:15:19Les mecs, ils sont là, mais ils sont...
00:15:21Je veux dire, c'est inimaginable.
00:15:25Juste, on va aller donner la parole
00:15:27à Sébastien Tarreau parce que je le vois
00:15:29très bien.
00:15:31On était sur une élimination sans regret
00:15:33et puis là, on attaque Deschamps.
00:15:35On attaque le bilan
00:15:37de Didier Deschamps.
00:15:39Je pense que vous étiez
00:15:41un petit peu connecté, je ne sais pas.
00:15:43Est-ce que vous voulez plutôt
00:15:45nous livrer votre vue générale
00:15:47sur cette élimination ?
00:15:49Elle est pour vous sans regret ou il y a une petite pointe
00:15:51de regret par rapport à votre position ?
00:15:53Vous étiez au stade.
00:15:55Moi, je n'ai aucun regret.
00:15:57Je trouve qu'en première période,
00:15:59l'équipe de France a été assez
00:16:01calamiteuse au milieu de terrain.
00:16:03En défense centrale, aucune prise
00:16:05de risque non plus dans les transmissions.
00:16:07Il y avait une classe d'écart avec l'Espagne.
00:16:09Et puis en seconde période, c'était même
00:16:11humiliant pour être franc.
00:16:13Il y avait trop d'écart entre cette équipe
00:16:15d'Espagne et l'équipe de France. Je trouvais ça presque
00:16:17miraculeux qu'il n'y ait qu'un but d'écart et qu'il y ait
00:16:19cette dernière occasion pour Mbappé, par exemple.
00:16:21Franchement, moi, j'ai vu un très gros match
00:16:23de football en première période et un match
00:16:25un peu humiliant en seconde.
00:16:27On était en train de parler
00:16:29de Didier Deschamps pour Stéphane.
00:16:31Didier Deschamps a réalisé
00:16:33des miracles étant donné qu'il y avait
00:16:35une faillite ce soir, une faillite dans 7 euros
00:16:37de ces deux stars offensives,
00:16:39de ces deux atouts offensifs
00:16:41que sont Mbappé et Griezmann.
00:16:43Je n'ai pas dit miracle, Olivier.
00:16:45Je vais expliquer.
00:16:47Il a tiré le maximum
00:16:49de ce qu'on peut tirer de ce groupe-là.
00:16:51Quelle est votre opinion, Sébastien ?
00:16:55Effectivement, je ne serais pas allé jusqu'au miracle.
00:16:57Mais si Stéphane n'a pas dit ça,
00:16:59ce n'est pas la même chose.
00:17:01Je ne serais pas non plus aussi sévère
00:17:03que Johan. Je serais dans un
00:17:05entre-deux parce que, pour moi,
00:17:07les joueurs n'étaient pas au niveau physique.
00:17:09Antoine Griezmann était vraiment
00:17:11complètement à côté de la plaque.
00:17:13Son entrée en jeu
00:17:15lors du troisième match et son entrée en jeu
00:17:17aujourd'hui le démontrent assez bien.
00:17:19Même si moi aussi, je l'aurais fait débuter
00:17:21pour d'autres raisons.
00:17:23Je pense que, physiquement,
00:17:25cette équipe était complètement
00:17:27à côté de la plaque.
00:17:29Après, on a envie que ça joue mieux.
00:17:31Est-ce que si Barcola
00:17:33avait été titulaire, ça aurait été mieux ?
00:17:35On peut en discuter.
00:17:37Il y a toujours de la place pour la discussion.
00:17:39Mais je pense que, franchement,
00:17:41cette équipe n'a pas été mieux.
00:17:43C'est déjà beau d'en être là.
00:17:45Mais tu passes parce que les adversaires
00:17:47ont un peu peur de toi,
00:17:49qu'ils n'attaquent pas.
00:17:51Il n'y a aucun match référence, bien évidemment.
00:17:53Il n'y a aucune prestation aboutie.
00:17:55Tu es en demi-finale.
00:17:57On oubliera ça très vite.
00:17:59Je ne suis pas trop fan, à chaque fois,
00:18:01de l'idée de la condition physique.
00:18:03Je trouve que c'est assez facile
00:18:05de mettre l'excuse.
00:18:07Je ne suis pas trop fan de ça.
00:18:09Mais, en même temps, c'est vrai que c'est la base du jeu
00:18:11de l'équipe de France.
00:18:13C'est physiquement que tu écrases un peu les adversaires.
00:18:15Ça leur manque un peu.
00:18:17Je ne suis pas sûr que sur les compétitions précédentes,
00:18:19il n'y a pas un match où on a plus couru que l'adversaire.
00:18:21Pas couru, mais tu as l'impact.
00:18:23C'est agressif.
00:18:25Je ne suis pas sûr que ça puisse arriver sur les compétitions précédentes.
00:18:27Lamine,
00:18:29Didier Deschamps,
00:18:31on va en parler de son but,
00:18:33mais Didier Deschamps
00:18:35a parlé. TF1, Binsport.
00:18:37C'est un confrère de TF1.
00:18:39Il a justement évoqué les raisons.
00:18:41Le manque physique. On a joué une très belle équipe.
00:18:43Ils ont eu plus de maîtrise.
00:18:45On a essayé jusqu'au bout. On était un peu en retard.
00:18:47On avait moins de jus et de fraîcheur,
00:18:49donc plus de déchets techniques.
00:18:51On savait qu'ils pressaient haut.
00:18:53On n'a pas assez joué vers l'avant.
00:18:55Un commentaire sur les propos de Didier Deschamps ?
00:18:57Si tu ne joues peut-être pas suffisamment vers l'avant,
00:18:59d'abord, il n'y a peut-être pas eu de proposition pour jouer.
00:19:01Il n'y avait peut-être pas non plus
00:19:03de joueurs capables de faire cette différence.
00:19:05Et puis, surtout, ils ont été gênés
00:19:07par l'attitude des Espagnols
00:19:09qui, au moins tout au long de la première période,
00:19:11eux étaient hauts en revanche de nous.
00:19:13Parce qu'il faut quand même noter
00:19:15dans notre positionnement,
00:19:17les Français étaient très bas.
00:19:19Même dans le dernier quart d'heure
00:19:21où tu dois amener
00:19:23ce surplus
00:19:25où, de toute façon,
00:19:27t'es mené, donc il ne peut pas t'arriver pire.
00:19:29Et tu voyais Griezmann
00:19:31qui faisait des grands gestes
00:19:33en demandant à sa défense
00:19:35et au milieu de monter.
00:19:37On n'a pas ce joueur à l'avant.
00:19:39Il n'y a pas.
00:19:41Non, mais c'est censé être...
00:19:43Tu ne peux pas avoir, effectivement, la Jojo.
00:19:45Il dit qu'on n'a pas assez
00:19:47lancé le jeu vers l'avant.
00:19:49Ce qu'il dit. Mais c'est qui qui va lancer le jeu vers l'avant
00:19:51quand il n'y a pas Griezmann dans cette équipe-là ?
00:19:53C'est ça le vrai problème aussi.
00:19:55Le dernier quart d'heure...
00:19:57Je suis désolé.
00:19:59Là, on était...
00:20:01On avait des plans larges.
00:20:03T'avais donc Barcola à gauche,
00:20:05Mbappé et Giroud
00:20:07qui tournaient autour dans l'axe.
00:20:09Il y avait des plans larges.
00:20:11T'as joué 20 minutes avec personne à droite.
00:20:13Mais personne, personne.
00:20:15En fait, t'as Giroud
00:20:17qui est un des meilleurs joueurs de tête
00:20:19possiblement et de présence du monde
00:20:21dans ces moments-là, en tout cas.
00:20:23Et tu joues sans un gars à droite
00:20:25qui va venir t'alimenter les centres.
00:20:27Avec un latéral qui n'est pas centreur en plus.
00:20:29Il rentre à la 79.
00:20:31Comment on est emmené 1-0 d'un but ?
00:20:33Tu peux jouer 20 minutes avec Giroud
00:20:35qui n'est pas centreur à droite du tout.
00:20:37Regardez encore les images.
00:20:39Vous verrez, il y a un trou.
00:20:41On ne voit pas ce qui se passe ou quoi ?
00:20:43Non, mais il n'y a pas trop de cohérence
00:20:45dans ce qu'il fait, en fait.
00:20:47Là, aujourd'hui, tu perds.
00:20:49On met l'accent là-dessus.
00:20:51Mais les matchs précédents,
00:20:53on avait annoncé des compos,
00:20:55notamment 8e de finale,
00:20:57qui ont finalement changé.
00:20:59D'un coup, tu passes à deux attaquants
00:21:01et c'est le moment où Thuram,
00:21:03qui a des incohérences.
00:21:05Après, ça passe.
00:21:07On l'a bien souligné,
00:21:09notamment ici.
00:21:11Il y a Sébastien qui voulait intervenir
00:21:13sur l'intervention,
00:21:15sur ce que vous avez décrit,
00:21:17sur le fait qu'il n'y ait personne à droite
00:21:19à la fin de la rencontre.
00:21:21Vous voulez revenir un peu sur le positionnement
00:21:23ou sur l'animation offensive des Bleus
00:21:25dans ce match pendant 7 euros ?
00:21:29Globalement, j'avais vraiment envie
00:21:31de parler du milieu de terrain.
00:21:33On parlera individuellement des joueurs d'attaque
00:21:35qui sont passés à côté globalement
00:21:37de leur euro.
00:21:39Mais au milieu de terrain,
00:21:41il n'y a pas une passe rapide.
00:21:43Les Espagnols se sont trimbalés
00:21:45parce qu'il n'y a jamais une prise de risque.
00:21:47Chouameni joue vraiment
00:21:49comme un vieux monsieur.
00:21:51Il serait meilleur en défense centrale,
00:21:53à mon avis.
00:21:55Il y a des jolies passes de temps en temps,
00:21:57des jolies transversales,
00:21:59il prend des risques,
00:22:01il amène le surnombre,
00:22:03Laporte également l'a fait.
00:22:05Nous, on ne l'a jamais fait ce soir.
00:22:07Si vous n'allez pas vite dans le jeu,
00:22:09ça ne peut pas fonctionner.
00:22:11Je suis d'accord avec Johan,
00:22:13il n'y a pas que l'aspect physique,
00:22:15il y a aussi la volonté
00:22:17de jouer vite vers l'avant.
00:22:19La défense centrale aujourd'hui,
00:22:21elle a eu peur.
00:22:23On était contents de cette défense centrale,
00:22:25mais elle n'avait jamais été attaquée.
00:22:27J'ai trouvé Chouameni fébrile.
00:22:29Kanté, je pense que c'était un match de trop.
00:22:31Rabiot également,
00:22:33il n'était pas dans le coup.
00:22:35Kamavinga ne fait pas une si mauvaise entrée,
00:22:37ce n'est pas si mal.
00:22:39Sébastien nous parle des profils des joueurs.
00:22:41Il n'y a pas un joueur qui a une passe rapide.
00:22:43Avez-vous autre chose à ajouter
00:22:45ou vous faites le même constat que Sébastien ?
00:22:47Je suis très d'accord avec lui
00:22:49sur le fait que nos centraux
00:22:51n'ont jamais pris les 20-30 mètres
00:22:53qui permettent à l'équipe d'avancer et de monter.
00:22:55Et ça, pour le coup,
00:22:57c'est à mettre au début du manager des Bleus.
00:22:59Les consignes viennent de là.
00:23:01Ce n'est pas possible qu'un Saliba
00:23:03qui fait ça toute la saison avec Arsenal,
00:23:05dont c'est une des grandes qualités
00:23:07d'être capable de porter le ballon
00:23:09et d'apporter le surnom,
00:23:11ne l'ait jamais fait.
00:23:13Même Nacho, avec ses 34 ans contre les Bleus,
00:23:15il y est allé.
00:23:17Sauf qu'à un moment,
00:23:19on en revient toujours à la même chose.
00:23:21À partir du moment où on passe notre temps
00:23:23et qu'on décrit là les carences qu'on décrit là,
00:23:25on les connaît par cœur.
00:23:27Cette équipe de France,
00:23:29ce qu'elle a fait de très bien sur 7 euros,
00:23:31et d'ailleurs les joueurs en parlaient
00:23:33en conférence de presse,
00:23:35c'est qu'ils s'en vantaient.
00:23:37On ne concède rien, on défend dur,
00:23:39on est difficile à bouger.
00:23:41Je crois que c'est Mbappé qui a dit ça
00:23:43au début de la rencontre.
00:23:45C'est nos confrères de TF1 qui ont rapporté ça.
00:23:47On doit être chiant à jouer, etc.
00:23:49Comment vous voulez que des joueurs
00:23:51qui sont face à la meilleure équipe du tournoi,
00:23:53ils se lâchent et se disent
00:23:55on va aller vers l'avant, on va jouer.
00:23:57On parle beaucoup de l'aspect athlétique,
00:23:59mais il y a aussi un conditionnement psychologique.
00:24:01Ce soir, Giovanni,
00:24:03ils n'ont rien lâché,
00:24:05ils n'ont pas été déséquilibrés par l'espace.
00:24:07Comment ça se fait qu'il n'y a aucun mec qui ose ?
00:24:09Je ne l'ai pas trouvé pas solide.
00:24:11Ils ont pris deux coups de génie.
00:24:13Et ça, quand tu es solide,
00:24:15tu n'es pas à l'abri du génie de l'adversaire.
00:24:17Stéphane, ils n'ont pas pris une leçon de football ce soir ?
00:24:19Je n'ai pas trouvé l'équipe de France
00:24:21en déséquilibre, dominée,
00:24:23baladée, pas du tout.
00:24:25J'aurais préféré ça.
00:24:27C'est parce que l'Espagne a recherché.
00:24:29C'est un match qui nous a pas emballés.
00:24:31C'est parce que l'Espagne a recherché en deuxième mi-temps.
00:24:33Il y a des situations qui font que
00:24:35quand tu joues contre une équipe qui joue,
00:24:37les Espagnols ne nous ont pas
00:24:39totalement gênés
00:24:41dans la construction du jeu.
00:24:43Et des moments, c'est là où tu peux prendre plus de risques.
00:24:45C'est pour ça que je comprends pourquoi ils ne l'ont pas fait.
00:24:47Parce qu'ils sont conditionnés.
00:24:49Parce qu'il y a une forme de conditionnement
00:24:51où on leur demande certainement
00:24:53de rester dans leur zone.
00:24:55Olivier, ce n'est pas leur profil.
00:24:57Pour switcher ton ADN en un quart d'heure,
00:24:59c'est compliqué.
00:25:01Donc on en revient quand même au sélectionneur
00:25:03qui a aussi une part de responsabilité.
00:25:05Olivier, ce n'est pas leur profil.
00:25:07Kanté, Rabiot et Chouameni, ce n'est pas leur profil.
00:25:09Saliba ou Pamecano, ils peuvent le faire.
00:25:11Parce qu'on fait la porte,
00:25:13tu prends le ballon, tu fais porter, ils peuvent le faire.
00:25:15Ce dont on parle,
00:25:17ce n'est pas faire 50 mètres dans le camp adverse.
00:25:19C'est souvent prendre le ballon
00:25:21et d'avoir ces 5, 6, 7, 8 mètres
00:25:23qui font la différence.
00:25:25Rien que ça, tu élimines 2 ou 3 joueurs.
00:25:27Ça, on ne le voit pas.
00:25:29Ça, on ne le voit pas.
00:25:31Sébastien nous reprochait
00:25:33au milieu de terrain sa faiblesse
00:25:35dans la passe, ce jeu de passe.
00:25:37À chaque fois que les bleus ont commencé à faire
00:25:392 ou 3 passes, notamment en situation offensive,
00:25:41mon constat, c'est que les gars ne sont pas connectés.
00:25:43L'exemple, c'est
00:25:45Dembele. Dembele fait un numéro,
00:25:47va s'entrer, Mbappé ne resserre pas.
00:25:49J'ai l'impression qu'à chaque fois
00:25:51qu'une action est enclenchée,
00:25:53le reste de l'équipe...
00:25:55Ce n'est pas nouveau ça.
00:25:57C'est le début de l'essai.
00:25:59Le huitième ou le quart de finale,
00:26:01c'est Mbappé qui n'a pas fait une passe à Colomboni.
00:26:03Normalement, tu es à 20 mètres l'un de l'autre.
00:26:05C'est toi qui animes
00:26:07l'attaque des bleus.
00:26:09Il n'y a pas une passe entre les deux.
00:26:11C'est le quart de finale aujourd'hui.
00:26:13Ce n'est pas contre la Belgique.
00:26:15Ce n'est pas le truc nouveau.
00:26:17Le jeu des bleus, c'est...
00:26:19Tu es à gauche, tu renvoies à droite
00:26:21ou à droite, tu renvoies à gauche.
00:26:23C'est son petit numéro.
00:26:25Il y a quand même une stat
00:26:27qui nous a interpellés avec Jo tout à l'heure.
00:26:29Dembele, 17 centres.
00:26:3113 sur 17.
00:26:3313 sur 17.
00:26:35Les six 17 centres français sont signés Dembele.
00:26:37Un qui trouve preneur.
00:26:39Là, il y a un souci.
00:26:41C'est un mélange des deux.
00:26:43C'est vrai.
00:26:45C'est ce qu'on dit, il n'y a pas de connexion.
00:26:47L'idée, c'est que
00:26:49quand la France enclenche une action,
00:26:51le reste de l'équipe n'est pas connecté.
00:26:53Justement, il y avait un truc
00:26:55que je trouvais très fort dans cette équipe de France.
00:26:57Un truc que je trouvais énorme.
00:26:59C'était ce côté gauche.
00:27:01Le latéral et le meilleur joueur
00:27:03de l'Euro de l'équipe de France, c'est Jules Koundé.
00:27:05Oui.
00:27:07La grande force des Bleus, c'était...
00:27:09Moi, je veux bien qu'Mbappé ne soit pas en jambes, etc.
00:27:11Mais juste,
00:27:13où sont passés
00:27:15les Théo-Hernandez ?
00:27:17C'est quand même le problème central, Giovanni.
00:27:19Quand tu abordes ton Euro,
00:27:21j'ai mis en alerte, pardonnez-moi,
00:27:23je travaillais à l'after des RMC
00:27:25avant d'arriver ici.
00:27:27Dès le mois de mars, j'ai mis en alerte sur Mbappé.
00:27:29Je ne vois pas comment,
00:27:31avec ce qui s'est passé au PSG,
00:27:33ça allait avoir un gros...
00:27:35C'est de la faute du PSG.
00:27:37C'est de sa faute à lui aussi.
00:27:39Il est à un niveau abyssal.
00:27:41C'est pas possible.
00:27:43Mbappé, il y a eu une stade la semaine dernière dans l'équipe...
00:27:45Excuse-moi, termine une seconde.
00:27:47Ça fait 45 fois que tu nous expliques
00:27:49que depuis le mois de mars,
00:27:51tu nous dis Mbappé à cause du PSG.
00:27:53Moi, je veux bien,
00:27:55mais c'est un joueur qui est...
00:27:57Je te dis, la semaine dernière,
00:27:59le joueur de France-Portugal a fait le comparatif
00:28:01au même âge de Ronaldo et d'Mbappé
00:28:03en stats.
00:28:05Cristiano Ronaldo.
00:28:07Cristiano Ronaldo, le vrai.
00:28:09C'est juste le meilleur buteur du sport du foot.
00:28:11Mais bon, Cristiano, le vrai.
00:28:13Mbappé, il a 150 pions d'avance
00:28:15sur Ronaldo au même âge, à 25 ans.
00:28:17Donc, c'est quand même pas un cancre.
00:28:19Là, sur l'Euro...
00:28:21Il est catastrophique.
00:28:23On ne parle que de stats.
00:28:25Parce que Ronaldo, ses premières années,
00:28:27c'était pas un buteur.
00:28:29Il a enchaîné but sur but.
00:28:31Si on compare un truc avec un mec qui est attaquant
00:28:33et l'autre qui est sur un côté,
00:28:35c'est sûr qu'il va être devant.
00:28:37Ce ne sont pas les stats qui nous disent aujourd'hui
00:28:39qu'il est meilleur qu'un autre ou un autre.
00:28:41Moi, je ne rejoins pas ce truc en mars.
00:28:43Pourquoi ? Depuis mars, qu'est-ce qu'il y a ?
00:28:45S'il avait fait tous les matchs de mars à juin,
00:28:4790 minutes, ça arrivait cramé.
00:28:49Vous entendez depuis le début de l'Euro,
00:28:51les mecs jouent trop.
00:28:53Ils arrivent cramés, ils jouent trop.
00:28:55Lui, il n'a pas joué.
00:28:57Il a joué à certains matchs,
00:28:59mais il a joué à tous les matchs de Ligue des Champions.
00:29:01Lui, il n'a pas assez joué.
00:29:03Les autres ont trop joué.
00:29:05Ça veut dire que le niveau d'un marché,
00:29:07c'est celui qu'on a vu à l'Euro.
00:29:09Ça fait deux ans qu'il est comme ça.
00:29:11À part que dans les deux ans où il est comme ça,
00:29:13il marque.
00:29:15Pour moi, c'est ça.
00:29:17Il y a trois ou quatre ans,
00:29:19ce n'est pas le même joueur qu'on a.
00:29:21Vous ne vous trompez pas dans vos résultats ?
00:29:23Ils n'ont pas de regrets ?
00:29:25S'ils sont sans regrets,
00:29:27oui, ils ont des regrets.
00:29:29Le nom l'emporte.
00:29:31Ils ont des regrets ?
00:29:33Ils ont des regrets.
00:29:35Juste, on va passer à Mbappé.
00:29:37Est-ce qu'on a déjà commencé ?
00:29:39Attention, Stéphane.
00:29:41Je me tais.
00:29:43On avance sur la rivière.
00:29:45C'est un match à l'image de son Euro.
00:29:47Son Euro est-il catastrophique ?
00:29:49Mbappé, son Euro est-il catastrophique ?
00:29:51Habillage, comme vous voulez.
00:29:53Mbappé, parce qu'il était sans masque ce soir.
00:29:55Son Euro est-il catastrophique ?
00:29:57Giovanni, c'est oui.
00:29:59Stéphane, c'est oui.
00:30:01Olivier, c'est oui.
00:30:03Et Jérôme ?
00:30:05C'est oui.
00:30:07Tu peux dire c'est.
00:30:09C'est Zorro.
00:30:11Tu peux le dire.
00:30:13Tu m'en donnes.
00:30:15On peut parler aussi des deux Euros qu'il a fait.
00:30:17Tu peux mettre l'autre ?
00:30:19Par rapport à la discussion
00:30:21de Steph et de Jo,
00:30:23à quel moment on a pu penser
00:30:25PSG ou pas, la faute, on s'en fout.
00:30:27Mais il n'a pas réussi un bon match.
00:30:29Je prends que janvier.
00:30:31Depuis janvier.
00:30:33Les gros matchs du PSG, il n'y en a pas un.
00:30:35Rappelez-vous, le seul bon match qu'il a fait,
00:30:37vraiment bon,
00:30:39c'est en championnat.
00:30:41C'est la fameuse phrase où il dit
00:30:43est-ce que tu as l'impression que je doute ?
00:30:45C'est à Montpellier. Mais sur les gros matchs du PSG,
00:30:47depuis janvier, il n'y en a pas un.
00:30:49Ça veut dire qu'on a imaginé,
00:30:51parce que c'est Mbappé,
00:30:53on a imaginé qu'en arrivant à l'Euro...
00:30:55Je l'ai écouté toute la journée,
00:30:57il n'y avait que des débats pour dire
00:30:59est-ce qu'on va retrouver,
00:31:01y compris chez nous,
00:31:03est-ce qu'on va retrouver Mbappé ce soir ?
00:31:05Heureusement que ça ne marche pas comme ça.
00:31:07Le Mbappé qui marque.
00:31:09Si tu le retrouves ce soir, c'est que le mec a triché.
00:31:11Ce n'est pas le grand Mbappé, c'est le Mbappé qui marque.
00:31:13Le grand Mbappé, ça fait deux ans et demi
00:31:15qu'il n'existe plus.
00:31:17Je ne suis pas d'accord avec ça.
00:31:19Mais bon, c'est ton avis.
00:31:21Depuis mes petits...
00:31:23La Coupe du Monde, elle était bonne ?
00:31:25Tu l'as trouvée bonne, toi, dans le jeu ?
00:31:27Je l'ai trouvée plutôt décisive.
00:31:29Mais tu ne parles que de stats.
00:31:31Tu parles de stats à chaque fois qu'on te parle de joueurs.
00:31:33Si ce soir, on avait marqué un but de plus,
00:31:35là, on ne serait pas en train de travailler,
00:31:37on serait en prolongation.
00:31:39Il est très décisif au mondial.
00:31:41Extrêmement décisif.
00:31:43Mais dans le jeu, il est comme ce soir.
00:31:45Mes amis, mes amis.
00:31:47Je reprends la main.
00:31:49Regardez la finale de la Coupe du Monde,
00:31:51et on en reparle.
00:31:53Je reprends la main, mes petits.
00:31:55Sur Mbappé, ça fait depuis 2024
00:31:57qu'il traîne sa peine.
00:31:59À un moment, l'idée...
00:32:012022, tu veux dire ?
00:32:03Non, là, là.
00:32:05J'envisage 2024.
00:32:07Il n'y a pas des alertes chez lui ?
00:32:09Il n'y a pas des préparateurs physiques,
00:32:11des trucs pour se remplumer ?
00:32:13Il n'y a pas un truc ?
00:32:15Je ne crois pas que ce soit ça.
00:32:17Je pense que c'est là-haut.
00:32:19Il n'est pas en forme physiquement.
00:32:21Il a 36 km heure.
00:32:23Il est à la rue physiquement.
00:32:25Mais si, bien sûr que si.
00:32:27Moi, je trouve
00:32:29qu'il est à la rue physiquement.
00:32:31Pour le coup, on a fait
00:32:33des débats.
00:32:35On a fait des débats 107 ans
00:32:37sur sa saison du PSG.
00:32:39Puisqu'on est en train de reparler
00:32:41d'un joueur qui avait une capacité
00:32:43sans ballon à faire du mal, à bouger,
00:32:45à faire des appels, à se déplacer.
00:32:47C'est quelque chose qu'il ne fait pas.
00:32:49Et là, je rejoue un joueur depuis 2 ans.
00:32:51Ce soir, 39ème minute, Mbappé accélère.
00:32:53Il a une accélération.
00:32:55Il accélère.
00:32:57Il est devant Navas.
00:32:59Il s'arrête. Il repart. Trop tard.
00:33:01Rodri est venu. Il lui chipe le ballon.
00:33:03Situation machin. C'est trop souvent.
00:33:05On a vu ces horaires-là.
00:33:07Moi, je le répète depuis des mois.
00:33:09Il est pris à 2-3.
00:33:11C'est sûr. Parce qu'il tarde trop.
00:33:13À l'époque, il prenait le ballon.
00:33:15Il accélérait. Tu ne le voyais plus.
00:33:17Sinon, comme disait Giovanni,
00:33:19il partait en profondeur. C'était fini.
00:33:21Là, il récupère le ballon.
00:33:23Il a un contre un à jouer. Il ne le joue pas.
00:33:25Il tarde. Il tarde. Il tarde.
00:33:27Il y a un truc physique.
00:33:29Il y a la tête. Bien sûr.
00:33:31Il a un doute. C'est sûr.
00:33:33Il a un doute dans ses gestes techniques.
00:33:35À l'image de la frappe de la 86ème minute
00:33:37dont vous parlez,
00:33:39la façon dont il frappe son ballon,
00:33:41la façon dont il rentre à l'intérieur.
00:33:43D'habitude, on sent
00:33:45beaucoup plus de spontanéité.
00:33:47Parfois, les frappes, c'est le révélateur physique.
00:33:49La façon dont on frappe.
00:33:51Quand tu vas frapper un ballon,
00:33:53quand tu commences une action
00:33:55et quand tu la termines,
00:33:57on sent dans ton allure la façon dont tu es.
00:33:59Il n'est pas du tout équilibré
00:34:01au moment où il frappe le ballon.
00:34:03Ce ballon, il monte.
00:34:05Je termine juste.
00:34:07Là, par contre,
00:34:09il faut louer son geste technique
00:34:11sur la passe, sur le but.
00:34:13La passe, elle est fabuleuse.
00:34:15C'est l'intérieur du pied.
00:34:17Il l'enveloppe bien.
00:34:19Il a réussi un geste. C'est bien.
00:34:21Il l'enveloppe bien. Il la dépose bien.
00:34:23Il est bien fait.
00:34:25Il vise la zone.
00:34:27Tu es un peu sévère.
00:34:29Il a fait un bon geste dans le match.
00:34:31On peut lui donner.
00:34:33On a marqué 3 buts à l'euro.
00:34:35Oui, il est à chaque fois dessus.
00:34:37Malheureusement,
00:34:39j'aimerais qu'on me dise
00:34:41que Dembélé a fait oublier Mbappé,
00:34:43que Colomoigny a fait oublier Giroud.
00:34:45Malheureusement, ce n'est pas le cas.
00:34:47Sébastien Tarrago est dans la place.
00:34:49Je suis désolé, Sébastien,
00:34:51mais ça papote sur ce plateau.
00:34:53Sur son euro,
00:34:55vous le qualifieriez de catastrophique ?
00:34:59Il est totalement raté.
00:35:01Quand j'entends Johan
00:35:03qui dit que même la passe,
00:35:05ce n'est pas une super passe,
00:35:07il ne faut pas exagérer.
00:35:09Si on lui enlève ça aussi,
00:35:11là, il n'y a plus rien.
00:35:13J'ai du mal à comprendre.
00:35:15La passe est magnifique.
00:35:17Malheureusement pour l'équipe de France,
00:35:19c'est lui qui est dans tous les coups.
00:35:21Le CSC, le premier match,
00:35:23c'est lui qui s'entre.
00:35:25Le pénalty, c'est lui qui va le tirer.
00:35:27Ce n'est pas un autre qui allait le marquer.
00:35:29Il a été mauvais.
00:35:31Il a raté complètement son euro.
00:35:33Le problème, c'est qu'après lui,
00:35:35il le déluge.
00:35:37C'est ça le souci de l'équipe de France.
00:35:39Je pense que c'est physique sur cet euro.
00:35:41Quand j'entends qu'il doute techniquement
00:35:43depuis un moment, je ne suis pas d'accord non plus.
00:35:45Il a mis quand même 45 buts cette saison.
00:35:47Ce qui ne veut pas dire qu'il a fait une grande saison.
00:35:49Il ne doute pas sur le plan technique face au but.
00:35:51Après, dans la tête,
00:35:53c'était cuit.
00:35:55Il est cuit aussi dans la tête.
00:35:57Il a des torts. Il a raison.
00:35:59On peut discuter de tout.
00:36:01Je pense que la grande erreur de Kylian Mbappé,
00:36:03c'est d'être resté au PSG il y a deux ans.
00:36:05Je le dis depuis deux ans.
00:36:07Je continue à le penser aujourd'hui.
00:36:09Rendez-vous l'année prochaine pour voir
00:36:11s'il est capable de se relancer ou pas.
00:36:13Je pense qu'il se relancera.
00:36:15Je n'ai jamais dit que le centre n'était pas beau.
00:36:17Sébastien a traduit ce que j'ai dit.
00:36:19Je vais essayer d'être précis.
00:36:21Je trouve que le centre est très bien touché.
00:36:23Il est très bien touché.
00:36:25Il est mis dans une belle zone.
00:36:27Après, vous le reverrez au ralenti,
00:36:29au moment où il baisse la tête,
00:36:31Colomagny passe derrière la porte.
00:36:33Au moment où il va centrer,
00:36:35il est devant la porte.
00:36:37Il bouge de zone au moment où il baisse la tête.
00:36:39Quand Sébastien nous dit,
00:36:41après Mbappé, le déluge,
00:36:43il me revêt une situation.
00:36:45Je suis en train de chercher mes petites notes
00:36:47pour vous donner l'heure exacte.
00:36:49Je me souviens qu'en deuxième période,
00:36:51il y a une situation qui se développe
00:36:53et qui s'accélère.
00:36:55Pour une fois, je vois mon Ousmane Dembélé
00:36:57qui accélère, qui vient se démarquer
00:36:59au deuxième poteau.
00:37:01Mais Théo joue.
00:37:03Je trouve que c'est un mauvais choix de jeu
00:37:05directement pour Mbappé.
00:37:07Il y a aussi la responsabilité des copains,
00:37:09de ses coéquipiers, de ne pas toujours jouer
00:37:11sur lui ou exclusivement sur lui.
00:37:13Je ne veux pas défleurer le thème
00:37:15d'Idie Deschamps,
00:37:17mais on ne peut pas nous expliquer.
00:37:19Ce sont des choix de jeu.
00:37:21On a des anciens joueurs autour de la table
00:37:23qui répondront peut-être
00:37:25beaucoup mieux que moi.
00:37:27Stéphane Guy vous écoute.
00:37:29Quand on arme offensive,
00:37:31c'est qu'il y a Mbappé.
00:37:33Regardez même combien de fois
00:37:35c'est arrivé au Paris Saint-Germain
00:37:37où il y a des situations
00:37:39où quand on doit la donner à un autre partenaire,
00:37:41on privilégie toujours qu'il y a Mbappé.
00:37:43Je pense que Théo...
00:37:45Est-ce que le PSG sera fort l'année prochaine
00:37:47sans Mbappé ?
00:37:49C'est une folie. J'ai hâte d'y être.
00:37:53Je dis juste que
00:37:55quand on a parfois des réflexes de jeu
00:37:57et honnêtement la grande force de l'équipe de France
00:37:59ça a été ça,
00:38:01Théo Arnandes de manière naturelle...
00:38:03Vous êtes interpellé.
00:38:05Oui, je réponds.
00:38:07Il fallait jouer pour Michel.
00:38:09Non, mais pas du tout.
00:38:11C'est même involontaire et inconscient.
00:38:13Tu le vois facilement encore maintenant
00:38:15je sens, d'équipe,
00:38:17mais avec le Portugal et Ronaldo.
00:38:19Tu vois exactement les mêmes situations.
00:38:21Tu vois qu'on cherche systématiquement le joueur
00:38:23parce que c'est ton joueur
00:38:25exceptionnel.
00:38:27C'est le joueur qui,
00:38:29on pense qu'à chaque fois, il te fait la différence.
00:38:31Malheureusement ou heureusement, j'en sais rien.
00:38:33C'est vrai que dans certaines situations,
00:38:35on oublie un copain mieux placé.
00:38:37Sébastien Tarragon, Sébastien va intervenir
00:38:39après on va voir Jérôme et on va voir Johan.
00:38:41Sébastien.
00:38:43Ça a sonné.
00:38:45Pour le coup, sur l'analyse
00:38:47du jeu, je suis vraiment en désaccord
00:38:49total. C'est-à-dire que je trouve que
00:38:51quand Ousmane Dembélé a joué, le jeu
00:38:53allait beaucoup sur Ousmane Dembélé
00:38:55et d'ailleurs c'était le cas aussi au Paris Saint-Germain
00:38:57puisque vous parliez aussi du Paris Saint-Germain.
00:38:59Sur l'analyse pure du jeu, je ne parle pas des responsabilités
00:39:01des uns et des autres, je ne suis pas du tout d'accord.
00:39:03Le jeu ne va pas toujours sur Mbappé.
00:39:05Loin de là.
00:39:07Non, mais moi c'était la situation
00:39:09finalement sur certains choix de jeu.
00:39:11Notamment cette action où Théo Hernandez déborde.
00:39:13Jérôme.
00:39:15Après, tu as aussi le problème de Théo Hernandez
00:39:17quand il déborde, inconsciemment
00:39:19de se dire, ok, si ce n'est pas Kylian, c'est à qui ?
00:39:21Sébastien.
00:39:23Jérôme.
00:39:25On a un débat sérieux là.
00:39:27Sébastien.
00:39:29Le mec fait l'appel.
00:39:31Jérôme.
00:39:33Moi, j'ai eu un portugais aussi où on ne jouait que sur lui, c'était
00:39:35Paul Etat. C'est-à-dire que quand il y avait Paul Etat dans la surface,
00:39:37quand les mecs débordaient, que ce soit Fiorez
00:39:39ou Sorine à gauche, les mecs
00:39:41ne cherchaient que Paul Etat, même quand il y avait
00:39:43des appels qui arrivaient. Parce que c'était, tu vois,
00:39:45effectivement, t'es aimanté.
00:39:47T'es aimanté.
00:39:49Et là, pour cette situation-là, en plus,
00:39:51tout le monde sait, et même
00:39:53ses copains d'équipe de France savent qu'Ousmane, ce n'est pas un finisseur.
00:39:55Un petit peu quand même, parce que Deschamps a dit qu'il voulait
00:39:57construire son équipe autour d'Mbappé.
00:39:59Moi, j'ai cru entendre ça
00:40:01avant l'Euro. Donc s'il est si
00:40:03mal physiquement,
00:40:05tu ne sors pas une déclaration comme ça.
00:40:07C'est où tu ne sais pas qu'il n'est pas bien physiquement
00:40:09ou que c'est une erreur de manette.
00:40:11Surtout que s'il est mal physiquement, je devais jouer dans l'axe.
00:40:13Non, mais au-delà de ça, je veux dire, je construis mon équipe autour d'Mbappé.
00:40:15Et puis, le dernier truc, juste par rapport
00:40:17au physique, s'il est si mal
00:40:19physiquement, à la 86e, ça allait.
00:40:21Quand il part à fond pour dribbler
00:40:23tout le monde et frapper, pour arriver dans l'axe.
00:40:25Non ? Il n'y avait pas de problème physique, là.
00:40:27Il faut faire une accélération.
00:40:29On est à la 86e, on n'est pas à la 7e.
00:40:31Le problème...
00:40:33Le problème...
00:40:35Alors, attendez, attendez.
00:40:37Donc, on va crever l'abcès. Qu'est-ce qu'il a dans Mbappé ?
00:40:39Finalement, c'est un joueur normal.
00:40:41C'est un joueur lambda.
00:40:43Ça en devient un.
00:40:45C'est quoi l'explication ?
00:40:47Il marque 45 buts, mais il est lambda.
00:40:49Non, non, non.
00:40:51C'est un joueur lambda.
00:40:53C'est Mitroglou.
00:40:55Il y a bien un truc qui passe.
00:40:57Le problème du football français, c'est qu'aujourd'hui,
00:40:59dès Changagne, c'est super manager.
00:41:01Mbappé a mis 45 buts. Il a fait une super saison.
00:41:03Donc, on ne peut plus parler de football, en fait.
00:41:05On parle de stats.
00:41:07Aujourd'hui, il est arrivé jusqu'en demi-finale.
00:41:09On va encore me dire qu'il a fait demi-finale.
00:41:11Mais on se fait chier.
00:41:13Et puis, je te répète, Mbappé,
00:41:15dès qu'on dit qu'il n'a pas fait une belle saison, 45 buts.
00:41:17On parle de 45 buts, parlez de stats.
00:41:19On ne parle plus de foot.
00:41:21Si on me dit qu'Mbappé a fait une grosse saison cette année,
00:41:23moi, je ne comprends plus rien.
00:41:25Mais c'est quoi son problème ?
00:41:27Je ne sais rien.
00:41:29Moi, je te dis que ça fait deux ans.
00:41:31Antoine Griezmann, il est en direct.
00:41:33Écoutez-le.
00:41:37À quel point il est déçu ?
00:41:39On sort d'une demi-finale.
00:41:41On rêvait tous de jouer en finale.
00:41:43Imaginez un peu la déception et la colère.
00:41:47On a très bien commencé les 20 premières minutes.
00:41:49Je pense qu'on a été au-dessus dans tout.
00:41:51Dans la torsité, dans le jeu.
00:41:53Mais ce but nous a fait mal.
00:41:55Ensuite, ils mettent le deuxième.
00:41:57Quatre minutes après,
00:41:59ça nous a coupé les jambes.
00:42:01Le moral, tout.
00:42:03On n'a pas su revenir au score.
00:42:07Tu décrivais ton euro.
00:42:09Tu avais mal commencé.
00:42:11Après, tu avais fini sur le banc.
00:42:13Il y avait eu beaucoup de changements tactiques.
00:42:15Ça n'a pas été simple de s'adapter.
00:42:17Est-ce que tu regrettes tous ces changements tactiques ?
00:42:19Là, c'est quelque chose de personnel.
00:42:23On aura l'occasion d'en parler.
00:42:25Je suis là pour parler du collectif.
00:42:27De l'équipe.
00:42:29Moi, c'est à part.
00:42:31T'es agacé ?
00:42:35T'es agacé, Antoine ?
00:42:37Non, je suis en colère.
00:42:39Parce qu'on a perdu.
00:42:41Moi aussi, j'avais envie de jouer la finale.
00:42:45On en rêvait.
00:42:47C'était notre objectif.
00:42:49Il y avait la famille, les enfants, les amis dans la tribune.
00:42:51On est déçus.
00:42:53Tu seras aux Etats-Unis en 2026 ?
00:42:55Ça sera au coup que je décide.
00:42:57Qu'est-ce qui vous a manqué, Antoine, ce soir ?
00:43:01Je ne sais pas.
00:43:03Là, c'est trop rapide.
00:43:05Tout de suite après le match.
00:43:09Dans le pressing, on n'a pas été bon.
00:43:13On a eu des occasions.
00:43:15Très peu de monde dans la surface.
00:43:17C'est compliqué à marquer.
00:43:19Qu'est-ce que vous êtes cherché ?
00:43:27C'est vrai qu'il y a eu
00:43:29beaucoup de choix tactiques.
00:43:33Je pense qu'on a le talent
00:43:35et le cerveau
00:43:37footballistiquement parlant
00:43:39pour s'adapter à tout.
00:43:41Aujourd'hui, c'est pas passé.
00:43:43Malgré les 20 premières
00:43:45très bonnes minutes.
00:43:47Maintenant,
00:43:49il faudra re-regarder le match
00:43:51et voir ce qu'on peut améliorer toujours.
00:43:53C'est banal de dire ça.
00:43:55On est tous déçus.
00:44:01On reste un peu sur notre faim.
00:44:03Il y a des non-dits, non ?
00:44:05C'est difficile de parler plus
00:44:07après la défaite.
00:44:09Seb a essayé.
00:44:11Il a fait un bon match.
00:44:13Il a rien lâché.
00:44:17Il a essayé.
00:44:19Il y a eu un pressing
00:44:21de Sébastien Tarragon.
00:44:23On le sent.
00:44:27Je trouve qu'il en dit
00:44:29beaucoup.
00:44:33On a le petit décalage
00:44:35qui fait qu'on s'est parlé
00:44:37les uns sur les autres.
00:44:39Je trouve qu'il en dit beaucoup
00:44:41sans en dire beaucoup.
00:44:43Il est très fâché, je pense.
00:44:45On va se parler.
00:44:47Kylian Mbappé arrive.
00:44:49C'est le tap dans l'équipe du soir.
00:44:51Allons-y, Sébastien.
00:44:59On est tombé sur une bonne équipe.
00:45:01Ils ont bien joué.
00:45:03Nous, on n'a pas été bons.
00:45:05Ils ont fait un meilleur match que nous.
00:45:07Eux vont en finale et nous on est éliminés.
00:45:09C'est la réalité du football.
00:45:13C'est difficile à chaud.
00:45:15Il faudra revoir le match.
00:45:17La vérité, c'est qu'on a ouvert
00:45:19le score.
00:45:21Après, on prend un but assez rapidement.
00:45:23On prend deux buts rapidement.
00:45:25En deuxième mi-temps, on n'arrive pas à revenir.
00:45:27On a des situations où on ne revient pas.
00:45:29Après, c'est le football.
00:45:35Avant le match,
00:45:37on a pris comme ça.
00:45:39J'en avais ras-le-bol du masque.
00:45:41J'ai demandé au Doc si je pouvais.
00:45:43Il m'a dit que c'était moi qui décidais.
00:45:45Comment tu juges ta compétition, Kylian ?
00:45:47Elle est difficile.
00:45:49Elle est ratée.
00:45:51On avait l'ambition d'être champion d'Europe.
00:45:53J'avais l'ambition d'être champion d'Europe.
00:45:55On ne l'est pas.
00:45:57C'est une compétition ratée.
00:45:59C'est le football.
00:46:01Il faut passer à autre chose.
00:46:03L'année a été longue.
00:46:05Je vais aller en vacances, me reposer.
00:46:07Ça va faire beaucoup de bien.
00:46:09C'est de revenir très fort.
00:46:11C'était physique, psychologique,
00:46:13pour toi, au niveau personnel ?
00:46:15Si t'es bon ou pas,
00:46:17on rentre à la maison.
00:46:19C'est simple.
00:46:21Il faut bien que je me repose.
00:46:23Ça va être important.
00:46:25Je me repose bien.
00:46:27Après, je pars pour une nouvelle vie.
00:46:29Il y a beaucoup à faire.
00:46:31Au niveau personnel,
00:46:33tu es déçu du tournoi ?
00:46:35Oui, bien sûr.
00:46:37C'est normal, c'est humain.
00:46:39Comme je l'ai dit auparavant,
00:46:41on voulait gagner.
00:46:43Maintenant, on rentre à la maison
00:46:45après la semi-finale.
00:46:47Avant le tournoi,
00:46:49c'était beaucoup plus compliqué
00:46:51de gagner les Euros.
00:46:53Est-ce confirmé ?
00:46:55Je ne sais pas.
00:46:57Le polyglotte Kylian Mbappé
00:46:59nous dit que c'est une ille physique.
00:47:01Il faut pas trop compliquer tout ça.
00:47:03On était en train de chercher
00:47:05les raisons du pourquoi, du comment.
00:47:07Kylian Mbappé est vraiment pas bon,
00:47:09notamment en 2024,
00:47:11il n'est pas parti avec le bus de l'arrière.
00:47:13Heureusement.
00:47:15Il ne se cache pas.
00:47:17Il n'est pas parti avec le bus de l'arrière.
00:47:19Dans quelques minutes,
00:47:21on revient sur des chants
00:47:23qui nous ont déçu ce soir.
00:47:25A tout de suite.
00:47:31Suite et parfum de l'équipe du soir,
00:47:33on passe de conf en conf.
00:47:35On est passé de Griezmann à Mbappé.
00:47:37Il y a des chants.
00:47:39Il y a des chants exprimés il y a quelques minutes
00:47:41au micro, notamment de Sébastien Tarrago,
00:47:43dans la zone d'interview, il me semble.
00:47:45Ou alors en zone de pression.
00:47:47On y va.
00:47:51Welcome to post-match press conference.
00:47:53Here with me is French head coach
00:47:55Didier Deschamps.
00:47:57I leave the floor to French media team.
00:47:59Bonsoir, Didier.
00:48:07Baptiste Despré, Le Figaro.
00:48:09C'est impossible de gagner l'Euro
00:48:11quand tes deux joueurs stars passent complètement à côté
00:48:13pendant un mois.
00:48:15Qu'est-ce qui s'est passé avec Iliane Mbappé et Antoine Griezmann
00:48:17pour les voir à un aussi faible niveau ?
00:48:21Je ne vais pas donner la responsabilité
00:48:23plus à l'un qu'à l'autre.
00:48:25La responsabilité, c'est la mienne.
00:48:27Il y a eu beaucoup de changements
00:48:29de par leur fin de saison.
00:48:33En plus, Iliane,
00:48:35le traumatisme qu'il a eu,
00:48:37évidemment,
00:48:39même si on est arrivé
00:48:41en demi-finale
00:48:43face à une équipe
00:48:45d'Espagne
00:48:47avec cette qualité,
00:48:49on doit être au maximum.
00:48:51Aujourd'hui,
00:48:53même si Antoine n'a pas commencé,
00:48:55on a été un petit peu
00:48:57en-dessous aussi.
00:48:59Après, je ne sais pas
00:49:01chercher d'excuses.
00:49:03On a commencé la préparation,
00:49:05on n'avait pas Aurélien,
00:49:07on n'avait pas Adrien qui s'est blessé
00:49:09ou pas Mécano
00:49:11qui est arrivé
00:49:13dans une condition difficile.
00:49:15On a paré
00:49:17au plus pressé en étant
00:49:19le plus
00:49:21efficace
00:49:23possible, malgré tout.
00:49:25Mais là,
00:49:29la marche était
00:49:31un peu plus haute,
00:49:33même si on a eu le bonheur
00:49:35d'ouvrir le score.
00:49:37En quatre minutes, tout s'est renversé,
00:49:39bien évidemment.
00:49:41Évidemment, dans le jeu,
00:49:43cette équipe d'Espagne a beaucoup de maîtrise.
00:49:45Nous, on a été
00:49:49moins performance
00:49:51dans l'orientation du jeu.
00:49:53On a manqué, je trouve,
00:49:55de verticalité.
00:49:59Même si on a poussé
00:50:01jusqu'au bout,
00:50:03je ne reprocherai pas aux joueurs
00:50:05d'avoir donné tout ce qu'ils avaient.
00:50:07Évidemment qu'ils n'étaient pas
00:50:09tous
00:50:11à 100%
00:50:13pour cette compétition,
00:50:15pour différentes raisons.
00:50:17Dans quelques minutes, la suite
00:50:19de l'équipe du soir,
00:50:21je suis obligé de lancer la pub,
00:50:23mais dans quelques minutes,
00:50:25questions sur l'avenir,
00:50:27posées à Dié Léchant, sur Dié Léchant.
00:50:29On écoutera sa réponse juste après la pause
00:50:31et on aura un débat sur
00:50:33s'il faut tourner la page des champs.
00:50:41Retour sur le plateau de l'équipe du soir,
00:50:43pas de miracle pour les Bleus,
00:50:45éliminés par l'Espagne en demi-finale de l'Euro.
00:50:47On attend son rival, son adversaire
00:50:49pour la finale dimanche.
00:50:51On sera demain à Dortmund, entre l'Angleterre et les Pays-Bas.
00:50:53On était dans la zone 13, dans la zone des conférences.
00:50:55Juste avant la pause, Dié Léchant en parlait,
00:50:57parlait de l'élimination.
00:50:59J'ai noté 2-3 petits trucs.
00:51:01Nous avons manqué de la verticalité
00:51:03et de l'orientation du jeu.
00:51:05Bref, des passeurs, ça aussi, on vous l'avait dit.
00:51:07Mais maintenant, question du chef du foot
00:51:09de l'équipe, Yves Leroy,
00:51:11sur l'avenir de Dié Léchant.
00:51:13Question d'Yves, réponse de Dié. On y va.
00:51:15Mon collègue le disait, vous avez traversé
00:51:17une compétition avec certaines critiques.
00:51:19Mais vous avez aussi atteint l'objectif de votre président
00:51:21avec les demi-finales.
00:51:23Vous êtes encore sous contrat pour deux ans.
00:51:25Est-ce que vous avez envie de vous projeter
00:51:27pour les deux prochaines saisons et relever
00:51:29le défi de la Coupe du Monde ?
00:51:31Vous êtes redoutable.
00:51:33Posez la question à mon président.
00:51:35Je viens de perdre une demi-finale.
00:51:37Vous croyez que je vais déjà...
00:51:41Moi, je vous respecte. Essayez de respecter
00:51:43les personnes qui ont de la responsabilité.
00:51:45Je vous ai dit ça en toute
00:51:47tranquillité.
00:51:49Il s'est passé ce qui s'est passé.
00:51:51Je suis là pour répondre à vos questions.
00:51:53Je ne vais pas répondre à celles-là
00:51:55aujourd'hui, même si vous savez
00:51:57très bien la situation. Vous savez très bien
00:51:59ce que pense mon président.
00:52:01Vous n'auriez peut-être même pas dû me la poser.
00:52:03Le président Philippe Diallo, dans une
00:52:05interview au Figaro il y a quelques semaines, disait
00:52:07que Dié Léchant était sous contrat
00:52:09jusqu'en 2026 et il était à fond
00:52:11de rire son président.
00:52:13Il y a des champs en question et des champs en débat.
00:52:15Faut-il tourner la page Dié Léchant ?
00:52:17Biage à la française, mes amis.
00:52:19C'est la France.
00:52:21Faut-il tourner la page Dié Léchant en Équipe de France ?
00:52:23Bien sûr que oui.
00:52:25Stéphane ? Non.
00:52:27Olivier ? Oui.
00:52:29Jérôme ? Ce vote m'oblige.
00:52:31Non.
00:52:37J'ai bien l'impression que c'est un super duel.
00:52:39Vous suivez votre vie de peuple ?
00:52:43Jingle.
00:52:47Vous êtes fatigué ?
00:52:49Pas du tout, au contraire.
00:52:51Giovanni ? Oui. Olivier ? Oui.
00:52:53Qui commence ? Giovanni ou Olivier ?
00:52:55Tu veux y aller Marouille ?
00:52:57En position de contre, Stéphane ou Jérôme ?
00:52:59Qui commence ?
00:53:01Le premier.
00:53:03Avec joie.
00:53:05Faut-il tourner la page Dié Léchant ? Oui.
00:53:07Olivier Rouillet, pourquoi faut-il la tourner ?
00:53:09Je pensais déjà qu'après l'élimination
00:53:11face à la Suisse,
00:53:13on allait changer de sélectionneur
00:53:15parce qu'il était temps, à mon sens,
00:53:17d'amener quelque chose de nouveau
00:53:19dans le jeu de l'équipe de France.
00:53:21On a continué, certes.
00:53:23Notre sélectionneur nous a amené en finale
00:53:25perdu au pénalty.
00:53:27On se retrouve dans une situation un peu compliquée
00:53:29où j'ai du mal à comprendre
00:53:31le jeu de l'équipe de France,
00:53:33les choix du sélectionneur.
00:53:35Donc je pense vraiment que maintenant,
00:53:37pour le bien de notre plaisir,
00:53:39on est quelque chose de nouveau.
00:53:41Non Stéphanie ?
00:53:43Olivier l'a dit.
00:53:45Il pensait après la Suisse qu'il fallait le virer
00:53:47et puis 3 ans après,
00:53:49on est en finale de Coupe du Monde.
00:53:51C'est l'avis d'un sélectionneur.
00:53:53Est-ce qu'un sélectionneur qui est en demi-finale
00:53:55d'une grande compétition internationale
00:53:57a échoué ? Evidemment que non.
00:53:59Ce n'est pas l'échec de Déchant.
00:54:01Il y a des vraies questions qui se posent.
00:54:03C'est Bappé en particulier qui doit vraiment se remettre en cause.
00:54:05Je ne trouve pas que Déchant...
00:54:07C'est la première fois
00:54:09qu'il perd une demi-finale.
00:54:11C'était sa première défaite en demi-finale.
00:54:13Je pense qu'il a assez de crédit pour emmener le pays
00:54:15à la Coupe du Monde aux Etats-Unis.
00:54:1712 ans, ça suffit pour Giovanni Castaldi ?
00:54:19Oui, parce que Stéphane nous parle des stats,
00:54:21c'est bien, mais il y a aussi le contenu.
00:54:23Je veux bien qu'on me dise que ce n'est pas sa responsabilité
00:54:25mais c'est lui qui fait les choix.
00:54:27C'est lui aussi qui prend les joueurs.
00:54:29Il a le droit de les conditionner différemment.
00:54:31C'est fantastique ce qu'il a fait.
00:54:33Il n'y a pas de honte à partir sur une demi-finale.
00:54:35Mais insuffler un vent nouveau,
00:54:37ça ne veut pas dire qu'on crache sur Didier Déchant.
00:54:39Ça veut dire qu'on peut passer à autre chose.
00:54:41On a le droit d'avoir une autre dynamique.
00:54:43Il a régné comme quasiment personne
00:54:45sur le football français et dans le football international.
00:54:47On est en droit de voir autre chose
00:54:49et de passer à autre chose pour le bien de tout le monde,
00:54:51que ce soit physique ou psychologique.
00:54:53Une autre dynamique, c'est non pour Jérôme Alonso ce soir.
00:54:55Il est dur ce débat en vrai.
00:54:57Vous avez tous un peu raison.
00:54:59Je pense qu'il faut le couper maintenant.
00:55:01Ça serait acter un échec, je trouve.
00:55:03Il mérite son contrat.
00:55:05Il mérite d'aller au bout de son contrat.
00:55:07Moi aussi, je suis comme vous.
00:55:09J'ai vu plein de choses que je n'aimais pas.
00:55:11Je pense qu'il y a des revues en question.
00:55:13Il y a encore du boulot à faire,
00:55:15notamment de manière individuelle.
00:55:17Je pense que le management
00:55:19aurait peut-être mieux à faire encore.
00:55:21Je pense qu'il ne mérite pas cette sanction.
00:55:23Ça serait une sanction de le couper maintenant.
00:55:25Je pense qu'il mérite d'aller au bout de son contrat.
00:55:27Faut-il tourner la page Dié Deschamps
00:55:29sur le site L'Equipe ?
00:55:31Vous pouvez participer à notre débat.
00:55:33Nous mettre d'ailleurs des petits messages
00:55:35que Camille, gentiment, nous relaiera.
00:55:37Président, faut-il tourner la page Dié Deschamps ?
00:55:41Moi, je suis plus d'un avis positif.
00:55:43Il y a eu des choses très bien
00:55:45qui ont été faites par rapport à Deschamps.
00:55:47Il a un énorme pan de maresse.
00:55:49Mais après, à côté de ça,
00:55:51je rejoins Giovanni.
00:55:53Il y a aussi ce qu'on voit,
00:55:55ce qu'on peut recevoir
00:55:57par rapport à ce que l'on voit.
00:55:59Aujourd'hui, j'en ai presque plus.
00:56:01Si on ne me parle que du résultat,
00:56:03pour moi, ce n'est pas que ça le football.
00:56:05Le football, c'est autre chose.
00:56:07Si ça ne me plaît pas,
00:56:09comme j'ai pu l'entendre dire dernièrement,
00:56:11je change de chaîne.
00:56:13Je trouve que c'est un manque de respect
00:56:15vis-à-vis de ce qui peut être dit.
00:56:17Je le trouve assez agacé sur beaucoup de critiques
00:56:19en ce moment en plus.
00:56:21J'estime que le football, c'est autre chose.
00:56:23Après tout ce qu'il a fait,
00:56:25d'arrêter, ce serait une bonne solution.
00:56:27Par rapport à ça,
00:56:29écoutez, je ne sais pas si les gens
00:56:31l'ont écouté,
00:56:33la conférence de presse de Belsa
00:56:35avant le Brésil.
00:56:37Là, il y a un sélectionneur
00:56:39qui parle d'une analyse du football
00:56:41par rapport au spectacle aussi
00:56:43qui est donné.
00:56:45Pour moi, le football, c'est un spectacle.
00:56:47Si à chaque fois que tu viens au spectacle,
00:56:49tu t'ennuies à force,
00:56:51tu ne viendras plus.
00:56:53C'est une philosophie différente.
00:57:21Je trouve la position de Jérôme
00:57:35intéressante.
00:57:37C'est extrêmement délicat.
00:57:39Je fais partie des gens
00:57:41qui s'ennuient depuis longtemps,
00:57:43très longtemps même.
00:57:45C'est souvent terrible
00:57:47en termes d'émotions.
00:57:49Bien sûr que je comprends
00:57:51la position de Johan
00:57:53et des autres par rapport
00:57:55au sélectionneur.
00:57:57On se dit qu'il y a un moment
00:57:59où le football va dans le mur.
00:58:01Là, c'est plus large.
00:58:03Il faudrait un débat de 3h30
00:58:05pour qu'on en discute.
00:58:07Ce n'est pas que Didier Deschamps.
00:58:09Le sport de haut niveau étant fait
00:58:11comme il est fait,
00:58:13je crois qu'il faut le garder
00:58:15parce qu'il mérite d'avoir son contrat
00:58:17Il n'a pas échoué.
00:58:19On peut discuter des matchs.
00:58:21Je me suis ennuyé tout de suite.
00:58:23Je ne sais pas si vous vous souvenez
00:58:25quand, après le deuxième match,
00:58:27vous aviez trouvé ça assez bien
00:58:29devant la télévision
00:58:31et que j'avais trouvé ça affreux
00:58:33au stade.
00:58:35Je ne sais pas qui avait raison
00:58:37mais je trouve ça affreux.
00:58:39Mais je pense qu'il mérite
00:58:41d'aller au bout de son contrat.
00:58:43C'est comme ça, c'est la loi du sport.
00:58:45Sébastien, je vous l'annonce,
00:58:47on a 3h.
00:58:49Si il y avait un truc en plus
00:58:51pour préciser
00:58:53votre point de vue,
00:58:55si on a 3h,
00:58:57c'est plus compliqué que ça
00:58:59ou ça dépasse sa personnalité
00:59:01de Didier Deschamps ?
00:59:03Ce serait quoi alors ?
00:59:05Si on pouvait élargir.
00:59:07Pour moi, le football
00:59:09va dans le mur.
00:59:11Combien de matchs intéressants ?
00:59:13Même la Ligue des champions,
00:59:15ce n'est pas toujours bien.
00:59:17Pendant des années, c'était fabuleux.
00:59:19C'était le football extraordinaire.
00:59:21Et même là, ce n'est plus le cas.
00:59:23En tout cas, pas toujours.
00:59:25Les acteurs du football
00:59:27vont dans le mur
00:59:29parce qu'on veut toujours plus d'argent.
00:59:31Et qu'à chaque fois, il y en a plus.
00:59:33Et qu'à chaque fois, on dépense mal.
00:59:35Je n'ai rien contre
00:59:37le fait qu'Yann Bappé
00:59:39ou Cristiano Ronaldo
00:59:41aient 12 Ferrari dans leur vie.
00:59:43Mais si on pouvait s'arrêter à 12
00:59:45dans une vie, ça irait.
00:59:47Parce que 12 par mois, ça fait beaucoup.
00:59:49Donc à un moment, il faut revenir.
00:59:51Il faut raconter des histoires.
00:59:53Il faut être proche des gens.
00:59:55Il faut que les gens puissent s'identifier
00:59:57à ces joueurs de foot.
00:59:59Et aujourd'hui, tout est fait
01:00:01pour les éloigner du public.
01:00:03Et en plus de ça, il y a la qualité du jeu
01:00:05avec trop de matchs.
01:00:07L'année prochaine, il y aura
01:00:09des matchs que ce soit sympathique à regarder.
01:00:11Ils sont cuits, cramés, bouillis.
01:00:13Après, ça répond sur
01:00:15l'histoire de l'argent.
01:00:17C'est une des raisons.
01:00:19Peut-être.
01:00:21Mais après, il y a aussi la manière dont tu joues.
01:00:23Et il dit que ce n'est pas la faute de Deschamps.
01:00:25Mais Deschamps en est aussi responsable
01:00:27de cette proposition de football
01:00:29qu'on voit avec cette équipe de France.
01:00:31Et en plus, je le disais la dernière fois,
01:00:33ce qui est le pire, c'est qu'il va assez loin,
01:00:35qu'il gagne des titres.
01:00:37Les mecs qui regardent ça autour, les sélections,
01:00:39ils ont la même idée, ils font la même chose.
01:00:41À la sortie, on se retrouve avec des équipes comme l'Angleterre,
01:00:43comme le Portugal, avec un matos terrible,
01:00:45offensivement notamment,
01:00:47et qui pensent qu'il y a une chose, c'est à défendre.
01:00:49Je trouve que
01:00:51dédouaner Didier Deschamps de ça,
01:00:53je ne suis pas d'accord.
01:00:55Je pense qu'il en est aussi responsable.
01:00:57Johan, je n'ai pas du tout dit ça.
01:00:59Je n'ai pas du tout dit ça.
01:01:01Je pense que Didier Deschamps
01:01:03est responsable du jeu pratiqué par l'équipe de France.
01:01:05Cela va de soi. Je te rejoins
01:01:07totalement là-dessus, Johan.
01:01:09Je n'ai pas dit que tu n'avais pas dit ça.
01:01:11J'ai rajouté...
01:01:13Prenons l'exemple des Espagnols.
01:01:15Prenons l'exemple des Espagnols.
01:01:17Comment De La Fuente a changé
01:01:19le jeu espagnol ?
01:01:21Alors certes, il a eu
01:01:23la force de prendre
01:01:25Yamal qui a 16 ans.
01:01:27Il faut être courageux de faire ça en tant que sélectionneur.
01:01:29Et de prendre
01:01:31de l'autre côté
01:01:33Williams qui, lui,
01:01:35est aussi jeune.
01:01:37Ce que je veux dire,
01:01:39c'est qu'il faut aussi que tu évolues.
01:01:41Tout à l'heure, on parlait du problème...
01:01:43Quand on parlait
01:01:45du problème de l'attaque.
01:01:47Qu'est-ce qu'on fait ? Nous, on n'a aucun joueur.
01:01:49On dit que si Mbappé ne marque pas,
01:01:51personne ne marque.
01:01:53Mais est-ce qu'on a préparé ça ?
01:01:55Est-ce qu'on a tenté de chercher un joueur
01:01:57tueur ? Les seuls joueurs tueurs
01:01:59qu'on a en équipe de France, c'est Giroud.
01:02:01Attends, je termine juste.
01:02:03C'est Giroud et Mbappé.
01:02:05Point à la ligne.
01:02:07Mais Griezmann, on sentait
01:02:09que ça commençait à coincer
01:02:11un petit peu.
01:02:13Donc on prépare ça.
01:02:15C'est pour ça qu'amener quelqu'un
01:02:17de différent...
01:02:19Je ne critique pas ce qu'a fait Deschamps.
01:02:21Deschamps a fait un boulot extraordinaire.
01:02:23Il n'y a aucun problème là-dessus.
01:02:25Mais il y a un moment, il faut savoir
01:02:27changer pour apporter
01:02:29du nouveau quelque chose.
01:02:31Sébastien, il y avait une question
01:02:33de Giovanni Castaldi qui voulait vous la poser
01:02:35depuis cinq minutes.
01:02:37Ça va peut-être être en rapport à ce que vous voulez dire.
01:02:39Juste deux petites secondes.
01:02:41L'exemple
01:02:43de l'Espagne, moi, me passionne.
01:02:45Je le trouve à la fois fascinant
01:02:47et à la fois triste.
01:02:49Cette formation espagnole
01:02:51va chercher des joueurs qui ont
01:02:5316 ans, 17 ans. C'était le cas
01:02:55avec Pedri. Ils l'ont cramé en 2021.
01:02:57Depuis, il est blessé tout le temps.
01:02:59Je trouve ça très triste parce que ce garçon
01:03:01a enchaîné une saison folle
01:03:03avec l'EFC Barcelone, l'Euro, les JO.
01:03:05Depuis, il se blesse tout le temps.
01:03:07Gavi, extraordinaire joueur international.
01:03:09A 17 ans, allez hop, les croisés.
01:03:11C'est reparti mon kiki.
01:03:13Là, maintenant, il y a Yamal. Il a 16 ans. Il joue tous les matchs.
01:03:15C'est fascinant
01:03:17parce qu'il y a le jeu quand même derrière.
01:03:19Mais il tue les joueurs.
01:03:21Ok. Giovanni,
01:03:23question pour Sébastien.
01:03:25Tu as fait beaucoup de compètes.
01:03:27Moi, j'en ai fait moins que toi.
01:03:29Mais j'ai la sensation,
01:03:31depuis Paris, j'ai rarement vu Deschamps
01:03:33autant paumé,
01:03:35j'ai quasiment rien compris à ses choix
01:03:37toute la compète, et aussi nerveux.
01:03:39Est-ce que toi, sur place, c'est quelque chose que tu as constaté
01:03:41sur la méthodologie du sélectionneur,
01:03:43sur le côté, il a énormément
01:03:45tâtonné et son rapport
01:03:47qu'il a eu dans la gestion de ses émotions,
01:03:49d'habitude, il est très fort, je trouve.
01:03:51Alors,
01:03:53sur la nervosité, je ne suis pas
01:03:55tout à fait d'accord, mais je n'ai pas forcément
01:03:57raison. Je ne l'ai pas trouvé particulièrement
01:03:59agressif. Il y a ses phrases, effectivement,
01:04:01genre, changer de chaîne, c'est très malheureux.
01:04:03Je suis tout à fait d'accord avec Johan.
01:04:05Mais sinon, je ne l'ai pas trouvé particulièrement
01:04:07nerveux. En revanche,
01:04:09oui, il a tâtonné. Et ça, c'est très clair.
01:04:11Et moi, je pense que c'est parce qu'en fait, il y avait
01:04:13trop de joueurs du même niveau. Et comme
01:04:15les top joueurs étaient
01:04:17déjà cuits, il a cherché,
01:04:19il a cherché, et puis il ne l'a jamais trouvé. Parce qu'en fait,
01:04:21les remplaçants n'étaient pas bien meilleurs.
01:04:23Alors, on peut discuter de Barcola.
01:04:25Et oui, il a tâtonné,
01:04:27clairement, aussi bien au niveau tactique
01:04:29et ça permet de revenir sur Antoine Griezmann
01:04:31parce qu'on a été coupé après
01:04:33avec l'arrivée de Kyan Mbappé. Mais
01:04:35Antoine Griezmann, on comprend bien qu'il a
01:04:37critiqué son entraîneur en creux lors de sa
01:04:39conférence de presse.
01:04:41Justement, il y a eu un petit ping-pong, je crois, chez notre
01:04:43diffuseur TF1, Oudier Deschamps. On avait
01:04:45vu ses premiers propos sur la chaîne
01:04:47qui a diffusé le match.
01:04:49Il parlait de manque de fraîcheur, choses comme ça. Je crois qu'Antoine Griezmann
01:04:51lui a répondu, on va dire, un peu indirectement
01:04:53puisqu'il a fait une comparaison avec l'Espagne qui avait
01:04:55disputé une prolongation. Quelque chose comme ça,
01:04:57je vous cite de tête, Camille, mais vous avez toutes les déclarations
01:04:59ma chère greffière.
01:05:01Oui, exactement. Antoine Griezmann qui explique
01:05:03eux aussi, ils ont eu des prolongations
01:05:05car l'excuse de la
01:05:07forme physique ne compte pas.
01:05:09On l'a peut-être joué trop facilement ce match.
01:05:11Voilà son excuse à lui.
01:05:13Moi, je trouve que c'est justement là où il y a
01:05:15un truc que je trouve insupportable avec Didier Deschamps.
01:05:17Et je dis avec tout le respect
01:05:19que j'ai pour lui, c'est-à-dire que quand
01:05:21tout se passe bien et que son plan A
01:05:23est parfait et qu'on va au bout,
01:05:25on dit, c'est sa grande qualité,
01:05:27il sait constamment s'adapter,
01:05:29il sait trouver des solutions, c'est un formidable
01:05:31manager, il sait répondre à
01:05:33toutes les difficultés que peuvent lui imposer
01:05:35les grandes compétitions. D'ailleurs, on se fait chier toute l'année,
01:05:37on nous dit de toute façon, la force de Deschamps
01:05:39c'est d'être bon sur les grandes compétitions.
01:05:41Et donc là, en fait, c'est miraculeux qu'il soit en demi-finale
01:05:43parce qu'il n'a juste que l'équipe de France
01:05:45et en plus, le pauvre, il a eu
01:05:47deux de ses joueurs majeurs qui n'étaient pas bien,
01:05:49donc il ne pouvait pas s'adapter.
01:05:51Donc, en fait, toute la force du management de Didier Deschamps,
01:05:53on nous dit, il s'adapte tout, il trouve des solutions,
01:05:55et bien là, ça ne marche plus.
01:05:57Lui,
01:05:59souvent, on parle du manager
01:06:01de Didier Deschamps, sur l'entraîneur,
01:06:03moi, à chaque fois qu'on m'a parlé de Didier Deschamps, sur l'entraîneur,
01:06:05on me dit, finalement, sur les mises en place,
01:06:07sur les choses comme ça, sur les conseils
01:06:09stratégiques, tactiques, le comment jouer,
01:06:11comment aborder les compétitions,
01:06:13certainement qu'il doit donner des conseils,
01:06:15mais à chaque fois que je lui dis retour
01:06:17sur Didier Deschamps, disons, presque,
01:06:19il s'en fiche, quoi. Il sélectionne les meilleurs joueurs
01:06:21et puis...
01:06:23Il prend les joueurs 15 jours,
01:06:2515 jours après, il y a un premier rendez-vous,
01:06:27et après, tu enchaînes les matchs tous les trois jours.
01:06:29Surtout sur cette compétition-là,
01:06:31qui était quand même très particulière, avec les états de forme.
01:06:33Ça fait 12 ans qu'il le...
01:06:35Les joueurs se connaissent un peu depuis quelques années.
01:06:37Il y a un style dans Didier Deschamps...
01:06:39Il a raison, Giovanni, parce qu'à la conférence de presse,
01:06:41la première question qu'on lui pose, la première question,
01:06:43il l'envoie sur, les joueurs étaient blessés,
01:06:45les joueurs étaient fichus. Par contre, s'il gagne la finale,
01:06:47là, il n'en parle jamais, et il te dit
01:06:49j'ai réussi, quoi. Il ne va pas le dire lui,
01:06:51mais on va dire que le management, il a tout réussi.
01:06:53Moi, ça me dérange un peu,
01:06:55dès qu'il perd, de mettre à chaque fois,
01:06:57de chercher les excuses, etc.
01:06:59Le problème, quand même, si on veut regarder un peu
01:07:01historiquement ce qui se passe dans le football français,
01:07:03dans les compétitions comme ça, d'habitude,
01:07:05avec ce niveau de prestation-là,
01:07:07c'est l'idéocrité de ce qu'on a produit,
01:07:09ces disparitions au premier tour.
01:07:11Là, c'est l'équipe de France, version 2002,
01:07:13c'est l'équipe de France, version 2008,
01:07:15c'est ça qu'on a vu.
01:07:17Et parce qu'on a un manager hors normes,
01:07:19moi, je défends quand même cette idée,
01:07:21pour moi, c'est un manager exceptionnel,
01:07:23parce que, malgré tout,
01:07:25il nous mène quand même,
01:07:27il nous mène quand même en demi.
01:07:29Après, quelque part,
01:07:31heureusement qu'on ne gagne pas en montrant ça,
01:07:33parce que sinon, là, effectivement, c'est à désespérer du foot.
01:07:35De toute façon, on doit être contents,
01:07:37nous, on est en demi.
01:07:39Je ne comprends pas votre lecture.
01:07:41L'attaque de l'équipe de France,
01:07:43c'est Colomoydine, Dembélé,
01:07:45et Mbappé.
01:07:47C'est des joueurs qui font rêver l'Europe, ça ?
01:07:49On ne va pas refaire le cas Mbappé.
01:07:51C'est l'attaque du PSG, quoi, non ?
01:07:53Ben oui, mais ils ont fait quoi, le PSG ?
01:07:55Ils ont éliminé la Real Sociedad,
01:07:57et ils ont été éliminés par Dortmund,
01:07:595e de Bundesliga.
01:08:01Moi, ça ne me fait pas rêver.
01:08:03Vous les rêvez, Giovanni, il dit
01:08:05on a rentré Camavinga, on a rentré machin.
01:08:07C'est des beaux joueurs de foot, même.
01:08:09C'est à Madrid.
01:08:11Le mec est titulaire,
01:08:13il a gagné 3 ligues des champions.
01:08:15C'est pas des super joueurs, ça ?
01:08:17Dans le 11 de Deschamps,
01:08:19les joueurs cadres dans des clubs
01:08:21ont été champions cette année.
01:08:23Deschamps ? Ben voilà, c'est lui le responsable.
01:08:25S'il prend des joueurs qui sont bien forts,
01:08:27s'il prend des joueurs qui sont blessés.
01:08:29Là, on reprend un exemple.
01:08:31Pourquoi tu l'as pris, en fait ?
01:08:33Le mec n'a pas vu du tournoi.
01:08:35C'est lui qui est responsable.
01:08:37Oui, parce qu'après, tu peux influencer,
01:08:39tu peux donner une direction.
01:08:41Il a influencé.
01:08:43On n'est pas éliminés comme des crampons,
01:08:45comme d'habitude au premier jour,
01:08:47sans marquer un but.
01:08:49On est battus par la meilleure équipe
01:08:51au tournoi, je suis venu à gagner la compétition.
01:08:53On n'a pas pris une leçon d'Espagne ce soir.
01:08:55Avec notre petit titre,
01:08:57on a quand même eu
01:08:59à un moment,
01:09:01pour moi, qui a été important,
01:09:03c'est le match contre les Pays-Bas.
01:09:05Si on n'a pas la chance
01:09:07que l'arbitre
01:09:09annule le but...
01:09:11Si Griezmann...
01:09:13C'est un fait réel.
01:09:15C'est un fait réel.
01:09:17Olivier,
01:09:19on est dans la deuxième partie du tableau,
01:09:21on finit troisième et on affronte demain les Anglais.
01:09:23Mais ça change tout.
01:09:25C'est pas sûr.
01:09:27On a réussi à sortir
01:09:29d'une poule,
01:09:31alors qu'on est vice-champions du monde.
01:09:33Avec deux premiers qui passent bien
01:09:35et les quatre meilleurs troisième
01:09:37qui passent sur six groupes.
01:09:39On est en train de dire que Deschamps a fait un gros boulot
01:09:41parce qu'on est sortis de la poule.
01:09:43On est en demi-finale,
01:09:45c'est pas un résultat grotesque.
01:09:47T'es pas sérieux.
01:09:49T'es passé en huitième avec un but fantomatique
01:09:51et en quart de finale t'es passé au pénalty.
01:09:53Si ça c'est une grande réussite de Deschamps
01:09:55du football français,
01:09:57que Deschamps nous amène en demi-finale.
01:09:59Stéphane Management,
01:10:01est-ce que tu trouves que la manière
01:10:03dont il a managé,
01:10:05parce que là aussi il a un défi qui l'attend,
01:10:07c'est la première compétition
01:10:09où la génération des vieux
01:10:11va finir là bientôt.
01:10:13Moi je trouve que
01:10:15sa gestion du cas Griezmann
01:10:17elle est catastrophique.
01:10:19Humainement, c'est quelqu'un qui a avalé
01:10:21beaucoup de couleuvres depuis un certain moment.
01:10:23Notamment l'épisode du Capitana.
01:10:25Qu'on soit d'accord ou pas,
01:10:27mais je pense que pour lui, humainement,
01:10:29c'était dur à avaler.
01:10:31Et beaucoup ont dit ici, c'est bon il a digéré déjà.
01:10:33Premièrement.
01:10:35Sa rupture avec l'équipe de France, elle est peut-être là.
01:10:37Deuxièmement, quand avant l'Euro,
01:10:39tu annonces que tu vas faire tout
01:10:41pour Mbappé,
01:10:43et que tu trimbales Griezmann
01:10:45sur trois points différents.
01:10:47C'est ce que vous véhiculez comme discours.
01:10:49Il a quand même dit avant l'Euro.
01:10:51C'est un joueur exceptionnel.
01:10:53Oui, mais ça veut dire qu'au détriment, je trouve,
01:10:55de son vice-capitaine.
01:10:57Et dans les faits c'est ça.
01:10:59Et quand on est dans un vestiaire...
01:11:01Je crois qu'il a essayé tout l'Euro de garder Griezmann.
01:11:03Je vais t'expliquer, quand un joueur
01:11:05majeur d'un groupe, d'une équipe, d'une sélection,
01:11:07se sent déclassé sportivement
01:11:09et surtout socialement,
01:11:11ça peut créer des problèmes.
01:11:13Et moi je trouve qu'il a mal géré
01:11:15le cas Griezmann sur cet Euro,
01:11:17et qu'il a perdu Griezmann,
01:11:19mais c'est pour ça que dans le duel
01:11:21j'ai parlé du management.
01:11:23Son management envers Griezmann
01:11:25a été catastrophique.
01:11:27Sébastien Tarragon arrive derrière.
01:11:29Allons-nous-en.
01:11:31Oui, je suis d'accord avec ça.
01:11:33Jérôme a raison, à mon avis,
01:11:35le cas Griezmann a été mal géré.
01:11:37Il n'était pas bien,
01:11:39mais il y avait quoi de mieux ?
01:11:41Au final, il fallait le garder.
01:11:43Et moi aujourd'hui, je l'aurais fait jouer
01:11:45même s'il n'était pas bien.
01:11:47Peut-être une heure, peut-être pas davantage.
01:11:49Mais franchement, il fallait le mettre
01:11:51titulaire sur cette rencontre
01:11:53et aller au bout du chemin.
01:11:55Parce que de toute façon, il n'y avait pas
01:11:57forcément beaucoup mieux à mon avis.
01:11:59J'aurais été jusqu'au bout de la logique des champs.
01:12:01On met le 4-4-2 de 2018
01:12:03avec Matuidi,
01:12:05on garde Dembélé, on met Bappé,
01:12:07on garde Griezmann et puis
01:12:09on essaye d'aller au bout, de tenir une heure
01:12:11et puis après de renverser la vapeur.
01:12:13Antoine Griezmann est passé au micro de Sébastien.
01:12:15Auparavant, il est allé chez le diffuseur
01:12:17écouter le débrief d'Antoine Griezmann
01:12:19notamment sur le but d'Yamal, il me semble.
01:12:21Exactement. Il a manqué de solidité défensive
01:12:23et des jambes.
01:12:25Ils ont été meilleurs que nous.
01:12:27On savait qu'il frappait beaucoup de loin
01:12:29et on prend une frappe de loin.
01:12:31On sait que Yamal est gaucher
01:12:33et on prend une frappe du gauche.
01:12:35Ça ne ressemble pas à Griezmann.
01:12:37Moi, je suis aussi d'accord.
01:12:39Il fallait mettre Griezmann ce soir.
01:12:41Après, la difficulté dans le management,
01:12:43vous l'avez vécu, j'imagine, vous aussi
01:12:45quand vous passiez de l'autre côté de la colline.
01:12:51Si Griezmann, dans six mois,
01:12:53resplendit à nouveau,
01:12:55est-ce qu'il n'est pas passé ?
01:12:57Griezmann ne nous a rien montré non plus.
01:12:59Il aurait pu réagir au management des gens
01:13:01en montrant, en sortant des paires.
01:13:03Il n'a rien fait de l'Euro.
01:13:05Il sort au troisième match.
01:13:07Le premier, il est dans l'axe.
01:13:09Après le deuxième, il est à droite.
01:13:11Il revient contre la Belgique à droite.
01:13:15C'est là aussi
01:13:17où le débat est intéressant sur tourner la page.
01:13:19Là, on n'est en train de parler que des cas individuels.
01:13:21Dans toutes les sélections du monde,
01:13:23je prends même l'Espagne ce soir.
01:13:25Tu joues sans Carbaral qui est un joueur important,
01:13:27t'as Pedry qui se pète,
01:13:29tu joues sans Robin,
01:13:31t'as trois joueurs qui sont dans la meilleure équipe
01:13:33du tournoi qui ne sont pas là.
01:13:35Mais qu'est-ce que tu as derrière ?
01:13:37Tu as un cadre collectif,
01:13:39tu as Daniel Olmo qui est un très bon joueur,
01:13:41il n'y a pas de soucis,
01:13:43mais entre Pedry et Daniel Olmo,
01:13:45tu n'as pas vu la différence parce qu'il y a un cadre.
01:13:47Tu ne peux pas passer 12 ans à expliquer
01:13:49à tout le monde que ton seul objectif
01:13:51c'est le résultat et la victoire
01:13:53et que ça tient là-dessus.
01:13:55Je trouve ça d'une injustice absolue
01:13:57de résumer.
01:13:59Tu résumes des champs au résultat.
01:14:01En fait, toi, tu as le droit de finir toutes tes phrases
01:14:03mais moi, je ne peux pas aller au coup.
01:14:05Je n'ai pas de respect.
01:14:07Le mec, il a fait deux finales de coupe du monde,
01:14:09deux finales d'Euro.
01:14:11Tu n'as pas besoin d'une fiche Wikipédia, je sais encore lire.
01:14:13A un moment donné,
01:14:15il faut regarder le parcours d'un manager.
01:14:17Il est fantastique, je ne sais pas le contraire.
01:14:19S'il était toujours par le petit bout de la lorniette,
01:14:21il n'en serait pas là,
01:14:23il aurait disparu au deuxième tournoi.
01:14:25Stéphane, vous êtes au bord du quart d'Euro,
01:14:27je laissez finir votre voisin Giovanni Castaldi.
01:14:29J'ai bien récupéré la fiche Wikipédia de Didier Deschamps
01:14:31et il m'a fait vivre la plus grande émotion de ma vie
01:14:33et je n'ai aucun problème à dire du bien de Didier Deschamps.
01:14:35Je dis simplement que les limites du système Deschamps,
01:14:37c'est que quand ton plan A et ton plan B,
01:14:39parce que je vais mettre Griezmann et Mbappé,
01:14:41ne fonctionnent pas,
01:14:43vu que derrière, tu n'as pas de plan
01:14:45et une méthodologie dans le jeu,
01:14:47je parle, qui te permet de te réfugier,
01:14:49eh bien, ça monte un peu
01:14:51certaines limites et je pense que
01:14:53malheureusement, avec le matériel qu'il y a,
01:14:55tu pourras avoir un peu plus
01:14:57de consistance et de cohérence
01:14:59dans le jeu qui fait que quand tes plans A et B
01:15:01sont moins bien, tu as une base.
01:15:03En général, depuis 12 ans, à chaque fois qu'il a trouvé
01:15:05une équipe type, et notamment
01:15:07ces dernières saisons, il y avait Griezmann et Mbappé,
01:15:09à chaque fois qu'il y a eu des matchs,
01:15:11on est là à chaque match de l'équipe de France,
01:15:13à chaque fois qu'il a voulu faire tourner,
01:15:15c'était une catastrophe nationale.
01:15:17Il y a toujours eu des problèmes
01:15:19avec les remplaçants.
01:15:21C'est lui aussi qui fait...
01:15:23En fait, les remplaçants ne sont pas bons,
01:15:25c'est parce que les mecs ne sont pas bons.
01:15:27L'équipe de France n'est pas bonne, ce n'est pas de sa faute
01:15:29parce qu'il a un super CV, donc en fait,
01:15:31ça ne sert à quoi de prendre un mal sélectionneur ?
01:15:33Parce qu'à chaque fois qu'on nous avance des trucs,
01:15:35que ce soit les remplaçants, le niveau de jeu, etc.,
01:15:37il y a toujours une excuse.
01:15:39C'est comme avec votre copain Mbappé,
01:15:41il a mis 44 buts, donc on ne peut rien dire.
01:15:43Ce n'est jamais de leur faute à eux.
01:15:45Faisons la prochaine compétition
01:15:47sans Deschamps et Mbappé.
01:15:49Tu parles de caricature, je ne te dis pas ça.
01:15:51Je te dis qu'à un moment, ils sont quand même
01:15:53responsables de 2-3 trucs.
01:15:55Je trouve ça dingue de couper l'arbre
01:15:57parce qu'il n'y a pas d'urgence.
01:15:59Si ce soir, on a une situation de crise,
01:16:01les bras m'en tombent.
01:16:03La dissolution fût celle de Deschamps.
01:16:09On a posé des questions un peu plus brutales
01:16:11dans l'histoire de ces émissions.
01:16:13Faut-il tourner la page d'Yves Deschamps ?
01:16:15Elle est habile.
01:16:17Très certainement que le sélectionnement
01:16:19ne le précisera pas.
01:16:21Vous en avez ras-le-bol de Deschamps.
01:16:23Camille, Antoine Griezmann,
01:16:25il était très bavard ce soir.
01:16:27Vous savez, il y a différents points presse.
01:16:29Cette fois-ci, c'est aux journalistes
01:16:31de la presse écrite.
01:16:33J'ai mal commencé mon euro
01:16:35puis je me sentais de mieux en mieux
01:16:37et j'ai fini sur le banc.
01:16:39En fait, il amorce
01:16:41ce qui va venir après.
01:16:43Déjà, il ne fait pas la tournée des médias.
01:16:45Là, il a fait un petit peu le tour
01:16:47de tout le monde en disant
01:16:49j'ai les boules.
01:16:51Vous avez bien compris, j'ai les boules.
01:16:53C'est sûr qu'il a fait passer un message.
01:16:55Bien sûr, évidemment.
01:16:57Malheureusement,
01:16:59j'ai aussi un respect
01:17:01absolu pour la carrière de Griezmann.
01:17:03De mieux en mieux,
01:17:05là, franchement, je ne l'ai pas vu
01:17:07sur le terrain.
01:17:09Je n'ai pas vu du mieux de Griezmann
01:17:11lors du dernier match.
01:17:13Stéphane nous dit...
01:17:15Je suis d'accord.
01:17:17Stéphane nous dit que la gestion d'un joueur
01:17:19qui est sur la pente descendante
01:17:21est extrêmement sérieuse et difficile.
01:17:23C'est vachement compliqué.
01:17:25Il est sur la pente descendante, Griezmann.
01:17:27Il y a un an et demi, il te portait au Mondial.
01:17:29Et un an et demi après, il est sur la pente descendante.
01:17:31C'est le constat de Stéphane.
01:17:33Jérôme dit...
01:17:35Qu'il a nommé les meilleurs buteurs de la Coupe du Monde.
01:17:37Il fait un triplé en finale.
01:17:39Et là, il n'en met pas un pied devant l'autre jeune.
01:17:41C'est ça, le foot ?
01:17:43Oui, mais il est aussi mauvais dans le jeu.
01:17:45On n'est pas d'accord.
01:17:47Tu verras qu'il est aussi mauvais.
01:17:49Stéphane, il va falloir revoir la Coupe du Monde 2022.
01:17:55Moi, je ne la regarderai pas.
01:17:57Sébastien Tarago, sur place, du côté de Munich.
01:17:59Pourquoi tu ne regarderas pas ?
01:18:01Tu as des bons matchs.
01:18:03Juste rapidement par rapport à Antoine Griezmann.
01:18:05Je pense qu'il a annoncé assez clairement
01:18:07lors de son intervention devant nous
01:18:09qu'il allait bientôt donner une interview.
01:18:11Ce sera peut-être cet été.
01:18:13Ce sera peut-être en septembre.
01:18:15Mais de manière assez traditionnelle,
01:18:17ça se passera sans doute en presse écrite.
01:18:19Et au cours de cette interview,
01:18:21il donnera deux ou trois éléments
01:18:23qui, à mon avis, lui tiennent à cœur.
01:18:25D'accord.
01:18:27Le feuilleton est lancé ce soir, Sébastien.
01:18:29Merci de cette alerte.
01:18:31Il y a un document fait en préparation ?
01:18:33Je ne sais pas.
01:18:35Stéphane nous dit la gestion d'un joueur
01:18:37qui est sur la pente des Andes.
01:18:39Et vous lui dites qu'il est balloté partout.
01:18:41Finalement, il perd un peu son immunité.
01:18:43Tout d'un coup, ça impacte.
01:18:45Il y a deux choses qui se confondent.
01:18:47Quel âge a Griezmann ?
01:18:4933 ans.
01:18:51Donc à 33 ans, il est cramé.
01:18:53J'ai l'impression qu'on parle d'un mec
01:18:55de 38 ans.
01:18:57T'as raison, il n'est pas cramé du tout.
01:18:59Physiquement, il a un problème.
01:19:01Ce ressenti à lui est important.
01:19:03Moi, je suis comme toi.
01:19:05Je n'ai pas eu le sentiment
01:19:07qu'il nous donnait l'impression
01:19:09de revenir en forme.
01:19:11Et c'est là où je te rejoins.
01:19:13Un joueur comme lui,
01:19:15on a envie de le voir au milieu du jeu.
01:19:17On a envie de le voir, justement,
01:19:19ce qu'on n'a pas vu aujourd'hui
01:19:21dans la transmission du ballon.
01:19:23L'une des forces de sa carrière,
01:19:25c'est sa capacité de s'adapter
01:19:27à différents postes en club ou en sélection.
01:19:29C'est pour ça qu'il est Griezmann.
01:19:31Olivier, je vais vous relancer.
01:19:33On se fout sur le côté droit.
01:19:35Le seul côté droit que ça a apporté,
01:19:37c'est de la sécurité à Koundé.
01:19:39Qu'est-ce qui se passe dans ta tête ?
01:19:41Rappelez-vous.
01:19:43Ce n'est pas à lui.
01:19:45Qu'est-ce qui se passe dans sa tête
01:19:47de se sentir déclassé ?
01:19:49Tu sais que le sportif est au niveau
01:19:51des petites bêtes fragiles.
01:19:53Un mec comme Griezmann,
01:19:55typiquement, c'est toujours la fête.
01:19:57C'était le chouchou de Deschamps.
01:19:59C'est le chouchou de Deschamps.
01:20:01Je pense que là, en lui,
01:20:03en ce moment, il doit avoir
01:20:05une furie.
01:20:07Deschamps lui fait payer
01:20:09d'en vendre l'euro
01:20:11en disant que nous regarder, c'est très chiant.
01:20:13Moi, je suis persuadé, connaissant le personnage,
01:20:15qu'il lui a fait payer cette déclaration.
01:20:17Tu crois ? Ça ne vous rappelle rien ?
01:20:19Pardon.
01:20:21Règlement de compte, tu dis.
01:20:23Moi, je suis persuadé.
01:20:25Comme avec certains gens.
01:20:27Très bizarre.
01:20:29Je me souviens que la sortie
01:20:31avait déplu à Dié Deschamps.
01:20:33C'est ce que nous racontait
01:20:35Bertrand Latour le soir.
01:20:37De le mettre à droite, à gauche,
01:20:39de le mettre partout,
01:20:41il connaît quand même son grisou.
01:20:43Il lui a rendu quand même des services
01:20:45extraordinaires en équipe de France.
01:20:4734 passes décisives, 44 buts.
01:20:49Il ne va pas replomber.
01:20:51Ce joueur-là,
01:20:53avec tout ce que tu viens de dire,
01:20:55j'ai l'impression que Dunkousse n'est plus rien.
01:20:57Une valeur d'ajustement.
01:20:59Le mec, il est là. Après, on le change de là.
01:21:01Après, on le met sur le banc.
01:21:03C'est une bonne gestion du mec
01:21:05qui a tout apporté.
01:21:07Sébastien, on en est à ce point.
01:21:09Est-ce que l'euro raté de Griezmann
01:21:11c'est à la fois
01:21:13ce que nous dit Jérôme.
01:21:15Baloté de poste en poste.
01:21:17Tout d'un coup,
01:21:19il sent un peu déclassé.
01:21:21Pour citer Jérôme,
01:21:23on est des petites bêtes un peu fragiles.
01:21:25C'est la vérité.
01:21:27Et lui, en plus, est très dans ça.
01:21:29Oui, ça c'est sûr.
01:21:31Il faut rappeler aussi
01:21:33la réaction pour le moins maladroite
01:21:35de Kylian Mbappé
01:21:37à propos d'Antoine Griezmann
01:21:39au cours de laquelle il disait
01:21:41qu'Antoine avait besoin
01:21:43du soutien des gens de l'extérieur.
01:21:45En gros, ça l'affectait.
01:21:47C'était un peu infantilisant.
01:21:49Ça disait aussi quelque chose
01:21:51par rapport à Antoine Griezmann.
01:21:53Je voulais réagir par rapport à ce que disait Johann.
01:21:55C'est intéressant.
01:21:57Je ne sais pas qui a raison.
01:21:59Je n'arrive pas à croire
01:22:01qu'il lui a cherché une place.
01:22:03Sinon, il ne l'aurait pas remis en 8e.
01:22:05Il avait eu le 3e match.
01:22:07Il aurait pu continuer.
01:22:09Fin du bal, on ne parle plus de Griezmann.
01:22:11Il a essayé
01:22:13de le remettre en jeu
01:22:15lors du dernier match.
01:22:17Je n'arrive pas à croire à cette thèse.
01:22:19Peut-être que c'est lui qui a raison.
01:22:21Il le connaît bien, Johann Didier Deschamps.
01:22:25Sébastien, je vais lancer la pub.
01:22:27C'était votre dernière intervention.
01:22:29L'euro est terminé pour vous.
01:22:31Les bleus sont éliminés.
01:22:33Merci beaucoup, Sébastien.
01:22:35Derrière la caméra, c'est qui ?
01:22:37Charlie Fort-Boursereau ?
01:22:39Vous voyez, l'euro se termine.
01:22:41J'arrive même à prononcer son nom et son prénom.
01:22:43Vous embrassez pour moi
01:22:45Bertrand Latour,
01:22:47Jérémy Jeannin-Gros et Charlie Courant.
01:22:49Cette belle équipe
01:22:51qui nous a enthousiasmés pendant cet euro.
01:22:53Votre euro est réussi,
01:22:55ainsi que tous les envois spéciaux.
01:22:57On vous embrasse ?
01:22:59On embrasse tout le monde et merci à vous.
01:23:01Salut Sébastien.
01:23:03On cherchait une place agréable.
01:23:05Par rapport au 3 mois qu'il fait au championnat du monde.
01:23:07Moi, ça me fait mal au dents.
01:23:09Et là, d'un coup, il y a Kanté qui fait un bon match.
01:23:11C'est fini, il n'est plus là, il est devant.
01:23:15Afro, afro, afro.
01:23:17Ça fait mal à la tête.
01:23:19Vous restez ou pas ?
01:23:21Oui, oui.
01:23:23À un moment, j'ai eu peur.
01:23:25On ne cherche pas une place à Griezmann.
01:23:27C'est un truc de dingue.
01:23:29On me dit de lancer la pub.
01:23:31Je lance la pub avec Olivier Rouillat.
01:23:33Gagneur des sous.
01:23:39Dernière ligne droite
01:23:41de l'équipe du soir.
01:23:43La France n'a rien pu faire contre l'Espagne ce soir.
01:23:45La une quinte de l'équipe.
01:23:47Aujourd'hui, c'était Nopasaran.
01:23:49Là, c'était Opération Portes Ouvertes.
01:23:51C'est une bonne suggestion.
01:23:53Ils ont été démasqués, nos bleus.
01:23:55C'est ça le titre.
01:23:57Comme Kylian Mbappé qui n'a pas joué avec son masque ce soir.
01:23:59Les bleus de Didier Deschamps ont été démasqués.
01:24:015-1.
01:24:03Les notes de l'équipe du soir.
01:24:05On n'a pas parlé de Yamal.
01:24:07Vous lui mettez combien ?
01:24:09Est-ce que c'est le MVP pour vous du match ?
01:24:11Vous lui donnez sa note.
01:24:13On va parler du 9-8.
01:24:15C'est retourné parce que là, c'est un bruit.
01:24:178-9.
01:24:19Est-ce que ce bleu-là
01:24:21fait tourner l'armée ?
01:24:23Ça met un coup de froid.
01:24:25Il a climatisé les bleus.
01:24:27La France est encore pas mal.
01:24:29Rappelez-vous, il y a la situation
01:24:31qu'on aurait pu faire 2-0
01:24:33quand Rabiot se fait rattraper et se fait découper.
01:24:35Et le but, il n'y a pas longtemps après.
01:24:37C'est un moment où la France a encore
01:24:39un petit peu la salon dans ce match-là.
01:24:41Quand il prend le ballon, honnêtement,
01:24:43je ne le vois pas venir.
01:24:45Je ne le vois pas venir.
01:24:47C'est pour ça que je trouve ça extraordinaire.
01:24:49Sans élan.
01:24:51Il part.
01:24:53Il y a tellement
01:24:55une superbe qualité technique
01:24:57dans la prise de balle.
01:24:59Déjà, le petit crochet qu'il fait au départ
01:25:01où il mystifie, je crois que c'est Rabiot
01:25:03une première fois.
01:25:05Juste ce petit pas
01:25:07où il te pousse le ballon
01:25:09et ensuite, l'enchaînement avec le pied gauche
01:25:11qui va choper.
01:25:13Il en a refait une.
01:25:15Excusez-moi.
01:25:17Je ne sais pas ce qu'il m'a dit.
01:25:19Tu sais, il en refait une.
01:25:21Il rentre à l'intérieur, je crois que c'est en deuxième période.
01:25:23Et il la frappe pied gauche.
01:25:25Peut-être que là, parce qu'il est plus près
01:25:27et dans la première.
01:25:29Mais ce qui est surtout extraordinaire,
01:25:31c'est que sur un pas, la force
01:25:33qu'il donne au ballon.
01:25:35C'est incroyable.
01:25:37Je trouve que c'est un peu exagéré, le 9.
01:25:39On ne le voit pas trop dans le match.
01:25:41Non, parce qu'il est gamin.
01:25:43C'est le cœur.
01:25:45Je trouve que dans le match, on ne le voit pas trop.
01:25:47Non, pas trop.
01:25:49C'est un but sublime qui fait tourner le match.
01:25:51Ce que j'ai aimé, c'est la joie.
01:25:53J'adore ça.
01:25:55Avec ses coéquipiers.
01:25:57Les coéquipiers, on voit
01:25:59les pédris.
01:26:01Ils sont sur le cul.
01:26:03Ils expliquent qu'il a mis le même but contre l'équipe de France
01:26:05il y a un an.
01:26:07C'est le délire.
01:26:09Le mec était à l'Euro 17 ans, un an après,
01:26:11il fait ça en demi-finale de l'Euro.
01:26:13On ne va pas casser la table.
01:26:15C'est une table qu'on n'a pas payée.
01:26:17Le MVP, c'est qui ?
01:26:19Il n'y a pas de surprise.
01:26:21C'est Yamin Lamal
01:26:23qui a eu son petit trophée.
01:26:25Evidemment, il était
01:26:27très fier de lui après le match.
01:26:29Je ne sais pas
01:26:31si c'est le plus beau but du tournoi.
01:26:33Mais en tout cas,
01:26:35il restera spécial pour moi.
01:26:37C'est mon premier dans cet Euro.
01:26:39Je suis très heureux que l'on soit qualifié.
01:26:41J'essaie de ne pas trop penser
01:26:43au fait d'être le plus jeune
01:26:45à jouer ce genre de rencontre.
01:26:47Ça n'apporte rien.
01:26:49Ça n'aide en rien une fois sur le terrain.
01:26:51J'essaie d'aider l'équipe.
01:26:53Dès qu'elle aura besoin de moi, je serai là.
01:26:55On va noter les Français.
01:26:57Vous voulez faire une petite dédicace
01:26:59à un joueur de l'Espagne ?
01:27:01Elle m'en parle beaucoup.
01:27:03Ce soir, le match de Daniel Olmo
01:27:05est fantastique.
01:27:07C'est un poison.
01:27:09Il n'y a plus de joueurs sans ballon.
01:27:11Olmo est un joueur très technique.
01:27:13Il a une qualité de déplacement entre les lignes.
01:27:15Il a fait beaucoup de mal au bleu ce soir.
01:27:17Il a forcement des joueurs espagnols.
01:27:19C'est aussi l'intelligence des déplacements
01:27:21et du jeu.
01:27:23Des déplacements simples.
01:27:25Juste pour proposer une solution
01:27:27au porteur.
01:27:29Et tu as beaucoup de joueurs en triangle.
01:27:31Plusieurs déplacements.
01:27:33Le porteur a plusieurs solutions.
01:27:35Quand tu vas vers l'avant,
01:27:37quand tu défends,
01:27:39et à force, ça fatigue.
01:27:41Je donne, je propose.
01:27:43C'est aussi l'héritage qu'ils avaient d'avant.
01:27:45Sauf que maintenant,
01:27:47avec les deux,
01:27:49c'est extraordinaire.
01:27:51Les deux sur les côtés,
01:27:53ce n'est pas que des joueurs rapides.
01:27:55Ce sont des joueurs qui sont capables d'éliminer,
01:27:57de faire des passes.
01:27:59Quand c'est bloqué, ça ressort tranquillement.
01:28:01Au second,
01:28:03ils ne l'ont pas vu,
01:28:05et ce n'est pas son style.
01:28:07Il y a deux appels de Williams,
01:28:09ça peut faire trois.
01:28:11Le gars a été formé au Barça.
01:28:13Et après, il va à Zagreb.
01:28:15On croit assis à Zagreb.
01:28:17C'est un balkaniste.
01:28:19Ah bon, d'accord.
01:28:21Aucun rapport avec l'ancien maire de Levallois.
01:28:25On note qui ?
01:28:27Randal Gondorwani, en numéro 9 ce soir.
01:28:29En flèche.
01:28:31Voilà.
01:28:33Là, ça ne rigole plus.
01:28:35Stéphane fait l'amour.
01:28:37Mauvais.
01:28:39C'est quoi la note ?
01:28:41C'est 3.
01:28:435. Moyen.
01:28:45Il marque quand même.
01:28:473, c'est dur.
01:28:49Mbappé, tu mets combien ?
01:28:512.
01:28:53Il est pas si indécisif.
01:28:55Non, mais attendez.
01:28:57Il faut être clair.
01:28:59Non, mais moi,
01:29:01j'écoute ce que disent les joueurs
01:29:03de leur propre personne.
01:29:05Et quand j'entends Mbappé qui me dit,
01:29:07parce qu'on est sur Mbappé,
01:29:09d'un joueur de mon gabarit,
01:29:11je veux mettre mon empreinte
01:29:13sur l'euro,
01:29:15excusez-moi, un match comme ce soir,
01:29:17je mets 2 parce qu'il a une passe décisive,
01:29:19je mets 1 s'il n'a pas cette passe.
01:29:21Il faut être sérieux quand même.
01:29:23Il y a un moment, je ne veux pas être dur.
01:29:25Il faut être sérieux.
01:29:27Non, mais il se met un cossel sur la tronche.
01:29:29Oui, c'est Colomagny.
01:29:31Vous parlez de Mbappé.
01:29:33Colomagny, tu m'excuseras,
01:29:35je lui mets 3.
01:29:37Mbappé, on ne va pas le noter.
01:29:39Colomagny, il n'a pas eu
01:29:41des déclarations.
01:29:43Non, mais Colomagny, je lui mets ça.
01:29:45Ce qui m'a fait réagir,
01:29:47c'est tout à l'heure ce qu'a dit Joe,
01:29:49et je ne l'avais pas vu, c'est le déplacement
01:29:51qu'il fait dans le dos du Français.
01:29:53La porte.
01:29:55Qu'est-ce qu'il me fait
01:29:57après dans le jeu ?
01:29:59Donnez-moi ce qu'il fait dans le jeu.
01:30:01Pas grand-chose.
01:30:03Oui, mais c'est pour ça
01:30:05que je lui mets 3.
01:30:07C'est quand même le but dans le jeu.
01:30:09C'est pas important.
01:30:11Vous avez dit quoi ?
01:30:13Mbappé, vous lui mettez combien ?
01:30:15On va noter Mbappé.
01:30:17Je mets 2.
01:30:19Je mets 3.
01:30:21Je le répète encore.
01:30:232, 2, 2, 3.
01:30:25Pareil, non ?
01:30:27D'accord.
01:30:29Autre joueur à noter,
01:30:31mes petits.
01:30:33Dembélé, le roi des centres.
01:30:35Dembélé, tout à l'heure,
01:30:37on a sorti un truc, c'est 16 centres, 3 réussis.
01:30:3916 centres, 3 réussis.
01:30:413 réussis, ça veut dire 3 qui ont touché des Français ?
01:30:43Oui.
01:30:45Il y a eu quand même quelques bons centres,
01:30:47mais pas forcément...
01:30:49Mais c'est pas la moyenne.
01:30:514 et 3.
01:30:53Finalement, le constat de Deschamps,
01:30:55c'était qu'il avait fait une bonne entrée.
01:30:57Mais t'as envie de le voir.
01:30:59Pendant le match, on disait,
01:31:01vas-y là-bas, mange-le.
01:31:03T'as envie de lui dire,
01:31:05mais mange.
01:31:07Et puis après, au moment de provoquer un penalty,
01:31:09à la 44e, ce coup franc qui provoque,
01:31:11qui est intéressant.
01:31:13T'as envie de lui dire, mais arrête.
01:31:15Il y a une action, il va dans 5...
01:31:17Il repique au centre, il y a 5 Espagnols.
01:31:19Sur le 1-2, avec Mbappé,
01:31:21il est remis d'appui.
01:31:23Il est mort, le mec.
01:31:25Ce soir, le seul truc que je trouve,
01:31:27c'est qu'il y a 3 centres, honnêtement,
01:31:29c'est plus les attaquants qui ont mal joué que nous.
01:31:31Il y a quelques minutes, sur ce plateau,
01:31:33Stéphane Guy a mis un défi
01:31:35à Camille Macalli, sa voisine.
01:31:37Le but d'Yamal, qu'il avait inscrit
01:31:39il y a un an, un peu de chose pas jour pour jour,
01:31:41dans une compétition...
01:31:43Je ne sais pas.
01:31:45Je peux dire la vérité ?
01:31:47Les chefs qui l'ont trouvé en vue,
01:31:49pour faire plaisir à Stéphane.
01:31:51Il est plus excentré, encore, même.
01:31:53J'ai l'impression.
01:31:55Il est encore plus excentré.
01:31:57Un missile énorme !
01:31:59C'est magnifique.
01:32:01Il est un peu plus près.
01:32:03Il frappe coup de pied, elle retombe un peu.
01:32:05Coup de pied intérieur, les nouvelles frappes.
01:32:07Ils vont marquer des buts comme ça.
01:32:09Camille, on va revoir le but de Yamal
01:32:11dans quelques secondes, parce que c'est le début
01:32:13de l'éminu-info. L'Espagne s'impose contre la France
01:32:15en finale de l'Euro. Succès de Buzyn, des Espagnols.
01:32:17A vous de jouer.
01:32:19Les Bleus qui ne verront pas Berlin.
01:32:21Pourtant, c'est eux qui ouvrent le score.
01:32:23Neuvième minute de jeu, Randall Colomoigny.
01:32:25Dembele et Serbapé qui temporisent
01:32:27et centrent au second poteau.
01:32:29Colomoigny imparable pour Simon.
01:32:311-0 pour les Bleus.
01:32:3321ème minute.
01:32:35On savoure, encore une fois.
01:32:37Magnifique égalisation de Lamine Yamal.
01:32:39Un bijou du jeune Barcelonais
01:32:41qui fêtera ses 17 ans
01:32:43un jour avant sa finale.
01:32:494 minutes plus tard,
01:32:51l'Espagne prend l'avantage. Sacré numéro
01:32:53de Dani Olmo. Mbappé qui ne changera rien.
01:32:55Score final 2-1.
01:32:57Le capitaine des Bleus qui assume
01:32:59sa responsabilité au micro de Sébastien Tarrago
01:33:01et Charlie Fort-Vorcero.
01:33:03On avait l'impression
01:33:05qu'on pouvait avoir des opportunités pour revenir.
01:33:07Qu'on a eu, qu'on n'a pas concrétisé.
01:33:09A la fois, on se dit qu'on n'était pas loin.
01:33:11Peut-être qu'à l'arrivée, on était super loin.
01:33:13Il y a la tienne notamment ?
01:33:15Oui, bien sûr, la mienne en fin de match.
01:33:17Franchement, je dois au minimum cadrer.
01:33:19Je pense qu'un joueur de ma qualité
01:33:21doit marquer.
01:33:23Si je marque, ça fait 2-2.
01:33:25Je me dis qu'on était proches.
01:33:27Peut-être que je rentrais à la maison,
01:33:29je regardais le match, on était super loin.
01:33:31C'est toute la difficulté entre le chaud
01:33:33et la tête reposée. C'est difficile à répondre.
01:33:35La tournée du 15 de France en Amérique du Sud
01:33:37tourne au cauchemar après l'exclusion
01:33:39de Melvin Jaminet.
01:33:41Deux joueurs du 15 de France sont actuellement
01:33:43incarcérés pour agression sexuelle.
01:33:45Oscar Gégou, 3e ligne de La Rochelle
01:33:47et Hugo Radou, le 2e ligne
01:33:49de la section Paloise,
01:33:51ont été arrêtés ce lundi en Argentine
01:33:53en raison d'une plainte pour agression sexuelle
01:33:55d'une jeune femme.
01:33:57Des faits qui auraient eu lieu dans la nuit de samedi
01:33:59à dimanche à l'Hôtel des Bleus à Mendoza
01:34:01après la victoire du 15 de France face au Poumas.
01:34:03Les deux joueurs français sont
01:34:05actuellement en détention à Buenos Aires
01:34:07mais doivent être transférés à Mendoza
01:34:09d'ici mercredi soir.
01:34:11La ville où a eu lieu les faits qui sont incriminés.
01:34:13La Fédération française de rugby
01:34:15a communiqué ce soir.
01:34:17Florian Grill et Jean-Marc Lhermé,
01:34:19accompagnés par l'ambassadeur
01:34:21et le consul de France en Argentine
01:34:23ainsi que Rodrigo Roncero, ancien international
01:34:25argentin et en avocat, ont rencontré
01:34:27les joueurs ce jour à Buenos Aires.
01:34:29Ces derniers ont confirmé
01:34:31avoir eu dans la nuit une relation sexuelle
01:34:33avec la jeune femme mais ont fermement nié
01:34:35toute forme de violence.
01:34:37A noter que le président de la Fédération française de rugby
01:34:39Florian Grill reste auprès
01:34:41des deux joueurs pour les accompagner.
01:34:43Conférence de presse de Fabien Galtier aujourd'hui.
01:34:45Nous sommes à la veille du Rugby France.
01:34:47On a vraisemblablement très peu parlé de rugby.
01:34:49Oui, Fabien Galtier qui est à Montévideo
01:34:51il s'est exprimé
01:34:53évidemment sur cette affaire
01:34:55qui touche le 15 de France.
01:34:57C'est un traumatisme, une sidération.
01:34:59C'est une journée difficile, une période difficile
01:35:01pour nous. On a une pensée pour la victime.
01:35:03Nous avons parlé avec les joueurs.
01:35:05Tout est mis en oeuvre pour accompagner
01:35:07les joueurs concernés et la délégation
01:35:09qui traverse ce moment.
01:35:11Nous sommes sans concession
01:35:13pour le respect des règles, la protection de la liberté.
01:35:15Il faut travailler sans concession
01:35:17sur le respect des règles,
01:35:19savoir vivre en société et la liberté.
01:35:21Nous devons traverser cette période
01:35:23difficile. C'est donc
01:35:25dans ce contexte grave que le 15 de France
01:35:27affronte ce mercredi 19h l'Uruguay.
01:35:29Ce sera à suivre sur
01:35:31notre antenne. On espère
01:35:33enfin qu'on va parler un petit peu de jeu.
01:35:35Autre affaire touchant le 15 de France, celle de Melvin Jaminet
01:35:37qui a tenu des propos racistes
01:35:39sur ses réseaux sociaux. Selon les informations
01:35:41du journal L'Equipe, deux jours après
01:35:43ses propos racistes tenus dans une vidéo
01:35:45Melvin Jaminet est arrivé
01:35:47ce mardi soir à Toulon et
01:35:49convoqué à un entretien préalable à une
01:35:51éventuelle sanction. L'arrière du
01:35:5315 de France risque jusqu'au
01:35:55licenciement. Son avenir au RCT
01:35:57semble de plus en plus incertain.
01:35:59Résultat des Bleuets
01:36:01qui sont qualifiés aujourd'hui pour les
01:36:03demi-finales du Mondial U20.
01:36:05Ils respectent la tradition française
01:36:07les Bleuets. Comme chaque édition depuis
01:36:092017, ils seront en
01:36:11demi-finale du Mondial U20. Une qualification
01:36:13obtenue grâce à une victoire bonifiée
01:36:1529-11 face au
01:36:17Pays de Galles. Malgré des conditions
01:36:19météo très difficiles, les joueurs de Sébastien Calvé
01:36:21comme toujours ont joué le rugby
01:36:23offensif. En premier essai
01:36:25dès la huitième minute de
01:36:27Bosse-Morin. Lélié Rochelet très en vue
01:36:29qui s'offre ensuite un doublé.
01:36:31Un troisième essai inscrit avant
01:36:33la pause par Lacombe. Et c'est au
01:36:35retour des vestiaires que les Bleuets
01:36:37valident leur bonus et leur qualif avec
01:36:39un essai en force de Matisse Castro-Ferreira.
01:36:41Demi-finale dimanche 19h
01:36:43à suivre sur la chaîne équipe
01:36:45et gros morceau, on retrouvera les Baby Black
01:36:47pour la revanche. Tour de France
01:36:49arrivée au sprint et victoire de Jasper
01:36:51Philipsen. Pogacar, restons jaune.
01:36:53Après le jour de repos, les
01:36:55leaders n'ont pas trop trop forcé non plus
01:36:57aujourd'hui sur cette dixième étape. C'est
01:36:59Jasper Philipsen qui s'impose au terme
01:37:01d'un sprint massif à
01:37:03Saint-Amand-Montron. Le Belge
01:37:05ouvre son compteur sur le tour.
01:37:07Le maillot vert, Guirmé a pris la
01:37:09deuxième place devant l'allemand Pascal
01:37:11Ackermann. Tadej Pogacar conserve
01:37:13logiquement le maillot jaune à la veille
01:37:15d'une arrivée au Lioran qui devrait être
01:37:17bien plus spectaculaire.
01:37:19Fin de l'équipe du soir, demain deuxième demi-finale entre
01:37:21l'Angleterre et les Pays-Bas qui affrontent à l'Espagne.
01:37:23Les réponses demain soir dans l'équipe du soir.
01:37:25On vous embrasse, très douce nuit
01:37:27sur la chaîne L'Équipe Voyeur.

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