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À trois jours de l'élection américaine, le candidat républicain, Donald Trump, radicalise son discours et s'attaque encore plus violemment à son opposante, Kamala Harris. Gestes obscènes, langage cru, insultes... La rhétorique de Donald Trump est qualifiée d'une politique du doigt d'honneur.

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Transcription
00:00Les jours se suivent et se ressemblent dans cette dernière ligne droite.
00:05Donald Trump poursuit sa stratégie tournée vers un discours de persuasion de plus en plus agressif.
00:11Tout juste arrivé dans le Michigan au cours de la soirée de vendredi, il s'est arrêté pour parler une nouvelle fois de Liz Cheney.
00:19Elle veut faire exploser les gens, elle veut aller en guerre et elle n'en fait qu'à sa tête.
00:25Sur un champ de bataille, elle serait la première à se replier.
00:29Ceux-là, ça ne les dérange pas de tuer, mais s'ils devaient le faire eux-mêmes, ils ne le feraient pas, c'est une lâche.
00:37Cheney, soutien de Trump lors de l'élection 2016, s'est depuis rallié au camp de Kamala Harris,
00:43provoquant la haine de l'ancien président américain qui en fait une cible prioritaire.
00:48Trump utilise le langage guerrier pour décrire cette partisane de l'action militaire,
00:53une forme de rhétorique pour désigner les opposants politiques comme des ennemis du peuple.
00:59Un peu plus tard dans la soirée, le candidat républicain a pris place sur scène
01:03et a poursuivi ses outrances, cette fois envers Kamala Harris.
01:08C'est une personne avec un cuit extrêmement faible. Nous n'avons pas besoin d'une personne à faible cuit.
01:15Nous venons de l'avoir pendant quatre ans.
01:18Son discours, orienté vers la haine, laisse aussi place à des gestuelles obscènes.
01:28Trump, depuis quelques semaines, joue la carte de la radicalisation de son discours.
01:33Certains aux Etats-Unis qualifient cela d'une politique du doigt d'honneur.

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