Gaza : un millier d'évacuation annoncé, MSF dénonce un chiffre très insuffisant

L'Organisation mondiale de la santé a annoncé qu'Israël s'engageait à permettre l'évacuation d'un millier de femmes et d'enfants souffrant de "maladies chroniques" vers des hôpitaux situés dans l'Union européenne. Médecins sans frontières (MSF) a renouvelé son appel en faveur d'un cessez-le-feu, en accord avec de nombreuses voix de la communauté internationale.

## Une réaction inquiète de MSF

Amande Bazerolle, responsable adjointe des opérations d’urgence chez MSF, a déclaré le 21 octobre sur franceinfo : "C'est définitivement trop peu". Cette réaction fait suite à l'annonce de l'OMS détaillant que 1 000 évacuations médicales seraient réalisées dans les mois à venir, ciblant spécifiquement les femmes et les enfants touchés par des blessures ou des maladies.

## Des évacuations sélectives

Les personnes concernées par ces évacuations comprennent des patients atteints de "maladies chroniques" telles que les "cancers infantiles" ou des "diabètes très dégradés", a précisé Amande Bazerolle. Elle a déploré que seules les "femmes et les enfants" soient évacués, soulignant ainsi une approche limitative face à l'ampleur de la crise.

## Une situation critique dans l'enclave

En dépit de la mort de Yahya Sinouar, le commandant du Hamas, qui a été tué par les forces israéliennes, les bombardements continuent de frapper Gaza. À l'approche des élections présidentielles américaines, Antony Blinken, le secrétaire d'État américain, effectue son onzième voyage au Proche-Orient depuis les événements tragiques du 7 octobre, espérant établir un cessez-le-feu.

## Appel à une action immédiate

Récemment, plus de 1 000 Israéliens ou Franco-Israéliens, incluant des sociologues, des universitaires, et des artistes, ont co-signé une tribune dans le journal Libération. Ils demandent à la communauté internationale d'agir rapidement en imposant des sanctions à Israël pour obtenir un cessez-le-feu entre ce dernier et ses voisins.

## Un cri d'alarme pour Gaza

Médecins sans frontières persiste à exiger un "cessez-le-feu" et à encourager l'ouverture des voies d'approvisionnement vers Gaza. Amande Bazerolle a souligné que "la population est en souffrance", en mettant en lumière la pénurie critique de médicaments et le faible nombre de lits d'hôpital disponibles.