Israël 1-4 France : Le débrief complet de l'After Foot
L'équipe de France l'a emporte face à Israël (4-1) dans un match délocalisé à Budapest. Mais pourtant, les Bleus de Didier Deschamps n'ont pas convaincu Daniel Riolo et Florent Gautreau ...
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00:00C'est parti avec les trois points, bien sûr, Jingle.
00:03L'important c'est l'essentiel.
00:05Le plus important c'est les trois points.
00:06Souvent l'essentiel c'est le plus important.
00:07Daniel.
00:09Les deux buts à la fin ne vont pas changer le constat
00:14et me faire dire autre chose que ce que j'allais dire avant les deux buts,
00:17à savoir que je n'ai rien vu de nouveau.
00:19Je n'ai pas vu de proposition nouvelle,
00:22malgré que c'est le point de vendu changement tactique.
00:27C'est comme ça qu'on m'avait vendu le truc avec plus de joueurs offensifs,
00:29mais c'est toujours pareil, quand tu ne travailles pas,
00:31que tu n'as pas d'automatisme et que ça ne joue pas
00:34et que tu manques de créativité, ça n'a pas changé grand-chose.
00:37Du point 3, on va s'arrêter sur deux ou trois individualités.
00:41Israël c'est franchement très faible,
00:44donc on ne va pas parler des défenseurs.
00:47On parlera du duo de Chouameni-Kamavinga devant la défense.
00:51On va laisser Kolomoini tranquille ce soir.
00:53Et l'entrée de Gendouzi, qui est à mettre en avant,
00:57elle a fait du bien.
00:58On a vu qu'il y a quelqu'un au milieu qui a donné
01:01ce qu'il s'appelle du dynamisme dans un match,
01:02parce que c'est aussi ça le football, c'est un mec qui court.
01:07Là, tu as l'impression que ça bouge un peu,
01:09ça envoie du jeu, tu as envie de te réveiller.
01:11Flo était endormi, je lui ai mis un coup d'épaule,
01:13je lui ai dit Flo !
01:15Et là, d'un coup, il a mis Barcola marqué,
01:17et il est descendu en courant au studio.
01:19La soirée est refaite.
01:20Je suis refait.
01:21Maintenant, un petit Dijo après l'émission et au lit.
01:24Et en voiture, Simone.
01:25Je prends tellement sur chaque vue de Barcola.
01:28Alors, Flo, tes trois points.
01:30Écoute, voyage au bout de l'ennui, effectivement,
01:32parce que je me suis demandé à quoi servir ce genre de match,
01:35jusqu'à quand même me dire,
01:37bah oui, on va quand même avoir deux, trois choses à dire
01:39sur les individualités.
01:40Franchement, sur le niveau de jeu et sur l'intensité,
01:43la deuxième mi-temps des Bleus, notamment, n'était pas bonne,
01:46avant l'entrée en jeu des remplaçants.
01:50Justement, sur l'organisation et sur la façon de jouer,
01:56la grosse déception pour moi, c'est Olysée,
01:58parce que finalement, c'était un peu ça, la nouveauté.
02:00Tu pouvais te dire que derrière les deux attaquants...
02:02C'était le fameux changement.
02:03Le changement, et puis en plus, avec un joueur en forme,
02:05un joueur en confiance,
02:06et finalement, derrière Arthé de Griezmann,
02:08l'enjeu, il est un peu là.
02:09Je ne vais pas lui mettre la pression
02:10parce que ça reste un très bon joueur.
02:12Et ça, c'est la déception.
02:13Et dans le troisième point, les satisfactions, effectivement,
02:16ces joueurs toujours présents,
02:19qui pourront prétendre à la liste
02:21parce qu'eux, ils font ce qu'il faut faire dans ce genre de match.
02:23C'est le cas de Gendouzi.
02:25Et puis aussi Kamavinga,
02:26parce que moi, je séparerais dans la paire Chouameni-Kamavinga.
02:30Je trouve que Kamavinga a vraiment fait le meilleur match
02:33et que c'est peut-être vraiment un de nos futurs tauliers.
02:37Peut-être de manière plus évidente même que Chouameni.
02:39Je pense que Kamavinga s'imposera
02:42et qu'il aura d'ailleurs aussi, lui,
02:44cette capacité qu'il a montrée
02:46à aller dans la surface adverse ou vers la surface adverse.
02:49C'est lui qui fait la passe décisive d'ailleurs pour Nkunku.
02:53Voilà les trois points de Daniel et de Florent.
02:55On vous attend au 32-16, bien sûr.
02:56Quand même, premier constat,
02:57l'équipe de France peut gagner largement
02:59sans Griezmann ni Bappé.
03:01Oui, mais c'est vraiment un match très particulier
03:03avec un gardien qui m'a eu l'air très, très faible.
03:05Pas seulement sur l'erreur du premier but,
03:07y compris sur la frappe de Nkunku.
03:08Qu'Israël rappelle Ronny Ginzbourg.
03:11Vous vous souvenez ?
03:13Si tu ne bats pas Israël,
03:15sans un tel ou sans un tel ou sans un tel,
03:17quoi qu'il en soit, sur les forces vives,
03:21le football français doit être supérieur au football israélien.
03:24Donc, ce n'est pas le match où tu vas te dire
03:27« Ah, tu n'avais pas Mbappé devant ».
03:30Si tu avais eu devant des automatismes de feu,
03:34des mouvements, des combinaisons,
03:37des joueurs qui, je ne sais pas,
03:40avaient été brillantissimes,
03:43qu'on avait été éclaboussés par leur classe,
03:46bon, ben là, tu aurais pu te dire
03:47« Ah, Mbappé, il n'est pas assis, machin, tout ça ».
03:50Mais là, très honnêtement,
03:52j'ai dit quoi sur Colomogny ?
03:53Il fallait le laisser tranquille ?
03:55Non, ce n'est pas possible.
03:55Moi, je ne vais pas le laisser tranquille.
03:57On va faire une parenthèse pour ne pas le laisser tranquille.
04:00Franchement, Colomogny, c'est catastrophique.
04:01Non, mais là, il y a un vrai problème, Daniel,
04:03parce que ce n'est pas que Colomogny,
04:04c'est le totem d'immunité qu'il a avec Deschamps
04:08qui va, à un moment donné, poser problème.
04:09Parce que Deschamps, si sa seule idée, c'est de dire…
04:11Dembélé fait quoi en équipe de France, en fait ?
04:14Dembélé aussi, il a une sorte d'immunité,
04:16il joue toujours, il démarre toujours.
04:17Dembélé, ça n'a rien à voir avec Colomogny.
04:19Excuse-moi, c'est le meilleur attaquant en première mi-temps.
04:21Non, mais d'accord, ok.
04:23On est d'accord que Dembélé, on en parle au PSG
04:26et on se dit que c'est de lui que viennent la plupart des attaques.
04:30Comme là, en première période.
04:32Je suis d'accord avec toi, mais que néanmoins…
04:37Oui, il ne conclut pas.
04:38On est d'accord.
04:39De quoi ?
04:39Il ne conclut pas, ou rarement.
04:40Non, mais au PSG, c'est la vedette de l'équipe,
04:44tu n'as pas réellement d'autres choix.
04:47L'équipe de France, par définition,
04:49c'est une sélection où tu as un réservoir
04:51où tu pourrais essayer de construire autre chose.
04:54D'où le totem d'immunité dont on parlait,
04:56c'est-à-dire que lui, il arrive et pim, il est titulaire.
04:58Est-ce qu'il mérite toujours d'être titulaire au vu de ce qu'il apporte ?
05:01Alors, on va me dire, tu veux mettre qui ?
05:02Peut-être Olizé, qui au moins sera à sa vraie place.
05:06Parce que là, il n'est pas à sa vraie place.
05:07D'ailleurs, il l'a remis un peu côté droit.
05:09Grosso modo, ça veut dire quoi ?
05:10Ça veut dire qu'on est en recherche totale,
05:11quand on ne sait plus tellement où on va.
05:12Effectivement, devant, on ne sait pas où on va.
05:14Taduram, qui marche très fort en Italie.
05:20Bon, l'équipe de France, visiblement, il est ignorée.
05:22En tout cas, ça ne marche pas bien.
05:23Ou alors, quand il joue, c'est pour faire le soldat.
05:26Offensivement, c'est un chantier permanent, les Bleus.
05:28C'est un chantier permanent.
05:30Et ça va l'être encore plus,
05:31tant que Mbappé n'est pas de retour
05:33et que Griezmann, de toute façon, ne lui reviendra pas.
05:35Il a disparu.
05:35Donc, c'est un chantier.
05:37Le jeu offensif des Bleus reste un chantier.
05:39Entre un Colomwany qui est inexistant,
05:41un Dembélé toujours moyennasse.
05:44Après, il y a quand même un souci qui vient encore de déchant.
05:48J'insiste sur ce problème de Colomwany.
05:50Tu es dans une phase de transition
05:52où tu sais que tu vas reconstruire,
05:53comme tu le dis offensivement.
05:55Et ton premier réflexe,
05:56ta première idée, c'est de dire
06:00tiens, je vais mettre le mec
06:02qui, certes, ne marche pas avec le PSG,
06:03mais vous avez bien vu à l'Euro,
06:05qui, avec moi, arrive à fonctionner.
06:06C'est Colomwany.
06:07Franchement, on va perdre du temps.
06:09On va perdre du temps.
06:10Colomwany, je regardais,
06:11là où il était le meilleur,
06:12c'est quand il ne touche pas le ballon.
06:13Il a laissé passer le ballon sur le but de Barcola.
06:16Et je me faisais la réflexion de dire
06:17dès qu'il l'a touché,
06:18ce n'est pas très simple,
06:19ce n'est pas très fluide.
06:21Mais en revanche, oui,
06:22il a fait une passe D quelque part
06:23en laissant passer le ballon.
06:24Il n'y a pas un énorme malentendu avec Colomwany.
06:27C'est l'invité sorti.
06:28Il ne devrait pas être en Bleu.
06:29Il ne devrait pas être au PSG.
06:31Il devrait être dans un club en Allemagne,
06:33tranquille,
06:33enfiler les perles et les buts.
06:35Et ce n'est surtout pas un neuf de très haut niveau.
06:39C'est un joueur de côté au plus haut niveau.
06:42Ce n'est pas un neuf de très haut niveau,
06:43c'est un joueur de Francfort.
06:44Tu ne peux pas dire au PSG,
06:47Ligue des champions et en équipe de France,
06:49tu ne peux pas avoir Colomwany en neuf.
06:52Après, qu'il soit dans le groupe,
06:53dans la rotation,
06:54parce que Deschamps arrive à relancer
06:55un mec comme ça au mental.
06:57Why not ? La preuve, il a fait l'Euro.
06:59Mais là, puisqu'on est sur une phase de reconstruction,
07:01tu as raison.
07:02On peut essayer de construire quelque chose avec lui,
07:04c'est sûr.
07:05On ne va pas le cramer ce soir
07:06parce qu'il a raté son match.
07:07Mais effectivement, déjà là,
07:09Deschamps a du mal à savoir comment le faire jouer.
07:11Moi, je vais te dire,
07:11s'il faut ouvrir une sorte de page,
07:13un peu espoir de renouveau.
07:15Bon, Konkou,
07:17qui avait un peu disparu de la circulation
07:18pour diverses raisons,
07:19notamment des blessures.
07:21Son but montre que c'est quand même un joueur
07:23qui peut avoir des gestes de classe.
07:25Et puisqu'on cherche de la technique
07:27et que c'est souvent ça qui nous ennuie
07:28quand on regarde les Bleus.
07:30C'est un gars qui est capable de faire des passes,
07:32de frapper.
07:33Je trouve qu'il a des qualités.
07:35Que Olizé, s'il joue à sa vraie place,
07:37à savoir de l'autre côté,
07:38ça peut être aussi quelque chose.
07:39Maintenant, il faudrait trouver un neuf.
07:41Il peut jouer aussi dans l'axe, Olizé.
07:43Ce n'est pas là où, en ce moment,
07:44Bayern s'exprime le mieux.
07:45Après, le milieu,
07:46ça, c'est un autre problème.
07:48Je pense qu'Olizé, c'est juste...
07:50On n'en a pas un milieu,
07:52je ne vois pas,
07:52parce que Kamavinga, Chouameni,
07:53Kamavinga, oui, j'aime bien.
07:55Mais après, il manquerait un joueur
07:56un peu plus...
07:57Créatif.
07:58Ton ami Rabiot va revenir bientôt.
08:03Rabiot, s'il joue,
08:03c'est à la place de Kamavinga.
08:04Rabiot, il va être rappelé.
08:06Il suffit qu'il joue 3-4 matchs avec Marseille.
08:08En novembre, il y a Rabiot.
08:09Pardon, mais tu ne fais pas
08:11un milieu de Chouameni-Kamavinga.
08:12Rabiot, sinon, stop,
08:13on arrête tout de suite quand on rentre.
08:14Ça, c'est ce que tu ne veux pas.
08:15Mais Deschamps, il peut te le faire.
08:16Non, mais là, vous savez que
08:18ce sont quand même 3-6.
08:20Et alors ?
08:20Kamavinga, c'est juste un 6 en mieux,
08:23parce qu'il est capable de se projeter.
08:24Et tant mieux,
08:25parce que dans le foot,
08:27il faut que des mecs dépassent un peu les fonctions.
08:29Mais c'est des gars qui sont des 6.
08:32Tiens, d'ailleurs, d'ici minuit,
08:34je vous fais une promesse,
08:35vous écouterez Didier Deschamps
08:36qui donnait sa vision du football
08:37dans l'after il y a quelques années.
08:39Ah oui, oui, oui.
08:40Vous savez que Didier Deschamps
08:41a été consultant sur la RFC quand même.
08:43On a fait l'Euro 2008 ensemble avec Deschamps.
08:44Voilà, il était là, Didier Deschamps.
08:46À la boutique Adidas, on était ensemble.
08:47Exactement, et vous entendrez.
08:49Et c'est assez marrant,
08:50parce que ce qu'il disait en 2008
08:51ne correspond pas trop
08:53avec ce qu'il met en place en 2024.
08:57Ce sera tout à l'heure.
08:59Pour l'instant, Guillaume
09:01est avec nous au 32-16.
09:03Guillaume, bonsoir.
09:05Bonsoir, bonsoir à tous.
09:06Bonsoir à tout le monde.
09:07Bon, t'es globalement d'accord
09:09avec ce qu'on dit jusque-là ou pas trop ?
09:11Exact. Alors, moi, je suis d'accord,
09:12entièrement d'accord.
09:13Colombie-Britannique, pour moi,
09:14elle n'a pas sa place.
09:15Avec 2 francs, je ne sais pas
09:16ce qu'il faut au PSG.
09:18Il n'y a pas sa place nulle part, quoi, en gros.
09:21Eh, comme il dit Daniel,
09:22pour moi, il peut jouer en Allemagne
09:24ou un petit club de Ligue 1,
09:25mais pas plus.
09:26Pas plus.
09:27C'est un niveau, je ne sais pas,
09:29comment le Paris-Saint-Germain
09:30a pu mettre autant de millions
09:31sur ce joueur.
09:32Moi, j'étais à Nice-Paris-Saint-Germain
09:34la dimanche.
09:35Louis-Henrique, il a sorti
09:36au bout de 45 minutes.
09:37Je ne l'aurais même pas fait jouer du tout.
09:38Pour moi, c'est une catastrophe.
09:40C'est une catastrophe, ce joueur.
09:42Je ne sais pas pourquoi Parcola,
09:44il ne débute pas tous les matchs,
09:45en équipe de France, déjà.
09:48Premièrement, devant, qui mettre ?
09:50C'est un problème aussi devant,
09:51Thuram, compliqué.
09:53Pourquoi pas se faire repasser
09:54à un système avec deux attaquants,
09:56Mbappé, et on a pu peut-être
09:58avec Nkoukou.
09:59Moi, je l'ai trouvé pas mal,
10:00quand même, comme il disait Daniel,
10:01geste de classe.
10:02On voit que c'est encore un joueur
10:04qui a du ballon.
10:05Derrière, au milieu de terrain,
10:07Kamavinga, pour moi,
10:08il a l'air indiscutable aussi.
10:10C'était l'homme du match ce soir.
10:13On est d'accord qu'on ne va pas associer
10:15Kamavinga, Rabiot et Chouameni ?
10:20C'est compliqué.
10:21Moi, je ne le mettrais plus Rabiot.
10:23Moi, ceux qui voient...
10:27N'oublions pas qu'il a voulu
10:29faire une autre carrière.
10:31Et il a, au final, très peu
10:33joué 6 dans sa vie.
10:35À part, probablement, l'un de ses
10:37meilleurs matchs avec le PSG,
10:38contre le Barça, à l'époque.
10:40Mais Rabiot, en lui,
10:42c'était un 6 qui aurait pu être
10:44d'un très bon niveau.
10:45Devant la défense, avec la technique
10:47qu'il a, il est grand, gaillard,
10:48il tient, il est propre.
10:50Il aurait pu, mais sa mère n'a pas voulu.
10:52Donc, on en a fait une sorte de 8.
10:54Mais, à mon sens,
10:56c'était plus...
10:57Il aurait pu être un très bon 6.
10:59Voilà.
11:00Et Kamavinga, ça dépend de la vision du foot qu'on a.
11:02Kamavinga, oui,
11:04est capable, un peu boxe-to-boxe,
11:06d'accord.
11:07Mais moi, je n'appelle pas ça des joueurs
11:09qui peuvent jouer plus haut.
11:11C'est que les profils, on en a plein
11:13et on est obligé de chercher
11:15sur des joueurs à vocation défensive
11:17au départ, du talent.
11:19Oui, t'as raison.
11:20C'est dans la formation française qu'on est à ça.
11:22Parce que Kamavinga formé à Rennes,
11:24comme les gars formés à Monaco,
11:26comme tous ces gars-là,
11:27savent à la fois défendre et attaquer.
11:29Et aujourd'hui, c'est ça.
11:30Donc, effectivement...
11:31Mais bon...
11:32Après, t'auras...
11:34A Clio, je vais quand même prétendre
11:36à un moment ou à un autre,
11:37à être essayé en équipe de France.
11:39Ce serait bien,
11:40même si je pense que c'est un joueur
11:41qui fait peur à Deschamps.
11:43Il va falloir qu'on trouve
11:45des profils un petit peu comme ça.
11:47J'ai l'impression que,
11:48quel que soit...
11:49Alors, les profils, c'est important.
11:51Bien sûr qu'à Clio,
11:52il va falloir le voir à un moment donné.
11:54Bien sûr qu'à Nkunku, ça fait du bien.
11:56Ça faisait respirer de voir un gars
11:57avec cette technique.
11:58D'avoir quand même Dembele
11:59qui percute autant
12:00et Nkunku qui a peur
12:01de la qualité technique,
12:02il y avait quand même des choses intéressantes.
12:04Mais après, il restera un problème.
12:06Et le problème, c'est Deschamps.
12:07Pardonne-moi.
12:08Attends, attends.
12:09Le problème, c'est Deschamps
12:10parce que c'est Deschamps
12:11qui va d'abord faire les choix,
12:13comme tu dis,
12:14de quel type de milieu
12:15il veut dans son équipe,
12:16premièrement.
12:17Et deuxièmement,
12:18comment tu fais jouer cette équipe.
12:19Et comme offensivement,
12:20Deschamps, il ne sait pas
12:21exactement comment faire,
12:22à part mettre des mecs
12:23qui percutent
12:24parce qu'il se dit,
12:25bon, on va quand même faire la différence.
12:26Il a eu l'idée comme Dembele.
12:28Il en a mis plein sur les côtés.
12:29Attention au milieu,
12:30vu du muscle.
12:31Sinon, comment t'expliques
12:32la présence de Fofana ?
12:33Je suis désolé, Fofana.
12:34Je veux pas être méchant avec lui,
12:36mais enfin, Fofana, quoi.
12:38C'est ultra limité comme joueur de foot.
12:41Il y en a plein.
12:42C'est pas des joueurs de foot qui...
12:44Moi, j'ai pas envie de voir jouer Fofana.
12:47Il fait une carrière.
12:48Tout va bien pour lui.
12:49Certainement un mec très gentil,
12:51mais on n'allume pas la télé
12:53pour voir Fofana jouer au ballon, quoi.
12:55Ou alors, il faut qu'il soit entouré
12:56de cinq artistes autour de lui.
12:58Mais tout ça, c'est pas...
13:00On kiffe pas avec ça.
13:02Fofana en équipe de France...
13:04Ce que je veux te dire,
13:05j'ai l'impression que,
13:06quels que soient les débats
13:07qu'on va avoir maintenant...
13:08Si tu dis ça de Fofana,
13:09tu peux le dire de tous les autres
13:10du même acabi, alors ?
13:11Il y a qui du même acabi ?
13:12Genndouzi...
13:13Tu peux le dire de Genndouzi,
13:14de Tchabrini...
13:15Non, non, non.
13:16Genndouzi en équipe de France,
13:17à la base, il était bon ce soir,
13:18mais bon...
13:19Oui, d'accord.
13:20A priori...
13:21Même dans le rose de départ,
13:22t'allumes la télé pour qui, alors ?
13:24Pour Barcola.
13:26Je comprends ce que vous dites,
13:28mais Genndouzi...
13:29On arrive, Guillaume, t'inquiète.
13:30Genndouzi, au moins,
13:31il va essayer de te mettre
13:32un peu de vitalité dans le milieu de terrain.
13:34Mais oui, à la base,
13:35c'est pas quelqu'un
13:36que j'aurais imaginé à ce niveau.
13:37Mais le fait qu'il se démène
13:39et qu'il essaye toujours
13:42et qu'il frappe,
13:43il y a quelque chose qui se veut...
13:45Il est un peu porté vers l'avant.
13:47C'est déjà ça, c'est déjà ça.
13:49Guillaume, oui, vas-y.
13:51Moi, je reviens d'Espagne.
13:52Plus de six ans,
13:53j'étais en Espagne, en Catalogne.
13:54Moi, je jouais en division.
13:55Division 4, division 6.
13:57Là, tu vas saigner des yeux.
14:00Ça fait mal.
14:01Je reviens à Cannes.
14:02Moi, je suis à Cannes.
14:03J'ai rendu à Cannes,
14:04j'ai joué à l'ESCAN quand j'étais jeune.
14:05J'ai connu Luis Fernandez à l'époque,
14:07de Villers-Zidane.
14:09Pour moi, c'est tout le foot français,
14:11en fait, qui va mal.
14:12Il y a la grande graine de l'argent.
14:13C'est même...
14:14Quand on est dans le niveau amateur,
14:15il y a certains joueurs
14:16qui avaient leur place largement,
14:17mais il y a trop le système avec les agents.
14:19Il y a trop ça.
14:20Aujourd'hui, il y a trop ces profils de joueurs.
14:22Effectivement, des joueurs ultra-physiques,
14:24ce n'est pas nouveau.
14:25On ne va pas revenir là-dessus.
14:26Mais moi, j'ai vu le foot en Espagne,
14:29comment ça se joue.
14:30Dès le plus jeune âge.
14:31Vous allez même dans les petits bleds en Catalogne.
14:34Dès le plus jeune âge,
14:35ils vous apprennent à jouer au ballon.
14:36Oui, ce n'est pas la même culture,
14:37on le sait.
14:38Ce n'est pas le même football.
14:39Ce n'est pas la même relation au ballon.
14:40Oui, bien sûr.
14:41C'est du vrai football.
14:42Oui, c'est ça.
14:43On parle de football.
14:44Aujourd'hui, les clubs français,
14:46ils ont gagné combien une Coupe d'Europe ?
14:48Deux.
14:49Les clubs espagnols, ils en ont gagné combien ?
14:50À la Catalogne, c'est...
14:52Tu n'es pas obligé,
14:53tu n'es même pas obligé
14:54de comparer sur ce plan-là.
14:55C'est juste l'éducation au ballon.
14:57L'éducation au ballon n'est plus la même.
14:59La France a eu ça dans les années 80.
15:02Quand on jouait au foot,
15:03on jouait de cette façon-là.
15:05Tout à l'heure, on parlait du 8.
15:08À une époque, les 8,
15:10en équipe de France,
15:11Giresse avait un 8.
15:13Il avait même le 8.
15:14Après, quand il jouait à Bordeaux,
15:16il était 10.
15:17Mais au milieu,
15:18on avait des mecs comme ça.
15:20Il y en a d'autres
15:22qui étaient dans les milieux de terrain
15:23et qui jouaient de cette façon-là.
15:26Mais bon, on a arrêté.
15:27On a pris un autre pli.
15:29On continue le débat dans quelques instants.
15:31On va faire une évaluation.
15:32On vous attend au 32-16.
15:33Il y a Kevin qui est déjà là,
15:34qui patiente.
15:35Sachez que l'Algérie a définitivement gagné
15:37face au Togo.
15:385 buts à 1 en qualif de la Cannes.
15:41Je crois que Awar a notamment marqué un but.
15:43Je vous dis ça dans quelques instants.
15:44Et puis le Burkina a gagné.
15:46Benrahma n'a pas mis deux buts.
15:48Le Burkina a gagné contre le Burundi.
15:504-1 les buts de l'Algérien.
15:52Effectivement, Benrahma deux fois,
15:54Awar, Boudaoui,
15:57Gouiri et Amoura
15:59le protégé de Wally Dacharchour.
16:02Absolument.
16:03Amoura.
16:04Dans un instant, l'évaluation
16:05après le match de l'équipe de France
16:06et puis ensuite l'Angleterre,
16:08l'Italie,
16:09le reste de l'actu
16:10avec notamment Lyon en programme.
16:12Et puis Nasser Al Raifi
16:13qui réagit à l'arrivée
16:14de la famille Arnaud dans le football.
16:16C'est tout de suite.
16:17Ils sont proches.
16:18Tout à fait.
16:19A tout de suite.
16:20Il est 23h04.
16:21Daniel Riolo est là.
16:22Florent Gautreau est là.
16:24L'Angleterre, l'Italie en programme tout à l'heure.
16:26L'Olympique lyonnais,
16:28son coup de pression à la Ligue
16:30au programme.
16:31Et puis n'oubliez pas la libre-antenne
16:32de Meunier à 1h du matin
16:33tous les soirs d'équipe de France.
16:34Il y a libre-antenne
16:35dans l'after.
16:36Libre-antenne de l'after
16:37avec Nico Villas et Thibaut Jean-Grande
16:39tout à l'heure.
16:41Évaluation les gars.
16:42On va démarrer l'évaluation
16:44après le match Israël-France
16:46avec Kevin au 3216.
16:48Salut Kevin.
16:49Salut Kevin.
16:50Salut l'after, salut l'after.
16:51Comment allez-vous ?
16:52Ça va et toi ?
16:53Ça va, ça va.
16:54Merci.
16:55C'est ma première sur l'after.
16:56Ah bah écoute, t'es le bienvenu.
16:57T'es chez toi.
16:59C'est top.
17:00Alors du coup moi je voulais parler
17:01de l'animation offensive de France
17:05que j'ai pas trouvé top en fait.
17:08La compo qu'il a mis en fait.
17:10Le positionnement de certains joueurs
17:11au début du match.
17:12Notamment Nkunku à gauche
17:14et Olysée dans l'axe.
17:16Alors pour moi Olysée il a rien à faire dans l'axe
17:19et Nkunku il a rien à faire à gauche.
17:20C'est un joueur d'axe.
17:21D'ailleurs t'as remarqué
17:22qu'en début de deuxième
17:23ils ont changé.
17:25C'est ça.
17:26Et effectivement Olysée est passée à droite.
17:28Nkunku est passé dans l'axe.
17:30C'est vrai qu'Nkunku
17:31on peut l'imaginer tout à l'heure
17:32j'entendais une attaque à deux.
17:33C'est aussi possible d'imaginer ça.
17:35C'est vrai que c'est pas un vrai joueur de côté.
17:38Tu as raison.
17:39Tu as raison de souligner ça.
17:40C'est pas du tout un joueur de côté.
17:42Après je veux juste te redonner la parole.
17:44C'est sans doute lié quand même
17:46tout ça au départ de Griezmann
17:47pour te dire est-ce que je peux
17:49imaginer un 4-2-3-1 avec un 10
17:51et derrière l'attaquant.
17:53Tu vois c'est entre guillemets une possibilité.
17:55Mais moi je pense que c'est mettre
17:57trop de responsabilité.
17:58Trop de poids sur les épaules d'Olysée.
18:00En fait quand Griezmann n'est pas là
18:03il y a un trou.
18:04Mais on le sait.
18:05Il y a le faiseur de jeu.
18:06Le player maker.
18:07Mais qui n'était pas en forme à l'Euro c'est vrai.
18:09Mais le faiseur de jeu c'était Griezmann.
18:13Le match il ne faut pas le juger
18:14sur le score contre Israël.
18:15Il faut effectivement regarder le système.
18:17Je pense faire trop de cas d'Olysée
18:21en le mettant 10 et en l'installant
18:23sur une place.
18:24Le nouveau meneur de Jeu des Bleus.
18:26Ça ne le rend pas serdice en plus.
18:28D'abord là suite à la retraite de Griezmann
18:31c'est une pression beaucoup trop forte.
18:33Deuxièmement effectivement
18:34même s'il est capable de le faire
18:35en ce moment il brille plutôt sur le côté
18:37avec le Bayern.
18:38Donc tu as toutes les raisons
18:39effectivement plutôt de le laisser
18:41dans son confort actuel
18:43plutôt que de le mettre en lumière
18:45et sous pression à ce poste de 10
18:47qu'il n'est pas encore peut-être capable d'assumer
18:49parce que c'est tout simplement
18:50le début de sa carrière en bleu.
18:51Il ne s'agit pas de le cramer.
18:52C'est un joueur magnifique.
18:54Mais tu as raison.
18:55Effectivement il n'est pas tout à fait à sa place.
18:57Olysée n'est pas tout à fait à sa place.
18:58C'est le traditionnel Deschamps
18:59qui n'est pas à l'aise avec son animation offensive.
19:01Mais ça j'ai l'impression que c'est une tendance
19:04des coachs actuels en fait
19:06de mettre certains joueurs
19:10de ne leur mettre pas à leur poste en fait
19:12à leur poste de prédilection.
19:14Non mais tu sais pourquoi ?
19:15Par exemple Real Madrid
19:16on le voit bien avec Vinicius et Mbappé
19:18Mbappé c'est un joueur qui est censé jouer à gauche.
19:21Il doit jouer à gauche Mbappé.
19:22Il ne peut pas jouer dans l'axe.
19:24On le voit bien que ça ne marche pas.
19:26Il a performé toute sa carrière à gauche.
19:30Là même je me rappelle,
19:32je ne sais plus c'était un match de Ligue des Champions
19:35c'était le match du PSG.
19:37Henrique avait essayé d'embellir en 10.
19:39Oui contre la Real Sociedad là-bas.
19:42Exactement, le nombre de ballons qu'il perd au milieu de terrain
19:45il était perdu le mec.
19:46Et à chaque fois qu'il perdait les ballons
19:47c'était hyper dangereux derrière en plus.
19:49Exactement.
19:50Je vous coupe les gars, on a Didier Deschamps en direct.
19:53Première réponse en conférence de presse.
19:55On y va.
19:58Christopher met un très beau deuxième but aussi.
20:01Evidemment sur la seule occasion qu'à Israël on prend ce but.
20:05Même si j'ai regretté,
20:07comme je l'ai dit au joueur à la mi-temps,
20:10les pertes de balles sur les avant-techniques à la mi-temps
20:14qu'on peut éviter.
20:15Mais on a été sérieux, appliqué.
20:18C'est le type de match où, évidemment,
20:21l'adversaire n'a rien à perdre
20:25Tout à gagner et nous tout à perdre.
20:30Dans des conditions où les joueurs ne sont pas habitués aussi.
20:35C'était sérieux, appliqué, avec beaucoup d'enthousiasme.
20:39C'est une bonne chose pour rappeler Mathéo.
20:44En prenant du ballon, il peut être décisif,
20:47même si en monnaie,
20:48mais c'est toujours bien d'avoir des joueurs
20:50quand ils rentrent qui font la différence.
20:52On n'entend pas très bien parce que c'est un peu loin.
20:55Le micro n'est pas très bien placé.
20:57Vous avez sans doute entendu l'essentiel.
20:59Pas non plus décisif.
21:01Il nous a refait le match qu'on a vu.
21:03Déjà sur les excuses,
21:05j'ai commencé à avoir des excuses sur les joueurs
21:08dans un contexte auquel ils ne sont pas habitués.
21:10Parce qu'ils sont dans un stade avec 2000 personnes.
21:13Je pense qu'il faut quand même autre chose
21:15comme excuse quand ça ne marche pas.
21:17Beaucoup d'enthousiasme, ça dépend.
21:19Il y a des joueurs qui ont montré beaucoup d'enthousiasme.
21:21C'est justement ce qui a manqué à un moment donné.
21:23Et je pense quand même, on en revient au sélectionneur,
21:25sur ce que tu transmets à tes joueurs.
21:27Quand à un moment donné, tu es dans une forme de gestion
21:29dans cette deuxième période,
21:31c'est quand même lié aussi au sélectionneur.
21:33Parce que les gars qui rentrent à Gendouzi,
21:35on souligne ça, on souligne qu'immédiatement,
21:37ils ont envie de mettre de l'impact,
21:39des courses vers l'avant, de l'envie.
21:41On n'en a pas vu beaucoup en deuxième période.
21:43Gendouzi ressort comme le héros du match.
21:45On n'en a pas vu beaucoup en deuxième période.
21:47C'est qu'effectivement, cette équipe de France
21:49a l'image de Deschamps.
21:50Et à partir du moment où elle a mené assez facilement,
21:52globalement, elle a géré.
21:54Moi, je n'ai pas vu le beaucoup d'enthousiasme dont ils parlent.
21:56Je l'ai vu, oui, effectivement, avec les entrants
21:58qui ont voulu se montrer, qui ont voulu être là.
22:00Je l'ai vu avec Kamavinga, c'est vrai.
22:02Mais après, je n'ai pas vu beaucoup d'enthousiasme.
22:04Et si on veut aller chercher la petite bête,
22:06et à mon avis, ce n'est pas que la petite bête,
22:08les coups de pied arrêtés, on en reparlera,
22:10parce qu'ils n'ont encore pas été très bien tirés.
22:12Il y a eu pas mal de corners et de coups francs.
22:14Et deuxièmement, le but sur la seule balle en profondeur
22:16qui passe derrière celui qu'on considère
22:18comme notre taulier actuel, Saliba,
22:20il est quand même battu de chez battu,
22:22sur la seule balle en profondeur des Israéliens.
22:24Donc, tout ça,
22:26il en parle comme ça, il balaie un peu d'un revers de main.
22:30Au final, le 4-1
22:32est hyper trompeur
22:34sur ce qu'on a vu,
22:36et sur l'enthousiasme.
22:38Est-ce que globalement, les gens devant leur taulier
22:40ont passé une bonne soirée ?
22:42Alors que tu as un score de 4-1.
22:44Bon, quand même,
22:46le foot, c'est des buts. Quand tu vois des buts,
22:48tu es content.
22:50Mais c'est là où tu te dis,
22:52quand tu regardes le scénar, la façon dont ça se passe,
22:54le premier but, c'est un cadeau,
22:56parce que c'est une frappe à Naudine Boulette.
22:58Un exploit d'un concours,
23:00c'est une belle action,
23:02personnelle. Pour le reste,
23:04pas d'action, pas de mouvement collectif.
23:06Et tu as les deux buts,
23:08quand tu t'es bien endormi, que tu as fait la sieste,
23:10et que tu te dis,
23:12tiens, je vais me réveiller pour aller me mettre au lit.
23:14C'est pas bon, d'ailleurs, la sieste,
23:16avant de se mettre au lit.
23:18Oui, mais des fois, tu t'endors, parce que l'événement
23:20t'endort. Et là, tu regardes
23:22les deux buts à la fin
23:24contre une équipe très faible, et tu as un score
23:26boursouflé. Mais honnêtement,
23:28les gens, tu leur demandes de mettre une note
23:30au match ce soir, ceux qui étaient devant la télé, tu as beaucoup
23:32qui vont donner plus de 5 sur 10 ? Je ne crois pas.
23:34Je ne crois pas. La plupart
23:36diront que, bon,
23:38ils ont regardé parce qu'ils kiffent le foot, mais que s'ils avaient
23:40regardé un film, ou s'ils n'avaient pas regardé
23:42le match, ils auraient peut-être passé une
23:44meilleure soirée.
23:46En fait, c'est ça le vrai problème des
23:48bleus. On peut en parler cent fois,
23:50les joueurs, le machin, lui,
23:52devrait jouer là.
23:54Mais est-ce que
23:56tu t'éclates, tu prends du plaisir quand tu regardes un match
23:58des bleus ? On est jeudi soir,
24:00tu as un match, Ligue des Nations,
24:02compétition un peu en carton,
24:04bon bref, tu te dis,
24:06qu'est-ce que je fais ? Je regarde une émission,
24:08je regarde un film, bon allez,
24:10j'adore le foot, je regarde quand même le match.
24:12Mais est-ce que tu passes une bonne soirée ?
24:14Tu ne passes plus de
24:16bonne soirée avec les bleus depuis combien
24:18de temps en fait ?
24:20Le grand public, c'est le grand public qui regarde
24:22l'équipe de France, c'est le seul football gratuit
24:24qu'on a. Nous, on peut nous débattre
24:26tant qu'on veut, faire des débats sur la tactique,
24:28tel devrait jouer là et tout, mais avant tout,
24:30c'est quand même passer un bon moment, c'est du plaisir
24:32le foot. C'est pas une compétition
24:34officielle, donc à la limite,
24:36bon, je sais pas,
24:38est-ce que c'est si grave que ça de les perdre ces matchs,
24:40j'en sais rien moi dans cette compét' là.
24:42Donc tu veux passer une bonne soirée,
24:44mais tu passes pas une bonne soirée, tu t'ennuies.
24:46Le vrai problème des bleus, c'est que
24:48tu t'ennuies quand tu passes des soirées
24:50où tu te fais chier.
24:52Et au passage, sur les cadences infernales,
24:54quand on dit qu'il y a trop de matchs, honnêtement, celui-là,
24:56si tu le supprimes de l'histoire de cette
24:58saison, il manque à personne,
25:00ni aux joueurs, ni aux spectateurs, ni aux supporters.
25:02Je pense qu'il y a un tas de passionnés qui l'ont regardé,
25:04si j'avais regardé, je sais pas ce qu'il y avait à la télé
25:06sur les autres chaînes, mais...
25:08Kevin !
25:10T'as rien raté, quoi ! On va se souvenir,
25:12les gens vont venir, ils vont dire, ah tu te souviens,
25:14Gendouzi, quand il est rentré, il a fait la diff'
25:16contre Israël. Mais qu'est-ce qu'on en a
25:18à cirer, franchement ?
25:20Il va pas l'emmener, c'est pas sur ce match,
25:22sur la performance de Gendouzi que tu vas te dire, ah !
25:24Là il a gagné à la confiance,
25:26Coupe du Monde 2026, le mec, il peut être titulaire.
25:28Non, faut arrêter, quoi.
25:30Les performances des uns, des autres,
25:32là, tu vois, c'est...
25:34Est-ce qu'on s'en fout, quoi ?
25:36Kevin, tu dis quoi ?
25:38Tu t'es ennuyé, toi, ce soir ?
25:40Franchement, je vous cache pas, la deuxième mi-temps,
25:42c'était très, très, très pauvre.
25:44Franchement, je me suis endormi.
25:46Clairement, je me suis endormi, c'est vraiment
25:48parce que je devais parler à l'after que
25:50je continuais à regarder le match.
25:52Sinon, c'était dodo
25:54et demain est un autre jour.
25:56Sinon, c'est vraiment dommage, parce que franchement,
25:58réellement, il y a de quoi faire.
26:00Il y a de quoi faire avec ces joueurs-là.
26:02Offensivement, il y a quelque chose à travailler, en fait, je trouve.
26:04Et c'est dommage
26:06que ce soit que maintenant, en 2024,
26:08que les joueurs se réveillent et qu'ils disent qu'il faut qu'on travaille tactique.
26:10Alors que pendant l'Euro,
26:12pour eux, tout se passait bien, quoi.
26:14C'était bien avant qu'il fallait travailler tactiquement.
26:16Et là, Deschamps,
26:18comme on le dit souvent, il nous sort des compos, là,
26:20avec quatre joueurs devant.
26:22Est-ce qu'il fera ça dans la prochaine compétition ?
26:24Et comment ça va se passer ?
26:26Mais non, à chaque fois qu'il te vend
26:28cette idée,
26:30dès que t'as un match un peu avec une vraie opposition,
26:32hop, il revient à trois milieux.
26:34C'est ça, le problème, en fait.
26:36Et finalement, ça donne des matchs
26:38comme ça, au final. Des petits matchs où on doit prendre du plaisir
26:40à regarder. C'est des matchs
26:42où on comprend rien, les joueurs sont perdus
26:44un peu sur le terrain, il n'y a pas d'automatisme.
26:46Il y a un gros, gros problème
26:48au niveau de l'attaquant.
26:50Ça, c'est vraiment pas normal, en fait.
26:52On ne peut pas jouer sans attaquant. Dans le monde du foot, là,
26:54actuellement, on ne peut pas jouer sans attaquant.
26:56Et Colomagny
26:58ou Thuram, c'est
27:00trop faible. C'est trop, trop faible.
27:02C'est trop faible. À la rigueur, je préfère même mettre
27:04Christophe Ancoco en attaque,
27:06Mbappé à gauche. Après, il y a des choses à faire,
27:08mais est-ce que Deschamps sera régulé
27:10dans le travail, en fait,
27:12offensif, dans l'animation offensive ?
27:14Ou est-ce qu'il bloquera, comme d'habitude, comme t'as dit,
27:16dans les grands rencontres,
27:18il jouera avec son équipe défensive ?
27:20Mais là, tout de suite...
27:22Et la vérité, entre nous, la vérité,
27:24c'est que demain matin, t'auras oublié le match.
27:26Le seul truc
27:28qui te fait kiffer,
27:30si on parle de football, si t'es supporter
27:32d'une équipe, c'est le match qui va venir en championnat
27:34dans une semaine, et c'est la Ligue des Champions.
27:36Belgique-France-Indie, ça peut être pas mal.
27:38Mais c'est dommage, parce que ce genre de match...
27:42Attendez, vous ne l'avez pas entendu, il a répondu.
27:44En fait, ce genre
27:46de match, c'est fait pour
27:48essayer de comprendre quelque chose, parce qu'il y a la Coupe du Monde
27:50qui arrive en 2026.
27:52Mais tu sais très bien que tous ces matchs-là ne disent rien
27:54de ce qui se passe après.
27:56On le sait, ça.
27:58Un travail à faire en amont, pour
28:00être clair en 2026.
28:02Mais toi, ce que t'attends, c'est le championnat avec ton équipe
28:04et la Ligue des Champions, si ton équipe est dedans.
28:06Ou la Coupe d'Europe.
28:08C'est là qu'on kiffe, c'est là qu'il y a les vraies soirées.
28:10Après, la vérité sur ces
28:12matchs des Bleus et de la Ligue des Nations,
28:14si tu veux mon avis, si j'avais le choix,
28:16je regarderais les France-Italie.
28:18Point barre. La Belgique, en ce moment, c'est bidon.
28:20Israël, désolé.
28:22Si t'avais le choix ce soir, regarder l'Italie-Belgique, c'était plutôt un bon match.
28:24La Belgique ce soir, c'était pas mal.
28:26J'ai regardé l'Italie, alors j'ai pas vu la Belgique ce soir.
28:28J'ai pas vu, effectivement. Mais moi, de ce que j'ai vu de la Belgique
28:30contre la France, c'était cata.
28:32Donc on a vu des matchs cata.
28:34Ce soir, c'était un bon match.
28:36Moi j'ai regardé les deux, l'Italie-Belgique, il était plutôt pas mal.
28:38Mais là, pour te dire
28:40si tu es vraiment sur une
28:42recherche, tu dois dire à quelqu'un, tiens,
28:44est-ce que je dois regarder ? Là, je lui aurais dit ce soir,
28:46non, c'est de faire un choix. Par contre, regarde France-Italie
28:48et l'Italie-France, parce qu'il se passe des choses
28:50dans les deux sélections.
28:52Attends du meilleur foot
28:54et va voir si tu peux faire autre chose.
28:56Merci Kévin !
28:58Y'a pas de quoi. Bonne soirée à vous en tout cas.
29:00Du coup, reviens quand tu veux.
29:02Bon, c'est quoi la calife en fait ?
29:04Plus tard.
29:06Là, c'est pas les califes.
29:08Non, c'est pas les califes.
29:10C'est la phase de poule et après tu peux te qualifier pour les quartes finales.
29:12Avant il y avait les demi-finales, maintenant il y a les quartes finales.
29:14Non, mais il parlait de la calife Coupe du Monde toi.
29:16Ah, c'est quand la calife ?
29:18C'est à partir de mars.
29:20Non, c'est avec des nations.
29:22Ça n'a aucun rapport avec les califes alors ?
29:24Non, les califes c'est la FIFA, c'est la Coupe du Monde.
29:26Et donc ça c'est quoi ? C'est juste que tu gagnes et c'est tout ?
29:28Oui, ça peut avoir une incidence pour certaines équipes
29:30sur le prochain euro.
29:32Tu sais, l'espèce d'euro de pêchage.
29:34L'euro c'est en perpète.
29:36Oui, c'est comme ça.
29:38Donc là, tu te qualifies et après tu fais ta petite
29:40compète au mois de juin ?
29:42Oui, tu peux gagner la Ligue des Nations.
29:44Que la France a déjà gagné d'ailleurs.
29:46On s'en cague un peu en vrai alors.
29:48Mais blague à part, tout à l'heure hier je disais
29:50en after on va essayer de vous redonner goût
29:52au football. Il est vrai
29:54que là, avec la Ligue
29:56inconfidentielle qui est suivie par plus grand monde,
29:58c'est pas les
30:00matchs comme ça qui vont réconcilier les gens avec le foot.
30:02Oui, c'est une berre.
30:04D'ailleurs à ce propos, on va
30:06écouter Didier Deschamps dans quelques secondes
30:08pour vous remémorer
30:10ce grand moment d'after-foot, même si Deschamps
30:12aujourd'hui... Ah, l'extrait
30:14de 2008 ? Il a resitué le contexte.
30:16Attends, je le fais dans quelques secondes.
30:18Juste après la pub. Si aujourd'hui
30:20Deschamps fait un peu la gueule à l'after à l'époque,
30:22il était dans l'after. A tout de suite.
30:24Il est 23h20 l'after, et là il est jusqu'à minuit. Ensuite ce sera la libre-antenne.
30:26Tiens, il y a un match sud-américain
30:28qui va démarrer dans quelques instants. C'est
30:30Venezuela-Argentine. Il devait démarrer à 23h
30:32mais là il a toujours pas démarré parce qu'apparemment
30:34il a plu très fort
30:36Sur le terrain, on est en train d'évacuer l'eau.
30:38Il s'est passé. De quoi ?
30:40Bah le machin, l'ouragan.
30:42Ouais, mais là c'est au Venezuela.
30:44Tu parles de l'ouragan Floyd.
30:46Hier soir, je te rappelle qu'on a eu un auditeur
30:48à 23h50
30:50et qui, heureusement, il avait
30:52pas la maison en paille de trois petits cochons.
30:54C'est bon, il y a eu un arbre plié devant
30:56chez lui, mais...
30:58250 kmh le vent, t'imagines ?
31:00Ouais, c'est pas mal. C'est un truc de fou.
31:02En Ile-de-France, il y a eu des inondations aussi.
31:04Chez Thibault-Jean Grande, par exemple.
31:06Je sais même pas si dans ma vue,
31:08j'ai déjà vu autant de flotte.
31:10Il habite en Seine-et-Marne, alors ?
31:12Ça fait trois jours qu'on est sous une douche.
31:14C'est dément. C'est incroyable.
31:18Non mais là, comme il a plu les trois derniers jours ici,
31:20c'est de la folie. J'ai jamais vu ça, c'est fou.
31:22Des inondations, on a eu partout.
31:24En Ile-de-France, il y en avait mis à Marseille
31:26au début de la semaine. C'est incroyable.
31:28Bon. En 2008,
31:30merci pour ce moment
31:32d'écologie politique.
31:34En 2008,
31:36Didier Deschamps
31:38était consultant.
31:40Certains ne le savent pas,
31:42certains l'ont oublié.
31:44Mais nous, on a les archives.
31:46Et en 2008, il y avait l'euro. Bon, l'euro, ça n'a pas été
31:48un grand succès en 2008. Rappelez-vous, ça s'est terminé
31:50par la demande en mariage de Raymond Domenech
31:52à Estelle Denis.
31:54C'était un peu le plus grand moment de l'euro.
31:56Deschamps savait ce que c'était.
31:58Il acceptait parfaitement
32:00l'éthique d'un sélectionneur, puisque lui-même
32:02taillait grandement Domenech dans
32:04l'émission. Et donc, il faisait l'after avec nous.
32:06Exactement. Les gens ont oublié, Deschamps fait l'after
32:08avec nous. Et là, d'ailleurs,
32:10ça me permet de vous... Il y avait Roland, il y avait Larquet
32:12sur Michel. Alors, j'y arrive.
32:14Ça me permet de vous dire qu'il y a
32:16une chaîne de podcasts
32:18à laquelle il faut absolument s'abonner.
32:20C'est les podcasts mythiques de l'after.
32:22Avec les grandes soirées qu'on vous remet comme ça.
32:24Les archives mythiques de l'after.
32:26Parce qu'en l'occurrence, cet after dont tu vas parler
32:28est là. Moi, j'avais parfaitement oublié
32:30qu'on avait fait l'after avec Deschamps juste après.
32:32Le soir
32:34de France-Pays-Bas en 2008,
32:36les Pays-Bas avaient gagné 4-1. Rappelez-vous, c'était
32:38le deuxième match. J'étais sûr qu'on avait pris une danse.
32:40Ce soir-là, il y avait Jean-Michel Larquet dans l'after,
32:42il y avait Didier Deschamps, il y avait quand même un casting.
32:44Ce soir dénigré,
32:46Florent Gautreau et Kevin Diaz.
32:48J'étais déjà là.
32:50Il y avait Daniel, il y avait Roland Courbis,
32:52Jean-Michel Larquet et Didier Deschamps.
32:54Et j'étais perdu au milieu des trois.
32:56Voilà.
32:58Tu étais le plus jeune
33:00du casting.
33:02Écoutez ce que disait Deschamps ce soir-là,
33:04qui est à mettre évidemment en perspective
33:06avec ce qu'on voit maintenant sur le terrain.
33:08— Il y a deux ans, alors que c'est
33:10une demi-finale de Coupe du Monde, et que
33:12l'Italie mène 1-0, l'EPI sort
33:14un milieu et il met un attaquant, alors qu'il mène
33:161-0, sur le même esprit que ce que vient de faire
33:18Van Basten ce soir.
33:20C'est pour ça que je dis, le foot a pas mal évolué.
33:22— Mais ça, c'est tant mieux, ça, Daniel. Ça veut dire que
33:24l'équipe prend des risques et est récompensée.
33:26Mais c'est toujours comme ça. En Ligue des Champions,
33:28tu prends les enfants de l'équipe des champions,
33:30si tu joues pas,
33:32tu passeras pas. Tu peux pas.
33:34À un moment, il faut que tu penses à créer des problèmes
33:36à l'adversaire. Tu peux te contenter,
33:38te qualifier pour un huitième, pour un quart,
33:40avec un peu de réussite,
33:42mais au bout d'un moment, si tu rentres pas sur le terrain
33:44en cherchant à créer
33:46des problèmes à l'adversaire, tu peux pas.
33:48Ça passe pas.
33:50Parce qu'à un moment, il y a le talent en France
33:52qui fera la différence. Et c'est ce qui s'est passé
33:54ce soir.
33:56— Franchement, c'est sidéant.
33:58C'est incroyable.
34:00Moi, je vois que j'ai pas beaucoup varié
34:02dans mon discours et dans ce que
34:04j'aime du foot, mais...
34:06C'est incroyable, ce qu'il dit.
34:08— Là, on est quand même...
34:10Faut remettre le contexte. On est quand même 4 ans
34:12après sa finale de Ligue des Champions
34:14avec Monaco, et...
34:16— Oui, on est 2 ans après la Coupe du Monde 2006
34:18et la finale perdue contre l'Italie.
34:20Et il a changé, je sais pas.
34:22— Et il est pas encore entraîneur... Il est loin
34:24d'être entraîneur des Bleus, puisqu'après Domenech, ce sera
34:26blanc. Lui, il va prendre l'équipe de France
34:28en 2012. Le discours,
34:30il est dingue, Flo, t'es d'accord ? — Oui, mais il est dingue
34:32parce qu'il y a quand même une différence,
34:34et il faut aussi accepter de le dire,
34:36entre être aux affaires et commenter.
34:38Je dis pas que quand t'es aux affaires, t'es obligatoirement
34:40un coach défensif.
34:42— Il y en a quand ils commentent, après,
34:44quand ils ont les mêmes idées avant et après.
34:46La plupart ont les mêmes idées avant et après.
34:48— Non, ce que je veux te dire, c'est que
34:50ceux qui, parfois,
34:52ont des tactiques plus défensives,
34:54ont des attitudes moins bonnes,
34:56quand ils sont consultants,
34:58ils n'ont jamais les mêmes. Je prends l'exemple des joueurs.
35:00Des joueurs qui,
35:02nous en voulaient, par exemple, quand on
35:04évoquait leur retraite,
35:06notamment ceux de 1998,
35:08qui sont devenus consultants et qui, derrière, font des éditos
35:10ou des émissions en disant
35:12« Ah oui, il faut vraiment qu'ils passent la main,
35:14c'est l'heure maintenant », et qui sont très sévères
35:16avec les joueurs qui ne savent pas tourner la page.
35:18Je veux te dire que ce n'est pas la même chose que d'être
35:20à côté,
35:22à observer et d'être sur le terrain.
35:24C'est tout.
35:26— Là, on parle de vision du foot.
35:28C'est quand même stupéfiant.
35:30— C'est stupéfiant, oui et non, parce qu'il sera capable
35:32de te dire, lui, que quand il fait entrer
35:34des joueurs offensifs, des fois, quand il n'est pas bien,
35:36il sera capable de te dire « Ah ben, c'est grâce à mon coaching
35:38qu'on a fait ça ». — Je pense que tu as mal entendu.
35:40Il y a des éléments qui sont hyper importants.
35:42Quand il dit « Allez en huitième
35:44ou en quart »,
35:46il relativise même le fait d'aller en huitième,
35:48en quart, en demi ou d'avancer
35:50dans la compétition.
35:52C'est totalement opposé à son discours
35:54qui n'est axé que sur le résultat.
35:56Là où il dit « Il faut
35:58de toute façon que tu crées,
36:00que tu poses des problèmes à l'adversaire
36:02pour pouvoir avancer et construire
36:04quelque chose qui va au-delà de passer
36:06un tour parce que tu as eu de la réussite ».
36:08Alors que c'est exactement ce que lui,
36:10il a fait ensuite. Ce qu'il reproche
36:12là, quand à l'époque, c'est Van Basten
36:14qui entraîne les Pays-Bas.
36:16C'est vraiment, je trouve que
36:18c'est sidérant d'entendre ça et de
36:20voir ce qu'il a construit ensuite
36:22au long de sa carrière,
36:24d'abord à l'OM, puis en Équipe de France
36:26quand il est arrivé en 2012. Non, non, le passage,
36:28l'archive, elle est folle. Je ne sais pas
36:30ce qu'il... Je ne sais pas.
36:32Évidemment, il ne nous parle plus maintenant, il ne viendra
36:34pas, mais l'analyser avec lui
36:36pour justement l'entendre, comme tu viens de le dire Flo,
36:38et pour en parler avec lui et le laisser
36:40expliquer que la différence
36:42c'est peut-être ça et ça quand il y est.
36:44Non, parce qu'il y a plein d'entraîneurs qui disent
36:46quelque chose et quand ils prennent une équipe, ils
36:48tentent de la faire au minimum. Lui, c'est
36:50même une vision, c'est une
36:52philosophie même, entre ce qu'il
36:54défend là, c'est une vision proche des Pays-Bas,
36:56qui est opposée à sa culture.
36:58J'adore
37:00ce passage. Je ne sais pas, il est ressorti
37:02au moment où on a commencé
37:04à mettre en ligne les vieux after, c'est ça ?
37:06Les vieux podcasts. Moi, j'ai dû
37:08le réécouter deux fois, je ne le croyais pas, je me disais
37:10c'est lui, c'est sa voix, mais je ne croyais pas.
37:12Tiens, j'ai Pierre qui nous dit
37:14sur Direct Studio, incroyable d'entendre Deschamps dire
37:16ça, alors que c'est exactement ce qui s'est
37:18passé cette année à l'Euro, alors qu'il était
37:20sélectionné, on est passé avec Donatien jusqu'en demi
37:22et on n'a jamais posé de problème à l'adversaire.
37:24Oui, c'est ça.
37:26Ou poser des problèmes
37:28à l'adversaire, ça n'est pas dans
37:30son logiciel, puisque lui, il veut d'abord
37:32bien défendre et ne pas rater
37:34la passe, ne pas rater le geste défensif
37:36pour être pris en défaut. Il veut d'abord
37:38la mise en place. Vraiment, le
37:40discours, il est ouf.
37:42Dans les archives de Laughter, on vous a remis également le
37:44Laughter de France-Italie avec la fameuse demande en mariage.
37:46Voilà, donc ça, c'est culte.
37:48Je ne me souviens pas,
37:50mais je pense que j'ai un peu pété un câble après l'émission.
37:52Ouais, je...
37:54Moi, je n'étais pas là. Ah oui, c'est vrai.
37:56On a une parenthèse
37:58évoquée hier soir.
38:00Exactement, j'étais...
38:02Je suis revenu après.
38:04Tu l'avais suivi ?
38:06L'Euro, j'étais...
38:08Non, j'étais en vacances.
38:10Mais non, l'Euro 2008, tu n'as pas suivi pour l'Europe 1 à l'époque ?
38:12Non, parce qu'en fait, j'étais...
38:14Voilà, comme on dit...
38:16A peine arrivé, tu avais missionné, donc tu t'es retrouvé sur la touche.
38:18Non, en fait, j'avais été...
38:20Non, parce que j'avais été en 2008,
38:22au fameux stage de préparation de Tignes.
38:24À l'époque, c'était le stage de Tignes.
38:26On était toujours à Tignes.
38:28A Tignes en 2008 ? En 2008, ouais.
38:30Je me rappelle encore.
38:32T'es revenu en 2002 à Tignes ?
38:34Tout à fait.
38:36En 2008, il y a eu Tignes.
38:38Je me rappelle très bien de François Pesanty, notre patron à l'époque,
38:40qui m'appelle et qui me dit,
38:42« Bon, là, mon gars, tu peux partir en vacances.
38:44Allez, au revoir. »
38:50Je suis rentré de Tignes.
38:52En même temps, tu voulais changer de maillot, comme ça, au Mercato.
38:54Ça me fait penser au Grec de Sochaux
38:56qui s'est barré.
38:58Qui s'était barré.
39:00T'appelles le Libéropoulos de la radio ?
39:02Ah non !
39:04Pardon ?
39:06Ah oui, d'accord.
39:08T'es arrivé là-bas, t'as vu les locaux, t'as dit,
39:10« C'est ça, le self, là ? »
39:12Libéropoulos, il a fait pire.
39:14Libéropoulos, il a dit à Plessy,
39:16« Attendez, je vais aux toilettes. »
39:18Il s'est cassé. C'est ça. C'est pire.
39:20Il a laissé sa femme, son agent en plan.
39:22T'avais pas fait croire que tu devais être un peu boss et tout,
39:24et puis au final, t'es fait un peu carotté ?
39:26Non, c'est pas tout à fait ça.
39:28Disons que j'ai été embauché
39:30par un patron
39:32qui s'est fait lourder entre-temps.
39:34Ah oui, le nouveau.
39:36Il y a eu un espace-temps.
39:38Une faille de situation temporelle.
39:42C'est tout sur l'équipe de France, rien à rajouter, les gars ?
39:44Très bon moment dans l'histoire de l'after.
39:46Très grand moment.
39:48Moi, je ne suis parti
39:50qu'une seule fois, de façon
39:52très courte.
39:54Tu commences à se défendre, celui-là !
39:56Moi, quand je pars,
39:58je pars.
40:00Je pars, je reviens, je peux pas travailler
40:02entre-temps.
40:04Ça fait combien de temps que tu es revenu ?
40:064 ans.
40:083 ans. 3-4 ans.
40:10Ça veut dire qu'on se rapproche
40:12de plus en plus de son prochain départ.
40:142021.
40:16Vraiment rien à rajouter sur l'équipe de France.
40:18On se rendez-vous lundi
40:20pour le match.
40:22C'est votre dernier mot ?