Regardez Le journal RTL avec Céline Landreau du 16 octobre 2024.
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00:00RTL midi, le 12h, Céline Landreau et Éric Brunet.
00:07C'est vrai que dans ce métier, on a tellement été échaudé qu'avant de démarrer à 150 à l'heure,
00:12il faut être prudent et couper, recouper dix fois les informations que l'on nous transmet,
00:17surtout avec les réseaux sociaux.
00:18Bonjour à tous, bonjour à toutes, bienvenue dans ce RTL midi.
00:21Les auditeurs ont la parole, deux heures d'informations, d'opinions, de témoignages.
00:26Ça dure jusqu'à 14h avec Céline Landreau.
00:28Bonjour Céline.
00:29Bonjour Éric, bonjour à tous.
00:30Et pour commencer, à la une ce jour.
00:33Stupéfait, serein, Kylian Mbappé contre-attaque par la voix de son avocate
00:37et assure qu'il n'a rien à se reprocher après les révélations de deux tabloïds suédois
00:41qui assurent qu'il est accusé de viol et agression sexuelle.
00:44La plainte existe, confirme la justice suédoise, mais sans citer le capitaine des Bleus.
00:48Alors que sait-on exactement ?
00:49Aujourd'hui, on va faire le point dès le début de cette édition.
00:52À suivre aussi, le budget qui arrive à l'Assemblée en commission cet après-midi.
00:57Une commission des finances qui devrait se transformer en commission d'enquête
01:00pour identifier d'éventuels coupables du dérapage des comptes publics.
01:04Mais comment les finances de l'État sont-elles contrôlées dans notre pays ?
01:08On y reviendra à 12h50 avec Gilles Carez,
01:10ancien président de la commission des finances de l'Assemblée nationale.
01:14Mais ça vous fait déjà réagir, c'est le cas Diane de Bordeaux.
01:17Quelle est la sentence de Bruno Le Maire ?
01:19Qu'est-ce qu'on lui fait à lui pour avoir menti pendant tout ce temps aux Français ?
01:23Avec cette dette colossale, 2% du PIB qu'il y a en plus, exorbitant.
01:28J'aimerais savoir, qu'est-ce qu'il a lui comme sentence ?
01:30Parce que nous, dès le moindre écart, le banquier appelle et la sentence elle est tout de suite.
01:35Vous êtes nombreux, comme Yann de Bordeaux a laissé des messages sur cette affaire.
01:39Les déficits, la dérive budgétaire, l'État un peu obèse qui n'arrive pas à se serrer la ceinture.
01:46Faut-il demander aujourd'hui des comptes à Bruno Le Maire, à l'équipe gouvernementale précédente ?
01:52Voilà où nous en sommes.
01:53Est-ce que vous pensez qu'on nous a menti par omission ?
01:5530 de 10.
01:56Nous parlerons également de l'affaire Kylian Mbappé.
01:59Restons très prudents.
02:00Mais vous l'avez compris, il est mis en cause dans une affaire de viol à Stockholm.
02:04Et puis nous parlerons, ça c'est un peu plus souriant, un peu plus étonnant,
02:08dans ce petit village des Alpes-Maritimes où l'on fait des prélèvements ADN aux chiens
02:13afin de savoir qui laisse ses crottes sur les trottoirs.
02:16Et ainsi, on retrouve les propriétaires et on leur fait payer 300 euros de frais de nettoyage
02:21qui étaient jusque-là pris en charge par la commune, mesdames, messieurs.
02:24Est-ce que c'est une bonne idée ?
02:25Tiens, voilà trois thèmes.
02:26Kylian Mbappé, les dérapages budgétaires et les chiens dans les Alpes-Maritimes.
02:32Dans l'actualité également, Éric, les craintes de casse sociale chez Airbus,
02:37la colère de Mikael Paty.
02:39Rien n'a changé, la menace islamiste n'est pas prise en compte, disait ce matin sur RTL.
02:44La sœur de Samuel Paty, c'est ce professeur d'histoire-géographie décapité
02:49il y a quatre ans par un islamiste radicalisé.
02:52La santé de Donald Trump au cœur de la campagne présidentielle américaine.
02:55Hier, il a préféré diffuser de la musique plutôt que de parler politique avec ses militants.
02:59Et puis dans 20 minutes, RTL médiait votre ville maillon faible.
03:02Reviens ce soir sur M6, c'est un jeu télé.
03:04Vincent De Dienne dans le rôle du méchant animateur qui dit au revoir.
03:08C'est réjouissant, nous dira Isabelle Morini-Bosque.
03:11Avant ça, la météo avec vous, Peggy Broch, bonjour.
03:13Bonjour Céline, bonjour à tous.
03:14Qu'est-ce qui nous attend cet après-midi ? C'est encore agité.
03:16C'est bien agité dans le sud-est avec cet épisode méditerranéen.
03:19On a cinq départements en vigilance orange.
03:21Et puis ça va se gâter également sur tout l'ouest du pays.
03:23Des averses orageuses, le tout sous une grande douceur.
03:26Merci Peggy, les détails à la fin du journal.
03:30Il se dit serein par la voix de son avocat, Kylian Mbappé,
03:34au cœur d'une tempête médiatique et peut-être judiciaire.
03:38Le capitaine des Bleus accusé de viol et agression sexuelle d'après les tabloïds suédois.
03:42On vous en parlait dès hier.
03:43Alors, le parquet suédois confirme bien une plainte pour des faits
03:46qui auraient eu lieu dans un hôtel de Stockholm le 10 octobre dernier.
03:49Mais sans citer Kylian Mbappé.
03:52Bonjour Mourad Djabari.
03:53Bonjour à tous.
03:54Vous êtes l'envoyé spécial de RTL à Stockholm.
03:56Cet hôtel dont la presse parle, c'est le Bank Hotel.
04:00Mais aux abords, impossible de deviner, Mourad,
04:02que l'établissement est peut-être le théâtre de ces faits.
04:06Absolument, rien n'a changé, excepté les quelques journalistes
04:09qui sont parfois devant les immenses portes cochères de cet hôtel cossu,
04:12situé près du port dans le centre de la capitale suédoise.
04:15Le Bank Hotel, à la façade blanche,
04:17bien gardé en ce moment par des membres de la sécurité,
04:19de nombreuses caméras de vidéosurveillance.
04:22Cet hôtel a accueilli Kylian Mbappé du mercredi au vendredi midi la semaine dernière.
04:27J'ai discuté avec plusieurs employés.
04:28Personne ne veut commenter l'affaire.
04:29D'autres assurent découvrir que Kylian Mbappé a séjourné dans cet hôtel.
04:34Et même en Suède, évidemment.
04:35La discrétion est la marque de fabrique de ce genre d'endroit.
04:38En tout cas, les faits de viol se sont, d'après les tabloïds suédois,
04:42déroulés dans la nuit de jeudi à vendredi dans l'une de ces chambres.
04:45On imagine justement que les deux tabloïds suédois,
04:48à l'origine de ces révélations, en font encore les titres ce matin.
04:52Est-ce que l'affaire est très commentée en Suède, un peu comme en France ?
04:56Alors oui et non.
04:58Espresson, l'un des tabloïds qui révèle l'affaire ici,
05:01titre ce matin en une sur la saisie de sous-vêtements à l'hôtel
05:04où a séjourné le capitaine des Bleus.
05:06Selon le journal, la police scientifique a procédé lundi après-midi
05:09à des prélèvements ADN et a placé sous scellé une culotte, un haut et un pantalon noir.
05:13L'autre tabloïd, Afton Bladet, titre en gros au-dessus de la photo de la star du Réal.
05:18Il est soupçonné.
05:19À part cela, les TV, les télé, les journaux officiels en parlent.
05:23Mais ça ne polarise pas toute la tension.
05:26Et les Suédois que je crois, que je rencontre,
05:28ne sont pas vraiment passionnés par cette affaire.
05:30Culturellement déjà, ils ne sont pas vraiment people.
05:33Même si depuis hier, évidemment, ils sont presque tous au courant.
05:36Le parquet suédois, Mourad, a fait une communication assez laconique.
05:39Hier, on en parlait.
05:40Aucune autre prise de parole n'est annoncée dans l'immédiat ?
05:43Alors à ce stade, non.
05:45La justice suédoise refuse de donner davantage de détails.
05:48D'ailleurs, je le rappelle, le parquet indique qu'une enquête pour viol est en cours.
05:52Mais aucun nom n'a été donné.
05:54Et pour le moment, on ne sait pas s'il y a un Mbappé apparé
05:57dans l'implainte déposée comme l'avancent les tabloïds suédois.
06:01La prochaine étape, s'il doit en avoir une
06:04et s'il y a un Mbappé concerné par cette plainte,
06:05c'est qu'il soit auditionné.
06:07Cela peut se faire aussi à distance.
06:10Depuis, par exemple, un commissariat espagnol
06:12avec des questions posées par les policiers suédois.
06:15Merci beaucoup, Mourad Djabari, envoyé spécial de RTL à Stockholm.
06:18La justice suédoise, justement.
06:20On va en parler avec vous, Maxime Lévy.
06:21Bonjour. Bonjour.
06:23Journaliste au service police-justice d'RTL.
06:25Justice suédoise qui n'est pas tout à fait la même que la nôtre.
06:28Une expression, d'abord, nous a surpris hier
06:30quand on a découvert que, d'après la presse toujours,
06:32Kylian Mbappé était « raisonnablement suspect ».
06:36Oui, en réalité, il y a deux degrés de suspicion
06:39dans le système judiciaire suédois.
06:40Le « raisonnablement suspect » qui est le plus bas
06:43et le « probablement suspect » qui est le plus élevé.
06:46Nous, en France, quand une plaignante accuse quelqu'un
06:49et qu'on est au début de l'enquête, on ne fait pas la différence.
06:51On l'appelle juste « suspect » ou bien « mise en cause ».
06:54Là donc, toujours selon la presse suédoise,
06:56c'est important de le rappeler, selon la presse suédoise,
06:58Mbappé est « raisonnablement suspecté ».
07:01Cela veut juste dire qu'il est désigné par la plaignante
07:03mais qu'il n'y a pas d'indice grave ou concordant
07:05indiquant qu'il l'a violé.
07:07Il n'y a pas d'autres témoignages solides,
07:09par exemple de la vidéosurveillance,
07:11de preuves matérielles, par exemple.
07:13Si on en reste à ce stade de « raisonnablement suspect »,
07:15c'est qu'il n'y a pas plus de preuves pour le moment.
07:17Et puis en Suède, la notion même juridique du viol
07:20n'est pas tout à fait la même non plus que chez nous.
07:22Tout à fait. Il faut savoir que depuis le 1er juillet 2018,
07:25une nouvelle loi en Suède considère toute relation
07:28sans consentement comme un viol.
07:30En France, la différence, c'est que la notion
07:32de consentement n'est pas inscrite.
07:33On parle en droit français de violences,
07:35contraintes, menaces ou surprises
07:37pour qualifier un viol.
07:38Et l'inscription de cette notion de consentement
07:40peut paraître anodine mais cela change beaucoup
07:43et cela change le cours d'un procès.
07:44En France, il faut que l'on prouve
07:46que l'auteur présumé a usé de la violence,
07:48menaces, contraintes ou surprises
07:50pour violer une personne.
07:51Désormais en Suède, il faut que le consentement
07:53soit clairement exprimé par la victime présumée.
07:56Ce qui veut dire que même s'il n'y a ni violences,
07:58menaces, contraintes ou surprises,
07:59on peut quand même considérer un acte sexuel
08:02comme un viol seulement si le oui
08:04n'a pas été clairement prononcé.
08:05Dans le droit suédois, il est aussi question
08:07de viol par négligence.
08:09Expliquez-nous Maxime.
08:10Absolument, et c'est finalement la conséquence
08:12de cette nouvelle loi en Suède que je viens d'expliquer.
08:15C'est que la passivité d'une victime présumée
08:18de viol n'est désormais plus un signe
08:20d'acceptation de l'acte sexuel,
08:22même s'il n'y a pas eu violences, menaces, contraintes
08:24ou surprises. En clair, je le rappelle,
08:25la personne doit exprimer clairement
08:27son consentement, sans quoi, à minima,
08:29on peut considérer qu'il s'agit d'un viol
08:31par négligence, où l'on aurait une femme
08:33qui, par exemple, serait restée tétanisée
08:35pendant le viol, par exemple,
08:37et la Suède prévoit une peine maximale
08:39de 4 ans de prison ferme pour ce viol
08:41par négligence.
08:42Merci beaucoup, Maxime Lévy,
08:44service polyjustice d'RTL.
08:48C'était il y a 4 ans, l'assassinat
08:50de Samuel Paty à la sortie de son lycée
08:52de Conflans-Saint-Honorin.
08:54Le professeur d'histoire-géographie était décapité
08:56par un islamiste radicalisé.
08:584 ans plus tard, donc ce matin,
09:00c'est dans la ville de Moulins, dont il était originaire,
09:02qu'un hommage lui était rendu Frédéric Perruche
09:04devant la médiathèque qui
09:06porte désormais son nom.
09:08Exactement, devant cette médiathèque qui porte
09:10son nom, sous un immense portrait
09:12du professeur Paty, aux côtés
09:14de ses parents, émus aux larmes, le maire
09:16de Moulins, Pierre-André Périsseul, leur a
09:18rendu hommage.
09:19Je veux vraiment, du fond
09:21du cœur, les remercier
09:23d'être là aujourd'hui et d'avoir
09:25ce courage
09:27d'être présent aujourd'hui
09:29sous les regards de leur fils
09:31qui est avec nous
09:33aujourd'hui et merci
09:35vraiment d'être là.
09:37Samuel Paty est un enfant du pays, il a étudié
09:39à Moulins, alors ce sont des collégiens, des
09:41lycéens de la ville qui sont venus lire
09:43des poèmes, des textes à sa mémoire.
09:45Parait qu'on s'habitue quand l'infâme est légion.
09:47Tous ces hommes abattus pour les traits
09:49d'un crayon. Parait qu'on s'habitue quand
09:51on manque de savoir. Par chance,
09:53on a tous eu un professeur d'histoire.
09:55Parait qu'on s'habitue à la pire barbarie.
09:57Mais jamais je n'y ai cru.
09:59Et pas plus aujourd'hui. Parait qu'on
10:01s'habitue aux horreurs qu'on vit là.
10:03Mais l'innocent qu'on tue, je ne m'habitue pas.
10:05Alors en toute fin de cérémonie, deux gerbes
10:07de fleurs ont été déposées au pied
10:09de la plaque en hommage au professeur
10:11assassiné. Frédéric Péruche à
10:13Moulins pour RTL un peu plus tôt
10:15ce matin. Sa sœur, Michaëlle,
10:17était l'invitée d'Amandine
10:19Bégaud. Elle déplore le fait que rien n'est changé
10:21dans l'éducation nationale depuis la mort
10:23de son frère Samuel Paty et celle
10:25de Dominique Bernard l'an dernier.
10:27Rien n'a changé. Tous les jours,
10:29toutes les semaines, nos professeurs,
10:31les proviseurs sont victimes d'agressions.
10:33Et bien évidemment, le monde
10:35enseignant est convaincu qu'il y aura
10:37un autre enseignant qui sera tué
10:39à un moment ou à un autre.
10:41La menace islamique à l'heure actuelle n'est pas
10:43du tout prise en compte
10:45par la police, les ministères
10:47non plus. Donc je ne vois pas pourquoi
10:49ces offensives qui sont de plus en plus
10:51fréquentes et qui tentent de pénétrer
10:53de plus en plus l'école ne passeront pas
10:55encore à l'acte à notre moment.
10:57Michaëlle Paty avec Amandine Bégaud
10:59ce matin. Le projet de budget du
11:01gouvernement commence à être examiné
11:03cet après-midi à l'Assemblée nationale,
11:05alors pas encore dans l'hémicycle, mais en commission
11:07avec déjà une bataille
11:09rangée en perspective dès 17h
11:11et en toile de fond. La méfiance
11:13sur les causes du dérapage
11:15du déficit qui pourrait atteindre, on le rappelle,
11:176,1% du produit intérieur brut.
11:19On en parlera d'ailleurs à partir de 13h.
11:21Mesdames, Messieurs, 30-2-10 si vous voulez réagir.
11:23Faut-il aller rechercher la responsabilité
11:25de ceux qui ont gouverné la France
11:27avant l'équipe Michel Barnier ?
11:29Votre avis ?
11:31On marque une pause. Dans un instant,
11:33ça va mal chez Hervis où
11:35on redoute une casse sociale
11:37important jusqu'à 2500 postes
11:39semblent menacés à tout de suite.
11:47Les auditeurs ont la parole.
11:49Crainte de casse sociale
11:51chez Airbus, Mesdames, Messieurs, face aux
11:53difficultés du secteur défense,
11:55du secteur de l'espace,
11:57le constructeur européen
11:59envisage de sabrer dans ses effectifs.
12:01Et une coupe importante, Patrick Tégéraud,
12:03jusqu'à 2500 postes
12:05d'après une source proche des discussions
12:07entre la direction et les syndicats qui s'est confiée
12:09à l'agence France Presse.
12:11Oui, un chiffre qui n'est pas encore confirmé tant par la direction
12:13du groupe que par les syndicats que j'ai pu joindre
12:15pour l'instant. Alors on sait que la
12:17division Défense and Space
12:19est le boulet véritablement
12:21financier d'Airbus Group avec un
12:23impact important. Figurez-vous que
12:25par la seule faute des activités spatiales et militaires
12:27le bénéfice du groupe a été divisé
12:29par deux au premier semestre
12:312024. Donc réaction habituelle
12:33de la direction, suppression de postes.
12:35Ce chiffre de 2500 aurait été
12:37annoncé ce matin en comité européen
12:39de direction et sera sûrement
12:41confirmé cet après-midi lors du
12:44Le syndicat majoritaire et faux souhaite
12:46que cette réduction d'effectifs passe
12:48par la mobilité. Au sein du groupe
12:50la CGT de son côté regrette qu'une
12:52telle décision soit prise alors que paradoxalement
12:54le carnet de commande de l'activité
12:56spatiale est historiquement haut
12:58et qu'il y a même des retards de livraison.
13:00Patrick Tejero à Toulouse
13:02pour RTL. Deux syndicats
13:04de Sanofi appellent à une grève
13:06reconductible à partir de
13:08demain. Est-ce cela alors que le groupe
13:10pharmaceutique prévoit de céder sa filiale
13:12Opela à celle qui
13:14produit notamment le Doliprane
13:16un fonds d'investissement américain ?
13:18RTL midi
13:20Et puis le président du CRIF dénonce
13:22une faute historique et politique
13:24après les propos attribués
13:26à Emmanuel Macron sur le rapport
13:28entre Israël et les Nations Unies.
13:30D'après plusieurs participants, le chef de l'État
13:32a affirmé hier en Conseil des Ministres
13:34que le Premier Ministre
13:36Benjamin Netanyahou ne devrait
13:38pas s'affranchir des décisions de l'ONU
13:40en soulignant que c'est une décision
13:42de l'ONU qui a, je cite, créé
13:44l'État d'Israël. Référence à
13:46cette résolution adoptée en 1947
13:48qui prévoyait le partage du territoire de la Palestine
13:50entre un État juif et un État
13:52arabe. Si ces propos
13:54sont confirmés, ils renforcent
13:56dangereusement le camp de ceux qui
13:58contestent la légitimité du droit à l'existence
14:00d'Israël. La cingle aujourd'hui,
14:02Jonathan Arfi, le président
14:04du Conseil représentatif des institutions
14:06juives de France.
14:08C'était l'un des arguments de Donald Trump
14:10contre Joe Biden au début de la campagne
14:12présidentielle américaine. La santé
14:14et notamment la santé mentale.
14:16Eh bien, à moins de trois
14:18semaines du vote pour l'élection
14:20présidentielle américaine, vous savez bien, début novembre,
14:22eh bien le camp démocrate
14:24et sa candidate Kamala Harris
14:26semblent lui retourner la question
14:28à Donald Trump. Et cela après une réunion
14:30de campagne assez étonnante. Hier,
14:32réunion au cours de laquelle, Sophie Jousselin,
14:34Donald Trump a décidé d'arrêter
14:36de parler politique pour se mettre
14:38en DJ. Oui, au bout d'une trentaine
14:40de minutes, le candidat républicain
14:42interrompt cette séance de questions-réponses
14:44avec des électeurs de Hawks en
14:46Pennsylvanie. Et il lance alors cette phrase
14:48surréaliste.
14:50Arrêtons avec les questions
14:52et écoutons plutôt de la musique.
14:54Franchement,
14:56j'ai envie d'écouter plus de questions.
14:58Allez voter et envoyez la musique.
15:00S'ensuit une
15:02longue pause musicale. La playlist
15:04de Donald Trump est diffusée.
15:06Huit chansons s'enchaînent. En plus
15:08de celles que vous entendez, il y a « Lavez Maria »
15:10chantée par Pavarotti ou « YMCA »
15:12de Village People. Pendant
15:14une demi-heure... Ça, c'est la playlist
15:16de Donald Trump. Intéressant. Absolument.
15:18Et pendant une demi-heure, Donald Trump,
15:20les yeux mi-clos, se dandine sur scène
15:22et esquisse quelques pas de danse.
15:24Alors évidemment, l'équipe de Kamala Harris
15:26a sauté sur l'occasion pour dénoncer
15:28l'état de santé de Donald Trump.
15:30Trump semble perdu, confus
15:32et comme figé sur scène.
15:34J'espère qu'il va bien, ironise la candidate
15:36démocrate.