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Dans les Alpes-Maritimes, en octobre 2020, la tempête Alex frappe mortellement la vallée de la Roya et celle de la Vésubie. Quatre ans après son passage, difficile de remonter la pente pour les habitants de Breil-sur-Roya. Par peur d'engagement, les assureurs lâchent les sinistrés.

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Transcription
00:00Après une coulée de boue dévastatrice il y a quatre ans,
00:04une tempête administrative s'abat sur Breil-sur-Roya.
00:07Engagés depuis plus de 20 ans avec la mairie,
00:10les assureurs ont annoncé en juin se défiler d'ici la fin de l'année
00:14sous prétexte de contrats obsolètes.
00:16Concrètement, le 1er janvier, en cas de nouveaux sinistres,
00:19les bâtiments publics ne seront plus assurés.
00:22Les assurances, là, c'est pas normal.
00:24C'est le principe même de l'assurance, c'est-à-dire qu'ils sont là pour qu'on les paye,
00:28mais quand ils doivent payer, ils ne veulent pas.
00:30Le risque d'engouffre financier est plein donc sur la commune et inquiète le maire.
00:34La tempête Alex, c'est 10 millions d'euros de dégâts sur les biens communaux.
00:37Si on avait un phénomène similaire ou même un phénomène bien moindre,
00:41la mairie de Breil ne pourrait pas faire face
00:43en mettant tout l'argent nécessaire à la reconstruction de sa propre poche.
00:46Sébastien Ollaran déplore un manque de considération malgré les dispositions déjà prises.
00:51Les assurances considèrent que la commune de Breil est trop risquée à assurer,
00:55ce qui d'ailleurs est un non-sens.
00:56On a délocalisé un certain nombre d'équipements
00:58dans des secteurs moins exposés aux risques d'inondations.
01:00On a acheté des équipements pour protéger nos bâtiments.
01:03L'élu réitère ses appels d'offres aux assureurs.
01:06En attendant, le bureau national de tarification a été saisi
01:09pour obliger l'ancienne assurance de la mairie à reprendre ses contrats pendant un an supplémentaire.

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