Manifestation contre le projet de ligne grande vitesse en Gironde: "J'approuve totalement ce que fait cette jeunesse", affirme Carlos Martens Bilongo (LFI)

  • il y a 11 heures
Plusieurs milliers d'opposants à la future ligne à grande vitesse entre Bordeaux, Toulouse et Dax étaient annoncés en Gironde, ce samedi 12 octobre, pour protester contre un chantier "pharaonique", lancé au printemps et évalué à une quinzaine de milliards d'euros. La manifestation avait été interdite à Bordeaux et dans cinq communes environnantes par un arrêté préfectoral.

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Transcription
00:00J'approuve totalement ce que fait cette jeunesse,
00:02elle est sensibilisée sur la déforestation.
00:04Je pense qu'on devrait tous être sensibles à ça autour de la table
00:06et même dans tout le pays.
00:08Moi j'étais court rapporteur de la COP 27 et COP 28
00:10lors de la dernière mandature.
00:11Et ce qu'on voit, ce qu'on a vu dans les images,
00:13c'est une minorité de personnes.
00:15Vous avez 3 000 personnes qui ont manifesté pacifiquement.
00:18Vous avez la porte-parole qui s'est exprimée
00:19et qui a eu des propos très justes
00:21sur le fait qu'en fait c'est pour gagner 7 minutes
00:23qu'on va déposer 14 milliards.
00:25Il y a une concorde nationale avec les élus locaux,
00:28des militants qui marchent main dans la main
00:30pour dire qu'ils sont contre ce projet.
00:31Aujourd'hui ces jeunes sont réunis pour ce week-end
00:33et je pense qu'il n'y aura pas d'autres problèmes.
00:36On a retrouvé aujourd'hui un véhicule de police
00:38embourbé dans la boue, qui était bloqué.
00:41Un véhicule seul, je ne sais pas ce que ce véhicule faisait là, sur place.
00:46Les agents n'étaient plus là, les policiers en question, les gendarmes.
00:49À un moment donné, il faut savoir pourquoi on envoie la police
00:52en plein milieu d'un rassemblement comme ça,
00:55un seul véhicule, pourquoi ?
00:57C'était pareil à Seine-Souligne.
00:58On a eu des jets de grenades avec des policiers en quad
01:00sur des militants pacifistes.
01:01Vous savez, ces personnes-là, quand elles marchent,
01:04elles sont dans une tranquillité normale.
01:07Mais si demain on voulait amener des CRS, la CRS 8, etc.
01:11Parce qu'on va dire qu'il y a sur 3 000 personnes,
01:14il y a 20 fichés S, moins fichés S, on va encore les ficher.
01:17C'est aussi pour protéger les manifestants des quelques individus.
01:19Juste fichés S, éventuellement, qui sont fichés
01:21parce qu'ils sont militants écologistes,
01:23c'est un peu fort de café d'envoyer des CRS pour ces personnes-là.
01:26Ils ont 15, 16, 17 ans, 18 ans.
01:28Ils sont sensibilisés sur la question du climat.
01:31Et c'est important.
01:32Quand on voit les inondations, ce qui se passe aujourd'hui sur notre territoire,
01:34c'est ce qui se passait il y a 10 ans au Pakistan, en Afghanistan.
01:37On disait, ah, il y a des inondations.
01:38Et maintenant, ce sont nos territoires au mois de novembre
01:40par rapport aux précipitations,
01:41c'est par rapport aux changements climatiques.
01:43Et ces personnes-là, elles sont sensibles à ce sujet-là.
01:45Et ces personnes-là, elles n'étaient pas là il y a 30 ans.
01:47Vous savez, cette jeune fille qui s'est exprimée,
01:48elle doit avoir 22 ans.
01:51Il y a 30 ans, quand ce projet a été décidé,
01:53ils n'étaient pas là ces jeunes.
01:55Et maintenant, même moi, j'étais très très jeune il y a 30 ans.
01:57Et en fait, il faut changer de briquet sur plusieurs sujets.
02:01Il faut des moratoires sur l'ensemble des gros projets.
02:02C'était pareil dans le Badoise avec EuropaCity.
02:04On a eu des sujets assez similaires.
02:06On a parlé avec A69, il faut revoir à quoi ça fait la base.

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