• il y a 2 mois
Retrouvez Cyril Hanouna le samedi et le dimanche dès 19h10 pour une nouvelle saison de Face à Hanouna !


Au programme : des débats sur l'actualité politique, mais aussi le retour de séquences cultes.

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Transcription
00:00Nicolas Benoist, condamné à 6 mois sous bracelet électronique, il décide de faire appel.
00:04Gilles Verdez, on va revenir là-dessus, vous allez nous dire ce que vous en pensez.
00:07Gilles ?
00:07Ça a beaucoup fait parler, parce que donc, il avait été jugé et il attendait le jugement.
00:12Effectivement, il a pris 6 mois ferme sur bracelet électronique, qu'il fera à domicile,
00:17et 6 mois avec sursis probatoire.
00:19C'est plus que les réquisitions du procureur, c'est ça qui a fait parler.
00:22D'ailleurs, son avocate a jugé que c'était excessif et a fait appel.
00:27Alors, il devra aussi se soigner, sur le plan addictologique et psychologique.
00:31Bien entendu, ne pas contacter les deux victimes, puisqu'il a été condamné pour des affaires d'agression sexuelle.
00:37Et il est inscrit au fichier des auteurs d'infractions sexuelles, ce qui a aussi fait débat.
00:43Voilà, donc il fait appel.
00:44Il a juste été relaxé de fait de harcèlement sexuel en 2018.
00:48Mais il a été condamné pour deux affaires.
00:51Pour sa défense, il avait dit, je ne suis pas un agresseur sexuel, je ne me souviens de rien.
00:55Visiblement, ça n'a pas convaincu le tribunal, puisque la peine, elle a fait beaucoup débat.
01:00C'est ça qui est intéressant.
01:01Beaucoup de gens le défendent et beaucoup de gens, de l'autre côté,
01:05estiment que c'est une peine qui n'est pas assez sévère.
01:07Voilà, donc il y a vraiment polémique et débat.
01:09– Alors justement, je vous pose la question ici.
01:11Vous, est-ce que vous trouvez que la décision est trop sévère pour Nicolas Bedos ?
01:17Est-ce que la décision vendue cette semaine est trop sévère ?
01:18Oui, non, non, oui. Valérie Benham, c'est oui.
01:21– Oui, je trouve que c'est trop sévère, parce que je pense qu'il paye son patronyme,
01:24pour le coup, il s'appelle Nicolas Bedos.
01:26On a voulu faire un exemple.
01:28Vous me connaissez, je ne suis pas suspecte de mettre sous le tapis
01:30les problèmes de violences faites aux femmes ou des agressions sexuelles et autres.
01:34Mais là, en l'occurrence, on a affaire à…
01:37Je ne comprends pas pourquoi on est allé au-delà des réquisitions du parquet,
01:40pourquoi on a été tapé encore plus fort.
01:42Il s'agit, je le rappelle, d'un bisou dans le cou d'un homme bourré
01:45et d'une main par-dessus le pantalon, pareil, dans une boîte de nuit.
01:50Je pense qu'il fallait lui taper sur les doigts,
01:52il fallait lui signifier, effectivement, qu'il fallait que ça s'arrête
01:54et qu'il avait déconné.
01:56Et donc, il y avait des réquisitions qui étaient faites dans ce sens.
01:58Et ça me semblait suffisant, avec une injonction de soin.
02:01Et ce n'était pas la peine d'aller au-delà, il me semble.
02:03Parce qu'après, on met tout sur le même niveau.
02:06Moi, je pense que Nicolas Bedos n'a pas à être inscrit au fichier des délinquants sexuels.
02:10Ce n'est pas un délinquant sexuel.
02:12C'est un homme qui a fait un pas qui est déplorable en boîte de nuit.
02:16Oui, il faut lui taper sur les doigts,
02:18mais ce n'est pas à considérer au même niveau qu'un harceleur ou un délinquant sexuel,
02:22il me semble.
02:23Alors, je partage exactement ce que tu viens de dire.
02:26À la seule chose près qu'on est aujourd'hui dans une période très compliquée pour les femmes
02:33qui se battent justement pour qu'on respecte leur corps, qu'on respecte leur dignité.
02:39Et malheureusement, évidemment, il y a cette circonstance
02:43que certains peuvent considérer comme atténuante,
02:45qui est le fait qu'il était bourré.
02:47C'est aggravant.
02:49Justement, oui, mais certains estiment que c'est une circonstance atténuante
02:52parce qu'il était bourré justement.
02:54Alors qu'on est aujourd'hui avec tout ce qui se passe.
02:56Il y a une chose que je ne comprends pas, c'est que les personnalités,
02:58toutes les personnalités, parce qu'on entend encore des histoires comme ça tous les jours
03:02et des gens qui ne sont pas forcément bourrés d'ailleurs.
03:04Avec ce qu'on vit depuis une quinzaine d'années,
03:07le changement de la société à ce niveau-là,
03:10je n'arrive pas à comprendre que certains continuent d'avoir ce genre de comportement.
03:17Il était bourré, certes.
03:18Alors, encore une fois, je trouve que la sanction est extrêmement élevée.
03:22Le prix est fort, surtout qu'il soit inscrit au truc des délinquants,
03:26alors qu'il y a d'autres qui ont fait pire et qui n'ont pas eu cette même sanction.
03:29Mais on va aujourd'hui faire des exemples et malheureusement, il en paye le prix.
03:34Après, moi, c'est vrai que ce n'est pas forcément...
03:35J'adorais son père.
03:37Je n'ai pas la même passion pour filmer.
03:40– C'est différent, il a du talent.
03:42– Non, mais je ne dis pas le contraire.
03:43Ce que je veux dire, c'est que ça n'intervient pas.
03:46Ça ne devrait pas intervenir dans le jugement.
03:49On a voulu faire un exemple, je pense.
03:50– Mais bon, en tout cas, vous parliez de son père,
03:52mais il a lui aussi beaucoup de talent.
03:55– Moi, je suis étonné par la rapidité de tout ça.
03:57Je trouve qu'il y a des affaires qui traînent.
03:58PPDA, par exemple, qui est accusé par 50 gonzesses,
04:02on ne sait toujours pas où ça en est.
04:04Le mec, il se promène tranquillement, il est toujours invité, il fait ses trucs.
04:06Il n'y a même pas de procès, on ne voit rien arriver.
04:08Ça fait des années qu'on en parle.
04:10Lui, j'ai l'impression que tout s'est emballé à une vitesse super vite.
04:14On l'a presque condamné, etc.
04:16Et il prend cher.
04:17Donc voilà, moi, je suis tout à fait d'accord avec ce que vient de dire Valérie.
04:19Et j'entends la parole des femmes et tout ça.
04:21Et je suis d'accord, j'ai des filles.
04:23Je ne supporterais pas qu'un mec les touche en boîte, etc.
04:25bourré ou pas bourré, c'est mon point dans la gueule.
04:27Mais c'est un autre truc.
04:28À un moment donné, le mec, il prend un an de prison
04:31pour un bisou dans le dos, dans le cou.
04:32Enfin bon, voilà.
04:33– Non, mais pour une main sur le sexe, il n'y a pas que le bisou.
04:35– Oui, oui, bien sûr.
04:38– Non, mais qu'il soit condamné, oui, bien sûr.
04:40Mais ne pas aller au-delà des réquisitions et inscrire au fichier.
04:43– Gilles Verdez.
04:44– Moi, je ne suis pas du tout d'accord.
04:45Et Valérie, excusez-moi, je suis extrêmement choqué
04:46parce que vous avez dit un simple bisou, une main sur le sexe.
04:50Là, vous décrivez parfaitement une agression sexuelle.
04:52Je suis désolé.
04:53– Non, mais je n'ai pas dit…
04:55– Oui, mais elle minimise, donc non, elle ne minimise pas.
04:57– Non, je ne minimise pas du tout.
04:58Et ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit
04:59parce que c'est une cause qui me tient vraiment à cœur.
05:00– Ah oui, mais justement.
05:02– Je ne minimise pas et je ne dis pas un simple bisou.
05:04Oui, c'est un bisou, dans le coup, il y a une histoire de consentement.
05:08Et là, il n'y a pas eu consentement dans les deux cas,
05:10dans les deux histoires, il n'y a pas eu consentement.
05:12Et évidemment qu'il fallait lui taper sur les doigts, et je le dis.
05:14– Et il peut y avoir une hiérarchie.
05:16Il peut y avoir une hiérarchie de la faute, mais si.
05:18Arrête de dire non bêtement.
05:20Il peut y avoir une hiérarchie.
05:21Ce n'est pas exactement pareil de faire un bisou dans le cou et violer quelqu'un.
05:24Donc, ne dis pas n'importe quoi.
05:25– Non, c'est ça.
05:26– Bon, ben alors, voilà.
05:27Un an de prison, ce n'est pas rien pour un bisou.
05:30– Un an de prison, il va faire six mois sous brasse électronique.
05:32– Un an, donc six mois, c'est une hiérarchie.
05:35Parce que tu sais bien que moins d'un an, on ne va plus en prison,
05:37on a le brasse électronique presque au milieu de la forme.
05:39– S'il avait violé, il n'aurait pas eu cette peine-là, justement.
05:40Il a eu une peine par rapport à ce qu'il a fait.
05:42– Non, mais ça reste quand même extrêmement sévère
05:43quand tu vois ce qu'il faut faire aujourd'hui en France
05:45pour avoir un an de prison, même six mois avec sursis.
05:49C'est énorme, là, on parle d'un bisou dans le cou,
05:51d'un comportement parfaitement déplacé.
05:53– Il n'y a pas qu'un bisou de gros lourd.
05:55– Mais aussi, ça a été parole contre parole.
05:57C'est ça qui me dérange aussi dans ce procès,
05:58c'est que ça a été parole contre parole.
06:00Je suis pour qu'on pénalise les comportements déplacés,
06:05mais là, on voit bien que c'est une sorte de jugement mondain,
06:07pour faire un exemple, alors que le mec, déjà, socialement, il est détruit.
06:10Voilà, il est détruit et que dans le tribunal médiatique,
06:13il n'y a pas assez de différentes fêtes, justement,
06:16entre le harcèlement sexuel, la petite agression,
06:19le bisou dans le cou, etc., et le viol.
06:21Parce qu'en fait, on met tout sur le même niveau
06:22et que lui, il est connu et qu'il a du succès,
06:25donc le jugement, il est déjà médiatique et il est social.
06:29Donc je trouve que c'est un jugement qui est très sévère, en effet.
06:31Et je ne souhaite à personne de trop boire un coup un jour en boîte
06:35et d'avoir peut-être un geste qui sera perçu par la personne,
06:39pas comme vous aurez voulu qu'elle se soit perçue.
06:41Je ne pense pas que lui, le lendemain,
06:43on lui a dit qu'il avait été un peu lourd dingue
06:45et il a appelé les victimes pour s'excuser.
06:47Ça gouge à tri, etc.
06:48Moi, j'aurais été une femme, à leur place, je le dis clairement,
06:52je n'aurais pas ruiné la vie d'un homme comme ça,
06:55pour un bisou dans le cou en boîte.
06:56Si, moi, je le retouche, je lui mets une tarte,
06:58j'appelle les videurs, ce que tu veux,
07:00je ne vais pas porter plainte pour un bisou dans le cou en boîte,
07:02j'avoue, dans un contexte pareil.
07:03– Excusez-moi, mais il y a beaucoup d'inexactitude.
07:04D'abord, les victimes n'ont pas porté plainte.
07:06Deux des trois n'ont pas porté plainte.
07:08Il a été relaxé pour certains faits.
07:10Et ce n'est pas parole contre parole, excusez-moi,
07:12quand la justice tranche un an de prison dans six mois avec sursis,
07:15c'est qu'il y a des preuves, des témoignages
07:16que le dossier était sérieux.
07:18Et j'ai regardé les peines.
07:19Nicolas Bedeau, c'est exactement à la peine moyenne
07:23que les auteurs d'agressions sexuelles reçoivent.
07:25Il n'y a aucunement une surcharge parce qu'il est connu.
07:28C'est faux, vous ne pouvez pas dire ça.
07:29– Il y a le bisou dans le cou et l'autre en face.
07:31– Moi, je suis désolé, je vous le dis, même si je suis minoritaire.
07:34Pour moi, ce qu'il a fait, j'aurais aimé
07:37qu'il ne soit pas sous bracelet électronique
07:38et qu'il soit six mois en prison.
07:40– Non, non, non, non…
07:43– Gilles Verdaise, c'est tout, c'est Gilles Verdaise dans le texte.
07:48– On n'arrête pas, dans l'émission, Cyril,
07:51toute la semaine dans TPMP, de raconter des histoires
07:53de personnes qui ont violé, etc., et qui ont fait deux ans ou trois ans
07:57à minimiser, des peines qui nous semblent ubuesques.
08:00Vous n'arrêtez pas de dire d'ailleurs qu'on marche sur la tête.
08:02Et là, tu veux comparer et tu dis, c'était pas assez.
08:05Il fallait qu'il fasse de la prise en femme.
08:07– Alors qu'il défend toujours les délinquants,
08:08ne touche pas vos postes.
08:10– Cyril, il faut préciser, comme il fait appel,
08:12bien entendu, tout peut être remis à zéro.
08:14– Polska.
08:15– Moi, je suis choquée de plaindre l'agresseur comme ça.
08:17Ça va, il n'a pas pris dix ans.
08:18Et aussi, Juliette, tu culpabilises les victimes en mode,
08:21elles ont ruiné la vie d'un homme, mais qui l'a envoyé ?
08:24À un moment donné, quand je vais en boîte et que je suis bourrée,
08:26qui l'a envoyé de faire ça ?
08:27– Qui l'a fait ça ?
08:28– Enfin, Polska, si je peux me permettre, deux secondes,
08:30après je vous redonne la parole.
08:31Polska a raison sur un truc, quand vous dites,
08:32elles ont ruiné la vie d'un homme, elles, elles n'ont rien demandé.
08:36– Quand je vais en boîte et que je suis bourrée,
08:37je ne vais pas toucher les parties intimes de quelqu'un.
08:39Tu ne fais pas ce que tu peux dans la…
08:40– Non, mais bien sûr que non.
08:41– Pour moi, à chaque fois, on critique la justice,
08:43qu'elle n'est pas assez sévère.
08:43Pour une fois, elle est rapide et sévère, tant mieux.
08:45– C'est vrai, on ne peut pas tout le temps critiquer.
08:48C'est vrai que, voilà, pourquoi vous êtes souvent bourrée en boîte ?
08:51– Non, mais si je suis bourrée,
08:52je ne vais pas toucher les parties intimes des gens,
08:54ça ne va pas ou quoi ?
08:54– Heureusement, parce que c'est déjà…
08:56– Et si je le fais, je suis condamnée et c'est très bien, je mériterais.
08:58– Surtout si c'est les parties de Fabien Lecoeuvre.
09:00– J'en étais sûr, j'en étais sûr.
09:02– Oui, quand même, non mais c'est…
09:04– Tu n'es même pas obligé d'être proche.
09:05– Non, mais c'est classé au patrimoine de l'UNESCO.
09:06Donc, attention, c'est quand même, oui, c'est quelque chose, oui.
09:10– Il y a quelque chose que je n'ai pas compris,
09:11parce que tu en parlais, Fabien, dans la ligne de Fabien.
09:14Laurent, c'est à cause de Fabien Lecoeuvre.
09:16– Pas grave, on a des points communs, lui et moi.
09:20– Dans la ligne de défense de Nicolas Bedos, il dit,
09:22je ne l'ai pas fait, mais je ne me souviens de rien.
09:24C'est aussi pour ça qu'il a été condamné,
09:26parce qu'il n'était pas capable de prouver qu'il ne l'avait pas fait,
09:28tout en disant, je ne me souviens de rien, mais je ne l'ai pas fait.
09:30Enfin, il y a quelque chose qui ne colle pas.
09:32Soit il se souvient et il sait qu'il ne l'a pas fait,
09:34soit il se souvient de rien et il ne sait pas.
09:36Et ensuite, c'est vrai que Gilles, qui est d'habitude laxiste,
09:39là s'en prend d'un coup à Nicolas Bedos.
09:41Et par contre, Juliette qui réclame toujours plus de fermeté de la justice.
09:44Là, une fois, la justice est ferme et ça ne te va pas non plus.
09:47Donc, vous êtes tous les deux en contradiction avec vous.
09:49– C'est l'époque sûre.
09:50– Oui, je trouve que c'est trop dur.
09:53– Non, non, non, Juliette, Juliette, si je peux me permettre,
09:56je vais défendre Juliette.
09:57Sur ces sujets-là, Juliette a plutôt une ligne qui n'a pas bougé.
10:00Je suis désolé.
10:01Non, non, Juliette, là, celui que j'adore,
10:05mais qui est quand même en slalom géant,
10:06voilà, lui, c'est comme ça, c'est quand même Gilles Verdet.
10:12– Mais ce n'est pas vrai, Cyril.
10:13– Non, non, Gilles Verdet, arrêtez.
10:15– Mais c'est faux, je n'ai jamais été laxiste.
10:16– Non, mais Gilles, arrêtez.
10:18– En slalom géant, tu es faux.
10:19– Non, mais Gilles Verdet qui dit que je n'ai jamais été laxiste,
10:21comme si Roger Federer dit que je n'ai jamais été tennisman.
10:22Non, mais arrêtez, franchement, arrêtez, Gilles Verdet.
10:26Non, mais franchement, arrêtez de nous prendre pour des jambons.
10:28– Non, mais Gilles, il a quand même…
10:31Moi, je trouve que vous êtes un peu sévère avec lui, comme le verdict…
10:35– S'il me défend, je suis foutu aussi, voilà.
10:36– Non, mais Gilles, mais c'est vrai, c'est vrai.
10:42Après, vous ne pouvez pas dire qu'il est laxiste,
10:46vous n'êtes pas souvent d'accord.
10:47Moi, je partage plus les avis de Gilles
10:50que la plupart des gens autour du plateau.
10:54Mais j'essaye d'être juste.
10:55– Oui, mais c'est pour ça que vous êtes juste,
10:56c'est pour ça qu'à chaque fois dans les sondages,
10:58vous êtes très juste, vous êtes toujours à 5 ou 6 %.
11:01Merci.
11:03La justesse et parfois l'échec.
11:05Et la justesse et l'échec, pour vous, se touchent…
11:07– Mais moi, je suis pas de l'extrême-gauche, donc je n'ai pas de…
11:10– Vous êtes où vous voulez, mais en tout cas,
11:12vous n'êtes pas où sont les Français.
11:13Merci.
11:14– Je trouve ça disproportionné.
11:18Et en fait, on n'était pas dans la soirée,
11:20on ne sait pas exactement ce qui s'est passé.
11:21Il faut qu'il y ait une proximité pour qu'il y ait eu un bisou ou une main.
11:24Il y a forcément quelque chose qui s'est passé.
11:26– Non, non, non, non, non, non, non.
11:28– Je suis pas d'accord.
11:29– Si tu as violé une fille dans la chambre,
11:30tu n'étais pas dans la chambre, donc comme tu n'étais pas dans la chambre,
11:34tu ne sais pas ce qui s'est passé, arrêtez de raconter des conneries.
11:36– Moi, je suis d'accord avec lui.
11:36– Arrêtez de raconter des conneries.
11:38Un, sa vie, elle n'est pas ruinée, c'est Nicolas Bedos,
11:42il refera des films, ne vous inquiétez pas.
11:43– Oui, mais il a quand même une image salie.
11:45– Deux, il ne va pas en prison, il a un brasserie électronique.
11:47Trois, ce n'est pas qu'un bisou dans le cou.
11:49Gilles vous a dit qu'en 2018, il a été relaxé déjà.
11:52Il est acteur, il est connu, il est sous les feux des projecteurs.
11:54Tu sais que déjà, si tu as frôlé la catastrophe en 2018,
11:57tu fais comme Ross, comme Ross, il a dit, tu fais gaffe.
12:00Trois, tous les soirs, ici, on dit, qu'est-ce qu'a fait la justice ?
12:03Le migrant sous OQTF, et lui, c'est un sans-papier.
12:06Remettez le problème dans l'autre sens.
12:08Lui, c'est un immigré, ce n'est pas un OQTF, c'est un immigré.
12:11Il fait ça, elle l'a première, elle l'a première.
12:14Trois ans de prison de fer.
12:15– Merci de ne pas me faire de preuves de l'attention,
12:17parce que tu n'en sais rien, en fait.
12:19– Ce n'est pas parce que je suis Nicolas Bedos,
12:20bien sûr que j'en sais tout le monde.
12:21Tous les soirs, on demande une justice plus ferme.
12:24Tous les soirs, on demande une justice plus ferme.
12:26– Je n'ai jamais bougé d'Ayota sur les excès de mytho,
12:29– Il y a deux femmes dans l'histoire.
12:31Il n'y a pas une femme, il y a deux femmes.
12:33Et parce qu'il s'appelle Nicolas Bedos,
12:34vous ne voulez pas qu'il soit condamné.
12:36– Tu nous fais des procès d'attention, mais tu n'en sais rien du tout.
12:40– Tous les soirs, ici, on demande une justice.
12:43Cette semaine, avec Cyril, on a dit, on fait un reset.
12:45On reprend tout depuis le début, et on punit tout le monde.
12:48La fête est finie, et on serre les vis pour tout le monde.
12:50Et là, vous êtes en train de me dire, c'est Nicolas Bedos,
12:52oh là là, qu'est-ce qu'on a été dur, c'est qu'un bisou dans le cou,
12:55on n'était pas dans la pièce, on sait ce qu'il a fait.
12:58Paul Schkaï vous l'a dit, il a bu de l'alcool, il a fait un bisou,
13:01c'est malheureux, il a ploté une meuf, deux meufs.
13:04En 2018, il a eu une histoire, et il faudrait dire,
13:06bon, c'est un artiste, on ne va pas lui uriner sa carrière.
13:09– Rien à voir, tout dans le reste de la semaine,
13:11on parle d'affaires de viol ultra malédites, et toi, tu compares les deux.
13:14– Si c'était Ismail, Mamadou, Mohamed, Magide, Karim ou Christophe,
13:19t'aurais dit, c'est bien fait qu'il aille encore.
13:21– Attendez, Attendez !
13:38– Magide, c'est un pote à moi, donc Mollo, ce n'est pas Magide.
13:44– Je ne vais pas mourir, il va se calmer, c'est tout.
13:46Je ne suis pas un démagogue, je suis réaliste.
13:48Et tu comprends pas les affaires de viol et de trucs sordides qu'on traite toute la semaine avec un bisou dans le cou.
13:55C'est pas un bisou dans le cou.
13:57Tu les mets au même niveau Juliette.
13:59C'est pas un bisou dans le cou.
14:01Tu me rappelles les faits.
14:03Tu me rappelles les faits Gilles.
14:05Il a mis sa main sur le sec d'une femme non consentante.
14:11Il a mis sa main sur le sec d'une femme non consentante.
14:14Ca s'appelle une agression sexuelle.
14:16Et le fait d'avoir bu est une circonstance aggravante je vous le rappelle.
14:20Il faut le redire.
14:21Deux femmes.
14:22Et si ça avait été Magide ?
14:23Et si c'était Magide ? Elle serait la première à dire mais j'en ai marre de cette justice.
14:28Je suis un chroniqueur comme toi.
14:31Je t'entends parler à la radio.
14:34Je t'entends parler à la télé.
14:36Je t'entends parler à la radio.
14:37Et on s'est jamais touché dans sa vie.
14:39C'est normal.
14:40Le week-end on est plus cool normalement.
14:43C'est fatigant.
14:44C'est fatigant les deux vitesses.
14:46Moi je reste droit.
14:47Moi je reste droit.
14:48C'est fatigant les deux vitesses.
14:49Vous savez je vous ai expliqué tout à l'heure.
14:51Il y en a qui balancent et il y en a qui...
14:52Moi je reste droit.
14:53Sauf si ça ne te plait pas.
14:54C'est pas grave.
14:55Bravo.
14:56Bravo.
14:57Bravo Raymond.
15:02Je pense qu'il est temps.
15:03Il est temps.
15:04Et juste pour défendre.
15:05Deux petites secondes.
15:06Deux petites secondes.
15:07Juste on clôt le débat là-dessus.
15:10Moi je suis d'accord avec tout ce qu'a dit Raymond là-dessus.
15:12Sur énormément de choses.
15:14Juste sur Juliette.
15:15Si je peux me permettre.
15:16Juliette.
15:17Là-dessus.
15:18Je vous jure.
15:19Et c'est vrai que sa position.
15:20Elle est toujours la même.
15:21Sur ce genre de sujet.
15:22Voilà.
15:23Que ce soit Nicolas Benoist ou pas.
15:24En tout cas.
15:25Ou un autre.
15:26Sur ce genre de sujet.
15:27Ça pourrait être n'importe qui.
15:28C'est toujours la même.
15:29Parce qu'elle dit un bisou.
15:30C'est pas un bisou.
15:31Parce que toi tu me fais des procès d'intention.
15:32En me disant je suis raciste.
15:33Parce que si c'était un noir.
15:34Je dirais l'inverse.
15:35J'ai jamais dit raciste.
15:39Si c'était un immigré.
15:40On en reparlera sur d'autres sujets.
15:41Tu verras.
15:42Il y aura d'autres sujets dans l'actu.
15:43Dans l'actu.
15:44Évite de me faire dire ce que je n'ai pas dit.
15:45Dans l'actu.
15:46Il y a d'autres sujets.
15:47Je serai là.
15:48Ne t'inquiète pas.
15:49Je serai là.
15:50Je ne serai pas loin.
15:51Je ne serai pas loin.
15:52Merci.

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