"Les choses sont simples : pas de ventes d’armes à Israël", assure Sébastien Lecornu

  • il y a 13 heures
La France ayant été accusée à plusieurs reprises de fournir du matériel offensif à l’Etat hébreu, Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, a tenu à opérer un recadrage sur ce sujet à l'occasion d'une audition au Sénat. 

Pour suivre toute l'actualité politique et parlementaire, abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/user/publicsenat?sub_confirmation=1


Notre site internet : http://www.publicsenat.fr


▶️ Découvrez l'ensemble de nos replays : https://www.publicsenat.fr/replay


Abonnez-vous à notre newsletter : https://bit.ly/NewslettersPublicSenat


Suivez-nous sur les réseaux sociaux :
Facebook : https://www.facebook.com/publicsenat
X : https://twitter.com/publicsenat
Instagram : https://instagram.com/publicsenat
LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/2996809/

Category

🗞
News
Transcription
00:00Armes, Israël, les choses sont simples, pas de vente d'armes à Israël,
00:04de manière globale, déjà aussi pour une raison simple,
00:06au-delà de la diplomatie, des autorisations de licence, etc.
00:09C'est qu'Israël est un des grands concurrents des industries françaises
00:12et que TSAL n'a pas besoin des armes françaises.
00:16On va commencer par cette évidence, mais ça va mieux en le disant.
00:20Deuxième des choses, oui, nous vendons des composants sur des systèmes défensifs,
00:24et notamment le dôme de fer,
00:26des systèmes de roulements à billes, de ressorts, etc.
00:29Et nous assumons que les licences sont toujours en vigueur,
00:34là où d'autres voudraient que nous arrêtions.
00:36Et vous savez que ces systèmes sont purement défensifs
00:39et qu'ils ne peuvent pas être retournés de manière offensive contre qui que ce soit.
00:43Et donc il en va évidemment de la protection des populations civiles.
00:46Je crois qu'il doit y avoir aussi des plaques de blindage pour des véhicules civils.
00:50Vous voyez, vous êtes vraiment sur de la défensive.
00:52Et ensuite, vous avez des licences pour ce qu'on appelle du ré-export,
00:56où parfois vous avez des équipements qui sont manufacturés d'une certaine manière en Israël
01:01et dont il y a un pays de ré-export.
01:03C'est-à-dire que Tsaïl n'est pas le client final,
01:05mais par exemple, parfois, un des pays de ré-export, c'est tout simplement nous.
01:09Je me suis aperçu de ça.
01:10Et là où, évidemment, Disclose et autres médias partent.
01:14Enfin, si ces gens étaient rigoureux, on s'en serait rendu compte depuis le temps.
01:18Et s'ils étaient honnêtes intellectuellement aussi sur ce sujet, comme sur d'autres d'ailleurs.
01:22Et jettent la suspicion en disant, mais au fond,
01:26c'est un moyen de déguiser un approvisionnement de Tsaïl.
01:30Ben non, puisque c'est nous le pays de ré-export.
01:32On arrive à bien voir ce qu'on envoie, puis ce qu'on récupère.
01:35Et de fait, vous savez, sur ces bandes de munitions,
01:37sur ce qui permet de tenir des munitions entre elles,
01:39sur un certain nombre de systèmes d'armes.
01:41Il se trouve, ne me demandez pas pourquoi, mais je l'ai découvert,
01:44mais que c'est en Israël que ces systèmes étaient assemblés et reviennent en France.
01:48Donc il n'y a pas d'armes vendues à Israël.
01:52N'en déplaise à celles et ceux qui ont voulu entretenir le trouble sur ce sujet.
01:55Donc merci de m'avoir posé la question techniquement et froidement.
01:57Ce qui me permet d'y répondre techniquement et froidement.

Recommandations