La journaliste, Catherine Rambert, donne son avis sur les premiers pas d'Anne Genetet en tant que ministre de l'Éducation nationale et sa lutte contre les atteintes à la laïcité dans les écoles françaises : «Je n'ai pas trop confiance en elle. Je trouve que sa parole ne porte pas»
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00:00C'est le début, justement, c'est le début, c'est le moment d'imprimer une marque forte et une parole forte.
00:07Or, les mots d'Anne Jeuneté, elles sont extrêmement très conventionnelles, extrêmement calmes, il n'y a pas de posture.
00:13Vous savez, tout le monde se félicite, on ne sait pas s'il va pouvoir bien agir ou pas, de la posture ferme du ministre de l'Intérieur.
00:19Qu'est-ce qui empêche une ministre de délégation nationale, avec les enjeux, les dangers, les difficultés auxquelles sont confrontés,
00:25c'est l'épreuve de dire, on ne supportera plus le moindre manquement, mais de le dire fermement.
00:30C'est facile de le dire derrière son téléphone portable dans son bureau.
00:34J'aimerais bien l'avoir, moi, dans des lycées difficiles, avec les élèves qui ne vont pas vouloir cette minute de silence.
00:39Donc, moi, je n'ai pas trop confiance en elle, parce que, justement, je trouve que sa parole ne porte pas et que c'est une parole très, très, finalement, attendue.
00:48Vous savez, quand on s'exprime, il y a aussi le non-verbal et le para-verbal.
00:52Le non-verbal et le para-verbal, c'est le ton, c'est la voix, c'est la fermeté qu'on envoie dans le message.
00:56Et je n'entends pas cette fermeté. Et pour moi, elle est synonyme de la lâcheté dont font preuve les institutions pédagogiques.