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Georges Fenech, ancien magistrat : «Tant qu'on n'aura pas un référendum sur ce que doit être la maîtrise de nos flux migratoires, on s'heurtera à la Cour de justice de l'Union européenne».

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Transcription
00:00Nous le savons, parce que d'autres pays l'ont fait.
00:02On parle d'Italie, mais on peut parler des pays nordiques.
00:05Nous sommes en train de devenir l'exception en Europe.
00:07Et avec des sociodémocrates, genre.
00:09Oui, vous avez raison, mais nous savons ce qu'il faut faire.
00:11Mais au préalable, pour faire ce qu'il faut faire,
00:14il faut d'abord s'exonérer de toutes ces règles juridiques,
00:19jurisprudentielles, européennes, internationales,
00:23qui nous lient, si vous voulez, dans cette affaire.
00:26Avec Didier Migaud, ministre de la Justice,
00:28il n'y a aucune chance.
00:29Effectivement, un référendum.
00:31Avec la volonté exprimée du peuple français
00:34sur ce que doit être la maîtrise de nos flux migratoires,
00:37nous allons toujours nous heurter
00:38à la Cour de justice de l'Union européenne.
00:40Regardez ce qu'a rétérit Mélanie sur l'Albanie.
00:42Donc, nous avons, et d'ailleurs, ce qui avait été fait
00:44par Bruno Retailleau, en particulier,
00:46lorsqu'il était président du groupe du Sénat,
00:48sur la loi immigration,
00:50qui a été retoquée à 95 % par le Conseil constitutionnel,
00:54il nous annonce qu'il va remettre ça sur le chantier législatif,
00:58autrement, de façon à éviter que ce soit critiqué
01:00comme étant un cavalier législatif,
01:03mais nous savons ce qu'il faut faire.
01:06Mais pour le faire, encore faut-il
01:07que nous retrouvions notre souveraineté là-dessus.

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