Manifestation à Rochefort au lendemain des élections communales

  • il y a 4 heures
Transcription
00:00Alors M. Davies, c'est vous qui êtes à l'impulsion de ce mouvement.
00:09Pourquoi être venu aujourd'hui devant l'administration communale de Rochefort ?
00:12Parce qu'aujourd'hui, il y a eu un non-respect de la démocratie.
00:16Il y a eu un non-respect de la démocratie, donc nous avons gagné les élections.
00:21Et c'est les deux parties qui ont perdu, qui ont perdu quand même quatre sièges par rapport à 2018.
00:27Ils étaient en 2018 à 17 sièges, ils sont descendus à 13.
00:32Donc depuis le début, on le dit, ils se sont séparés.
00:35C'était purement stratégique.
00:37Ils ont divorcé pour se remarier par après.
00:39Et on a la preuve par A plus B aujourd'hui.
00:42Et donc si on est là aujourd'hui, c'est parce que nous nous sommes ignorés,
00:44alors que nous avions pris un contact.
00:46J'ai pris plusieurs fois un contact avec Julien Defaut.
00:49J'en ai pris un hier à 18h.
00:50Il m'a dit, il faut attendre les résultats.
00:52On s'est revus à ma télé.
00:54On a pris un rendez-vous.
00:55On devait négocier aujourd'hui à 9h30.
00:57Et pendant la nuit, voilà, ils ont négocié avec le PS.
01:01Donc nous, on était sereins.
01:02Moi, quand je donne ma parole, ma parole vaut un écrit.
01:05Mais apparemment, moi, je ne l'appelle plus monsieur Defaut, c'est monsieur Lefaut.
01:09Pour Metz !
01:12Quelles sont vos revendications ?
01:14Quelles sont vos espérances de casser la majorité MR pour ?
01:18Absolument.
01:18Si on veut, c'est ce qui doit se passer.
01:22Ce n'est pas normal que nous ne soyons pas mêlés aux discussions.
01:25Voilà.
01:26Maintenant, ils ont effectivement 13 sièges sur 23.
01:29Ils ont une majorité, mais une majorité qui est quand même un peu faible.
01:33Et quand on voit le nombre de voix que notre liste a réalisé, il n'y a pas photo.
01:40On devait être mêlé aux discussions.
01:42On devait. D'ailleurs, ils l'ont dit tous les deux.
01:43Pierre Hidermann ainsi que Julien Defaut.
01:47Ils l'ont dit. C'est Corinne Mulenski à la main.
01:50Et voilà ce qui se passe.
01:51C'est vraiment un déni de démocratie.
01:53Mais on commence à être habitués après avoir dansé sur les tables à l'hôtel de ville.
01:57Ça continue, ça se perpétue.
01:59Et ça fait plusieurs années que ça dure.
02:01On n'est pas étonnés.
02:02Corinne ! Corinne ! Corinne !
02:10Mon sentiment, évidemment, c'est un sentiment de tristesse pour tous les citoyens
02:14qui se sont exprimés largement en faveur d'un changement à Rochefort.
02:18Ils se sentent complètement floués, non respectés.
02:21C'est triste.
02:23Je l'ai dit hier, c'est pas seulement triste pour moi,
02:26c'est triste pour tous nos candidats.
02:30Ils ont fait un score, je ne sais pas si vous avez vu,
02:32mais on fait plus de 15 000 voix de préférence.
02:34Ils en font 7 000.
02:35Donc allez expliquer aux citoyens que nos candidats,
02:38ils sont laissés sur le côté
02:42alors qu'ils avaient une méritée amplement de monter dans les instances communales.
02:46Qu'est-ce qui vous met en colère aujourd'hui ?
02:48Que la démocratie ne soit pas respectée.
02:50C'est facile de faire des accords de majorité
02:52entre deuxièmes et troisièmes
02:53et de ne pas écouter ce que les citoyens avaient à dire.
02:57Avenir citoyen, ils voulaient faire du changement.
02:59Les gens, ils ont voté pour ce changement.
03:01Et ce qu'il se passe ? Rien.
03:03On revient à la même chose qu'il y a 6 ans,
03:05là, les 6 dernières années.
03:06Et on repart pour 6 ans,
03:07sans savoir que dans 6 ans, on va peut-être continuer.
03:09Cap 2030, c'était un mariage bien établi
03:12qu'ils ont fait un divorce de simulacres
03:14pour se remarier encore mieux.
03:16Quel est votre sentiment de voir un petit peu
03:19les attaques qui vous sont destinées ?
03:21Un sentiment de compréhension, quelque part.
03:2433% d'une élection, c'est pas mal, c'est pas rien.
03:31Mais il en reste quand même 67% d'autres.
03:34Et nous, la majorité qu'on prépare,
03:39représentera 54% de la population.
03:41Donc m'entendre dire que nous ne sommes pas légitimes,
03:44que nous ne pouvons pas être là
03:45parce que nous ne représentons pas la population,
03:47c'est faux.
03:48En termes de siège et de pourcentage, c'est faux.
03:51Nous sommes tout à fait en droit.
03:53Ce qu'on a mis en place n'est pas antidémocratique,
03:56n'est pas hors-la-loi.
03:57Nous ne sommes pas des bandits de travailler de la sorte.
04:00Ce que nous voulons, c'est un collège serein,
04:03un collège cohérent,
04:04qui peut, autour d'une table à 7 personnes,
04:06travailler avec une vision claire
04:09pour l'avenir de Rochefort,
04:10avec une bonne entente,
04:12un plaisir aussi de travailler pour sa ville
04:14et de se retrouver entre collègues et chemins
04:17pendant les six années à venir.

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