Au lendemain des élections communales, nous revenons sur les résultats du scrutin en nous intéressant aux dynamiques des partis. Sarah Saadi-Garcia interroge Bernard Demonty, chef du pôle 'Pouvoirs' et Romain Biesemans, politologue au CEVIPOL-ULB
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00:00Au lendemain des élections communales, nous revenons sur les résultats et les premiers enseignements de ce scrutin.
00:11Et pour analyser ces résultats, nous accueillons deux experts de la politique belge.
00:15Bernard Demonti, bonjour, vous êtes chef du Pôle Pouvoir ici au Soir.
00:19Bonjour Sarah.
00:20Et Romain Bismans, donc vous, vous êtes politologue au Cevipol de l'ULB. Bonjour.
00:25Bonjour.
00:27Première question, premier constat qu'on peut faire au lendemain de ces élections communales.
00:32Est-ce que la vague bleue du 9 juin a finalement de nouveau déferlé sur la Wallonie et sur Bruxelles, Romain ?
00:39Je ne sais pas si on peut parler de vague bleue, mais en tout cas la tendance libérale semble quand même se confirmer
00:45avec des contrastes par rapport aux réalités locales.
00:49Mais en tout cas, que ce soit à Bruxelles où on voit quand même probablement de nouveaux mailleurs qui seront libéraux
00:56et aussi un renforcement dans certaines communes en Wallonie des scores du mouvement réformateur,
01:02on voit quand même ce renforcement de cette vague libérale ou peut-être même vague Arizona avec aussi les engagés
01:09qui ont effectué quand même des scores aussi contrastés, que ce soit entre Bruxelles et la Wallonie.
01:15Et la Wallonie, ils ont beaucoup plus de succès.
01:17A Bruxelles, ça dépend des communes, ils ont plus probablement l'étiquette de faiseurs de rois que de bonheurs de négociation.
01:26Ils ont quand même 4 mailleurs à Bruxelles.
01:28Donc oui, on est quand même dans une continuité de ce qu'on a vu le 9 juin.
01:31Bernard ?
01:32Oui, en effet, c'est une confirmation du 9 juin quand même pour l'EMR avec un petit bémol quand même,
01:39un petit caillou dans la chaussure, voire un gros caillou dans la chaussure.
01:43C'est monstre puisque Georges-Louis Boucher avait fait naître des attentes en combattant de manière extrêmement frontale
01:50le bourgmestre en place Nicolas Martin et ça n'a pas fonctionné.
01:55Et donc là, c'est quand même une défaite pour Georges-Louis Boucher à titre personnel
02:00parce qu'en voix de préférence, c'est franchement pas joyeux.
02:04Et donc ça contraste un peu, ça diminue un peu l'effet, mais ça ne doit pas cacher, comme le disait Romain,
02:11ça ne doit quand même pas cacher le fait que l'EMR se porte bien.
02:15Puisque je vais juste donner un chiffre qui est intéressant parce que la province est l'endroit
02:19où on peut finalement avoir une vision un peu plus large que le caléidoscope des communes.
02:24Ils ont quand même gagné 14 sièges dans toutes les provinces confondues
02:28et donc l'électeur a quand même été cohérent par rapport au 9 juin, aux législatives et aux régionales,
02:35mais quand même avec le bémol de ce fameux combat symbolique de Georges-Louis Boucher à Mons qu'il n'a pas gagné.
02:42Alors il y a des tendances lourdes qui se confirment avec notamment la chute de défis.
02:48On va revenir dessus, mais est-ce qu'on peut aussi parler de chute pour Écolo ou plutôt de rebond positif
02:54comme le déclarait hier Marie Lecoq, la coprésidente du parti ?
02:58Je crois que parler de rebond positif n'est peut-être pas ce qu'elle a dit de plus éclairé en fait.
03:05On ne peut vraiment pas parler de rebond positif pour Écolo.
03:08Il faut être franc, c'est quand même une nouvelle défaite et là aussi de nouveau confirmation de ce dimanche noir pour Écolo
03:18puisque de nouveau ils sont en baisse un peu partout.
03:23Ils devraient perdre tous leurs bourgmestres.
03:26Alors ils vont peut-être en sauver un ou deux ou en avoir un ou deux nouveaux,
03:29mais ils avaient quand même trois bourgmestres à Bruxelles, six bourgmestres en Wallonie.
03:33Là, on est en train de les perdre les uns après les autres.
03:38Alors il y avait quand même une petite lueur d'espoir pour Écolo.
03:42C'était Christos Dulqueridis à XL, mais il a remporté l'élection,
03:49sauf que pas de bol, une coalition se ligue contre lui.
03:53Et voilà que c'est un socialiste qui va prendre le maillot à XL.
03:57Alors ça en soi, ce n'est pas spécialement la faute d'Écolo,
04:00mais psychologiquement, c'est encore un fardeau supplémentaire à porter.
04:04Donc le rebond positif, moi je parlerais plutôt de chute négative.
04:10Et pour Défi, est-ce que ça peut être la fin du parti finalement, ces élections communales ?
04:15Défi, c'est une nouvelle claque aussi.
04:18C'est un peu un discours de perdant qu'on entendait ce matin.
04:20Alors eux, ils n'ont pas parlé de rebond positif.
04:22Ils ont eu la bonne idée de constater les dégâts.
04:25Et le dégât principal pour eux, c'est Scarbeck, évidemment,
04:29avec une chute de 15% de Bernard Clerfailly,
04:34qui était quand même la personnalité marquante,
04:38et surtout la personnalité dont on attendait peut-être un rebond de Défi.
04:42C'est foutu. Olivier Maga, Olué, Salambert, c'est foutu aussi.
04:46Enfin, il va rester Bourgmest, mais il perd également beaucoup de voix.
04:51Et donc voilà, pour Défi, alors est-ce que c'est la fin du parti ?
04:54Je ne pense pas, parce qu'ils vont quand même garder quelques mailleurs.
04:58Mais une refondation, mais vraiment profonde, s'impose parce que c'est mal parti.
05:04Vous l'avez évoqué un peu avec XL,
05:06ce jeu de négociations qu'on observe au lendemain du scrutin,
05:10c'est assez intéressant.
05:11Romain, on voit qu'il y a les résultats et puis après il y a les discussions.
05:15Oui, tout n'est pas joué.
05:16On va dire qu'on a, comme en France, deux tours.
05:19Un tour où les électeurs, on leur voit,
05:21et puis où le second tour laisse place aux négociations entre partis.
05:25Et on peut avoir des surprises, comme des communes tournées,
05:29où le Parti Socialiste a fini premier parti,
05:33mais ne sera pas dans la majorité.
05:35À XL, la même chose, et où en fait, tout n'est pas joué.
05:38Il y a encore énormément de communes où il reste un point d'interrogation.
05:43À Bruxelles, il y a Anderlecht, Molenbeek, Forêt.
05:46On ne sait pas encore.
05:48On a des idées de qu'est-ce qui pourraient être les tendances,
05:50quels seraient les blocs qui émergeraient,
05:52mais tout n'est pas encore joué.
05:54Alors du côté du Parti Socialiste,
05:56est-ce qu'on peut vraiment parler de murs rouges
05:59qui auraient bloqué la vague bleue, comme le disait Paul Magnette hier ?
06:03Je pense que comme tout mur ou tout de digue sur la mer du Nord
06:08où des vagues viennent se fracasser,
06:10il y a quand même une érosion.
06:11Et cette érosion, elle est quand même constatable.
06:13Ils ont su se maintenir à Liège, où ils ne perdent pas grand-chose.
06:19À Charleroi, à Binch,
06:21mais ils perdent quand même pas mal du côté de Verviers,
06:24du côté de Tournai.
06:26Il y a quand même aussi eu un petit déclin.
06:28À Bruxelles, c'est très contrasté.
06:30On a Bruxelles-Ville, où c'est resté assez stable.
06:33Des succès, même des surprises, on va dire,
06:35peut-être positives, comme Scarbeek.
06:37Mais on a quand même des paris ratés,
06:40peut-être qu'ils pouvaient être prévisibles,
06:42comme à Saint-Georges, où la liste du Parti Socialiste
06:44n'a pas su empêcher la majorité absolue
06:47pour la liste menée par Émir Kirch.
06:49Ou encore Saint-Gilles, où on a un retrait.
06:51Molenbeek aussi.
06:52Donc c'est quand même assez contrasté.
06:54On va dire que peut-être qu'à Bruxelles,
06:56il y a certaines communes où il y a vraiment un vrai renforcement.
06:58Il y a aussi Koukelberg, où Ahmed Laouet,
07:01j'obtiens une majorité absolue.
07:03On en oublie les décennies Pi-20.
07:07Et d'autres communes où ça va être assez compliqué pour la suite.
07:12Alors même si c'est contrasté, Bernard,
07:14est-ce que Paul Magnette réussit son pari
07:16en tant que président du PS
07:18de rester présent dans les gros bastions originelles ?
07:21Est-ce que c'est aussi peut-être dû au fait
07:23qu'il y ait dans ces villes-là,
07:25comme à Liège avec Willy de Meyer,
07:27ou à Charleroi avec Paul Magnette,
07:29des figures qui incarnent le Parti Socialiste ?
07:31Oui, tout à fait.
07:32C'est très important de le signaler,
07:33parce qu'en partant aux élections,
07:35on se disait que la catastrophe pour le PS
07:38c'était de perdre ces grandes villes.
07:40Or ça ne s'est pas produit.
07:42Je ne dis pas que la vague bleue s'est fracassée sur le mur rouge,
07:45c'est un peu du rebond positif façon socialiste,
07:48mais quand même, grâce à des personnalités,
07:52Willy de Meyer à Liège,
07:54Paul Magnette, mais aussi Thomas Dermine à Charleroi,
07:59Philippe Clos à Bruxelles.
08:01Le PS leur doit beaucoup aujourd'hui,
08:03et surtout Paul Magnette leur doit beaucoup,
08:05parce que si Paul Magnette avait perdu ses bastions,
08:08voire même avait baissé significativement dans ses bastions,
08:11je crois que la question de sa démission était clairement posée.
08:14Aujourd'hui, il sauve les meubles un peu de cette façon-là,
08:18en exagérant largement la victoire,
08:21mais il a quand même limité la casse,
08:23c'est comme ça que je le qualifierais,
08:25et donc on peut se dire qu'il va pouvoir mener
08:27la refondation du Parti Socialiste,
08:29ce qu'il s'est engagé à faire après cette défaite du 9 juin
08:32et cette semi-défaite du 13 octobre.
08:34Alors, avec un score historique à Namur,
08:37et de belles performances en Wallonie et à Bruxelles,
08:39où ils sont un peu, comme vous l'avez dit Romain,
08:41les faiseurs de rois,
08:43les engagés sont-ils les vrais vainqueurs de ces élections, Bernard ?
08:46Oui, clairement, je crois que là, c'est la victoire la plus nette,
08:50si on veut regarder les choses de manière détachée et objective.
08:54Les engagés, si quelqu'un confirme la tendance étonnante et incroyable,
09:00on va le dire, du 9 juin, c'est Maxime Prévost.
09:02Je reviens à mes sièges aux provinces,
09:05qui permettent de disposer d'un bombardomètre,
09:08il a gagné 32 sièges, c'est énorme.
09:11Et lui-même, Maxime Prévost,
09:13est arrivé à 43,4% à la ville de Namur,
09:17jamais à partie depuis la fusion des communes en 1977,
09:21n'était arrivé aussi haut à la ville de Namur.
09:24Donc voilà, là, franchement, il n'y a pas photo,
09:26c'est une grande victoire.
09:28Et si on met le petit incise,
09:31la victoire du MR et des engagés,
09:33ils ont la possibilité de dominer toutes les provinces.
09:37Et c'est largement grâce aux engagés que ça se produit,
09:40aussi grâce au MR, mais surtout grâce aux engagés.
09:42Donc c'est clairement la grande victoire,
09:44qui passe un peu inaperçue,
09:45parce qu'on se focalise sur le PS,
09:46on se focalise sur le MR,
09:47mais les engagés, il ne faut pas les perdre de vue,
09:50parce que la victoire, elle est là.
09:51Oui, vous l'avez dit, Romain,
09:52ils sont finalement plus ou moins les faiseurs de roi,
09:54même s'ils ne sont pas forcément numéro 1 partout,
09:56mais c'est eux qui peuvent jouer un rôle très important finalement.
10:00Mais ce qui est aussi important à noter,
10:01c'est que dès qu'ils ont décidé assez vite
10:04de former une coalition au niveau de la région Wallonne
10:06et de la Fédération Wallonnie-Bruxelles,
10:08il y avait certaines craintes émises
10:10que les engagés, que Maxime Prévost, en fait,
10:12se fassent avaler par la machine Georges Huy-Boucher.
10:16Au final, Georges Huy-Boucher sort perdant à Mons,
10:19et Maxime Prévost est plébiscité.
10:22Maxime Prévost a porté ce projet
10:24de refaçonnement du CDH en engagés.
10:28Aujourd'hui, il confirme,
10:30et je pense qu'il va peser énormément
10:33dans les formations gouvernementales
10:36à d'autres niveaux de pouvoir,
10:37et aussi dans les rapports de force
10:39à la région Wallonne et à la FOB.
10:40À tel point que c'est même maintenant,
10:43parfois, les engagés qui menacent le MR ici et là.
10:46On disait ces dernières semaines
10:48que Georges Huy-Boucher était tellement écrasant
10:50qu'il allait manger les engagés.
10:52Mais on se demande, notamment dans le Brabant-Mallon,
10:54et dans le Namurois,
10:56si ce n'est pas tout doucement les engagés
10:58qui grignotent le MR.
11:00On a peut-être un rapport de force qui s'inverse.
11:02L'autre surprise de ce scrutin,
11:05c'est la performance du PTB
11:07qui est en passe de monter dans la majorité
11:10dans certaines communes.
11:11Est-ce que c'est un symbole, Bernard,
11:13pour un parti qui se confortait
11:16dans l'opposition depuis longtemps ?
11:17Oui, si le PTB monte dans une majorité,
11:20quelle qu'elle soit, ce sera historique
11:22parce qu'il ne l'a jamais fait, en fait.
11:24Il semblerait que Molenbeek soit en haut de la liste
11:27puisque, à la fois, le PTB,
11:29mais ça c'est habituel,
11:30mais aussi le Parti Socialiste
11:32se dit prêt à monter en coalition
11:34et donc à travailler ensemble.
11:36Donc on va quand même, très clairement,
11:38à l'heure où on se parle,
11:39vers une première majorité avec le PTB.
11:42Il pourrait, c'est moins probable,
11:43y en avoir d'autres en Wallonie.
11:45Mais donc, oui, clairement,
11:47là, on passe un nouveau cap pour le PTB
11:50qui peut peut-être occulter
11:53un résultat qui n'est pas mauvais,
11:55mais qui n'est pas un raz-de-marée.
11:56Peut-être que Romain peut en briller là-dessus,
11:58mais qui n'est pas le raz-de-marée
11:59qu'on prédit parfois au PTB.
12:01Oui, on s'en souvient encore
12:02d'avant les résultats du 9 juin.
12:05On voyait quand même le PTB bien plus haut
12:07et ils ont su quand même présenter un narratif
12:10de « on est quand même victorieux ».
12:11Certes, ils ont énormément augmenté,
12:13mais on les attendait quand même assez plus haut.
12:15Là, ils confirment un petit peu
12:17ce qu'on a vu le 9 juin.
12:20Et ils ont dû aussi faire face, par exemple,
12:22à Bruxelles, à Anderlecht, à Molenbeek,
12:24à la liste Wadeider,
12:26qui essayent aussi d'attirer un électorat,
12:29des strates de l'électorat assez similaires.
12:32Ils ont su quand même avoir des scores relevants
12:34parce qu'ils sont de second parti à Molenbeek,
12:37mais de quelques plumes derrière le PS.
12:42Oui, ils sont dans cette continuité.
12:45Ils peuvent présenter cela comme une victoire,
12:47même si on les voyait quand même bien plus haut.
12:50Et peut-être que leur potentiel de chantage,
12:53hormis peut-être à Molenbeek,
12:55est quand même assez moindre que ce qu'on attendait.
12:59On imaginait aussi peut-être à Serein
13:01quelque chose émerger.
13:03Ils sont contournables aussi à Serein.
13:05Ils pourraient monter, mais dans un même temps,
13:07ce n'est pas garanti.
13:09Affaire à suivre.
13:10On va filer en Flandre maintenant,
13:12où on a assisté au sacre de la N-VA,
13:15notamment à Anvers avec Bart de Wever,
13:17et aussi du Vlaams Belang,
13:19qui gagne pour la première fois une commune,
13:21celle de Ninove,
13:22un succès à relativiser pour autant
13:24pour le Vlaams Belang.
13:26Bernard ?
13:27Oui et non.
13:28C'est quand même extrêmement symbolique
13:30d'arriver à une majorité absolue.
13:31On s'y attendait.
13:32C'était craint déjà dans l'élection de 2018.
13:34On n'est pas passé loin.
13:35Ici, c'est la première fois
13:37que le Vlaams Belang va arriver
13:39à dominer une commune,
13:41et pas en coalition.
13:42Le cordon sanitaire tient,
13:44puisqu'ici, il n'y a personne
13:46qui va s'allier avec eux.
13:47Mais c'est très symbolique,
13:48puisqu'ils vont gagner une ville.
13:51C'est une ville moyenne en Flandre.
13:53Ce n'est pas non plus un bled.
13:55Est-ce que ça occulte leur victoire ?
13:58La victoire est quand même là.
14:00Elle n'est pas écrasante.
14:01Elle n'est pas telle que celle qu'on prédisait,
14:03notamment dans nos sondages, soyons hables,
14:05avant les élections législatives,
14:07puisqu'on les créditait sur toute la Flandre
14:09de 20 à 25 %.
14:11Premier parti, ici, ce n'est pas le cas.
14:13Mais quand même, il ne faudrait pas,
14:15à cause de cette différence avec le sondage,
14:17dire qu'il ne se passe rien.
14:19Le Vlaams Belang est quand même
14:20en train de monter en Flandre,
14:22et lui aussi grignote ici et là
14:23des nouveaux bastions.
14:25Ce n'est pas surprenant aussi de voir
14:27que peut-être le Vlaams Belang
14:28ait plus de mal au niveau local
14:30qu'au niveau des élections régionales et fédérales.
14:34Il y a les personnalités qui importent énormément,
14:36les réalités locales.
14:38Mais oui, il y a quand même
14:40une victoire symbolique pour le Vlaams Belang.
14:42Ils ont accès à la maison communale de Ninove.
14:47Ils étaient pas loin aussi à Denderleuve,
14:49la commune d'à côté,
14:51où là, normalement, le cordon sanitaire
14:53devrait tenir si on écoute un petit peu la NVA.
14:57Mais ce n'est pas non plus le raz-de-marée.
15:01Mais il faut quand même tenir ça à l'œil,
15:03parce qu'ils sont, je pense, crédités
15:05à 14-15%, quelque chose comme ça,
15:08au niveau de la Flandre.
15:09Donc ça reste quand même un parti en puissance
15:11qui arrive souvent en deuxième dans certaines communes.
15:13A Scotten, Tom van Grieken
15:15est le premier score en termes de voix de préférence.
15:18Donc il faut quand même garder à l'esprit
15:20qu'il faudra faire avec le Vlaams Belang aussi
15:23au niveau communal dans les prochaines années.
15:26Merci à vous deux pour ces analyses très pertinentes.
15:29On suivra évidemment l'évolution de tout ça de très près.
15:32Merci également à notre réalisateur Luca Alou.
15:35Pour en savoir plus concernant les enseignements
15:37de ces élections, n'hésitez pas à vous rendre
15:39sur le site du Soir et sur notre application.
15:41Merci et à bientôt.