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Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent des propos de Thierry Ardisson envers C8.


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00:00Europe 1, 16h, 18h, on marche sur la tête. Cyril Hanouna.
00:0417h12 sur Europe 1, merci d'être avec nous et merci d'être aussi nombreux à nous écouter, à nous appeler 0180 39 21 sur Europe 1, merci d'être là.
00:14Et Thierry Ardisson, l'ancien animateur, était l'invité de l'émission C'est médiatique sur France 5 et il a parlé énormément de moi et il était avec l'avocate Sarah Salman.
00:24Et c'est vrai que Sarah Salman, elle est incroyable.
00:27Posée, très calme.
00:29Regardez ce qu'a dit Thierry Ardisson.
00:31Je ne connais pas votre situation mais vous dites souvent qu'il n'existe plus de star, Cyril Hanouna est une star.
00:37Oui c'est une star mais dangereuse, vous voyez ce que je veux dire ?
00:39Non, je ne suis pas d'accord, c'est la seule personne, une des seules personnes du PAF qui donne la parole à tout le monde.
00:43Arrêtez vos conneries.
00:45Mais ce n'est pas des conneries, c'est la réalité.
00:47Donner une émission politique à Cyril Hanouna, c'est comme donner une mitrailleuse à un gosse de 12 ans.
00:51Parce qu'il dit n'importe quoi.
00:53Je ne peux pas vous laisser dire ça.
00:55Vous lui dites Munich, il pense que c'est la capitale de la Bavière.
00:57Il n'y a aucune culture.
00:59Vous n'avez pas le monopole de la culture et vous semblez mépriser les 2 millions de téléspectateurs qui regardent ça.
01:01Oui, je les méprise absolument.
01:03Non mais attendez, vous ne pouvez pas mépriser 2 millions de personnes qui regardent cette émission.
01:05Je peux mépriser 5 millions.
01:07Et je trouve que ça traduit, vous avez une formidable carrière et ça traduit une forme d'aigreur parce que vous en voulez à Cyril Hanouna.
01:11Il n'y a aucun aigreur.
01:13Le seul problème que j'ai, c'est que Munich est bien la capitale de la Bavière.
01:17Donc vous avez le droit de le dire Cyril.
01:19Pour moi c'est le pire ça.
01:21Il a voulu donner un exemple, mais Munich est bien la capitale de la Bavière.
01:25En fait, il y a dans son propos, je l'écoute plus attentivement, énormément de mépris de classe.
01:31Concernant celles et ceux qui regardent.
01:35C'est de la jalousie, c'est tout.
01:37Il y a quand même un petit fond de mépris de classe.
01:39Moi je sais, d'autres ne savent pas comme moi.
01:41Sur l'accès à la culture ?
01:43Quel est le processus qui amène quelqu'un qui a représenté quelque chose à la télévision française ?
01:47J'ai souvenir un Patrick Sabatier qu'on a reçu.
01:51Qui lui dit, je suis content quand une personne a du succès.
01:55C'est-à-dire qu'il y a aussi des personnes qui ont représenté quelque chose à la télévision française.
01:59Et qui ne sont pas dans l'aigreur, qui ne sont pas dans l'amertume.
02:01Qui ne sont pas dans le règlement de compte permanent.
02:03Qui ont l'air même heureux d'avoir quitté la télé.
02:07Ce qui me chagrine, c'est le fait de retourner sa veste.
02:13Lorsqu'il est venu sur votre plateau, il n'a eu de cesse de dire que vous étiez un génie.
02:17Que vous aviez animé, que vous aviez le sens de la formule.
02:19Que c'était formidable ce que vous faisiez.
02:21Chaque fois il me disait, je voulais te rencontrer parce que je voulais rencontrer le phénomène.
02:25Ou alors vous vous êtes passé de génie à crétin absolu en un claquement de doigts.
02:33Après vous savez que j'ai été le seul à essayer de le sauver en plus à C8.
02:35Alors ça on veut savoir.
02:37Parce que je vais vous raconter mon histoire.
02:39Thierry Hardisson, il faut savoir qu'il vendait, et je le dis aux auditeurs,
02:41il vendait son émission du samedi et du dimanche environ 160 000 euros par jour.
02:47Par émission.
02:49Vous connaissez mes tarifs, c'est beaucoup plus cher que moi et avec beaucoup moins d'audience.
02:53Donc forcément à un moment C8 ils ont dit on va essayer de baisser un petit peu.
02:57On baisse un peu et c'est vrai qu'il n'a pas voulu être baissé.
03:01Et même moi je lui avais fait une proposition à un moment, je l'ai appelé et je lui ai dit voilà Thierry,
03:05je vous jure que c'est vrai, c'est passé comme ça.
03:07J'appelle Thierry Hardisson, je lui ai dit écoute j'ai eu C8,
03:09comme moi j'ai vraiment victorié sur la chaîne parce qu'on s'entend bien,
03:13et que pour moi c'est bien d'avoir aussi des trucs forts le week-end,
03:17je leur ai donné une idée et donc ils vont t'appeler, ils vont te la proposer.
03:19Donc on lui avait dit il en fait moins, il fait un peu plus de best-of etc.
03:23Il m'appelle, il me dit magnifique Cyril, c'est génial, on fait ça, merci, c'est génial.
03:29Donc ils vont t'appeler, 15 minutes après, il y a un article qui sort dans le Parisien,
03:33Thierry Hardisson je quitte C8.
03:35Donc il me dit oui alors qu'il avait déjà fait une interview au Parisien pour dire qu'il partait,
03:40déjà c'est incroyable.
03:42Et Thierry Hardisson, c'est vrai que moi je ne le connaissais pas très bien,
03:44il m'a invité à son mariage, très gentiment d'ailleurs j'y suis allé,
03:47alors que je ne le connaissais pas très bien, il m'a invité à son mariage.
03:49Vous étiez proche ?
03:50Non mais Valéry Ménany me connaissait bien.
03:52Parce qu'on l'invite au mariage ?
03:53Non mais parce qu'il était content que je vienne,
03:56et donc j'y suis allé, très gentil, ça m'a fait plaisir d'y aller,
03:58sa femme est charmante vraiment, Audrey Crespo-Mara est vraiment charmante,
04:02j'ai jamais eu de problème avec lui,
04:03mais Thierry Hardisson j'ai eu pas mal de problème avec lui.
04:05Moi un jour, je me rappelle, un jour je l'ai vu, je devais faire une émission avec lui,
04:10et c'était les off et je suis dans la loge,
04:12et je vois Thierry Hardisson dans les retours, il n'était pas à l'antenne,
04:16et il me fracasse.
04:18Donc je dis, faites le monter dans ma loge.
04:20Donc je me suis retrouvé avec lui dans ma loge, j'ai eu une petite explication avec lui,
04:23je lui ai dit pourquoi, je lui ai dit voilà, etc.
04:25Après il m'a dit mais non, c'était pour rigoler, etc.
04:27Donc c'est vrai que c'est pas d'une grande franchise.
04:30Il a aussi attaqué CNews, il a parlé de CNews aussi également.
04:33Il a mis une petite cartouche à CNews qui cartonne,
04:36qui est la première chaîne d'info, écoutez.
04:37Qui le regarde ?
04:39Vous bossez pour le groupe Bolloré, et vous êtes là, continuez !
04:42Et alors ? Et les gens sont fiers, moi je suis très bien chez eux.
04:44Le groupe Bolloré, c'est la liberté, c'est la réalité.
04:48Vous avez l'idéologie Bolloré, vous êtes prêts pour travailler là-bas.
04:51L'idéologie de tout le monde, le groupe Bolloré avec tout le monde,
04:53c'est le groupe de la liberté et du rêve.
04:55Non, non, c'est la chaîne de l'extrême droite.
04:57Mais pas du tout monsieur, c'est vous qui racontez n'importe quoi.
04:59Mais c'est pas n'importe quoi.
05:00Vous êtes tellement aigri d'avoir été viré que vous dites n'importe quoi.
05:01Mais je m'en fous d'avoir été viré.
05:02Bah non, vous en parlez tout le temps.
05:05C'est vrai, il ne s'en fout pas d'avoir été viré.
05:07Je pense qu'il a une grande erreur de s'être fait virer par C8.
05:12Mais pardon, mais il travaillait lui aussi pour le groupe Bolloré, ça ne lui posait pas de problème ?
05:16Avec des chroniqueurs de CNews aujourd'hui, avec Gilles-William Golnadel qui était là le dimanche.
05:19Il a reçu aussi beaucoup Éric Zemmour.
05:21C'était sur son plateau, le clash avec Absad aussi.
05:24Exactement, c'est vrai.
05:25Donc Corinne, c'est sur le plateau de Thierry Ardisson.
05:27Éric Zemmour ne le dérangeait pas à ce moment-là.
05:29Moi je me suis dit trois choses quand j'ai entendu hier Thierry Ardisson.
05:33Un, je me suis dit tout le monde est un culte sauf lui,
05:35puisqu'il disait la même chose d'Alessandra Sublet.
05:37Et de Coé.
05:38Et de Marc-Olivier Faugel.
05:39Je me suis dit que la jalousie était vraiment le défaut le plus horrible qu'il soit,
05:44parce que c'est dans tous les corps de métier, c'est partout.
05:46Cette jalousie c'est un poison, mais vraiment un poison.
05:50Et trois, je me suis vraiment dit, t'as une carrière comme celle de Thierry Ardisson,
05:55t'as été partout à la télé et tu termines comme ça,
05:59juste alors que t'as plus de 70 ans, tu pourrais être dans ta résidence secondaire
06:02en train de passer du bon temps, d'écrire un bouquin sur tes mémoires
06:06et sur tes beaux souvenirs de télé.
06:07Tu termines à torpiller celui qui est au sommet en ce moment.
06:13C'est une terrible image qui restera comme ça.
06:16Alors il y a Pascal Praud.
06:18Ce matin, on va prendre des auditeurs là-dessus, 0.1, 80.20, 39.21.
06:21Pascal Praud, ce matin, il a démarré son édito par hasard.
06:26Et je vous le dis, j'ai connu énormément d'animateurs, de journalistes.
06:30Vraiment, Pascal Praud, je vous jure, je ne lui ai rien demandé à Pascal Praud.
06:34Je n'étais même pas au courant.
06:35Mais Pascal Praud, c'est quand même un garçon exceptionnel.
06:40Vraiment, je le dis, c'est le seul.
06:42Je vous jure, je le dis aux auditeurs d'Europe 1, on est en face en télé.
06:46C'est le seul qui, l'après-midi, m'appelle parfois pour me dire
06:50« Cyril, j'ai pensé à toi pour un sujet pour ce soir. »
06:52C'est-à-dire qu'il n'y a jamais eu de jalousie,
06:54jamais eu de guerre entre nous.
06:56Ça se passe extrêmement bien, je l'adore.
06:58C'est un garçon qui a un canon.
07:00Ce que je disais la dernière fois,
07:01le seul animateur qui a émergé ces dix dernières années,
07:04la seule nouvelle star de télé et de radio qui a émergé ces dix dernières années,
07:08c'est Pascal Praud.
07:10C'est vrai, c'est lui.
07:12C'est le seul qui a émergé ces dix dernières années.
07:14C'est la seule star de télé qui a émergé.
07:16C'est vrai que c'est quelqu'un que vraiment, vraiment j'adore.
07:19C'est vraiment un mec bien.
07:20Il y en a peu dans le métier.
07:21Il en fait partie.
07:22Il y a Laurent Ruquet qui est aussi un mec exceptionnel.
07:23Et Laurent Ruquet, je vous le dis,
07:24je vous demandais à Laurent Ruquet ce qu'il pense de Thierry Hardisson.
07:26Il a travaillé avec lui pendant des années.
07:27Il n'en peut plus.
07:28Exactement.
07:29Laurent Ruquet qui est un mec.
07:30Un taré.
07:31Laurent Ruquet, ce n'est pas un taré.
07:32Laurent Ruquet, c'est un mec bien.
07:33Même chose, Thierry Hardisson ne s'est jamais remis.
07:35Il lui a pris la case.
07:36Il lui a succédé.
07:37Au bout d'un moment, l'émission s'arrête.
07:38Il y a un présentateur qui arrive.
07:40Un nouveau présentateur qui prend la case.
07:41Et au bout d'un moment, Laurent Ruquet,
07:43dans une dernière interview, il a dit
07:44« Je lui ai pardonné une fois.
07:45Je lui ai pardonné deux fois.
07:46Maintenant, la troisième fois, c'est bon, j'arrête. »
07:47Et Laurent Ruquet, c'est vrai que c'est un mec.
07:49C'est un mec qui n'a pas d'entourloupe.
07:50C'est un mec.
07:51Exactement, vous avez raison.
07:52C'est exactement la même chose.
07:53Moi, j'ai la chance de travailler avec vous
07:54et avec Pascal Praud tous les jours.
07:56Et l'un comme l'autre, c'est un bonheur
07:58parce que vous êtes au final,
08:01c'est simple de travailler avec vous.
08:02C'est transparent.
08:03C'est droit.
08:04Il n'y a pas de coups tordus,
08:05de bière à 12 bandes.
08:06Je trouve qu'il représente la vieille télé
08:09avec la drogue, l'alcool.
08:13Je vous le dis, c'est malaisant.
08:15C'est sale.
08:16Je vous jure que c'est vrai.
08:17Et c'est vrai que Pascal et moi,
08:19je le dis, vous me connaissez,
08:22il n'y a pas d'entourloupe,
08:23il n'y a pas de drogue,
08:24il n'y a pas d'alcool.
08:26Vous le savez,
08:27je ne prends pas un risque en disant ça.
08:29Valérie Benaym nous connaît très bien.
08:31C'est vrai que je suis dans mes trucs.
08:32J'essaie juste de penser à une seule chose
08:34et je le dis tout le temps,
08:35je vous jure, c'est le public.
08:36Quand j'ai un sujet qui m'intéresse,
08:39je pense à une seule chose,
08:40je me dis, quand je vais arriver à la radio
08:41sur Europe 1,
08:42pouvoir échanger avec les gens,
08:43quand je vais être le soir à la télé,
08:44pouvoir exposer mon sujet,
08:45ça me fait plaisir.
08:46Pascal Praud a fait un édito ce matin,
08:48écoutez le début.
08:50Moi, je trouve que ça en dit beaucoup de la folie
08:51parce que, je le répète,
08:53on pense ce qu'on veut de Cyril,
08:55il y a 2 millions de gens qui le regardent.
08:57Le talent, c'est de plaire.
08:59Voilà, c'est ça le talent.
09:01C'est de plaire.
09:02Après, je veux dire,
09:04la subjectivité dans ces domaines-là
09:06est tellement grande,
09:07il y a des gens qui ne nous aiment pas,
09:08il y a des gens qui me trouvent sans doute pas bon,
09:10qui changent de chaîne
09:11ou qui n'aiment pas, que sais-je.
09:13Et c'est pareil pour Cyril.
09:14Et je m'étonne qu'un professionnel comme Thierry
09:16se réjouisse d'une chaîne qui disparaît.
09:20C'est ça que je trouve sidérant.
09:22Qui disent, moi ça ne me plaît pas,
09:24je ne regarde pas,
09:25je veux faire autre chose, etc.
09:26Mais bon, c'est de la télé.
09:28Il a raison, Thierry Ardisson.
09:30Il a raison.
09:31Thierry Ardisson, il a même été plus loin,
09:32il a même été jusqu'à dire
09:33qu'il ne voulait pas que vous retrouviez du travail.
09:35C'est incroyable de devoir du mal à ce point-là.
09:39Je vais redire quelque chose à Thierry Ardisson.
09:42Et dans notre métier,
09:43c'est ça qui est fou
09:44et c'est ça qui est magnifique.
09:45Les seuls patrons,
09:47les seuls patrons,
09:48ce sont les auditeurs, les téléspectateurs.
09:51Je vous le dis, ça ne sert à rien
09:53d'aller dans les soirées,
09:54de se montrer,
09:55de faire ami avec les journalistes.
09:57Pourquoi, et je le dis aux auditeurs,
09:59pourquoi moi je suis,
10:00à chaque fois,
10:01on ne peut pas dire que les journalistes
10:03ne m'éclatent pas,
10:05me ménagent, exactement.
10:06Mais parce que moi je ne vais jamais aux soirées,
10:08je ne parle à aucun des journalistes,
10:11je fais ma vie,
10:12vous le connaissez,
10:13je fais mes émissions
10:14et le week-end,
10:15je suis avec ma famille au Padel.
10:17Et c'est vrai que je suis,
10:19je suis assez hermétique à tout ça.
10:21Le seul truc qui compte,
10:22et Valéry qui me connaît bien,
10:23et même Fabien, il le sait,
10:25je peux passer une demi-heure dans la rue
10:27à parler avec quelqu'un
10:28que je ne connais pas,
10:29qui va me dire,
10:30Cyril, j'ai vu ton émission,
10:31ça m'intéresse beaucoup plus
10:32que de parler avec des gens du métier.
10:33Très attentif à ce que dit le public.
10:34Et pour moi,
10:35le plus important,
10:36c'est le public.
10:37Je vous le dis,
10:38moi je ne vais jamais aller dans les soirées
10:39pour passer la pommade
10:40à un tel ou tel dirigeant de chaîne.
10:42Ce qui compte pour moi,
10:43c'est la qualité de l'émission
10:44et le public.
10:45Après, qu'on aime l'émission ou pas,
10:47ça c'est subjectif.
10:48Je comprends tout à fait
10:49qu'il y ait des gens qui n'aiment pas,
10:50qui n'aiment pas ou l'émission à la radio,
10:51ou l'émission à la télé,
10:52je comprends tout à fait.
10:53Ils ont le droit.
10:54Ils ont le droit.
10:55Il y a une oeuvre pléthorique aujourd'hui.
10:56Mais on essaie de proposer quelque chose,
10:58en tout cas,
10:59moi j'essaie de proposer quelque chose
11:00de différent.
11:01Et voilà,
11:02et s'il y a des pubs,
11:03en ce moment,
11:04c'est vrai que les audiences,
11:05et je vous jure que c'est vrai,
11:06je le disais,
11:07je dis aux auditeurs d'Europe 1,
11:09c'est fou parce que
11:10vendredi,
11:11je disais,
11:12les audiences sont trop hautes,
11:13on va être attaqués,
11:14c'est sûr.
11:15Et c'est vrai que j'ai dit,
11:16les audiences sont beaucoup trop hautes,
11:17ça va énerver tout le monde.
11:18Je l'ai dit,
11:19ce week-end,
11:20ça ne l'a pas raté.
11:21Il y a eu un article,
11:22voilà,
11:23dans le Parisien,
11:24et donc,
11:25la sortie de Thierry Radisson.
11:26Et je l'ai dit aux équipes,
11:27j'ai dit,
11:28on fait des audiences
11:29qui sont beaucoup trop hautes,
11:30ça va déranger.
11:32Oui, Gauthier Lebrun.
11:33Non mais c'est vrai,
11:34ce que dit Valéry,
11:35se réjouir
11:36du potentiel chômage
11:37de 300 à 400 salariés
11:39quand on voit
11:40que ce qui pourrait remplacer C8
11:41n'est pas sûr
11:42d'émettre,
11:43même en septembre,
11:44avec écran noir,
11:45voilà.
11:46Il n'y a pas de plateau,
11:47il y a 50 salariés
11:48tout au plus,
11:49donc ça n'épongera
11:50évidemment pas
11:51la perte de C8.
11:52C'est un drôle
11:53de raisonnement
11:54de dire à la fois,
11:55je méprise 2 millions
11:56de téléspectateurs,
11:57donc une bonne partie
11:58du public
11:59qui regarde la télé chaque soir,
12:00et je me contrefous
12:02du sort
12:03de 400 salariés.
12:05C'est vrai que c'est fou,
12:06c'est incroyable.
12:07On va réécouter
12:08Thierry Aradisson
12:09dans un instant
12:10parce qu'il a dit d'autres choses,
12:11et puis surtout Pascal Praud,
12:12Pascal Praud qui a révélé
12:13avoir téléphoné
12:14à Thierry Aradisson
12:16et qui lui a demandé
12:17comment on peut mépriser
12:182 millions de téléspectateurs
12:20et affirmer que c'est nous,
12:21c'est une chaîne
12:22extrême droite.
12:23Il va nous donner la réponse
12:24de Thierry Aradisson
12:25dans un instant.
12:26On aura Benjamin,
12:27Nathalie,
12:28qui est là aussi.
12:29Vous avez travaillé
12:30avec un pote à moi,
12:31Patrick Sébastien,
12:32que j'adore aussi.
12:33J'ai fait 14 ans
12:34avec Patrick Sébastien
12:35qui est un mec
12:36d'une très grande correction
12:37comme Pascal Praud,
12:38comme vous,
12:39enfin il y a des gens
12:40bien dans ce métier.
12:41Michel Drucker.
12:42Et Drucker,
12:43bien sûr,
12:44en fait partie aussi.
12:45Non, non,
12:46Thierry Aradisson,
12:47je suis surpris
12:48qu'à moitié.
12:49Alors vous allez nous en parler
12:50dans un instant
12:51parce que connaît bien
12:52tout le monde,
12:53enfin bien le keuf,
12:54c'est un vieux de la vieille
12:55du métier.
12:56Il a que 40 ans
12:57mais il a 62 ans
12:58on marche sur la tête.
12:59Cyril Hanouna.
13:01Thierry Aradisson
13:03qui a parlé de CNews,
13:04qu'il a qualifié
13:05de chaîne d'extrême droite.
13:06J'aimerais qu'on réécoute
13:07cet extrait
13:08et après on va écouter
13:09la réponse de Pascal Praud.
13:10Réagissez à Thierry Aradisson
13:11qui a été
13:12extrêmement violent je trouve
13:13et c'est vrai que
13:14je trouve qu'il n'y a pas eu
13:15beaucoup de réactions
13:16en plateau,
13:17à part Sarah Sandman
13:18qui a été exceptionnelle
13:19mais qui était invitée.
13:20Parce que tu es d'accord
13:21avec Thierry Aradisson ?
13:22Oui, je pense aussi.
13:23L'animatrice,
13:24encore une fois,
13:25retweet un tweet
13:27ils ont pris parti
13:28mais ils représentent
13:29une infime partie
13:30de la population
13:31et voilà,
13:32c'est une émission
13:33très confidentielle.
13:34Ils aimeraient bien faire
13:352 millions de téléspectateurs
13:36chaque dimanche.
13:37Oui, je pense,
13:38mais ça ne sera pas le cas.
13:39Mais eux, ils veulent faire du buzz
13:40en tout cas, vous avez remarqué ?
13:41Sans assumer.
13:42Exactement.
13:43On fait du buzz
13:44mais on ne l'assume pas vraiment.
13:45C'est incroyable.
13:46Il y a un côté
13:47racontant à faire du buzz
13:48mais en même temps
13:49on veut en faire.
13:50En même temps,
13:51on veut que les gens nous regardent.
13:52Cacher ce buzz
13:53que je ne saurais voir.
13:54Bravo,
13:55quel génie.
13:56Alors, on va réécouter
13:57Théa Tiradisson.
13:58Vous bossez pour le groupe Bolloré
13:59et vous êtes là
14:00à continuer.
14:01Et alors ?
14:02J'en suis fière.
14:03Moi, je suis très bien chez eux.
14:04Très bien.
14:05Le groupe Bolloré,
14:06c'est la liberté.
14:07Vous avez la même idéologie.
14:08C'est la réalité.
14:09Vous avez l'idéologie Bolloré.
14:10Bolloré, il n'y a pas d'idéologie.
14:11Le groupe Bolloré,
14:12on est tout le monde.
14:13C'est le groupe de la liberté
14:14et du rêve.
14:15Non, non.
14:16C'est la chaîne de l'extrême droite.
14:17Mais pas du tout, monsieur.
14:19Vous êtes tellement aigri
14:20d'avoir été viré
14:21que vous dites n'importe quoi.
14:22Je m'en fous d'avoir été viré.
14:23Non, vous en parlez tout le temps.
14:24Sarah Salmane,
14:25elle a secoué,
14:26le pauvre Thierry.
14:27Elle a vraiment été excellente
14:28parce qu'elle était calme
14:29et lui,
14:30il semblait perdre ses moyens
14:31et elle,
14:32elle avait un propos très construit.
14:33Je l'ai trouvé excellente, Sarah.
14:34Alors, Pascal Praud
14:35a rêvé ce matin
14:36avoir téléphoné
14:37à Théa Tiradisson.
14:38Écoutez.
14:39Comment peut-il affirmer
14:40que lui, Ardisson,
14:41méprise 2 millions
14:42de téléspectateurs ?
14:43Ceux qui regardent
14:44ne touchent pas à mon poste.
14:45Comment ose-t-il dire
14:46que ces news
14:47est une chaîne d'extrême droite ?
14:48Que ces news
14:49roulent pour Marine Le Pen ?
14:50J'ai pris mon téléphone hier.
14:52J'ai échangé
14:53avec Thierry Ardisson.
14:54Je lui ai dit d'abord
14:55qu'il se trompait.
14:56Ensuite,
14:57que je ne le comprenais pas.
14:58Il vaut mieux que ça.
15:01Et selon lui,
15:02selon Pascal Praud,
15:04Pascal parle d'une folie
15:05anti-Hanouna.
15:06Écoutez ce qu'a dit
15:07mon Pascal.
15:09Cette folie
15:10anti-Hanouna
15:11a gagné
15:12le petit monde médiatique
15:13depuis des années.
15:14Cyril a du talent,
15:15beaucoup de talent.
15:16Son émission
15:17bat des records d'audience
15:18depuis la rentrée.
15:19Le succès irrite,
15:20agace,
15:21exaspère.
15:22Cette folie
15:23anti-Hanouna
15:24a influencé
15:25les membres de l'ARCOM.
15:26Je rappelle que
15:27cette instance
15:28de régulation du PAF
15:29a décidé
15:30l'arrêt de C8
15:31à partir du 28 février.
15:33D'un trait de plume,
15:349 personnes
15:35ont mis au chômage
15:36plus de 300 salariés
15:38sans qu'aucune voie médiatique
15:40ne s'en émeuve.
15:42Alors ça aussi,
15:43il n'a pas tort.
15:44Tiens Radisson,
15:45Pascal Praud.
15:46Il a raison
15:47sur cette folie
15:48anti-Hanouna.
15:49Moi ça fait
15:50plus de 30 ans
15:51maintenant que je fais
15:52de la télévision.
15:53Donc j'ai
15:54côtoyé
15:55beaucoup d'animateurs
15:56et il y a des gens
15:57qu'on a plus ou moins aimés,
15:58plus ou moins appréciés,
15:59etc.
16:00Je n'ai jamais,
16:01de mémoire
16:02du métier,
16:04je n'ai jamais vu
16:05un tel acharnement,
16:06une telle folie
16:07sur un seul homme
16:08au prétexte
16:09qu'il est clivant.
16:11Il y avait d'autres animateurs
16:12qui ont été clivants
16:13et sur lesquels
16:14on ne sait pas acharner
16:15comment ça charme sur vous.
16:16En plus, je suis beaucoup moins clivant
16:17que Thierry Radisson.
16:18Mais oui.
16:19Bien sûr.
16:20Pardonnez-moi.
16:21Je suis beaucoup plus proche
16:22de ce qui se passait
16:23dans Tout le monde en parle.
16:24C'est ce que j'avais vu.
16:25Il y a des invités
16:26qui ont quitté
16:27les plateaux de Thierry Radisson
16:28en lui jetant un verre d'eau
16:29au visage.
16:30Ils ont évoqué
16:31de la drogue
16:32sur le plateau.
16:33C'est la première fois
16:34que des politiques parlaient
16:35de, pardonnez-moi
16:36pour la grossièreté,
16:37mais sucer ou pas sucer,
16:38etc.
16:39Aujourd'hui,
16:40on aurait transposé
16:41les émissions d'Ardisson.
16:42Je pense que ça aurait été aussi...
16:43Bien sûr.
16:44Voilà.
16:45Là, je rejoins complètement Pascal
16:47sur cette folie
16:48sur votre personne.
16:49On a plein d'auditeurs.
16:50RaiJC01, 8020, 3921.
16:51On va les prendre dans un instant.
16:52Fabien Lecoeuvre,
16:53vous connaissez tous les animateurs.
16:54Vous n'étiez pas étonné.
16:55Non, je ne suis pas surpris
16:56parce qu'un jour,
16:57j'avais croisé son père,
16:58Victor Ardisson,
16:59qui vivait
17:00dans le sud de la France
17:01et qui est un brillant ingénieur,
17:02d'ailleurs.
17:03Il m'avait dit
17:04que son fils
17:06était assez sous-polay
17:08et surtout,
17:09il pouvait changer d'avis
17:10du jour au lendemain
17:11sur quelqu'un
17:12ou sur une situation.
17:13J'avais toujours regardé cette phrase
17:14parce qu'il était fier de son fils,
17:15évidemment.
17:16Victor était très, très fier
17:17de la réussite de son fils
17:19qui, au départ,
17:20partait dans des situations
17:22auxquelles personne ne croyait.
17:23Il s'est mis dans la pub.
17:24Rappelons quand même,
17:25c'est lui, Ardisson,
17:26qui avait trouvé
17:27Vasie Vaza,
17:28Ovo Maltine,
17:29toutes ces grandes pubs,
17:30tous ces grands slogans.
17:31C'est un métier,
17:32c'est un métier.
17:33C'est un métier
17:34C'est un métier.
17:35Il était plutôt brillant.
17:36C'est lui qui avait fait aussi
17:37Chaussée aux moines et tout ça.
17:38Vous voyez,
17:39toutes ces grandes pubs,
17:40c'est Ardisson.
17:41Donc, il faut...
17:42Non mais,
17:43et en fait,
17:44quand il a commencé à réussir,
17:45son père était très fier de lui
17:46mais souvent, il disait
17:47c'est le dernier qui parle
17:48qui a raison.
17:49Et c'est pénible avec mon fils,
17:50voilà,
17:51et parfois,
17:52il est souvent sous-polay.
17:53Mais en même temps,
17:54en même temps,
17:55personne n'a été surpris
17:56de son comportement
17:57parce qu'il a toujours été comme ça.
17:58Catherine Barma,
17:59qui a été très longtemps
18:00sa productrice,
18:01grande productrice de télévision,
18:03et même sur Laurent,
18:04il avait produit une émission
18:05avec Laurent Roquet.
18:06Il avait dit
18:07ça n'a pas marché
18:08parce que Laurent n'avait rien compris au concept.
18:09Et il ne s'est pas mis
18:10une fois,
18:11une demi-seconde
18:12en question,
18:13en cause.
18:14Il est comme ça.
18:15C'est vrai qu'il est comme ça.
18:16C'est vrai que...
18:17Il a des avis tranchés
18:18comme ça sur des gens
18:19où on ne sait pas pourquoi.
18:20Non, non,
18:21ce n'est même pas des avis tranchés.
18:22Mais c'est la généralité,
18:23moi je pense que...
18:24Oui,
18:25Dartigold.
18:26Non, la question que je me pose,
18:27il n'y a quand même pas
18:28beaucoup de confraternité
18:29dans ce milieu-là
18:30à quelques exceptions près.
18:31C'est quelque chose
18:32que je découvre.
18:33Moi je sais que
18:34quand ton équipe,
18:35Cyril,
18:36m'a sollicité
18:37pour rejoindre
18:38cette émission,
18:39j'ai appelé Pascal
18:40parce que j'étais
18:41un chroniqueur Pascal Pro
18:42un peu,
18:43même beaucoup.
18:44Oui, c'est normal.
18:45Et en lui disant
18:46qu'est-ce que tu en penses ?
18:47Il m'a dit
18:48vas-y fonce,
18:49fais-le,
18:50c'est super,
18:51c'est positif.
18:52Il m'a encouragé.
18:53Et dans ces moments-là,
18:54parce qu'on peut se dire
18:55bon,
18:56qu'est-ce que je fais ?
18:57Est-ce que je prends
18:58une bonne décision ou pas ?
18:59Il y a quand même
19:00de la confraternité.
19:01Mais Pascal,
19:02c'est un type exceptionnel.
19:03Mais je pense que
19:04je risque cette analyse-là,
19:05peut-être que les gens
19:06qui réagissent comme ça,
19:07c'est des gens qui ont
19:08un succès populaire
19:09et qui sont bien
19:10dans leur vie.
19:11C'est-à-dire que
19:12si tu as un des deux
19:13critères qui n'est pas là,
19:14les gens tombent
19:15dans une aigreur,
19:16des règlements
19:17de compte permanents.
19:18Et je pense que
19:19c'est ce qui fait
19:20la séparation
19:21entre les uns et les autres.
19:22Je vous jure,
19:23il y a des gars très bien.
19:24Laurent Ruquier,
19:25Cyril Féraud,
19:26c'est un amour.
19:27Même Nico,
19:29j'observe un peu
19:30ce milieu-là
19:31depuis peu de temps.
19:32C'est quand même dur.
19:33C'est souvent ceux
19:34qui marchent le moins
19:35et qui ne font plus rien
19:36qui sont les plus aigris.
19:37Là, en l'occurrence,
19:38Ardisson,
19:39il a des émissions cultes
19:40donc il n'a pas besoin
19:41d'être aigri.
19:42Il a envie
19:43d'être encore dans le game.
19:44Allez, on va en parler
19:45dans un instant.
19:460, 1, 80, 20,
19:4739, 21.
19:48Vous nous appelez sur Europe 1,
19:49on revient dans un instant.
19:50Europe 1,
19:5116h, 18h.
19:52On marche sur la tête,
19:53Cyril Hanouna.
19:5417h41,
19:55on est en direct sur Europe 1
19:56et on est en marche sur la tête.
19:57Et Thierry Ardisson,
19:58hier,
19:59samedi,
20:00il était invité
20:01d'une émission sur France 5
20:02et c'est vrai
20:03qu'il avait l'air énervé,
20:04Thierry.
20:05Il avait l'air énervé.
20:06Apparemment,
20:07il méprise les 2 millions
20:08de téléspectateurs.
20:09Et plus,
20:10il y en a plus
20:11qui regardent TPMP
20:12parce qu'on dit 2 millions
20:13de téléspectateurs
20:14mais il y a environ
20:154,5 à 5 millions de personnes
20:16qui passent tous les jours
20:17sur TPMP
20:18et le pic d'audience
20:19est plus vers les 2,5 millions
20:20que 2 millions.
20:21Ça ne gêne pas
20:22parce qu'il a dit
20:23qu'il pouvait monter
20:25On a plein d'auditeurs
20:26qui nous appellent
20:270180 20 39 21
20:28J'aimerais bien avoir
20:29votre avis extérieur
20:30sur tout ça.
20:31Nathalie est avec nous.
20:32Elle est professeure dans le primaire.
20:33Merci Nathalie
20:34d'être avec nous.
20:35Je sais que vous nous avez
20:36déjà appelé Nathalie.
20:37Comment ça va ?
20:38Très bien Nathalie.
20:39Déjà, il va falloir
20:40qu'on règle un compte
20:41vous et moi.
20:42Il y a une auditrice
20:43qui vous a appelé
20:44la semaine dernière
20:45qui s'appelle Nathalie
20:46et vous avez pris pour moi.
20:47Exactement.
20:48Alors ça c'est moche.
20:49Ça prouve Nathalie
20:50que je me souvenais de vous.
20:51Ça prouve.
20:52Trop mignon.
20:53Il va falloir que je vienne.
20:54C'est les vacances scolaires.
20:55Bien sûr.
20:56Nathalie, vous savez,
20:57j'ai un truc très drôle
20:58à dire aux auditeurs d'Europe 1.
20:59C'est qu'il y a plein de gens
21:00quand je les croise aujourd'hui
21:01et qui m'ont envoyé
21:02plein de messages
21:03genre oui,
21:04je suis vraiment triste
21:05parce qu'ils se sont dit
21:06Cyril, je suis avec toi.
21:07Alors je le dis franchement
21:08les chéries,
21:09comme disait Jacques Chirac,
21:10ça m'en touche une
21:11sans faire boucher l'autre.
21:12J'étais en tournoi de padel.
21:13Malheureusement,
21:14j'ai voulu faire
21:15un éclaircissement de cheveux
21:16parce que c'est mal passé.
21:18Il y en a d'autres qui disaient
21:19j'ai déjà un trou,
21:20il ne va pas m'en faire un deuxième.
21:21C'est ça.
21:22Exactement,
21:23on est d'accord.
21:24Vous vouliez réagir là-dessus
21:25parce que j'ai plus envie
21:26d'avoir la réaction
21:27des auditeurs,
21:28des téléspectateurs
21:29que voilà,
21:30c'est ça qui me fait marrer
21:31parce que j'ai envie
21:32d'avoir leur regard.
21:33En fait,
21:34j'ai envie de reprendre
21:35un adjectif que mes gosses
21:36me disent toute la journée.
21:37Maman, t'es aigri.
21:38Mais lui,
21:39il est aigri en fait.
21:40Il est aigri,
21:41il est abject,
21:42il est odieux,
21:43il est méprisant.
21:44Mais en fait,
21:45vous vous souvenez de son émission
21:46quand il interviewait
21:47ses invités
21:48dans la pénombre
21:49dans l'ombre ?
21:50Bien sûr.
21:51En fait,
21:52c'est ça qui le gêne,
21:53c'est que maintenant,
21:54lui, il est dans l'ombre
21:55et qu'il voudrait revenir
21:56dans la lumière à mon avis.
21:57Donc en fait,
21:58ça y est,
21:59il a fait son temps,
22:00ça y est,
22:01c'est bon,
22:02il a pris l'antenne,
22:03il a fait de bonnes émissions.
22:04Je crois que ce qui l'énerve
22:05à Thierry Hardisson,
22:06si je peux me permettre
22:07Nathalie,
22:08de ce qu'on m'a dit,
22:09je vous jure,
22:10de ce que me disent
22:11les gens du métier,
22:12ils me disent
22:13qu'il est extrêmement énervé
22:14contre toi
22:15parce qu'il n'a jamais réussi
22:16en quotidienne
22:17et en prime time.
22:18Et c'est vrai que...
22:19Peut-être pour la quotidienne,
22:20mais il est tout,
22:21sauf,
22:22il n'a pas de sang,
22:23en tout cas,
22:24il n'aura jamais
22:25de sang américain.
22:26En Amérique,
22:27vous réussissez,
22:28on vous applaudit,
22:29on vous...
22:30Je ne dis pas
22:31qu'on cherche
22:32à être vénéré,
22:33mais au moins,
22:34on salue l'effort.
22:35Je ne sais pas,
22:36moi j'ai 5 garçons,
22:37d'accord,
22:38de 26 à 14 ans,
22:40avec mon mari,
22:41on les a éduqués comme ça,
22:42on leur a dit,
22:43tu veux faire,
22:44ok,
22:45au moment où ils ont voulu
22:46choisir leur voie,
22:47et bien,
22:48ok,
22:49on ne leur a pas mis
22:50le bâton dans les roues,
22:51mais tu le fais bien,
22:52tu sois le meilleur
22:53et dans l'honnêteté.
22:54Et c'est comme ça
22:55que tu vas y arriver.
22:56Maintenant,
22:57moi je vous...
22:58Mais Nathalie,
22:59si je peux me permettre
23:00quelque chose
23:01et je le dis aux éditeurs
23:02d'Europe,
23:03je vais vous dire,
23:04il y a tellement de choses
23:05qui sont dites sur moi,
23:06tellement de choses
23:07qui sont n'importe quoi,
23:08encore ce week-end,
23:09il y avait un article
23:10me concernant,
23:11où il y avait
23:12trois quarts
23:13qui ne sont pas la vérité,
23:14et c'est vrai
23:15que c'est incroyable
23:16de faire des articles
23:17et derrière,
23:18le problème,
23:19c'est comme disait Nicolas Sarkozy,
23:22il disait qu'il en reste
23:23toujours quelque chose,
23:24de la fausse rumeur,
23:25etc.
23:26Et c'est vrai
23:27que c'est fou,
23:28parce qu'en fait,
23:29moi depuis des années,
23:30on ne dit que des bêtises
23:31sur moi.
23:32Et c'est vrai,
23:33Valérie qui est jolie,
23:34Valérie Benaym
23:35qui me connaît très bien,
23:36Fabien Lecoq
23:37vous êtes comme la reine
23:38d'Angleterre,
23:39vous ne faites pas d'interviews,
23:40et du coup,
23:41c'est une confirmation
23:42inaffirmée.
23:43Je vous le jure,
23:44je déteste parler de moi,
23:45ça m'emmerde,
23:46les interviews,
23:47je le dis à chaque fois.
23:48La preuve,
23:49vous avez commencé
23:50de rien,
23:51d'accord ?
23:52Que Dieu repose
23:53son âme,
23:54votre père,
23:55il devait s'en mordre
23:56les doigts,
23:57parce qu'il était médecin,
23:58j'imagine très bien,
23:59mais qu'est-ce qu'il fait
24:00mon fils ?
24:01Il est presque nu
24:02dans la rue.
24:03C'est vrai que...
24:04Je me disais,
24:05mon mari me disait,
24:06le pauvre son père...
24:07Et en fait,
24:08je me retrouve en fait
24:09là-dedans,
24:10parce que moi,
24:11je retrouve mes enfants,
24:12parce que moi,
24:13j'ai mon aîné
24:14qui est en études de médecine,
24:15et j'ai mon deuxième,
24:16enfin mon aîné
24:17qui est dans l'événementiel,
24:18et mon deuxième
24:19qui sera médecin.
24:20Donc,
24:21deux,
24:22aucun rapport,
24:23mais on leur dit,
24:24vous voulez faire
24:25ce que vous voulez,
24:26ok,
24:27mais faites-le bien.
24:28Et malheureusement,
24:29aujourd'hui,
24:30on se retrouve dans un pays
24:31où celui qui réussit
24:32est descendu.
24:34Mais prenez votre courbasse
24:35à deux mains,
24:36allez bosser...
24:37Pas par les téléspectateurs,
24:38c'est ça qui est dingue,
24:39c'est pas par les téléspectateurs,
24:40c'est souvent par les journalistes,
24:41certains journalistes,
24:42pas tous,
24:43bien entendu,
24:44et par les confrères,
24:45c'est ça qui est fou,
24:46c'est incroyable.
24:47Le professeur Raoult,
24:48c'est dans un autre domaine,
24:49c'est un peu aussi,
24:50voilà,
24:51il a été dézingué aussi
24:52de chez lui,
24:53de son...
24:54Moi,
24:55je voudrais citer quand même
24:56un grand philosophe
24:57qui s'appelle Patrick Sébastien,
24:58qui a dit,
24:59un jour,
25:00si tu pouvais fermer ta gueule,
25:01si tu pouvais fermer ta gueule,
25:02ça nous ferait des vacances.
25:03Merci,
25:04merci Nathalie,
25:05merci beaucoup,
25:06je vous fais de bons bisous Nathalie,
25:07merci d'avoir été avec nous.
25:08Merci,
25:09on a Benjamin,
25:10alors Benjamin qui voulait réagir
25:11depuis tout à l'heure,
25:12en plus Benji,
25:13qui était,
25:14à la base,
25:15il était sur Jordan Bardella,
25:16il voulait réagir à Thierry Ardisson,
25:17donc on va passer sur Thierry Ardisson,
25:18merci Benjamin d'être avec nous.
25:19Merci Benji.
25:20Bonjour Thierry,
25:21bonjour à toute l'équipe.
25:22Merci Benjamin,
25:23et désolé,
25:24désolé pour l'attente.
25:25Désolé pour l'attente Benjamin,
25:26je suis désolé.
25:27Il n'y a pas de soucis,
25:28pour Baba,
25:29je t'attendrai toute la journée,
25:30toute la nuit finalement.
25:31Vous êtes un homme,
25:32merci Benjamin.
25:33Dites-moi,
25:34alors Benjamin,
25:35dites-nous tout en un mot
25:36ce que vous voulez dire
25:37sur Thierry Ardisson
25:38qui a été un petit peu dur
25:39avec ses news,
25:40et notamment.
25:41C'est pathétique,
25:42et ça résume un peu
25:43le week-end,
25:44c'était un peu ta fête,
25:45c'était la fin Cyril ce week-end,
25:46parce qu'entre les deux articles
25:47du Pari-Inde,
25:48il y en a eu un hier
25:49et un aujourd'hui.
25:50Oui,
25:51pour dire que,
25:52oui voilà,
25:53mais tout va bien,
25:54c'est vrai que c'est fou,
25:58donc automatiquement,
25:59ils veulent parler de toi
26:00parce que tu fais de l'audience,
26:01tu vends du papier,
26:02tu fais du clic sur internet,
26:03donc les gens veulent parler,
26:04dire tout et n'importe quoi
26:05sur toi,
26:06et tu les irrites,
26:08tu les irrites
26:09parce que tu es vrai,
26:10tu es à l'antenne
26:11comme dans la vraie vie,
26:12et ça ils détestent,
26:13tu as une liberté de ton,
26:14une liberté de parole,
26:15tu es vrai avec les gens,
26:16tu n'es pas hautain.
26:17Regarde l'exemple,
26:18Thierry Ardisson,
26:19quand il parle,
26:20quand il échange
26:21avec Sarah Salmane et tout,
26:22qui a parfaitement parlé,
26:23elle est incroyable,
26:24Sarah,
26:25il parle,
26:26il dit que tous les chroniquaires
26:27sont des connards,
26:28donc déjà je vais lui apprendre
26:29que Valérie Bénahim
26:30n'est pas une connasse,
26:31mais en plus,
26:32il prend comme exemple Raymond,
26:33et je trouve ça
26:34d'une bassesse incroyable,
26:35parce qu'il ne s'est pas attaqué
26:36à Valérie qui a du métier,
26:37à Gilles qui est journaliste,
26:38non,
26:39il s'est attaqué à Raymond
26:40qui est l'incarnation
26:41du citoyen,
26:42du peuple,
26:43mépris de classe,
26:44c'est méprisant
26:45envers Raymond,
26:46c'est méprisant
26:47envers les journalistes,
26:48c'est méprisant
26:49envers les journalistes,
26:50c'est méprisant
26:51envers les journalistes,
26:55c'est méprisant,
26:56on peut être d'accord
26:57avec les prises de position
26:58de Raymond,
26:59il n'y a pas à l'insulter comme ça.
27:00Il n'y a pas à répriser.
27:01Bien sûr,
27:02et c'est vrai qu'on
27:03aurait pu appeler
27:04Sarah Salmane
27:05pour terminer,
27:06on pourrait
27:07éventuellement la caler
27:08pour la fin de l'émission,
27:09parce que c'est vrai que
27:10Benjamin vous parliez d'elle
27:11il y a un instant,
27:12ça serait une bonne idée
27:13de la voir
27:14pour couturer l'émission
27:15tout à l'heure,
27:16Sarah,
27:17dans quelques minutes.
27:18Merci Benjamin
27:19d'avoir été avec nous.
27:20Merci à vous.
27:21Je vous fais de gros bisous
27:22et ne vous inquiétez pas,
27:26Merci,
27:27je vous fais de gros bisous.
27:28Je voudrais Denis en ligne,
27:29Denis qui est avec nous,
27:30Denis des Bouches du Rhône.
27:31Merci Denis.
27:40C'est à côté de Jean-Pierre Foucault,
27:41Jean-Pierre a une maison là-bas.
27:46On vous entend très mal Denis.
27:47Oui Denis,
27:48allez-y.
27:49Vous m'entendez ?
27:50Oui, moyen,
27:51mais ça va mieux.
27:52Alors,
27:53dites-nous tout, Denis.
27:55Je voudrais en penser
27:56à Bernard Tapie,
27:57ici,
27:58c'est quelqu'un
27:59qui est adoré,
28:00qui a duvé
28:01pour ce qu'il a fait.
28:03C'est quelqu'un
28:04qui a réussi
28:05et le problème en France
28:06c'est que quand on réussit
28:07on se fait taper dessus.
28:08Donc,
28:09c'est le gros syndrome
28:10de la France
28:11et la vérité,
28:12je ne lui souhaite pas
28:13la même fin,
28:14ça c'est clair.
28:15Je te tutoie.
28:16Merci Denis.
28:17Moi,
28:18j'étais fan de Bernard Tapie
28:19par exemple.
28:20Il y a du Bernard Tapie en vous,
28:21c'est sûr.
28:22Je suis fou de lui,
28:23je l'adore.
28:24Donc voilà,
28:25après,
28:26tu ne mérites pas tout ça,
28:27continue,
28:28continue à déranger,
28:29t'es un peu le pirate
28:30du passe,
28:31comme l'a été
28:32Bernard Tapie
28:33dans le business.
28:34Pour moi,
28:35c'est juste flagrant.
28:36C'est flagrant.
28:37Merci Denis,
28:38ça me touche beaucoup
28:39en tout cas.
28:40Merci Denis.
28:41Et si vous mangez
28:42chez Jean-Pierre Foucault,
28:43vous m'appelez.
28:44Ça marche.
28:45Merci Denis
28:46d'avoir été avec nous
28:47sur Europe 1.
28:48Allez,
28:49bonne semaine.
28:50Merci beaucoup.
28:51Je voudrais qu'on ait
28:52Guillaume en ligne,
28:53on a trois auditeurs
28:54très rapidement,
28:55en trois minutes.
28:56Merci Guillaume
28:57d'être avec nous
28:58sur Europe 1.
28:59Bonjour Guillaume.
29:00Bonjour Cyril.
29:01Merci beaucoup Guillaume,
29:02merci d'être là.
29:03Merci beaucoup.
29:04Guillaume,
29:05je disais un truc tout à l'heure,
29:06je disais,
29:07les émissions marchent trop,
29:08il y a trop de gens
29:09qui nous appellent à la radio,
29:10il y a trop de gens
29:11qui nous regardent à la télé,
29:12vous allez voir,
29:13c'était sûr
29:14qu'on allait se faire critiquer
29:15ce week-end.
29:16Vous voyez,
29:17ça n'a pas failli,
29:18Guillaume.
29:19Merci.
29:20C'est exactement ça.
29:21En fait,
29:22pas mal de personnes
29:23du PAF
29:24et cette espèce
29:25de gauche
29:26politico-médiatique
29:27et bien pensante
29:28pensent tout bas
29:29sans l'assumer.
29:30Lui,
29:31il assume cette espèce
29:32de mépris absolu
29:33et dégueulasse
29:34pour une grande partie
29:35de la population.
29:36Il n'est pas de gauche.
29:37Oui,
29:38mais Guillaume,
29:39je vais vous dire un truc,
29:40est-ce que vous avez vu
29:41un article sur mes audiences
29:42ou un article
29:43sur moi
29:44depuis le début
29:45de la saison ?
29:46Jamais,
29:47ça n'arrive pas,
29:48Guillaume.
29:49Non,
29:50mais c'est incroyable
29:51parce que je me rappelle
29:52très bien,
29:53je prends avec vous,
29:54Cyril et toute la bande,
29:55je ne vous écoutais pas,
29:56je ne vous regardais pas
29:57à la télé
29:58il y a encore quelques années
29:59de ça
30:00et j'avais eu cette image-là
30:01beaucoup forcée.
30:02Et comme pour CNews,
30:03d'ailleurs,
30:04pareil pour Pascal Praud
30:05et puis un jour,
30:06je suis tombé dessus,
30:07je me rappellerai d'ailleurs
30:08toute ma vie
30:09parce que c'était
30:10pour la naissance de ma fille
30:11à la maternité,
30:12je bouffais un sandwich
30:13entre deux contractions
30:14et là,
30:15je tombe sur CNews,
30:16Pascal Praud
30:17et je réalise que,
30:18parce que j'écoute du coup
30:19pendant un petit moment,
30:20je ne suis pas du tout aussi
30:21extrême et extrémiste
30:22puisque les médias
30:23laissent penser.
30:24Après,
30:25j'ai écouté d'autres
30:26et avec vous,
30:27c'est pareil.
30:28Moi,
30:29j'écoute avec grand plaisir
30:30tous les soirs
30:31et je me sens
30:32beaucoup plus équilibré
30:33que ce qu'on dépeint
30:34de moi
30:35en tant qu'éditeur
30:36d'Europe 1
30:37ou d'un spectateur
30:38de CNews.
30:39Je ne me sens pas
30:40du tout
30:41d'extrême droite.
30:42Si je peux me permettre,
30:43Guillaume,
30:44je pense que vous faites partie
30:45maintenant de plus en plus
30:46de la majorité des gens.
30:47C'est-à-dire que
30:48vous faites partie
30:49de la majorité des gens.
30:50C'est vrai qu'on le voit,
30:51il y a de plus en plus de gens.
30:52Aujourd'hui,
30:53je le dis,
30:54TPMP est le premier
30:55talk de France.
30:56Il n'y a pas de contestation
30:57possible.
30:58Forcément,
30:59les gens aiment bien l'émission
31:00et moi,
31:01j'essaie de faire
31:02la meilleure émission possible.
31:03Après,
31:04tout n'est pas parfait
31:05mais j'essaie de faire
31:06du mieux possible, mon Guillaume.
31:07Merci d'avoir été avec nous,
31:08Guillaume.
31:09Merci beaucoup
31:10et bon courage à toutes les banques.
31:11Merci.
31:12Il y avait Sarah Salman avec nous
31:13mais il ne nous reste plus
31:14que 30 secondes.
31:15Sarah,
31:16merci d'être là
31:17sur Europe 1.
31:18Je me souviens aussi
31:19que Thierry Ardisson,
31:20à l'origine,
31:21était venu
31:22pour parler de son livre.
31:23Tout le monde s'en fout.
31:24Il n'a pas eu de reprise.
31:25Il n'a eu que des reprises
31:26en 15 ans.
31:27C'est ce qu'il voulait.
31:28En off,
31:29je lui ai dit
31:30que je voulais juste des articles.
31:31Il n'a pas démenti.
31:32Il vous a dit quoi
31:33dans les loges
31:34quand vous vous êtes retrouvés ?
31:35Le pire,
31:36c'est qu'il a été adorable avec moi.
31:37« T'es génial,
31:38j'adore ce que tu fais. »
31:39C'est Thierry Ardisson, ça ?
31:40Bien sûr.
31:41Je n'ai pas compris.
31:42C'est tout lui.
31:43C'est Thierry Ardisson
31:44qui regardait l'heure des pros
31:45et moi, une fois,
31:46je l'avais remplacé.
31:47Il m'avait fait un bon retour
31:48et il était devant la télé.
31:49Après avoir dit qu'il travaillait
31:50pour le groupe Bolloré
31:51qui est un groupe exotiable.
31:52Exactement.
31:53Le pauvre vilain.
31:54Je n'aime pas les gens
31:55qui crachent dans la soupe.
31:56Il y a un moment,
31:57t'as bénéficié d'un coup.
31:58J'ai été chez l'AMC
31:59et j'en ai dit merci.
32:00Bien sûr.
32:01C'est une super radio, l'AMC.
32:02On ne les embrasse pas.
32:03Merci d'avoir été avec nous, Sarah.
32:04Vous avez été formidable.
32:05Merci à vous, en tout cas.
32:06Vous avez été exceptionnelle.
32:07Merci, Sarah.

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