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Tchad : depuis plusieurs années, les Forces Françaises au Sahel, notamment celles du #Tchad soutiennent la population dans le cadre de la coopération médicale. Un nouvel hôpital militaire verra le jour d'ici la fin de l'année et contribuera au renforcement de la coopération médicale existante. Avec près de 1000 interventions par an dans les domaines de la chirurgie orthopédique (fractures liées aux accidents de la voie publique, consultations dentaires, etc), les forces françaises de la Base Adji Kossei de N’Djamena nous ouvrent leurs portes.

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00:00Un aperçu sur la coopération médicale entre la France et l'OTIAD.
00:20Nous sommes dans la base à des conseils de N'Djamena ou avec plus de 400 consultations
00:25par semaine, notamment à Abéché et Fayapu, mille interventions chirurgicales par an
00:31à N'Djamena.
00:32A l'unité de la buccodentaire, nous rencontrons le capitaine Mathias qui nous explique les
00:38dizaines de patients reçus par le soin et des ablations.
00:42On est là pour faire du soin, pour aider, pour faire du soin sur la population.
00:48Donc tous les matins, on reçoit une dizaine de patients tchadiens à qui on propose des
00:55soins gratuitement et on fait au mieux, tout est aux normes, toute une chaîne de stérilisation,
01:05tout est fait au mieux pour faire du soin dans des qualités, dans des normes qui sont
01:11optimales.
01:12On a pu faire ça ici sur le camp conseil à N'Djamena, on a pu aussi réaliser ça
01:19sur le camp Crocilla à Abéché, on a déplacé beaucoup de matériel, on a déplacé aussi
01:25l'autoclave pour pouvoir soigner les patients vraiment dans les mêmes normes et c'était
01:30prévu un déplacement sur Fayapu qui a dû être abandonné malheureusement mais qui
01:36sera fait par Marolev et qui est fait aussi régulièrement par les chirurgiens dentistes
01:42qui sont là.
01:43Les soins en aide médicale de la population, c'est quand même globalement des soins
01:49de chirurgie, ce qu'on appelle des avulsions dentaires, il y a un manque de prévention
01:56sur l'hygiène buccodentaire au Tchad qui fait qu'on retrouve quand même les patients
02:00avec un stade de la carie qui est très avancé et où malheureusement ça va nécessiter
02:08souvent une extraction, une avulsion dentaire plus que des soins.
02:11Il arrive parfois qu'on puisse quand même faire des soins quand le stade de la carie
02:14n'est pas trop avancé et l'activité principale quand même c'est l'extraction
02:19dentaire.
02:20Les Tchadiens et les Français se sont mis en équipe mixte à l'urgence pour gérer
02:24les cas graves.
02:25Le commandant Gayel indique que s'agissant du bloc opératoire, les opérations se limitent
02:31au niveau de l'orthopédie et la chirurgie viscérale.
02:35Au rôle 2 du camp français, le rôle 2 c'est une structure médico-chirurgicale avec une
02:41équipe de chirurgiens, d'anesthésistes réanimateurs et d'infirmiers qui peut intervenir
02:47en cas de nécessité d'intervention.
02:49Donc on a à la fois de la chirurgie orthopédique et de la chirurgie viscérale au profit de
02:54la population tchadienne.
02:55En orthopédie, on s'occupe essentiellement de fractures suite à des accidents de la
03:01voie publique mal consolidées, donc qui sont responsables de marches avec douleur ou de
03:06marches instables avec la dépendance des béquilles.
03:10En chirurgie viscérale, on s'occupe essentiellement de cures de hernie ou de pathologies gynécologiques
03:15ou de la vessie.
03:16Donc c'est une offre de soins qui est mise à disposition des patients tchadiens, soit
03:23en passant par les structures locales avec lesquelles on travaille, qu'on sollicite
03:26pour prendre en charge certains patients, soit parce qu'eux-mêmes ne disposent pas
03:31des ressources nécessaires ou parce que les patients sont indigents et ne peuvent pas
03:35s'offrir les soins dans les structures locales, ou alors par les personnels tchadiens qui
03:39travaillent sur le camp.
03:40Avec un chantier du futur centre médical de 2200 millimètres, la coopération franco-tschadienne
03:47cherche à accueillir le plus grand nombre de publics.
03:50Nous avons le lieutenant Marion.
03:52Des activités qui ont déjà lieu et qu'on retrouve dans le PSU, donc voici un peu la
04:00représentation finale du projet, donc nous on se trouve ici, on a une zone, là c'est
04:05les différentes strates du projet, de l'architecture avec la charpente qu'on voit ici au-dessus
04:11de nous.
04:12Donc ici c'est la zone mascale, donc on arrive sur la zone des flux massifs de blessés,
04:18donc qui est dimensionnée sur à peu près 400 mètres carrés, donc voici à quoi ça
04:24ressemble.
04:25Donc on a une surface projet d'environ 2200 mètres carrés, donc c'est assez important
04:34pour nos projets santé, et je vous laisse compter.
04:41On aura ici toute la partie bureautique pour les chirurgiens et les vestiaires, derrière
04:48il y a une zone de lavage qui suit le système de marche en avant, zone propre, zone sale,
04:55des locaux techniques, donc vous voyez c'est assez modulaire, le but c'est de pouvoir
05:01Et ensuite on arrive sur une zone contrôlée, donc il y aura un système de surpression-dépression
05:06pour évacuer l'air vicié, et on arrive sur les blocs opératoires juste en fond de tableau.
05:12Pour le commandant de la force française au Sahel, le général Eric Ozan, tout ce
05:18travail se fait en étroite coordination avec l'armée tchadienne et le système de santé
05:23de différents hôpitaux d'Ounssamine.
05:25Et j'ai donc pu voir pousser ce projet du futur centre médical interarmé, qui quand
05:31je suis arrivé était à l'état de projet, et comme vous avez pu le constater, il est
05:36maintenant bien sorti de terre, et on espère une livraison pour la fin de l'année.
05:41Opération médicale, alors tout ce que font les forces françaises ici, c'est dans le
05:47cadre des accords de coopération que nous avons avec le Tchad, et donc il y a un volet
05:51important qui est effectivement la coopération dans le domaine de la santé et l'appui médical
05:57aux populations.
05:58Pour vous donner, je parle sur le contrôle du médecin, mais en gros chaque semaine il
06:03y a 400 consultations dans des hôpitaux ou infirmeries françaises entre N'Djamena, Faya
06:10et Abéché, et ici sur N'Djamena il y a environ 1000 interventions chirurgicales par an.
06:17Et bien sûr tout ça est fait en coopération et en coordination avec le système de santé
06:23évidemment des armées, de l'armée tchadienne, mais également le système de santé sur N'Djamena
06:29avec les différents hôpitaux.
06:30La construction de ce centre médical nous amène à réfléchir pour faire évoluer un
06:40peu notre coopération dans le domaine de la santé avec nos camarades tchadiens, et
06:46donc le directeur médical, le COELJINON, a beaucoup travaillé et réfléchi là-dessus
06:51avec ces interlocuteurs du service de santé tchadiens, et l'idée c'est qu'on arrive,
06:57qu'on soit plus juste en simple coopération, mais qu'on ait un système un peu plus imbriqué
07:03avec un vrai partage de connaissances dans le domaine médical entre infirmiers, médecins
07:09français, infirmiers, médecins tchadiens.
07:11Rappelons que nombreuses vies ont été sauvées grâce à cette coopération bilatérale entre
07:18les deux pays, notamment l'armée française et l'armée tchadienne.
07:23J'ai été opéré suite à un hypome, depuis le 4 mars, ça fait présentement 61 jours
07:35qu'il y avait une petite infection.
07:38Alors, compte tenu de leurs compétences, des meilleurs, vraiment, ils sont au top.
07:46Nous n'avons ménagé aucun effort pour contribuer à leur détermination, en tant que vraiment
07:53des infirmiers déterminés.
07:56Maintenant, je crois que je suis presque au terme de la finition, même de la cicatrisation
08:05de la clé.
08:06Donc, vraiment, c'est déjà qualifié.
08:09S'il y aura mon besoin, j'aimerais que cette même équipe puisse garder leur carrière
08:16et rester pour définir.
08:23Vraiment, super !
08:24Ils ont toujours été les meilleurs.
08:26La clé a été super.
08:28Ils nous traitent normalement.
08:31Dès qu'on arrive, ils nous reçoivent à bras ouverts.

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