Tchad : les forces françaises au Sahel fournissent une assistance médicale à la population de Faya
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00:00À cause de la coopération franco-tchadienne que la force française au Sahel a acheminé
00:10une aide médicale ce mercredi 29 mai 2024 à Koulou, une localité située à 5 km de
00:17la ville de Faya Larjo, chef-lied de la province de Borkou, plusieurs dispensaires ont bénéficié
00:21de ces dons offerts par une équipe de médecins français dirigée par Dr Mathieu nous expliquent
00:29L'idée de notre mission c'est de pouvoir aller autour de Faya et dans l'extrémité de Faya
00:34pour de manière quotidienne en fait faire de l'AMP dans les différents dispensaires donc là
00:39jusque là on avait trois dispensaires sur la partie ouest on allait Mardangaï on va toujours
00:44d'ailleurs Mardangaï, Djidi, Amoul jusqu'à Amoul donc à 15 km à l'ouest dans les autres dispensaires
00:52qu'on a, on a Dozanga qui est sur la partie est, on fait aussi Changsous partie sud-ouest et en fait
00:59la dernière partie pour laquelle on n'avait pas encore organisé de soutien pratique au profit
01:05de la population c'était Koulou, voilà donc on a ouvert il y a un mois avec le matériel qu'on a
01:11qu'on a pu préparer donc table, chaise pour pouvoir accueillir les gens et après on s'organise en plus
01:18du soutien de l'ANT puisqu'on fait aussi du soutien au profit des forces militaires qui sont
01:22directement à côté de la concession et tous les jours on change en fait tous les matins on passe
01:27d'un dispensaire à l'autre et on vient avec nos caisses et on aide un petit peu les gens qui ont
01:32besoin en complément de ce que peut ce que peut faire le système de santé d'ici. Chaque semaine
01:37plusieurs patients viennent pour se faire consulter dans le centre de Koulou. L'objectif c'est simplement
01:43d'apporter notre aide parce qu'on a la possibilité de le faire voilà au lieu de voir directement les
01:48gens chez nous puisqu'on voit aussi des gens au niveau de la concession ça fait partie de la
01:53mission de la force française d'aider là où il y a besoin et notamment en termes de santé.
01:59Très très bien sans souci on bosse en complément avec les structures locales on n'est pas là pour
02:03remplacer donc on a l'hôpital qui est juste à côté qui régulièrement aussi nous appelle quand
02:08ils ont besoin. L'exemple type c'est par exemple pour les prises en charge des brûlés ils n'ont
02:11pas nécessairement la flammazine qui est ce qu'on utilise pour la prise en charge des brûlés donc
02:15ils nous appellent, nous on les reçoit. Ce mois-ci on a pu même leur donner un petit peu de matériel
02:19et après voilà on fait de la consultation de médecine générale aux plus proches des gens
02:24en sortant de notre concession tous les jours. Le Major Kiki Opna, infirmier de l'armée nationale
02:29tchadienne à Faya Larjo, s'est dit satisfait de la coopération qui existe entre l'armée nationale
02:34tchadienne et les forces françaises au Sahel. C'est le médicament qui nous a plu, ils sont très
02:41contents quoi, c'est ça, parce qu'avant ils quittent ici sous la chaleur pour aller à Faya en
02:48centre-ville pour se soigner mais aujourd'hui ils ont vu que l'armée française sont venus
02:52donner des médicaments sur place, ils sont très contents, c'est ça, parce que moi ils m'appellent
02:57toujours, ils me demandent vraiment. Il y a l'autre, si il y a l'armée française, si il y a des gens
03:03santé-santé, il y a toujours la continuité, c'est ça. Comme je viens de dire là tout de suite on a
03:09parlé avec le chef de carré, j'ai demandé même est-ce qu'il y a des lieux qu'on peut créer un
03:15centre-santé, il dit il y en a, donc comme ça j'ai dit bon s'il y en a c'est bon, il faut qu'il fasse une
03:19demande de poser à un délégué, comme ça qu'on nous construise un centre-santé quoi, c'est ça.
03:26Les jours ici qu'on est venus là, on a beaucoup apprécié le travail qu'on a fait ici, on n'a pas
03:32rencontré de difficultés, c'était très bien. Quant aux représentants du chef de village Koulou,
03:38monsieur Amat Ouardougou, au nom de sa population, remercie l'armée française pour son aide et
03:44souligne qu'avant la création de ce centre, la population avait du mal à se faire soigner.
03:49En l'occurrence, les femmes enceintes avaient des difficultés à accéder aux soins adéquats à temps.
03:55Le cas des morsures d'escorpions, les maux de ventre et des têtes sont entre autres les
04:01pathologies les plus récurrentes, nous expliquent les personnels soignants.
04:04C'est le centre-santé de l'hôpital Kébir, à peu près 5 kilomètres de là.
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05:36C'est le centre-santé de l'hôpital Kébir, à peu près 5 kilomètres de là.
05:39C'est le centre-santé de l'hôpital Kébir, à peu près 5 kilomètres de là.
05:42C'est le centre-santé de l'hôpital Kébir, à peu près 5 kilomètres de là.