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00:00Un simple tour dans la ville permet d'apprécier cette nouvelle réalité.
00:10Le réseau routier de la capitale économique se distingue désormais par un élément.
00:15Les pavés sur les réseaux sociaux et dans les rues assis à doigt là,
00:20le sujet revient au cœur des conversations et des débats.
00:23De nombreuses personnes mettent en avant les désagréments causés,
00:27surtout lorsqu'on est à bord d'un engin pas assez confortable.
00:31Du côté de la communauté urbaine, on semble ne pas vouloir abandonner cette voie,
00:35tellement les travaux se poursuivent dans la ville.
00:39Alors, qu'est-ce qui justifie cette prégnance des pavés à doigt là ?
00:43Est-ce un choix économique ou écologique ?
00:46A l'évidence, doigt là est sous l'emprise des pavés.
00:57Robuste et autobloquant, les pavés posés dans la ville de doigt là
01:26ne laissent pas indifférents les habitants de la métropole économique.
01:31Si l'expérience n'est pas nouvelle à doigt là,
01:34c'est la fréquence et l'importance des travaux actuels
01:37qui suscitent diverses réactions chez les usagers de la route.
01:42Une importance relativisée par la communauté urbaine.
01:46Justement, ce n'est pas partout.
01:48Si on va faire un ratio, vous verrez bien que c'est moins de 30% de pavés
01:54sur le linier des voiliers de voiture.
01:57Et d'ailleurs, il s'agit d'un choix technique,
02:01même si on en venait à dépasser les 50%.
02:12Seulement chez de nombreux usagers, principalement les conducteurs d'engins à deux roues,
02:17la perception est toute autre.
02:19Même s'ils saluent la régression, voient la disparition d'ennemis de poules
02:23sur certains tronçons du réseau routier de doigt là,
02:26ils relèvent tout de même l'inconfort au cours de la conduite.
02:36Quand il y a le goudron au pavé, c'est très différent.
02:40Le pavé, ça fait secouer mon client.
02:42Et puis il a mal à l'aise.
02:44Le goudron comme ça, c'est bien fait.
02:47Il n'a pas les problèmes.
02:49Ni moi, je n'ai pas les problèmes.
02:51Quand c'est le tout sur les pavés, on roule doucement.
02:54On ne roule pas très fort.
02:56Mais quand on roule très fort, ça vibre.
02:59Sur nous, même les chauffeurs, nous avons les répercussions.
03:02Parce qu'en roulant sur les pavés, franchement, ça ne sort pas.
03:05C'est comme les dos d'âne.
03:06Lorsqu'on roule sur ça, on a l'impression d'avoir soit la création de motos,
03:10soit alors comme si nos motos même sont en panne.
03:13Bref, nous sommes mal à l'aise.
03:15C'est ça qui est mieux.
03:16Sans vous mentir, le goudron avec la chaussée même.
03:18Bref, les rigoles, il ne nous faut que les rigoles.
03:20Que les pavés.
03:21Et le bon goudron même surtout.
03:23C'est ça qui est mieux.
03:24Comme répercussions sur nos corps.
03:25Vraiment, nous sommes comme les cadavres quand nous partons dormir.
03:28On peut s'évanouir dans le sommeil.
03:30Ça, sans vous mentir.
03:31On dort comme si on nous a vendus.
03:33On est fatigué.
03:34Fatigué, au moins deux jours, on peut dormir.
03:37Même si la femme ne s'était pas accouchée sur la moto,
03:39on va donner quel nom selon vous ?
03:41On va donner quel nom ?
03:43Pavé.
03:45Si vous prenez par exemple le tronçon de l'Opom,
03:48l'Opom Makepe,
03:50c'est un des plus beaux machins qu'on a mis là-bas, c'est le pavé.
03:53Parce que la façon, la moto sur la moto, la voiture,
03:56la façon que ça vibre,
03:58les boulons, les motos, tout l'état au garage,
04:00roulement, transmission, à tout moment,
04:03sur les pannes.
04:05On était habitués avec le goudron, c'était bien.
04:07Les pavés comme aujourd'hui, là,
04:09pas de bruit, pas de rigoles.
04:11L'ostine sur les pavés.
04:15Nous respectons les avis des uns et des autres,
04:18mais nous pensons que c'est un peu exagéré,
04:21c'est un peu excessif.
04:23On peut reconnaître
04:25qu'il y a des problèmes de confort
04:29sur certains axes
04:33que l'on voit,
04:35que l'on voit,
04:37que l'on voit,
04:39que l'on voit,
04:41certains axes
04:44qui ont été faits en pavé,
04:46mais qui ne sont pas aussi criards.
04:50Pour la simple raison que, déjà, par nature,
04:54le confort de roulement
04:57que nous avons sur une chaussée bitumineuse,
05:00caractérisée par ce qu'on appelle l'uni,
05:03on ne peut pas avoir la même chose avec les pavés.
05:06Les pavés, c'est des éléments individuels,
05:09n'est-ce pas, qui sont assemblés
05:12et par autoblocage.
05:14C'est normal qu'il y ait légèrement...
05:17Vous n'avez qu'à voir cette route.
05:20Si vous rembarquez sur cette route
05:23qui est juste devant nous,
05:25vous n'aurez pas de secousse aussi considérable.
05:28Et puis maintenant, vous savez,
05:30la qualité peut légèrement varier d'un point à l'autre.
05:34Et lorsque nous travaillons à la CUD,
05:38nous écoutons les populations,
05:40puisque c'est pour elles que nous travaillons.
05:42Et le maire de la ville, le docteur Jean-Bassadine,
05:45n'a du cesse de nous instruire là-dessus.
05:48A chaque fois qu'il y a des manquements,
05:50on fait des efforts, en lien avec les entreprises
05:53et les missions de contrôle,
05:55d'apporter des corrections éloignes.
05:58Mais de là à penser que ce serait
06:01rendre des personnes, des vivants...
06:04Nous pensons, humblement,
06:07que c'est un peu exagéré.
06:09On s'améliore tous les jours
06:11pour que la pose de ces pavés ne puisse pas devenir,
06:15malheureusement, peut-être une source de problèmes
06:18à nos chères populations.
06:25Une option dépavée, loin d'être un choix anodin.
06:29Les réalités écologiques et même économiques
06:32étant des éléments justificatifs.
06:38L'économie et l'environnement
06:41sont les trois principales raisons d'un choix technique.
06:50Il s'agit d'un choix technique.
06:53Technique pour trois principales raisons.
06:57La première, c'est la résistance aux intempéries
07:01de ce matériau qui est le pavé.
07:04La deuxième, c'est sa capacité de résistance
07:08face aux sollicitations mécaniques
07:11induites par le trafic routier.
07:14Et puis surtout, il y a ce coût d'entretien
07:17des voyants pavés
07:19qui, sur le moyen et le long terme,
07:22est assez intéressant.
07:24Et donc, pour ces trois raisons,
07:27on peut recourir au pavé.
07:30D'autant que, actuellement,
07:32qu'est-ce qui se constate dans la ville ?
07:35La plupart des zones dégradées
07:37sur lesquelles nous intervenons maintenant
07:40sont devenues de plus en plus hydromorphes.
07:43Beaucoup plus qu'au moment de leur construction.
07:46Et c'est pour plusieurs raisons.
07:49La première, c'est forcément l'action anthropique.
07:52C'est-à-dire qu'il y a des constructions
07:55qui sont faites de pâte et d'or, parfois,
07:58qui imperméabilisent davantage le sol,
08:01augmentent le débit de ruissellement.
08:04Et lorsque les caniveaux ne sont pas bien entretenus,
08:07ou bien les canaux d'évacuation des eaux,
08:10on voit qu'il y a ces zones
08:13sur lesquelles les eaux stagnent en permanence.
08:16Et vous savez, l'eau, c'est l'élément numéro un de la chaussée.
08:20Et lorsque ces eaux stagnent longtemps,
08:23ça sature le sol
08:26et ça encourage la dégradation
08:29dans le cas où ce sont des voiliers
08:32revêtus en produits bitumineux.
08:35Et donc, dans des cas comme ça,
08:38qui sont de plus en plus récurrents,
08:41les pavés sont une meilleure réponse à la situation.
08:44Donc, c'est beaucoup plus
08:47pour exploiter ces avantages techniques
08:50que nous offre le pavé.
08:53Bien évidemment, sur tout un autre plan,
08:56comment nous, on exploite
08:59les avantages mécaniques du pavé,
09:02d'autant qu'elle résiste mieux
09:05à certains types de sollicitations,
09:08notamment la compression ?
09:11Vous verrez qu'au niveau de certains voiliers
09:14qui présentent un trafic lourd, important,
09:17au niveau de certains giratoires
09:20où les efforts d'attrition sont importants,
09:23vous verrez bien que dans ces conditions,
09:26les pavés tiennent beaucoup mieux.
09:29Surtout qu'à Douala, aujourd'hui,
09:32il faut remarquer que les routes
09:35sont de plus en plus agressées
09:38par les poids lourds
09:41qui sont constamment en surcharge.
09:44C'est-à-dire qu'on est largement au-delà
09:47des 13 tonnes à l'issue.
09:50Simplement parce que dans la ville,
09:53nous n'avons pas de pont bascule.
09:56C'est une problématique qui est en train d'être adressée.
09:59Il y a des réflexions en cours
10:02pour essayer de mitiger
10:05et de réduire ce phénomène hautement préjudiciable
10:08pour la longévité de nos routes
10:11qu'elles soient en pavé
10:14ou qu'elles soient en pavé
10:17lorsqu'elles sont en produits bituminiers.
10:20...
10:23...
10:26...
10:29...
10:32...
10:35...
10:38...
10:41Il y a deux types de pavés.
10:44Il y a le pavé domestique
10:47et le pavé de chaussée.
10:50Le pavé domestique,
10:53on le fabrique en petites épaisseurs.
10:56Épaisseur de 6, épaisseur de 2.
10:59Contrairement au pavé de route,
11:02on le fait en épaisseur de 8 pour les trottoirs
11:05et épaisseur de 13 pour les chaussées
11:08qui nous apportent le lourd décharge.
11:11Le pavé de chaussée,
11:14on l'avance comme quelque sorte de sous-édifice
11:17avec la richesse du pays,
11:20ainsi qu'avec le fait que la cote d'achat
11:23soit beaucoup plus élevée.
11:26...
11:29...
11:32...
11:35...
11:38...
11:41hydromorphes du sol de Douala. Encore faut-il que cela soit fait dans les règles de l'art.
11:51L'eau pavée écologiquement est viable parce que le bitume par exemple, par rapport au bitume,
11:57le bitume est fait d'éléments d'hydrocarbures. Et puis les hydrocarbures, on connaît leur impact
12:06sur la nature, l'élément physique de la nature, qui est ici le sol. Et lorsqu'on sait que la ville
12:13de Douala a un sol, la nappe phéatique est très superficielle, donc la tendance à la
12:20pollution aux hydrocarbures est très très facile. Donc en tant que militant écologique,
12:25je choisirais l'eau pavée. L'eau pavée qui n'a véritablement pas d'éléments d'hydrocarbures.
12:31C'est vrai aussi que le ciment a des éléments qui ne sont pas très bien, qui ne sont pas moins
12:39nocifs pour la nature. Mais s'il faut faire le choix entre le ciment et le bitume qui intègre
12:49comme élément essentiel les hydrocarbures, je choisirais le moins mal qui est le pavé.
13:01Le secours vient du fait que les routes sont mal faites. C'est-à-dire qu'il faut dire de
13:24façon positive que les routes en pavé sont mal faites, tout simplement parce qu'il y a
13:29une contrainte que ceux qui ont la charge de construire ces routes n'ont pas su maîtriser,
13:34ou bien savent le maîtriser mais ne le font pas. Il s'agit des pavés qui se dégradent juste après
13:41qu'on les a utilisés, un an, deux ans après, lorsqu'on a mis les pavés sur la chaussée et
13:48ça s'enlève. C'est ça qui crée les dépressions. C'est ces dépressions-là qui créent les secours.
13:54Ces dépressions sont liées au fait que le sol de Douala est argileau-sableauneux. Il a beaucoup
14:00plus tendance à favoriser la stagnation d'eau. Lorsqu'on voit comment ces pavés sont placés,
14:11donc les dépressions qui naissent du fait que les infiltrations d'eau gonflent ces pavés,
14:20c'est ça les infiltrations d'eau gonflent ces pavés, et c'est ça qui crée cette dépression,
14:26c'est ça qui crée les secours. Tout simplement, comme je l'ai dit tantôt, ceux qui ont la charge
14:33de construire ces routes n'ont peut-être pas la technique, ou bien ils ont la technique,
14:36mais ne pensent pas à ces infiltrations d'eau, ou bien au fait que ces routes sont construites sans
14:41caniveau, sans système, sans schéma de drainage des eaux. Et tant qu'on ne peut pas, on ne maîtrise
14:47pas facilement, on ne maîtrise pas de façon efficace le drainage des eaux, je peux vous
14:54dire qu'on aura toujours des dépressions sur ces routes-là, et tant qu'il y a dépression,
14:57tant il y a secours. Une priorité à l'orthodoxie, partagée par tous les acteurs, les pavés posés
15:14à Douala, présente par un droit quelques défaillances, mais pas de nature, a provoqué
15:20un rejet de l'ensemble des ouvrages, affirme-t-on à la communauté ubaine.
15:34Il faut toujours relativiser, parce que vous ne pouvez pas, quand vous avez 10 000 mètres
15:41carrés de pavés posés, et sur les 10 000 mètres carrés, vous avez 2-3 pavés qui ne représentent
15:48même pas un demi-mètre carré. En termes de ratio de défaillance, on n'est même pas à 0,1%,
15:55et vous savez bien que lorsqu'on fait dans la technique, on n'est pas dans l'absolu, d'accord?
16:01Et puis, lorsqu'il y a des malfaçons, il est de bon ton que cela soit réparé, donc ce n'est
16:08pas une raison de remettre en cause les pavés, ça peut arriver comme dans toute chose. Quand il y a
16:13ce problème, c'est tout à fait simple, ça revient comme un problème d'entretien que nous avons évoqué
16:17tout à l'heure, on vient simplement s'y construire la zone, on essaie de faire, d'observer et de
16:23diagnostiquer la cause, n'est-ce pas, de cet arrachement, et puis voilà, et on y apporte une solution.
16:30Il ne faut pas oublier que le principe des pavés, ça s'appelle des pavés auto-bloquants par un
16:39système d'épaulement, et naturellement, il peut y avoir un pavé qui, pour une raison ou une autre, a une
16:45défaillance dans son système d'épaulement et qu'au moment de pouvoir bloquer, que ça ne puisse pas
16:50tenir. Évidemment, il peut arriver que ça puisse se décaler, et puis, lorsque les travaux sont
16:57réalisés, il y a bien une phase de réception, c'est-à-dire qu'après les travaux, même s'il y a
17:02une prise de possession anticipée de la ville, à cause de la pression du trafic, il reste qu'il y aura
17:09une réception en bonne et due forme, présidée par une commission, et avant que la commission ne préside,
17:15n'est-ce pas, pour le siège, pour la réception provisoire, par exemple, il y a une pré-réception,
17:21c'est-à-dire une réception technique, au cours de laquelle on relève, justement, ces aspects,
17:28ces manquements, qui font l'objet d'un procédé verbal de réserve, et tant que ces réserves ne sont
17:36pas levées, on ne pourra pas programmer une réception provisoire.
17:41Pour ces constructions, l'expertise camerounaise est mise au service du développement de la ville.
18:03Le pavé, il coûtera plus cher à la mise en oeuvre, à la construction, mais il reviendra moins cher,
18:08à moyen et à long terme, parce que la route, elle ne se fait pas pour rester, elle ne se juge pas à l'instant.
18:15Le coût d'une voirie 100 ans, le coût de construction et de son entretien, sur un horizon au moins
18:23d'un temps de 15 à 20 ans, sur la durée, le coût d'entretien des voiries en pavé est relativement nul,
18:31et avec cette facilité de réparation, parce que si vous avez des flèches qui apparaissent
18:40une dans une autre sur certaines voiries, on peut simplement délimiter les zones,
18:45démonter ces pavés, remettre en état les couches de base et de fondation, et puis reposer les pavés,
18:55ce qui n'est pas facile à faire, pour le faire avec les chaussées bitumineuses,
19:01il y a beaucoup d'autres conséquences qui peuvent s'engendrer, on entretient également des voiries
19:08en béton bitumineux, mais comparativement aux méthodes d'entretien des voiries en pavé, le coût est très faible.
19:25L'urgence désormais est à la préservation de ce patrimoine routier, une tâche qui incombe
19:45aux autorités municipales par la maintenance, mais aussi aux populations par la préservation.
19:55Au point de participation, il faut amener la population à comprendre l'enjeu de la
20:09construction d'un ouvrage, la population doit être co-gestionnaire, co-responsable,
20:14bon si vous ignorez la population dans ce type d'infrastructure routière, dans ce type de
20:19communication, cela veut dire qu'elle ne se sentira pas responsable de la dégradation de la route,
20:26elle en fera ce qu'elle voudra, elle peut l'utiliser comme une poubelle, comme une décharge des déchets
20:34solides, des déchets plastiques, et ça se voit dans la ville. Le premier service que nous demandons
20:41en permanence aux populations, c'est de mettre nos voiries hors d'eau, qu'elles soient en pavé ou
20:51en produits bitumineux. L'eau c'est le numéro un de la chaussée. Les pavés ont cet avantage de
21:00résister aux intempéries, mais ce n'est pas pour autant qu'on va se faire un malin plaisir de les
21:06faire subir ces intempéries. Tant qu'il est possible de les en épargner, il faudrait le faire, et comment ?
21:12Parce que les voiries sont toujours encadrées par des caniveaux qui permettent de les épargner. Il faut donc penser à donner
21:23souvent des coups de main à la ville, pour curer ces caniveaux chacun devant, n'est-ce pas, son
21:29domicile. C'est pourquoi, c'est l'une des raisons fondamentales du programme Voilà Clean City, qui a été
21:36lancé en octobre 2023 par le maire de la ville, le docteur Roger Bassandine, qui est un appel à plus
21:44de citoyenneté, à la participation, n'est-ce pas, à l'embellissement de notre ville, et à la protection
21:51de l'environnement, et partant, à la protection de notre bâtiment routier. Et c'est à ce prix, j'allais
21:58dire. Seulement à ce prix, bien entendu, en tenant compte aussi des aspects des surcharges qu'il
22:03faudrait combattre, que nous pourrons garantir la longévité de notre système routier, de notre réseau de roues.
22:20Un appel au civisme, valable pour la quasi-totalité des ponts d'activité dans la capitale et
22:27l'économie.