Jean-Marc Morandini arrive à se procurer un arrêt maladie en direct et en 3 minutes !
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00:00Quand on vous dit qu'on marche sur la tête, c'est ça qui ne va pas.
00:03Maintenant, sur ton ordinateur, tu peux gratter un arrêt de travail.
00:05Avant, on avait les médecins, ils ont supprimé les médecins, il n'y a plus de médecins.
00:08Il faut maintenant prendre des rendez-vous sur trois semaines.
00:11Quand t'appelles, ils disent « est-ce que votre enfant, il est chez nous ? »
00:13Comment ça ? « Est-ce que votre enfant est médecin ? »
00:15« Est-ce qu'il est client chez nous ? » Il faut être client maintenant.
00:17« Non, je n'ai pas le temps, je te prendrai dans trois semaines. »
00:20Mais tu peux avoir un arrêt de travail comme ça de chez toi.
00:22Mais qui paye les arrêts de travail ? Qui paye ?
00:25Je vais te dire un truc.
00:26Je disais, la France, c'est le pays où on aide les délinquants.
00:31C'est-à-dire que quand il y a des mecs qui font tout bien,
00:33les mecs qui font tout bien, ils se font toujours avoir à la fin.
00:36C'est sûr et certain.
00:37Par contre, les mecs qui fraudent, les mecs qui viennent
00:40juste pour se faire recoller les oreilles en France et pour qu'ils repartent après.
00:44J'ai vu un mec qui m'a dit qu'il y a des mecs qui se font domicilier en France
00:48mais qui habitent toujours dans leur pays pour avoir les aides.
00:50Combien il y en a ?
00:53– Mais Gilles dit que c'est minoritaire.
00:54– Vous ne vous rendez pas compte, je vous le jure que c'est vrai.
00:58Moi, je vais beaucoup sur le terrain en ce moment et j'interroge beaucoup de gens.
01:01Vous ne vous rendez pas compte, je vous jure,
01:03vous ne vous rendez pas compte l'ampleur de ce que représentent toutes ces fraudes-là.
01:08C'est vraiment, c'est aujourd'hui, c'est certainement ce qui nous met dedans.
01:13Mais vraiment grandement.
01:14Alors après, mais c'est vrai que la France aussi,
01:16alors la France, comme j'ai vu, j'ai vu le budget de la France,
01:19alors j'ai vu, ils ont dit finalement qu'ils se sont trompés.
01:23La dette, ce n'est plus 4% du PIB, c'est 6.
01:26Donc en fait, il y a 50 milliards de différence.
01:28Ils se sont trompés de 50 milliards, ça va, ça passe, c'est bon.
01:32Mais on continue les gars, on a donné 3 milliards à l'Ukraine il y a 10 jours.
01:36Là, on a donné 1 milliard, on avait rajouté 1 milliard pour l'AME,
01:39on rajoute des milliards de partout, je ne sais pas où on trouve des milliards,
01:43mais pour les agriculteurs, pour l'électricité,
01:46l'électricité vient, j'ai reçu à la radio, l'ancien président de l'EDF,
01:51il nous a expliqué, pour faire court, pourquoi on paye plus cher l'électricité,
01:56c'est pour faire plaisir à l'Allemagne.
01:57– Oui, pour plus de parcs nucléaires, on a s'aligner pour pas qu'ils soient…
02:01– Exactement, on s'aligne sur l'Allemagne,
02:03donc pour faire plaisir à l'Allemagne, on va mettre des boulangers à la rue,
02:06on va mettre des restaurateurs à la rue, mais c'est bon, les Allemands sont contents,
02:10les pains au chocolat, les croissants, c'est fini, on va manger du strudel.
02:12– Pourquoi on s'aligne pas sur le prix du travail de l'Allemagne
02:16et pourquoi on s'aligne pas sur les impôts de l'Allemagne ?
02:17– Non mais nous, en France, le franc, la France…
02:20– Mais vous venez, on s'aligne sur le prix du travail des Allemands.
02:22– La France, c'est le pays qui aide tout le monde, sauf les Français.
02:25Voilà, j'ai trouvé le nouveau slogan de la France,
02:27c'est venez en France, on aide tout le monde, sauf les Français.
02:29Venez, hein, voilà, merci.
02:31Alors, Thomas Guénolé, arrêtez de faire non, s'il vous plaît.
02:32– Parce que c'est pas vrai, c'est pour ça.
02:34– Oui, c'est pas vrai, mais arrêtez, vous connaissez les Français, Thomas Guénolé ?
02:37Vous avez déjà aidé quelqu'un, Thomas Guénolé ?
02:39Vous connaissez la situation des agriculteurs, Guénolé ?
02:42– On a un des systèmes de protection sociale les plus généreux au monde
02:45– Laissez-moi parler, vous parlerez après avec votre veste de chasseur, là.
02:48– Mais j'irai à la chasse après, dans un deuxième temps.
02:50– Allez-y tout de suite, même si vous voulez.
02:52Je vais vous dire, quand on fait venir des poulets ukrainiens,
02:54des poulets ukrainiens, alors qu'il y a des éleveurs
02:57qui sont dans une merde noire, qu'on n'aide pas les éleveurs.
02:59Parce que, par contre, sur l'agriculture, là, il y a des normes européennes,
03:04mais nous, on en rajoute en France.
03:05– Ça ne pollue pas.
03:06– On les plombe encore plus que ce qu'il y a sur les autres pays.
03:09Quand je vous dis, on aide tout le monde, sauf les Français,
03:11c'est le slogan de ce pays.
03:12Ça veut dire, vraiment, j'ai trouvé le nouveau slogan.
03:14La France, le pays qui aide tout le monde, sauf les Français.
03:16J'ai trouvé ce slogan aujourd'hui, j'étais très fier de moi,
03:18j'ai trouvé ça dans la voiture.
03:19– Ce n'est pas que les Français, c'est les travailleurs, en général.
03:22– Non mais c'est ça.
03:22– Ce n'est pas que les Français, même un mec qui n'est pas Français,
03:24il travaille, et on ne l'aide pas.
03:26Il est dans la merde quand même.
03:27Ce n'est pas que les Français, c'est le travail.
03:30– La France, c'est le pays de…
03:32Exactement, on aide tout le monde, sauf ceux qui travaillent.
03:35Ceux qui travaillent, on ne les aide pas.
03:37Ceux qui travaillent, ne vous inquiétez pas, ils travaillent.
03:38Mais il y a plein de mecs qui travaillent et qui ne s'en sortent pas.
03:40Un agriculteur, il y a des agriculteurs, ils ne gagnent rien,
03:42et pour la plupart, ils gagnent 600 ou 800 euros par mois.
03:45Les boulangers, ils ne s'en sortent pas, personne ne s'en sort.
03:47Mais aujourd'hui, il y a des Gilles Verdez,
03:49il y a des Thomas Guénolé qui continuent à nous dire,
03:51oui, mais on aide, et on aide, et on aide.
03:53– Mais oui, on aide.
03:54Mais oui, on aide.
03:55Il y a une branche entière de la Sécu, ça s'appelle les accidents du travail.
03:59Les gens qui bossent sont pris en charge par la branche accidents du travail.
04:02– Il y a plein de pays où ça n'existe pas, mais là, c'est l'abus du travail.
04:04– Thomas Guénolé, je m'en fous de ça, bien sûr que ça, on sait.
04:06Je m'en fous de ça, bien sûr qu'on le sait, Thomas Guénolé.
04:09Je vais vous expliquer quelque chose, Thomas Guénolé.
04:11Parce que moi, je suis un chef d'entreprise, Thomas Guénolé.
04:13Je vais vous dire, Thomas Guénolé, vous, vous êtes un mec,
04:16mais vous, je vous prends deux minutes, je vous embrouille en deux minutes,
04:19Thomas Guénolé, vous ne voyez pas toute la fraude qu'il y a en France.
04:22Il y a des mecs qui profitent du système, alors qu'il y a des gens qui travaillent.
04:24– La fraude à la Sécu, c'est d'abord la fraude des cotisations sociales
04:27et non pas des dépenses.
04:29– Je vous avais dit, vous aviez raison.
04:31– C'est côté employeurs que ça fraude le plus, vous le savez ?
04:33– Mais on s'en fout, je vous parle de toute la fraude.
04:35– Les employeurs, c'est ceux qui ramènent le plus d'impôts sur le sol.
04:38Mais ça ne va pas de vous dire ça.
04:39Les artisans, selon les artisans, on est tous morts.
04:42Mais je ne peux pas vous parler de nos employeurs, je ne peux pas vous parler.
04:44– Je te dis que la fraude, c'est du côté des employeurs.
04:46– Mais en disant ça, tu fais de l'idéologie.
04:48– Non, c'est factuel, c'est la cour des comptes, ce n'est pas moi qui le dis.
04:50– Arrêtez de dire que c'est toujours factuel, vous dites des bêtises,
04:52c'est factuel moi à chaque fois.
04:53– Bah alors c'est la cour des comptes qui ment, moi je veux bien.
04:55– Mais écoutez-moi bien, mais arrêtez avec votre cour des comptes
04:58et votre cour de n'importe quoi, vous ne voyez pas qu'il y a de la fraude,
05:01qu'il faudrait mettre le nez dedans.
05:02Moi j'ai des Français qui me disent, ils savent comment…
05:04Je vais vous dire, vous avez vu cette histoire ?
05:06Le mec qui touchait le RSA qui avait 18 voitures, vous l'avez vu ça ou pas ?
05:10Hier, il y a cette info qui est sortie, je ne sais plus combien il avait de voitures.
05:12Mais ça, c'est bien sûr un exemple parmi d'autres.
05:15Mais les mecs, vous ne vous rendez pas compte le nombre de mecs qui profitent du système ?
05:18– J'ai un pote qui habite en Thaïlande depuis un an et demi,
05:20il touche au chômage en France, il met un VPN, il répond aux offres,
05:22il fait croire qu'il est en France.
05:23– Mais les mecs, j'ai des mecs que je connais, qui habitent encore en Tunisie, au Maroc,
05:26ils toussent les aides en France, je les connais, ils me le disent,
05:28et ils rigolent, ils sont témoignent.
05:30T'as vu, c'est vraiment des cons les Français.
05:33– Mais ça existe, je n'ai pas dit que ça n'existe pas.
05:35– Mais c'est encore à des Gilles Verdez et des Guénolé qui comprennent rien.
05:37– Je n'ai pas dit que ça n'existe pas, j'ai dit que la fraude côté employeur
05:40est en fait beaucoup plus grave financièrement.
05:42Ça a été mesuré, ce n'est pas ma faute.
05:43– Les mecs, il faut arrêter toutes les fraudes.
05:44– Ne m'engueulez pas, ce n'est pas ma faute.
05:45– Il faut arrêter toutes les fraudes, Thomas Guénolé, arrêtez un petit peu.
05:47– Thomas, t'es d'accord pour dire que cette facilité à avoir quand même un arrêt de travail…
05:52– C'est énorme, tout le monde dit ça.
05:55– On est d'accord, il y a une sorte de gap-j comme ça,
05:57où on distribue de l'oseille comme ça, qu'on n'a pas.
05:59– Il faut qu'il y ait des contrôles, je suis totalement d'accord.
06:01– C'est comme dans un instant, on va parler de l'AME avec mon ami Fabrice Divizio.
06:03L'AME, frottez-vous les mains.
06:05– Je ne vais pas vous rater là-dessus.
06:07– Ecoutez-moi bien, si il y en a un de nous deux qui ne va pas nous rater,
06:10je peux vous dire que Thomas Guénolé, pour l'instant, vous les mettez tout à côté.
06:13Heureusement que vous n'êtes pas Colomanie en équipe de France.
06:15Merci.
06:16– Et d'ailleurs…
06:17– Vous êtes Colomanie au PSG, merci.
06:19– Excusez-moi, mais moi je ne vois pas du tout le problème de ce qu'a fait M. Morandini.
06:23C'est du déclaratif.
06:25– C'est incroyable.
06:26– Mais c'est incroyable.
06:27– Mais c'est incroyable.
06:28– Mais c'est un site de fraude.
06:29– Mais c'est un site de fraude.
06:30– On peut finir maintenant.
06:31– C'est un site illégal, j'ai vu un site de fraude.
06:33– Mais bien sûr.
06:34– Il n'est pas provenant de la France ou pas ?
06:36– C'est voir à quel point il est naïf, parce qu'il a cru que c'était un vrai site.
06:39– C'est très bien fait seulement, c'est juste très bien fait.
06:41– C'est un site de la fraude, on en trouve de la fraude pour tout.
06:49– Lui, il sait que c'est un site de fraude, donc il va frauder, mais vous ne pouvez pas,
06:53Cyril, c'est lui qui fraude.
06:55– Les mecs, quand les aides de la CAF servent à s'offrir des Ferrari, Porsche et Audi.
06:59Un couple a été condamné pour avoir abusé des aides de la CAF
07:01tout en menant un train de vie luxueux avec des voitures de sport.
07:03Gilles Verlet, et ça il n'y en a pas qu'un.
07:05Gilles Verlet, arrêtez de défendre les délinquants, s'il vous plaît.
07:07– Je ne défends pas les délinquants.
07:08– Défendez plutôt les Français, les gens qui travaillent,
07:10les immigrés qui viennent en France, qui ont travaillé et qui travaillent tous les jours
07:14et qui se tuent au travail et qui n'ont pas leur papier, qui n'ont pas de logements sociaux.
07:18Comme hier, les 200 migrants qui arrivent et qui demandent 200 millions de logements sociaux,
07:22Soraya, qui travaillait avec moi depuis 14 ans,
07:24là je n'arrive pas à avoir un logement social, elle travaille avec moi depuis 14 ans.
07:26Elle travaille tous les jours et elle est là et elle est toujours là quand on a besoin d'elle.
07:29Donc arrêtez, Gilles Verlet, s'il vous plaît.
07:31Arrêtez de privilégier les glandeurs et ceux qui plombent la France.
07:35Tout comme Thomas Guénolé.
07:36– Qu'est-ce que je fais ?
07:37– Qu'est-ce que j'ai dit, monsieur ?
07:39– Pour moi, c'est l'ensemble de votre carrière.
07:41– D'accord, c'est un jugement global.
07:43– Oui, c'est un jugement global.
07:45– C'est l'ensemble des sans-abri.
07:47– C'est un César pour l'ensemble de votre carrière.
07:49C'est un César d'honneur, je vous le dis, pour l'ensemble de votre carrière.
07:51Les deux, je vous le dis.
07:53Et si j'étais vous, je me ressaisirais très vite.
07:57– On dirait Sarkozy, c'est flippant.
07:59– Vous êtes au propos de tout ce que vous pensez.
08:01Pour moi, là ce week-end, si vous n'avez rien à faire,
08:04moi je vais aller faire un tour de Padel, vous, vous vous remettez en question de A à Z.
08:07– D'accord.
08:08– Venez lundi avec les idées claires.