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Laurent Gerra raconte ses premiers pas dans le métier : "j'ai deux papas de télévision".

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Transcription
00:001991, c'est votre arrivée à Paris après avoir récumé pendant deux ans les cafés-théâtres de Lyon.
00:05Vous avez 24 ans, quand vous arrivez à Paris, vous rêvez déjà en grand ?
00:09Ou alors les petites salles que vous faites à l'époque, ça vous suffit ?
00:13Ah ben...
00:14Ouais, je faisais le Don Camilo à l'époque, donc...
00:17J'allais au charbon, hein.
00:18J'étais enlevé de rideau...
00:20Non, je rêvais de...
00:23Qu'on vienne me voir aussi pour ce que je faisais.
00:26C'est pas dans un spectacle de cabaret.
00:28Je ne renie pas, parce que j'ai fait un an de Don Camilo à la place d'un an d'armée, mais...
00:33Mais c'est vrai qu'après, j'avais...
00:35Quand on vient de province, on a envie de retourner un peu en province, je me suis accroché.
00:40Et j'ai appris mon métier, j'ai eu la chance d'apprendre mon métier aussi par le biais de Jacques Martin, de Michel Drucker.
00:46Et on m'avait proposé les guignols, j'ai dit non.
00:49On m'avait proposé de faire la classe, j'ai dit non.
00:51J'ai deux papas de télévision qui m'ont vraiment aidé.
00:54Justement, après cette première télé chez Pascal Sevant,
00:56vous allez enchaîner assez vite avec l'émission « Ainsi font, font, font » de Jacques Martin,
01:00que vous rejoignez en fait un peu grâce à notre camarade Julien Courbet.
01:03Absolument, c'est Julien.
01:04C'est grâce à Julien qu'il avait écrit une chanson.
01:07Et Martin a dit « Mais personne n'imite Gainsbourg ».
01:09Et c'est Virginie Lemoyne qui me connaissait à l'époque parce qu'elle m'avait vu sur une cassette.
01:15Et elle a dit « Il y en a un qui vient d'arriver de Lyon ».
01:19Et voilà, c'était ça.
01:21Jacques Martin, il paraît qu'il était assez dur avec les jeunes humoristes, vous confirmez ?
01:26Il a toujours été charmant avec moi, Jacques.
01:28Il a été dur parce qu'il était exigeant.
01:32Ce qui n'est pas forcément un défaut.
01:33C'était une vraie école pour vous tous ?
01:35Ben oui, c'était une vraie école et il n'était pas facile, Jacques.
01:38Mais moi j'ai beaucoup appris et avec moi il avait une certaine tendresse
01:41parce qu'on venait de la même région.
01:43Parce qu'il se retrouvait un petit peu à travers moi sur ses débuts
01:47quand il est arrivé un peu perdu à Paris.
01:50C'est vrai que quand on arrive de province, on est un peu perdu.
01:53Quand on arrive dans la capitale.
01:55Et il a appris son métier sur le tas, comme moi.
01:58Et il y avait plein de choses qui nous rapprochaient.
02:00Et la gastronomie notamment.
02:02Parce que c'est vrai que lui aussi c'était un bon vivant, Jacques.

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