Arthur de Watrigant : «Il n'y a plus d'empathie. On a arrive dans la banalité du mal.»

  • il y a 9 heures
Arthur de Watrigant : «Il n'y a plus d'empathie. On arrive dans la banalité du mal. [...] Dans un sujet annexe, la mairie de Paris passe son temps à monter les uns contre les autres, et notamment les vélos contre les voitures.»

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Transcription
00:00Je pense qu'il y a deux sujets, il y a le sujet de l'ensauvagement
00:02et ça montre surtout qu'il n'y a plus d'empathie, il n'y a plus de surmoi.
00:07Et je suis d'accord avec le général, on arrive dans la banalité du mal d'arène.
00:10Donc si on veut revenir aux causes, il faudra quand même repenser à cette société
00:15qui est uniquement matérielle, uniquement de consommation
00:18et ce qui fait que l'autre n'est plus vu comme un être humain.
00:21Après, il y a l'autre sujet à Paris et je le sépare complètement de ce sujet-là
00:25parce que je ne veux pas instrumentaliser un drame,
00:28il y a un type qui roule sur un autre volontairement, on est sur un meurtrier.
00:33Je le sépare, à Paris, la mairie de Paris fait tout pour remonter les mobilités douces
00:38comme on dit, contre ceux qui ont des voitures.
00:40Et ça, on voit, c'est le rôle de la politique, c'est justement ce beau mot
00:44qu'on utilise tout le temps qui ne veut rien dire, vivre ensemble.
00:46Bon, le principe d'une maire, c'est de faire vivre ensemble les gens.
00:49C'est compliqué mais ça ne veut pas rien dire.
00:50Non mais ça ne veut plus rien dire parce qu'on l'emploie tout le temps
00:52et ça n'a plus de sens.
00:53Or, s'il y a bien un sens dans ce mot-là, c'est le rôle du maire,
00:56c'est de faire vivre ensemble ses habitants.
00:58Et la mairie de Paris passe son temps à faire monter les uns contre les autres,
01:01notamment les vélos contre les voitures.
01:03Et honnêtement, moi, en tant que piéton, je ne peux plus supporter les vélos.
01:07Ils ne respectent rien, on se fait...
01:08Mais ils brûlent tous les feux rouges.
01:10Je disais tout à l'heure, Arthur...
01:11Quand on passe avec des poussettes, ils nous klaxonnent genre,
01:12« Poussez-vous ! »
01:13Et tout ça, pourquoi ?
01:14Parce que la mairie de Paris les encourage en disant,
01:16« Vous avez raison, vous êtes le bien. »
01:18Parce qu'il ne faut jamais oublier qu'il y a un combat idéologique,
01:20le bien contre le mal.
01:20Je suis très partagé, Arthur.
01:26Sous-titrage Société Radio-Canada

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