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"Touche pas à mon poste" et Cyril Hanouna ont fait l'objet d'un débat houleux entre l'avocate et le producteur dans "C Médiatique" sur France 5 ce dimanche 20 octobre 2024.

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00:00— Moi, quand Bolloré m'a viré, moi, c'était pas si grave, mais ça a mis pratiquement 100 personnes sur le carreau. Donc là, on parle de 300 personnes.
00:06Enfin, Bolloré, ça le dérange pas, ça. — Oh non, vous pouvez pas dire ça. — Ah bon ? — Pourquoi ?
00:10— Vous êtes avocate de Bolloré, vous ? — Pas du tout. Je l'ai jamais rencontré. Mais vous pouvez pas dire Bolloré, ça le dérange pas.
00:14— Moi, il a viré 100 personnes quand il m'a viré. Ça l'a pas dérangé. Là, c'est par 3, quoi. Ça fait 3 ans.
00:19— Je connais pas votre situation, mais vous dites souvent qu'il existe plus de stars. Cyril Hanouna est une star.
00:23— Oui, c'est une star, mais dangereuse. Vous voyez ce que je veux dire ? — Non, je suis pas d'accord. C'est la seule personne,
00:27une des seules personnes du PAF qui donne la parole à tout le monde. — Arrêtez vos conneries. — Mais c'est pas des conneries.
00:32C'est la réalité. — Donner une émission politique à Cyril Hanouna, c'est comme donner une mitrailleuse à un gosse de 12 ans. Voilà.
00:38— Non, parce que vous dites ça... — Parce qu'il dit n'importe quoi. Il n'y a aucune culture. — Non, je peux pas vous laisser dire ça.
00:40— Vous lui dites Munich. Il pense que c'est la capitale de la Bavière. Il n'y a aucune culture. — Vous n'avez pas le monopole de la culture.
00:44— Et vous semblez mépriser les 2 millions de téléspectateurs qui regardent ça. — Oui, je les méprise, absolument.
00:48— Non mais attendez. Vous pouvez pas mépriser 2 millions de personnes qui regardent cette émission. — Je peux mépriser 5 millions, s'il vous plaît.
00:53— Et je trouve que ça traduit... Vous avez une formidable carrière. Et ça traduit une forme d'aigreur, parce que vous en voulez à Cyril Hanouna.
00:58À chaque fois, vous mitraillez Cyril Hanouna, alors que c'est l'allégorie de la réussite. — Non, non. Vous savez pourquoi ? Vous voyez, à cette époque-là,
01:02on était très copains. Et on s'entendait très bien. Après, il a pris... Le mot, il ne doit pas connaître le sens. D'ailleurs, c'est l'hubris.
01:09— Vous êtes condescendant à son égard. — L'hubris, bien entendu. L'hubris, c'est en parler de lui. Voilà. Bon. Ceci étant, le jour où il dit à la télévision
01:15« L'émission de Thierry Ardisson, Hôtel du Temps », c'est nul, c'est à chier. Je comprends pas qu'on dépense l'argent du contribuable pour faire ça,
01:23alors que lui, la seule idée qu'il a eue, c'est de mettre 4 connards autour d'une table. — Mais c'est pas 4 connards. Arrêtez de parler comme ça.
01:28— Non, c'est pas 4 connards. Raymond n'est pas un connard, par exemple. — Non, mais aucun de ces personnes ne sont des connards. Vraiment.
01:32— Vous bossez pour le groupe Bolloré. — Mais et alors ? — Eh ben continuez. Continuez. — Et alors ? Et j'en suis fière. Moi, je suis très bien chez eux.
01:37— Très bien. Allez-y. — Le groupe Bolloré, c'est la liberté. C'est la réalité. — Vous avez ramené l'idéologie. Vous avez dit « l'idéologie Bolloré ».
01:42Vous êtes fait pour travailler là-bas. — Le groupe Bolloré, il n'y a pas d'idéologie. Le groupe Bolloré, avec tout le monde, c'est le groupe de la liberté et du rêve.
01:47— Non, non. C'est la chaîne de l'extrême-droite. — Mais pas du tout, monsieur. C'est vous qui racontez n'importe quoi.
01:52— Vous êtes tellement aigri d'avoir été viré que vous dites n'importe quoi. — Mais je m'en fous d'avoir été viré.
01:55— Ah non, vous en parlez tout le temps. Allez, on va pas vous mettre d'accord. On va pas vous mettre d'accord en tout cas.

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