• le mois dernier
Transcription
00:00Le film de Le Chat Noir, c'est une énorme super production pour l'époque et c'est une coproduction avec des financements italiens et allemands.
00:10Et du côté allemand, une partie des tournages vont avoir lieu dans les studios de Babelsberg.
00:22Ce pari qu'imagine Pimeneuf va être un pari de décors, un pari de reconstitution et pas malheureusement un pari tourné in situ.
00:35C'est un peu perceptible dans le film, c'est-à-dire qu'il y a d'un certain plan parfois un effet un peu carton-pâte qui est celui des décors.
00:47Je n'ai pas été rebuté par les décors et j'ai même, je dois dire, cru qu'ils étaient naturels, que ça avait été tourné dans des vrais lieux et pas en studio.
01:10Donc j'ai marché, comme on dit. Je n'ai pas du tout eu ce sentiment de voir une reconstitution.
01:21Il y a quand même un effet un peu expressionniste, qu'on retrouve un goût d'un réalisme un peu âpre, un peu appuyé, qui était présent dans les dessins de Pimeneuf.
01:32Ça sent quand même un petit peu la reconstitution et on voit les efforts qui ont été faits pour garder l'esprit de Hugo, mais peut-être qu'on sent malgré tout que les personnages évoluent dans un décor.
01:46Le film de Le Chat Noir n'est pas indigne et n'est pas un sous-produit. Je trouve qu'il est tout à fait comparable aux meilleures adaptations de ce roman et des romans en général. C'est vraiment une réussite pour moi.
02:11Avec Les Misérables de Le Chat Noir, on a un film populaire au meilleur sens du terme. C'est-à-dire un film qui s'empare d'une oeuvre importante du patrimoine littéraire français et qui s'en empare avec l'idée, et Le Chat Noir le dit clairement dans ses interviews,
02:35qu'il faut populariser la littérature, qu'il faut la transmettre et que cette histoire qu'écrit Victor Hugo est intemporelle et doit pouvoir parler aux spectateurs d'hier et d'aujourd'hui.

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