Anthony Delon témoigne de l'écho provoqué par la mort de son père Alain.«Delon était une icône qui a fait quatre chef d’œuvres», selon lui.
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00:00Il y a un grand amour de son public, il a toujours été là.
00:03Mais c'est vrai qu'à sa disparition,
00:08il y a eu un...
00:11Mais c'était mondial.
00:12Il y a eu une sorte d'électrochoc.
00:16Je crois que... En tout cas, c'est ce que j'ai ressenti.
00:19Je pense que...
00:21les gens s'étaient un petit peu endormis.
00:24Ça veut dire qu'effectivement, ça faisait une trentaine d'années
00:27qu'il ne faisait plus grand-chose, en tout cas pas au cinéma.
00:32Et tout d'un coup, il est parti, même aux États-Unis,
00:35où le nom Dolon n'est pas à part pour les aficionados,
00:39mais je veux dire le New York Times, le LA Times,
00:42dans le monde entier.
00:44Et on s'est rendu compte que, voilà,
00:47finalement, on avait perdu Dolon et que c'était une icône.
00:53Et que c'est lui qui avait fait le samouraï,
00:56c'est lui qui a fait une vingtaine de grands films
01:00et trois chefs-d'oeuvre ou quatre chefs-d'oeuvre en fonction.
01:03Et voilà, et ça a été...
01:05Monsieur Klein, c'est un chef-d'oeuvre.
01:07Le guépard, c'est un chef-d'oeuvre.
01:09Le professeur, c'est un chef-d'oeuvre.
01:11Roko, c'est un chef-d'oeuvre.
01:13Et le samouraï, évidemment, c'est un chef-d'oeuvre.
01:18Moi, j'appelle chef-d'oeuvre, si vous voulez, les films de cinémathèque,
01:20les films immortels, les films iconiques.
01:23Alors évidemment, il y a Le Soleil,
01:25il y a Le Guépard.
01:27C'est pour ça que je dis ce nom.
01:28Il y a...
01:30Roko.
01:31Roko et ses frères, qui est, moi, mon préféré.
01:34Et après, vous pouvez rajouter,
01:35soit, si vous voulez, Monsieur Klein, soit Plein Soleil,
01:38Le Samouraï.
01:39Le Samouraï, c'est quand même...