Les Marseillais ont logiquement surclassé les Rémois ce mercredi après-midi à domicile (21-5) lors de la troisième journée de championnat.
Le coup de gueule du président Leccia a été entendu. Après avoir encaissé un premier but rémois (De Bie, 1re), les joueurs du Cercle ont mis la machine en route et n’ont fait, comme prévu, qu’une bouchée de Reims (21-5) pour le compte de la 2e journée du championnat de France Élite ce mercredi en début d'après-midi.
Après leur revers frustrant en Ligue des champions la semaine dernière à Budapest, dans le bassin du Vasas Plaket, ils ont donc repris leurs bonnes habitudes même s’il ne faut toutefois pas s’enflammer et rester concentré sur l’objectif. "On savait que le plus grand adversaire, c’était nous, pose Michaël Bodegas. Il fallait qu’on rentre avec un maximum de concentration. Et, dès la première action, on s’est pris un but. Ça nous a remis les pendules à l’heure, puis on a réussi à imposer notre jeu."
Tel un rouleau compresseur, les Marseillais imposaient leur rythme, leur physique, la force de leur collectif aussi, avec tout le monde qui participait à la fête dans ce match à sens unique.
Un manque d’opposition en championnat forcément problématique au vu de leurs ambitions européennes. "Quand on arrive en Ligue des champions, les erreurs qu’on fait ici ne passent plus et on les paye cash, reconnaît l’entraîneur Milos Scepanovic. C’est comme ça, on essaie alors de s’adapter. Quand on est allé à Budapest pour jouer contre Vasas Plaket, on a par exemple organisé un entraînement avec Ferencváros pour essayer de développer au maximum notre potentiel qui est bien présent."
Prochain rendez-vous samedi à Nice, avant de retrouver la Ligue des champions mercredi à Barcelone, chez le leader impressionnant du Zodiac CNAB. L’occasion de voir si le message a bien été compris.
Le coup de gueule du président Leccia a été entendu. Après avoir encaissé un premier but rémois (De Bie, 1re), les joueurs du Cercle ont mis la machine en route et n’ont fait, comme prévu, qu’une bouchée de Reims (21-5) pour le compte de la 2e journée du championnat de France Élite ce mercredi en début d'après-midi.
Après leur revers frustrant en Ligue des champions la semaine dernière à Budapest, dans le bassin du Vasas Plaket, ils ont donc repris leurs bonnes habitudes même s’il ne faut toutefois pas s’enflammer et rester concentré sur l’objectif. "On savait que le plus grand adversaire, c’était nous, pose Michaël Bodegas. Il fallait qu’on rentre avec un maximum de concentration. Et, dès la première action, on s’est pris un but. Ça nous a remis les pendules à l’heure, puis on a réussi à imposer notre jeu."
Tel un rouleau compresseur, les Marseillais imposaient leur rythme, leur physique, la force de leur collectif aussi, avec tout le monde qui participait à la fête dans ce match à sens unique.
Un manque d’opposition en championnat forcément problématique au vu de leurs ambitions européennes. "Quand on arrive en Ligue des champions, les erreurs qu’on fait ici ne passent plus et on les paye cash, reconnaît l’entraîneur Milos Scepanovic. C’est comme ça, on essaie alors de s’adapter. Quand on est allé à Budapest pour jouer contre Vasas Plaket, on a par exemple organisé un entraînement avec Ferencváros pour essayer de développer au maximum notre potentiel qui est bien présent."
Prochain rendez-vous samedi à Nice, avant de retrouver la Ligue des champions mercredi à Barcelone, chez le leader impressionnant du Zodiac CNAB. L’occasion de voir si le message a bien été compris.
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SportTranscription
00:00Pour le premier match à domicile de la saison, le CNM Waterpolo a fait le spectacle.
00:05Une large victoire 21-5 face à Reims, qui devrait amplement contenter les Marseillais.
00:10Mais bizarrement, cela deviendrait presque un problème.
00:13Depuis des années, le cercle s'impose le plus souvent sur des scores fleuves en championnat,
00:18ce qui ne leur permet pas de préparer dans les meilleures conditions la Ligue des Champions,
00:22où le CNM se frotte aux meilleures équipes du monde.
00:25Normalement, les joueurs sont contents au moment qu'ils comprennent qu'ils ont gagné le match.
00:30Mais en fait, il faut qu'on se pose des objectifs très hauts sur les matchs comme ça aussi,
00:37pour qu'on puisse se préparer, qu'on puisse regarder dans les yeux et comprendre qui a fait l'erreur,
00:44dans le sens qu'on avance, qu'on améliore des choses et qu'on est prêt pour la Ligue des Champions.
00:52Du coup, pour essayer de se préparer au mieux avant les échéances européennes,
00:56le coach emploie des techniques peu orthodoxes.
01:02C'est le quotidien du cercle des nageurs depuis des années.
01:05On essaie de briller en Ligue des Champions, mais c'est vrai que le championnat,
01:08il n'est pas à la hauteur de la Ligue des Champions.
01:11Donc le staff a trouvé un stratagème, c'est qu'il nous tabasse avant de jouer ces matchs-là.
01:18On a fait musculation, plus natation et on a commencé le match un peu fatigué, les bras lourds.
01:25Ça nous fait travailler la concentration, la condition physique.
01:28C'est vrai qu'il manque un peu la pression dans la Ligue des Champions,
01:30mais au final, on va dire que les sensations sont à peu près similaires.
01:34J'ai envie de te dire, ça serait plus simple si on avait un championnat plus relevé, forcément.
01:38Après, je n'ai pas envie de trouver d'excuses.
01:40Le club a mis des moyens pour qu'on puisse faire des stages avec des équipes étrangères de haut niveau,
01:46comme Sabadell ou Ferencvaroche, deux fois.
01:49Donc on n'a pas d'excuses pour l'instant à ce niveau-là.
01:51Je pense qu'on est les seuls fautifs sur ce match.
01:54Mais bien sûr, s'il y avait un championnat plus compétitif, ça serait mieux pour tout le monde.
01:58La semaine prochaine, les Marseilleux auront l'occasion de voir si la méthode porte ses fruits
02:02avec un déplacement à Barcelone, des Espagnols qui font partie du gratin européen
02:07et qui montreront un tout autre visage que Reims.