• le mois dernier
Mère d’une petite fille de cinq ans, Cécilia a dû quitter son appartement à cause de la présence de dealers dans l'immeuble. Elle continue de payer le crédit d’un logement désormais régulièrement squatté, tandis qu’un trafic de drogue prospère au sous-sol de l’immeuble.

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Transcription
00:00Elle est propriétaire de son appartement depuis un an.
00:03Lorsqu'elle apprend qu'un point de deal s'est installé dans le garage de son immeuble,
00:07elle décide d'aller à la rencontre des trafiquants.
00:10Pour essayer de calmer les choses, parce qu'on essaye de faire en sorte qu'il n'y ait pas de problème
00:15quand on élève seul son enfant.
00:17Et ensuite, moi-même, j'ai eu des coups de peinture sur ma porte.
00:20Face à ces intimidations, une association lui recommande de quitter son logement.
00:24Qui n'aurait pas peur ? Qui n'aurait pas peur ?
00:27Et comme j'avais ma petite fille avec moi, il était évident que je ne pouvais plus rester dans l'appartement.
00:31Mon appartement était donc vide, et c'est à ce moment-là qu'ils ont profité pour le squatter.
00:37Aujourd'hui, elle est obligée de louer un appartement.
00:39Ses charges s'accumulent.
00:41Je me retrouve à payer un loyer, un crédit, des charges de copropriété, j'essaye.
00:48Et du coup, c'est un budget absolument énorme.
00:51Elle dénonce un abandon des institutions.
00:53Ce n'est pas tellement aux personnes qui sont les dealers que j'en veux, c'est autre chose.
00:58Il y a une question derrière de pouvoir public, de disponibilité de la police,
01:04tout un tas de choses qui font que je me suis sentie extrêmement isolée dans cette situation
01:09et que j'ai dû partir en urgence.
01:11De leur côté, la mairie et la préfecture assurent faire leur maximum
01:15pour améliorer le cadre de vie de ce quartier et lutter contre ces pans de deal.

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